Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le
Sachant que "9" est plus grand (lourd) que "6", Thomas Edison a dessiné la première machine à mouvement perpétuel :

2010-11-01-circular-argument.jpg

En quelque sorte un "troll" version XVIIIième siècle !

Reste plus qu'à cacher un mécanisme faisant réellement tourner la roue pour en faire un objet magique.

Est ce qu'avec des aimants placés sur le sommet du chiffre et un autre à la droite

de la roue cela fonctionnerait, il suffirait que l'orientation des aimants le chiffre soient à l'opposé de l'aimant posé à la droite de la roue au croisement de l'horizontal et la tangente verticale à droite.

Normalement le 9 devenu un 6 serait attirait et ferait se mouvoir la roue une fois passée l'aimant posé au sol l'autre pôle des chiffres seraient repoussés par le 1er

car de pôle identique.

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le
Est ce qu'avec des aimants placés sur le sommet du chiffre et un autre à la droite

de la roue cela fonctionnerait, il suffirait que l'orientation des aimants le chiffre soient à l'opposé de l'aimant posé à la droite de la roue au croisement de l'horizontal et la tangente verticale à droite.

Normalement le 9 devenu un 6 serait attirait et ferait se mouvoir la roue une fois passée l'aimant posé au sol l'autre pôle des chiffres seraient repoussés par le 1er

car de pôle identique.

Justement, la vidéo publiée hier par Christian démontre pourquoi ça ne peut pas marcher avec des aimants (à 6 mn).

Quelle que soit leur disposition sur la roue, les aimants attirent et freinent à la fois.

Publié le
La durée de vie d'un aimant n'est pas éternelle. Selon certaines estimations un aimant néodyme pourrait fonctionner 4 siècles en se dégradant lentement et en évitant la chaleur (le point Curie est très bas). Ceci dit, il serait étonnant que l'axe de la machine tienne 4 siècles sans usure.

Sans durer des siècles, un mouvement perpétuel de quelques minutes serait déjà intéressant... mdr

  • 4 months plus tard...
Publié le (modifié)

Sans durer des siècles, un mouvement perpétuel de quelques minutes serait déjà intéressant... mdr

Si tu n’es pas trop intransigeant, il suffit de réduire les frottements :

Les planètes se déplacent ainsi dans un vide relatif, depuis et pour fort longtemps.

Mais cette notion de réduire les frottements n’a pas été assez poussée :

La technologie progresse, et on a maintenant des matériaux réduisant fortement les frottements.

En réduisant les frottements à 0, on arrive à un mouvement perpétuel.

Il suffit de réduire encore les frottements, pour les rendre négatifs, et on a ainsi un vrai générateur d’énergie libre, capable (si on en fait un vraiment gros…) de combattre l’entropie de l’univers.

Ce n’est qu’une question de temps avant qu’on n’invente les matériaux à frottement négatif, il faut faire confiance à la science.

Autre possibilité :

On sait tous qu’un aimant produit un champ magnétique courbe, qui va d’un pôle à l’autre.

Imaginez un anneau en aimant, genre PK ring.

Si on fixe un autre petit aimant sur un guide lui imposant une trajectoire qui passe exactement au centre de la bague, puis fais le tour de la pk ring: Il devrait tourner en suivant les lignes magnétiques, mais c’est bien sûr faux : Le trajet va bien suivre les lignes magnétiques, mais arrivant près du centre de la bague, il va être ralenti par le champs magnétique venant de l’autre côté de la bague, qui tourne en sens inverse.

Les scientifiques peu inventifs s’arrêtent la, et décrètent le mouvement perpétuel impossible.

Quel manque de créativité !

Il suffit de casser la PK ring en deux : le chariot tourne alors autour d’une moitié de PK ring, sans être freiné par l’autre moitié que l’on a enlevé.

C’est très simple à prouver :

Construisez une boucle de fil de fer, ou circule un petit aimant avec un trou au milieu, pour laisser passer le fil.

Cassez votre PK ring préférée en deux. Positionner le fil de fer autour de la moitié de pk ring…

Essayez.

Il faut impérativement utiliser un modèle de marque, les PK ring chinoises ne sont pas assez puissantes pour vaincre les frottements du petit aimant sur le fil de fer…

Si cela ne fonctionne pas, il est probable que votre PK ring était une contrefaçon, donc vous avez bien fait de la détruire de toute façon…

Gilbus

Modifié par Gilbus
  • Haha 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
En réduisant les frottements à 0, on arrive à un mouvement perpétuel.

Il n'y a pas que les forces de frottement qui causent une déperdition d'énergie du système. Et la demi-vie des protons, t'en fais quoi ? ;)

Du coup, je suis allé faire un saut sur Wikipédia et j'ai appris avec étonnement qu'il n'existerait "actuellement aucune preuve expérimentale indiquant que la désintégration du proton se produit ; ce qui place la demi-vie théorique du proton à une valeur supérieure à 10 puissance 34 années."

Source : CLIC

La navigation sur le Web m'a amené à ce " chimiste et physicien britannique" dont le nom est savoureux : CLIC.

On ne rigole pas ! :eek:

Publié le
En réduisant les frottements à 0, on arrive à un mouvement perpétuel.

Il n'y a pas que les forces de frottement qui causent une déperdition d'énergie du système. Et la demi-vie des protons, t'en fais quoi ? ;)

...

Si arrivé à la moitié de la vie, tu ne retrouve plus tes protons, c'est ta faute:

Tu n'avais qu'a mieux ranger ta chambre...

Gilbus

  • Haha 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8227
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...