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Publié le
Patrick froment ne dis pas "je" mais parle comme alain Delon ! mdr

mdr

… Et surtout Patrick Froment essaie de faire passer des messages tout à fait sérieux sous une forme humoristique.

Et, pour ceux, qui ne comprennent pas forcément ces messages Patrick Froment accepte même de donner quelques uns ces messages en clair :

- Sur le plan de l’éthique, il n’y a pas de grande différence entre baser sa présentation et son argumentaire sur la télépathie ou bien le baser sur la psychologie.

- A un certain niveau, il existe une corrélation entre les méthodes qu’on utilise et l’impression qui est laissée sur le spectateur.

- Il existe des méthodes qui n’ont rien à voir avec l’illusionnisme et qui permettent de faire des effets de mentalisme. Patrick Froment regrette, d’ailleurs, que ces méthodes ne soient pas assez utilisées y compris par ceux qui prétendent le faire (mais il est vrai que ces méthodes sont, pour le moins, un peu « casse-gueule »…).

- Une étude sérieuse de la parapsychologie et des méthodes psychologiques ou pseudo-psychologiques est un vrai plus pour le mentaliste (et pas uniquement sur le plan du boniment ou de la présentation, loin de là !).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Belphégor est une divinité ancienne révérée sur le mont Pe’or, inspiré du dieu Baal Phégor (בעל פעור)1, mentionné dans l'Ancien Testament : les Hébreux menés par Moïse font halte avant leur arrivée au pays de Canaan, et se laissent entraîner à la débauche par des femmes moabites et madianites.

Dans la démonologie chrétienne, Belphégor est le démon qui séduit ses victimes en leur inspirant des découvertes et des inventions ingénieuses destinées à les enrichir

Il prend souvent un corps de jeune femme.

Rachi ayant expliqué par ailleurs qu'on déféquait devant lui, certains érudits l'ont identifié avec Crepitus, dieu des flatulences ou Priape, dieu obscène.

Après étude cela ne me déplait pas trop. Merci JBernard.

Mais attention je bosse pas en cabaret mais en café théâtre diner-spectacle.

En cabaret il y a des revues et j'y suis interdit à cause des girls !

Bruno

Publié le
Merci à toi Steeve... Et amuses toi bien ! ;)

Cela m'amène à une réflexion plus générale : Il semble qu'il ait des personnes qui ne font que des hits et d'autres qui ne font que des flops avec cet effet.

C'est une chose que j'avais déjà remarqué il y a 15 ans et que je remarque sur une plus grande échelle aujourd'hui au vu des témoignages publics et privés.

(je remarque tout de même que les personnes qui font des hits sont beaucoup plus nombreuses...).

ça vous inspire quoi ? (si toutefois ça vous inspire)

Une "réfelxion" concernant Télépathie Réelle :

Je pense sincèrement que la "méthode" est ce qu'il y a de moins important dans cette expérience. Par contre, le "vrai sujet", c'est comment aborder et présenter cette routine : dans quel état d'esprit devons nous être ? Dans quel état d'esprit les spectateurs doivent être ? La réponse à ces questions devrait permettre de dégager ce que l'on peut dire/faire avant et après cette expérience.

Quelques questions pour ceux qui pratiquent TR :

- Avez vous remarquez que l'objet dessiné est souvent en rapport avec le contexte et l'environnement (soit l'environnement à l'instant de la présentation, soit le contexte "émotionnel ou psychologique" dans lequel se trouve le sujet) ?

- Qu'en penser ? Comment exploiter cela au mieux ?

Pour ma part, je trouve cette expérience indissociable du Cold Reading...

- Avez vous remarqué que TR fonctionne mieux si le sujet VEUX que cela fonctionne ? Comment amener le sujet dans cet état d'esprit ?

Publié le (modifié)
Belphégor est une divinité ancienne révérée sur le mont Pe’or, inspiré du dieu Baal Phégor (בעל פעור)1, mentionné dans l'Ancien Testament : les Hébreux menés par Moïse font halte avant leur arrivée au pays de Canaan, et se laissent entraîner à la débauche par des femmes moabites et madianites.

Dans la démonologie chrétienne, Belphégor est le démon qui séduit ses victimes en leur inspirant des découvertes et des inventions ingénieuses destinées à les enrichir

Il prend souvent un corps de jeune femme.

Rachi ayant expliqué par ailleurs qu'on déféquait devant lui, certains érudits l'ont identifié avec Crepitus, dieu des flatulences ou Priape, dieu obscène.

Après étude cela ne me déplait pas trop. Merci JBernard.

Mais attention je bosse pas en cabaret mais en café théâtre diner-spectacle.

En cabaret il y a des revues et j'y suis interdit à cause des girls !

j'aimerai bien te voir en spectacle en jour . Modifié par jbernard13

Jbernard13

Publié le

Je crois que la réponse à la dernière question : c'est mieux si le spectateur veut bien y croire , est dans les explications d'Alain Delon : le choix du moment . Le moment , le spectateur , l'environnement sont à mon goût des paramètres essentiels. avec un récalcitrant non demandant les conditions seront peut être plus difficiles (mais on peut aimer les challenges).

Bruno

Publié le

J'ai remarqué aussi que le dessin est lié à l'environnement du sujet:

Lors d'une expérience dans un bar, avant le dessert, un ami à dessiné une coupe de glace avec deux boules.

Moi en plein déménagement en tant que cobaille d'un collègue, j’ai dessiné une fourchette.

Solon la personne le mieux et le moment, les dessins sont pas impossible à deviner.

Smart bastards magazine, c'est bientôt...

 

"Les magiciens sont en concurrence car ils prennent des parts du gâteau, alors que mon but est de faire grossir le gâteau." Kostya Kimlat

Publié le

Merci Philip pour cette réflexion fort intéressante.

Que des questions très pertinentes dans ton intervention et tout ce que tu abordes vaudrait la peine d’être développé.

Je ne prendrais, pour le moment, que la dernière question qui est une de celles qui suscite, il me semble, le plus d’interrogations depuis la sortie du livre :

Avez vous remarqué que TR fonctionne mieux si le sujet VEUX que cela fonctionne ? Comment amener le sujet dans cet état d'esprit ?

J’ai déjà épilogué, ici, sur la notion d’alliance à établir avec le spectateur...

Voici quelques pistes qui sont les miennes pour parvenir à cette alliance et qui marchent avec moi (et donc pas forcément avec tout le monde) :

1) Travailler son personnage (sympathie, simplicité, écoute, empathie)

2) Bien choisir son spectateur (souvent une spectatrice et de préférence réceptive à ce genre de thématique)

3) Travailler la relation avec le spectateur (créer une atmosphère coopérative, s’abstenir de tout ce qui pourrait induire une notion de défi)

Une idée qui peut être intéressante à aborder avec les spectateurs en préambule et qui peut permettre de les mettre en condition est celle-ci : Tout comme il est impossible d’hypnotiser quelqu’un qui ne le veut pas, il est impossible de lire la pensée de quelqu’un qui ne le désire pas.

Personnellement, j’insiste beaucoup sur le fait que le concept même de la télépathie implique l’ouverture à l’autre et une certaine coopération… comme s’il s’agissait d’une communication à un niveau très intime… presque érotique… (si, si érotiser un peu la relation et la situation ça peut aider – après il faut voir ça, aussi, avec ton personnage !).

J’ajouterais, qu’à mon avis, c’est cette impression de communion à un niveau très subtil qui forme la substantifique moelle de Télépathie Réelle. En ce sens il s’agit d’une expérience de mentalisme assez originale dans la mesure où tout l’impact se situe dans le processus lui-même de l’expérience et non pas, comme dans la plupart des cas, dans un climax qui serait la révélation finale du dessin.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Pourquoi prendre le risque de concourir en ne respectant pas les règles ? 🤔
    • C'est du ChaKPT, non ? (La neutralité du ton y ressemble et il y a des infos qui m'interpellent - il a vraiment été ovationné des son ENTRÉE sur scène ?)
    • Article prévu pour la Presse Française :  Double champion du monde ? Pourquoi Dani Lary a été privé d’une reconnaissance historique à la FISM    Chapeau : Ovationné pendant plus de deux minutes par 2 000 spectateurs à Turin, Dani Lary a livré un numéro d’une pureté rare lors du Championnat du monde de magie 2025. Pourtant, l’illusionniste français n’a pas été primé : la rigidité du règlement et des contraintes administratives l’ont privé d’une reconnaissance officielle, posant la question du rôle de la FISM et de son équilibre entre exigence et souplesse.   1. La FISM, vitrine mondiale de la magie La Fédération Internationale des Sociétés Magiques (FISM) est depuis plus de soixante-dix ans le rendez-vous incontournable des magiciens du monde entier. Véritables "Jeux Olympiques de la magie", ses championnats visent à célébrer l’excellence et la diversité artistique dans toutes les disciplines : close-up, manipulation, grandes illusions… L’édition 2025, organisée à Turin, a une fois de plus rassemblé des centaines d’artistes venus des quatre coins du monde, confirmant le prestige de l’événement.   2. L’exemple Dani Lary : quand la règle prime sur l’art Cette édition restera toutefois marquée par la controverse autour de la participation de Dani Lary, figure emblématique de la magie française. Dès son arrivée sur scène, l’artiste a déclenché une vague d’applaudissements et d’engouement de la part des 2 000 spectateurs présents dans la salle. Son numéro, Gloop, centré autour d’un aquarium, a été couronné d’une standing ovation de plus de deux minutes, au point que l’animateur a dû réclamer le silence avec difficulté pour introduire le passage suivant. La volonté de Dani Lary était de rester dans la pureté du numéro, débarrassé de tout artifice superflu, en assumant un minimalisme rare dans les grandes illusions. Ce choix, salué par le public, a pourtant été pénalisé par le règlement, qui considère qu’un seul "effet" ne suffit pas à concourir. « Ce numéro d’escapologie que j’ai présenté en hommage au célèbre magicien Harry Houdini, le Gloop, est à ce jour toujours incompris de tous les magiciens. C’est unique au monde. Jamais personne ne l’avait fait : c’est du 100 % invention, du 100 % créatif et novateur. Rien que pour ça, ils auraient dû se dire : “ce numéro fait avancer la magie à un haut niveau” », confie Dani Lary. Malgré l’innovation reconnue de son numéro, le règlement a prévalu : Dani Lary a été considéré comme n’ayant présenté qu’un seul effet et a perdu de précieux points.   3. Une rigidité qui interroge La FISM doit-elle rester intransigeante pour préserver l’équité ? Si la rigueur administrative garantit des conditions standardisées, elle peut aussi étouffer la créativité. Le cas Dani Lary illustre un déséquilibre potentiel entre prestige institutionnel et ouverture artistique. Gloop n’a jamais été expliqué ni reproduit ; il reposait sur un procédé totalement inédit. « J’ai gardé ce numéro pour le jour d’un congrès mondial parce que je savais que c’était une pépite », explique l’artiste, qui refuse encore de le vendre à d’autres magiciens tant il le juge unique. Dani Lary estime que ces inventions véritablement nouvelles devraient être davantage valorisées. « Ce sont ces numéros-là qui font avancer la magie », insiste-t-il.   📣 Encadré : “Un moment suspendu dans la salle” « Dès qu’il est apparu, on a senti une énergie incroyable. Les spectateurs se sont levés presque instinctivement et ont applaudi sans discontinuer pendant plus de deux minutes. L’animateur a eu toutes les peines du monde à calmer la salle pour enchaîner », raconte un membre de la communauté magique sur le forum Virtualmagie. Ce témoignage reflète l’intensité de l’émotion vécue dans la salle : un numéro salué par un public conquis.   4. Peu de précédents documentés À ce jour, aucun autre cas comparable — où un artiste majeur aurait été pénalisé pour quelques heures de retard ou pour un numéro jugé "trop minimaliste" — n’a été largement documenté. Ce cas reste donc isolé, mais soulève une question essentielle : certaines règles ne limitent-elles pas inutilement l’innovation et l’émotion scénique ?   5. Vers un équilibre à trouver Pour rester fidèle à sa mission, la FISM gagnerait à : Introduire une marge de tolérance sur les délais administratifs ; Valoriser la diversité expressive, y compris les styles minimalistes et novateurs ; Renforcer le soutien logistique auprès des artistes, quelle que soit leur renommée.   6. Conclusion Le prestige de la FISM repose sur un juste équilibre entre excellence artistique et rigueur organisationnelle. L’affaire Dani Lary rappelle que la magie est d’abord un art de l’émotion et de l’innovation. Le Gloop, salué par 2 000 spectateurs debout à Turin, a démontré qu’un seul numéro peut marquer durablement les esprits. Pour préserver sa crédibilité, la FISM doit évoluer vers davantage de tolérance et accompagner pleinement les artistes, au lieu de les freiner.
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