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Scénario et routines de Magie bizarre


Julien LOSA

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  • 6 months plus tard...

salut, j'ai comme l’impression que la magie bizarre est très peu développé dans le monde de la prestidigitation, peut être parce qu’elle n'est pas assez rentable ou facilement accessible je ne sais pas.

Quoi qu'il en soit je suis convaincu et paradoxalement que c'est le futur de la magie, mais ceci est un avis très personnel.

Voilà ou j'en suis dans ma tête : j'ai des vieux objets assez étranges qui ont certain potentiel "magique", et d'autres objets que j'ai pattinés qui sont très crédibles.

à partir de là j'ai tenté de crée une histoire, j'y ajoute des effets magique, et j'écrit le scénario.... et là vient le terrible syndrome du magicien... la flémite aigue et l'achat compulsif du dernier gimick sortis, je ne met pas en pratique mon texte et cesse de le retravaillé et le laisse pourrir dans un coin du disque dur.

La question est est ce que quelqu'un à des astuces pour digéré un texte : l'apprendre par coeur n'est peut être pas une bonne piste car j'emploiera des mots et tournure de phrase qui ne sont pas du language familier. alors j'ai pensé à me faire une fiche de point clé de l'histoire. et laissé une place à l'improvisation, la méthode Lelouche.

au fait, à quand une catégorie "magie bizarre" dans les concours FFAP?

quel technique de base du théâtre peut aider à mieux conter une histoire?

j'hésite à mettre un fond sonore pour plongé dans l'ambiance, mais ça peut être un freins à l'extrapolation cérébrale des bruits ambiant qui crée l'angoisse chez le spectacteur.

existe t'il un club des bizarriste disparut?

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La magie bizarre ne pose pas vraiment un problème de 'rentabilité', tout magicien original et talentueux peut vivre de son art.

Je suis également convaincu qu'il s'agit d'un des futurs possible de la prestidigitation, comme peut l'être une magie intelligente et qui retourne vers le théâtre. C'est surtout une autre manière de voir les choses.

Il ne doit pas y avoir de concours 'magie bizarre' à la FFAP, les français viennent de découvrir le mentalisme, 100 ans après les américains, on sera tous morts avant qu'ils découvrent le potentiel de la magie bizarre.

Ce fil de discussion me semble une mine d'informations utiles pour celui qui veut aborder le sujet.

Je conseille vivement la lecture du livre 'Story' de McKee, il existe en français, pour avoir une bonne approche des constructions de texte et de scénarios.

Il faut travailler la voix, le regard et s'approcher des conteurs traditionnels. Se laisser inspirer par le cinéma et la littérature. Très peu de magiciens 'bizarres' pratiquent réellement pour un vrai public (un peu comme ceux qui se vantent de faire des démos de tricherie). Et lire ce que M. R. James a écrit à propos des ghost stories.

Et surtout, pour commencer, mieux vaut approcher des gens qui ont fait leur preuve sur le sujet. Assis sur une chaise devant un écran, ne nous amène jamais très loin...

La magie bizarre n'est pas une magie de débutant. Le seul club européen existant s'appelle le Surnatéum.

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Je rappelle également qu'une histoire se travaille par écrit. Et que la forme littéraire européenne la plus proche de la magie bizarre, reste la ghost story. Un chapitre sera consacré à ce sujet dans Fabula Hermetika.

je conseille également de jeter un coup d'oeil sur le site de Graham Masterton

Il y a plein d'articles intéressants. Et particulièrement celui-ci.

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La chose que personnellement je préfère le plus en magie bizarre, c'est la lecture et la recherche des éléments véridiques de l'histoire.

Pour donner un exemple, quelle joie ce fût pour moi d'aller me renseigner sur le carnaval de la Nouvelle-Orléans pour le tour Lost Paradise. Quel bonheur ce fût pour rassembler les objets nécessaires pour la routine "Un conte de Noël".

Comme il a été dit plus haut, je fais pour l'instant "mes gammes" et je n'ai pas encore eu la possibilité de faire mes propres routines (et pour être honnête, je n'y ai pas encore vraiment réfléchi...) mais j'espère que cela viendra.

Je pense souvent à l'introduction du tour "Oracle" qui est donné par Christian dans la cassette "Best of Séminaire", sur "qu'est ce qu'un objet magique". Le fait de dire qu'un objet magique le devient parcequ'un moment donné, il y a eu "une forte charge émotionnelle" de la part du possesseur de l'objet.

A l'heure actuelle, je suis convaincu qu'un tour de magie à histoire ne peut réellement avoir un impact sur les spectateurs et les transporter qu'à condition qu'il nous transporte NOUS dans un premier temps. Je pense également que les objets qui sont présentés ne peuvent vraiment avoir une influence sur les spectateurs que si l'on a mis une part de nous même dans la recherche ou la fabrication de l'objet.

Cela risque de faire sourire mais je suis convaincu que c'est en partie pour cela que l'on ressent un certain respect (voir une "crainte") et une certaine fascination devant les objets du Surnatéum (j'ai encore en mémoire ce moment où Christian a fait tourner une clef dans sa main, tour pourtant "connu" et qui finalement s'est révélé véritablement magique, plus un souffle, plus un bruit et le temps qui semblait s'être arrêté...).

PS: pour ceux qui connaissent, le manga HunterxHunter présente une vision similaire de celle que je viens d'expliquer plus haut, lorsque les personnages sont aux enchère de York Shin City... Ceux qui ont lu comprendront ;)

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Pour ma part, je créé des histoires à partir de ma propre culture, dans laquelle j'ai été plongé depuis mon enfance. Il est donc pour moi moins difficile d'approcher l'univers dans lequel je souhaite faire entrer le spectateur, car il m'est familier.

Je pense donc, et CED le confirmera sûrement, qu'avant de se plonger dans une telle magie, il est nécessaire d'être familier avec le fantastique ou les domaines concernés. C'est d'ailleurs en ce sens que tu vois par exemple la différence entre les magiciens qui font une routine de runes à la con (et seront piégés à la première question s'y rapportant) et celui qui sait ce qu'est une rune mais plus encore est capable de te transporter dans leur univers, parce qu'il en est devenu familier...

Plus que de conter une histoire, tu dois la vivre, et c'est en la vivant que tu transporteras ton public. Mais tu ne peux la vivre sans apprentissage de ces connaissances...

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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….

La question est est ce que quelqu'un à des astuces pour digéré un texte : l'apprendre par coeur n'est peut être pas une bonne piste car j'emploiera des mots et tournure de phrase qui ne sont pas du language familier. alors j'ai pensé à me faire une fiche de point clé de l'histoire. et laissé une place à l'improvisation, la méthode Lelouche.

au fait, à quand une catégorie "magie bizarre" dans les concours FFAP?

quel technique de base du théâtre peut aider à mieux conter une histoire?

….

Comme souvent, la question contient la réponse :

Mieux conter une histoire ?

Adresse-toi à des conteurs, et étudie leurs techniques.

Contrairement aux acteurs qui ont un texte en général assez imposé (sauf interprétation très « nouvelle vague » ;) ), les conteurs ne sont pas prisonniers des mots :

Ils ont une histoire, mais peuvent marier improvisation et texte travaillé sans soucis.

Voilà une liste (non limitative) de conteurs et organisme faisant des formations sur la région parisienne :

Je l’avais préparée il y a quelques jours pour un magicien que j’idolâtre, et qui veux perfectionner son interprétation :

C’est cadeau ;)

Les adresses :

Contacter l'âge d'or qui existe depuis un bout de temps et qui organise des ateliers et des stages (avec des pointures) :

http://www.agedordefrance.com/spip.php?rubrique31

Le programme définitif sera disponible fin juin.

Sinon, contacter Michel Hindenoch :

Son blog :

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fmichel-hindenoch.blogspot.com%2F&h=yAQEgkKZv

Son contact FB :

https://www.facebook.com/michel.hindenoch.conteur

Son producteur :

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Flessinguliers.fr%2F&h=TAQGUHCCv

Catherine Zarcate :

Contact FB :

https://www.facebook.com/zarcate

Son site :

http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.catherine-zarcate.com%2F&h=lAQF9I16G

En région parisienne, mais moins facile d’accès, peut-être :

La Maison du Conte :

http://www.lamaisonduconte.com/

Et le CLIO, qui n’est pas sur paris, mais organise plein de formations… :

http://www.clio.org/

Il y a bien sur des formations de conteurs un peu partout en France, je n’ai donné que des adresses proches de paris, puisque tu es de cette région…

Je rappelle également qu'une histoire se travaille par écrit. Et que la forme littéraire européenne la plus proche de la magie bizarre, reste la ghost story. Un chapitre sera consacré à ce sujet dans Fabula Hermetika.

….

Arf :

Là, il faut relativiser.

Il y a de multiple façon de travailler une histoire.

Les plus courantes utilisées par les conteurs ne se font pas par écris, dans un premier temps :

Commencer à mettre par écrit un texte qui devra être dit, c’est prendre le problème à rebrousse-poil.

Tout simplement car un mot qui passe joliment sur le papier peut être d’une lourdeur effroyable quand on le dit :

Un tour, comme un conte, est fait pour être dit, pas lu.

C’est pour cela que certains nous sortent des histoires au passé simple qui leur rempli la bouche, alors qu’ils en feraient un bon spectacle s’ils consentaient à mettre l’action au présent, par exemple (l’exception étant henry Gougaut, qui fait de très beaux contes au passé simple… mais cela reste l’exception…)

Les techniques d’appropriations/création que l’on m’a enseigné passe par plusieurs étapes :

Définir l’histoire, et ses étapes.

La mettre sous forme de script, soit graphiquement (petit dessin genre crayonné d’enfant, pour poser les choses), soit par une phrase simple par étape.

Ensuite, former mentalement les images que l’on doit décrire à chaque étape, ou faire un film mental de l’action.

Enfin, DIRE ce que l’on a imaginé : c’est relativement simple, on a l’image en tête, suffit de décrire ce que l’on voit…

Le dire tout de suite à haute voix. Un texte pensé n’est pas un texte dit !

Une fois qu’on a dit l’histoire, plusieurs fois, en trouvant des mots qui finissent par tomber naturellement, on peut la faire vivre en y mettant intonation, personnage, jeu…

Quand tout cela colle à peu près, et seulement là, on pose le texte par écris :

Pas en le réécrivant, mais en notant textuellement ce que l’on a travaillé : ce n’est pas une interprétation littéraire, mais juste un aide-mémoire de ce qu’on dit vraiment.

Ensuite, oui, on peut retravailler le texte, car l’écris va mettre en évidence les redites, les doublons, les partie verbeuses ou bavardes, que l’on peut remplacer par des ellipses, des silences signifiants, ou tout simplement couper.

Entre un premier jet et la version finale, on ne doit en général en garder que la moitié, si possible moins, car la phase de création est souvent trop bavarde…

Bref, ce sont les étapes de base: il y a bien d'autres choses a dire, je ne fait que schématiser, naturellement...

Pour l’avoir expérimenté, les pratiques de conteur et de magicien se ressemblent beaucoup, au niveau de l’interprétation, sauf que le magicien a en plus la partie « technique magique » à gérer.

Mais contrairement aux magiciens, qui commencent souvent la création par leur techniques magiques, et ajoutent l’histoire, les conteurs n’ont que l’histoire : ils sont beaucoup plus pointu sur les techniques permettant de raconter que les magiciens, c’est leur job…

Donc, vive l’interdisciplinarité, et prenons aux autres disciplines les techniques qui peuvent nous servir :

On peut tout réinventer, mais on peut aussi se renseigner sur ce qui existe déjà… ;)

ceci dit, c'est une option:

on peut rester litéraire, si on en a envie... et si on sait interpréter un texte litéraire de belle façon ;)

Gilbus.

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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