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Quoi qu’il en soit, il est quand même fort probable que « pure telepathy » soit déjà utilisé quelque part dans le monde comme titre d’un autre tour sans même que nous le sachions…

« Fort probable » ? Il va falloir m’expliquer ce qui peut faire supputer la « forte » probabilité de préexistence du nom d’un tour. En réalité, il faut bien qu’un titre existe une première fois et pour le savoir, il faut vérifier (en fait, des titres identiques existent parfois sans générer de problème, je suppose parce qu’ils ne soulèvent pas de conflit d’intérêts).

Le message est très vieux, je l'avais perdu de vue.

Que signifie la forte probabilité ?

Enfin, soyons de bonne foi : si je veux écrire un livre sur la production de yaourts maigres, il est beaucoup plus probable que le titre "yaourt maigres" soit déjà pris que le titre "yaourts maigres à tous les goûts, pour tous les jours de la semaine, y compris les jours fériés catholiques et juifs"... faut-il vraiment faire une étude statistique ? : )

Dans un cas, il n'y a rien d'original, dans l'autre c'est évidemment original. On ne pourrait formuler par hasard un titre identique !

http://www.sgdl.org/les-services/la-minute-sgdl/773-la-protection-du-titre :

"Le titre d'une œuvre est protégé à part entière. Un article du Code de la Propriété Intellectuelle lui est même consacré. Il est très clair « Le titre d'une œuvre de l'esprit, dès lors qu'il présente un caractère original, est protégé comme l'œuvre elle-même ». Nous sommes donc dans la protection classique par le droit d'auteur, avec la notion d'originalité"

(...)

"Comment déterminer si un titre est original ?

C'est une notion très subjective et en cas de conflits, seul un juge aura le pouvoir de trancher; c'est la fameuse appréciation des juges du fond.

Si on examine la jurisprudence, il est difficile de s'attacher à des critères, car elle est parfois contradictoire. L'idée est que la combinaison des mots doit être particulière, non évidente, et ne pas être issue du langage courant."

  • 2 années plus tard...
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Membres les + Actifs

Publié le

À y bien réfléchir, tu as raison Karl, si au lieu de Pure Telepathy ce tour de magie s'était appelé de façon très originale (je te cite) "[Yaourt maigre] à tous les goûts, pour tous les jours de la semaine, y compris les jours fériés catholiques et juifs", il n'y aurait aucune ambiguïté pour un juge quant à question de la paternité de ce nom ;) . Avis aux amateurs mdr .

Plus sérieusement, Pierre avait déjà répondu très clairement sur les points que tu soulèves ci-dessus (c'est moi qui graisse le passage) :

Bonjour Karl,

Comme vous le soulignez justement, l'appréciation du caractère distinctif ou non distinctif du nom d'un produit peut, dans certains cas, faire partie de la zone subjective que la justice doit définir. En revanche, vous avez une vision beaucoup plus stricte que celle de la jurisprudence en ce qui concerne l'appréciation de ce caractère. L'association des deux termes "pure" et "telepathy" revêt cette distinctivité nécessaire au sens de la jurisprudence. A titre d'exemple - peut-être extrême d'ailleurs à mon sens - la Cour d'appel de Paris a admis dans un arrêt du 30 avril 1998 que le terme Abracadabra pouvait constituer un nom de produit protégeable pour désigner des articles de magie...

"Il me semble que dans le cas d’une expression simple et aussi commune, seul serait juridiquement problématique, l’utilisation de la même expression pour un autre tour d’apparence identique ou très similaire."

Non, les textes sont très clairs sur cette question

Cordialement,

Pierre

  • 1 année plus tard...
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C'est amusant que ce sujet remonte.

Entre temps, je discutais avec Tony Binarelli, qui se plaignait que quelqu'un lui ai pompe integralement sa routine, appelle KISS, decrite dans les annees 70's, en reprenant, non seulement la routine integrale a quelques elements divergeants, mais aussi le nom de la routine.

Quelle coincidence... venir se plaindre d'un plagiat potentiel mais fortuit a propos du nom d'un tour publie dans des notes de confs vendues a 50 exemplaires, lu a 5 exemplaires et dans le meme temps, repomper integralement la routine de quelqu'un d'autre sans jamais citer ses sources, et faire le tour du monde avec en criant au genie creatif, voila qui effectivement me laisse dubitatif.

A bon entendeur.

www.jardonnet.com

www.woodblockprintsworld.com

Publié le
C'est amusant que ce sujet remonte.

Entre temps, je discutais avec Tony Binarelli, qui se plaignait que quelqu'un lui ai pompe integralement sa routine, appelle KISS, decrite dans les annees 70's, en reprenant, non seulement la routine integrale a quelques elements divergeants, mais aussi le nom de la routine.

Quelle coincidence... venir se plaindre d'un plagiat potentiel mais fortuit a propos du nom d'un tour publie dans des notes de confs vendues a 50 exemplaires, lu a 5 exemplaires et dans le meme temps, repomper integralement la routine de quelqu'un d'autre sans jamais citer ses sources, et faire le tour du monde avec en criant au genie creatif, voila qui effectivement me laisse dubitatif.

A bon entendeur.

Houla ce sont des accusations très graves qui méritent d'être "un peu" plus argumentées.

Magie... Magie? Magie !

Publié le

Aaaaaaah Stéphane Jardonnet... Ça faisait longtemps... Tu as réussi à me faire sortir de mon silence sur VM... Toutes mes félicitations ! Il faudrait un jour qu'on boive un verre ensemble et que tu m'expliques en face à face pourquoi tu as autant de mépris à mon égard et pourquoi tu cherches régulièrement à me discréditer vis-à-vis des autres magiciens. Car avant de poster quelque chose sur la place publique, il faut un minimum connaître son sujet et vérifier ses sources avant.

Voici un extrait d'un message que j'avais posté sur VM le 29 octobre 2011 (http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/315196/3) où je réagissais au passage TV d'un magicien arménien qui avait présenté une copie conforme du Kiss Act et quand je dis conforme, il s'agissait purement et simplement d'un plagiat. Je parlais justement de l'effet de Tony Binarelli qui s'appelle à l'origine "Lipstick" et non pas "Kiss" comme Stéphane Jardonnet le prétend :

"Voici donc l'effet de Tony : une spectatrice choisit une carte à dos bleu qu'elle perd dans le jeu. Elle envoie vers le magicien un baiser qu'il réceptionne sur sa joue puis essuie avec un foulard. La marque de rouge à lèvres est maintenant sur le foulard. Ce dernier est ensuite déposé par-dessus le jeu. La spectatrice appuie sur le foulard avec la marque de rouge à lèvres. Elle lève la main : le baiser a disparu ! Le jeu bleu est étalé : une carte à dos rouge est maintenant au milieu de l'étalement. Elle est retournée : c'est la carte choisie avec la marque de rouge à lèvres sur la face.

La version anglaise de ce tour est toujours vendu par Camirand Academy of Magic qui est également l'éditeur de mon livre en anglais sur le jeu marqué. J'ai eu la chance de travailler avec Tony en 1998 aux Monte Carlo Magic Stars lorsque j'ai présenté le Kiss Act pour la première fois en Principauté. Gary Ouellet, partenaire de Guy Camirand et co-auteur d'une seconde version de l'effet de Tony appelée "Lips", était présent également car nous tournions tous pour l'émission américaine "Champions of Magic". J'ai un souvenir ému -et de belles photos- de cette réunion unique d'amoureux de "kiss"."

NB : une variante du même effet appelée "Superlative Lover" a également été décrite en 2003 dans Card College 5 de Roberto Giobbi.

Depuis j'ai eu le plaisir de croiser Tony à plusieurs reprises, nous sommes devenus amis et il est même venu me voir en conférence à Rome il y a tout juste un an (le 5 novembre 2014 pour être très précis) lors d'une tournée en Italie. Jamais le sujet du Kiss Act n'a été évoqué et nous avons passé une excellente soirée ensemble. Je tiens d'ailleurs des photos à ta disposition, Stéphane ! Pas exactement le comportement de quelqu'un qui "se plaint" et qui me reproche de lui avoir "pompe integralement sa routine". (sic) D'ailleurs, si tel était le cas, je pense que j'aurais reçu au moins un courrier ou un coup de fil depuis 1996...

Enfin, et c'est là le principal, si vous relisez le descriptif de l'effet de Tony ci-dessus et si vous connaissez le Kiss Act, personne d'un tant soit peu sensé et objectif ne peut écrire "en reprenant, non seulement la routine integrale a quelques elements divergeants, mais aussi le nom de la routine" ou "repomper integralement la routine de quelqu'un d'autre sans jamais citer ses sources". Quant au "en criant au genie creatif", je n'ai jamais eu cette prétention et c'est très mal me connaître. Par contre, cette phrase, elle, est d'un tel mépris qu'elle en dit long sur son auteur et sur la sincérité de ses propos.

Alors oui il y a des baisers dans le Kiss Act. Il y en a eu avant et après moi en magie. Luca Volpe vient d'ailleurs de sortir un livret appelé Romance qui décrit une routine magique avec des baisers... qui plus est chez mon éditeur C.C. Editions ! Il y a même un joli baiser rouge sur fond blanc sur la couverture mais je ne vais pas pour autant intenter un procès d'intention ni à Luca ni à Frantz car hormis l'élément "baiser", l'effet n'a rien à voir avec le Kiss Act (qui lui est de toute façon un numéro entier) comme celui-ci n'a rien à voir avec l'effet de Tony Binarelli.

J'espère que ces quelques informations, qui elles s'appuient sur des faits précis, vous auront permis de faire votre propre opinion sur les accusations proférées ici.

Je retourne à mes bisous... ;)

Boris

Publié le

C'est ce qu'on appelle :

jeter une pierre dans le Jardonnet !!! (LOL)

J' espére une réponse aussi claire et aussi précise.........de la part de Stéphane

Avant d'apprendre des tours de magie il faudrait apprendre l'Histoire de la magie

(Christian Fechner )

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    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
    • Les réponses ici, et c’est impressionnant :   
    • Merci Otto pour ton compte-rendu très agréable à lire, tout en légèreté. J'en déduis que Voronin est quelqu'un de simple et de très sympa en plus d'être un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore présentée. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon père fait un très bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  
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