Alexis BROUARD (Alex Si)

Perso, concernant le trac, j'aime bien cette différence que j'ai lu de @Dominique DUVIVIER (ou croit l'avoir lu car je ne la retrouve pas rapidement -- à voir donc pour la source mais cette différence est restée avec moi depuis de nombreuses années.) Il faut différencier 'stress' et 'trac' Le 'stress' provient de questions du genre : "est-ce que je vais réussir ma technique ?" "est-ce que je vais me rappeler de mon texte ?" "est-ce que la musique va bien partir ?" etc Soit des questions / problèmes potentiels liés à la préparation. Pour le régler : s'entraîner plus, et répéter plus (pour ajouter la différence entre 'entraînement' et 'répétition' de Eugene Burger) Le 'trac' provient de questions du genre : "est-ce que je vais réussir à emmener mon public là où j'ai envie de l'amener ce soir ?" "quelle qualité de relation vais-je nouer avec mes participants ?" Soit des questions / problèmes potentiels liés au moment du spectacle Comme chaque audience est différente (ou chaque spectacle selon sa pratique) on ne pourra jamais s'en débarrasser complètement Mais on peut apprendre à le gérer (via la visualisation par exemple, ou en concentrant son esprit sur du positif ou sur l'objectif visé -- Thurston sautait derrière le rideau avant chaque spectacle en disant "I love my audience. I love my audience. I love my audience." Moi je me dis "on va passer un super moment ensemble entre amis")

La conversation de ce fil a en effet digressé Merci Christian de continuer de commenter en restant constructif. (Il aurait été plus facile d'arrêter de répondre ou d'insulter à tout va) Cependant, Outre toutes les parenthèses ouvertes (droit de rire de tout, l'art peut-il tout se permettre, faut-il avoir toutes les références culturelles pour comprendre, avoir des explications après-coup annule-t-il le ressenti qu'il y a eu sur le coup, etc.) que chacun peut trouver intéressante ou pas, J'avoue ne toujours pas avoir compris où était le manque de respect. (Et ce, pas que dans cette discussion, mais également dans toutes les autres réactions ou "articles" que je peux voir passer.) Mais puisqu'on est dans cette discussion, j'ai épluché les messages. Et je ne vois pas où est l'irrespect : "en tant que croyant, cela m'a dérangé" (C'est ton sentiment et personne ne peut ni ne devrait le renier) "Pourquoi faudrait-il parodier de manière outrancière et moqueuse cet épisode religieux ? " (Où est la moquerie ? Où est l'outrance envers cet épisode ?) "respectez la croyance des Chrétiens" (Quel est l'irrespect en question ?) "On peut rire des religions [...] si cela est fait de manière subtile" (Le film La Vie de Brian des Monty Python, qui me paraît pas très subtil, est-il irrespectueux ?) "mais cela m'a dérangé par rapport à ma foi, où on doit respecter le Christ" (Quel a été l'irrespect : qu'il soit représenté comme une femme DJ ?) "Si tu n'as pas la foi, tu ne peux pas comprendre." (Ça, ça me gêne car ça ferme la discussion. Et surtout, si on ne leur explique pas, comment des gens qui n'ont pas toutes les références -et encore moins la foi- pour comprendre cet irrespect, et en considérant qu'ils sont de bonne volonté, pourraient-ils arriver à le comprendre ?) "En faire une représentation ou une imitation, tel que cela a été fait, même si ce n'était pas pour se moquer des croyants, c'est quand même un manque de respect envers eux, et je ne vois pas le message que cela fait passer par rapport à cet épisode religieux." (Là encore, quel est l'irrespect en question ? Et pourquoi y aurait-il nécessairement un message qu'on aurait voulu faire passer ?) Pour travailler par comparaison et que je prends ces 34 parodies du tableau de Da Vinci : https://bidouilles.forumpro.fr/t8342-les-34-parodies-de-la-cene-de-leonard-de-vinci Lesquelles sont irrespectueuses et lesquelles sont ok ? Est-ce respectueux lorsqu'on dépeint là où Jésus siège par une personnalité sympathique, forte, ou intelligente ? (Popeye, Einstein, Bacri, Mario, Luke Skywalker) Est-ce irrespectueux lorsqu'il s'agit d'une personnalité imbue d'elle-même, avec un déficit cognitif, ou horrible ? (Dr House, Homer Simpson, une personne atteinte du syndrome de Down, un gros beauf, It) Ou alors quand c'est une femme ? (Nue de surcroit) Ou une autre divinité ? (le Flying Spaghetti Monster) Je vais mettre de côté celles où le personnage du Christ est éventré (Même si on pourrait, je pense argumenter que c'est choquant mais pas irrespectueux, à condition que le contexte -qui est toujours absent des images sur ce site- mette l'accent sur l'histoire, la sagesse, les qualités, etc. de Jésus.) D'ailleurs, en parlant de contexte, on pourrait aussi arguer que les paroles des chansons lors de la cérémonie fournissaient un contexte provoquant l'irrespect (ou pas.) (Et on digresserait probablement par rapport à la compréhension de la langue -pour les spectateurs internationaux- ou à la signification de ces paroles, comme on peut le faire avec la poésie.) Bref, j'ai le sentiment que l'émotion de départ n'a pas vraiment été exprimée. (Et encore moins écoutée.) Et que sans cela, on va pouvoir continuer d'ouvrir de nombreuses parenthèses, débats et polémiques sans vraiment avancer ni pouvoir clore la discussion...

Perso, j'aime bien. Ça sonne fun. Le sentiment magique peut naître ailleurs, au travers d'une photo ou affiche de spectacle par exemple. Mais à mettre en parallèle avec la magie que tu as envie de présenter... Et pour le côté russophone "de nos jours", je pense (j'espère) les publics suffisamment intelligents pour faire la distinction.

C'est marrant parce que ces arguments là, pour moi, ils sont surtout en faveur de prendre des cours En tous cas, des cours personnalisés où le professeur n'est pas en mode "aujourd'hui on va apprendre X, Y, Z" sans possibilité de s'adapter aux étudiants. (C'est comme cela que je vois les cours de magie personnellement...) Et lorsque le temps disponible est faible, avoir quelqu'un qui m'aide à sélectionner les bonnes ressources à visionner, lire et travailler, c'est un atout incroyable ! Là aussi, je pense qu'un cours personnalisé est important. Savoir quelle magie on veut faire (au delà des objets utilisés) n'est pas toujours simple (sauf quand on est au stade de la copie de nos idoles.) Et sans avoir travaillé cela, difficile je pense de savoir avec efficacité quelles ressources aborder. Voire pire : on risque de passer à côté de pépites parce que les objets de nous parlent pas de prime abord. Expérience personnelle à ce sujet : Pendant longtemps, je ne me suis jamais intéressé aux cordes. (En mode : "c'est beau mais je verrai plus tard. Là, j'aime les cartes et les pièces.") Lors d'une session avec mon prof, basé sur le type de magie qu'il sait que je veux développer, il me dit : "Alex, j'ai un numéro de cordes qui sera parfait pour toi." Je fais la grimace, mais malgré mon manque d'enthousiasme, je le laisse continuer car je lui fait confiance. Il me partage alors un script dont je tombe amoureux. Et depuis, ce numéro est devenu un de ceux qui sont iconiques de mon répertoire. Et j'aurais pu passer complètement à côté...

Merci Pierre pour ces commentaires supplémentaires

J'ai beaucoup aimé la conférence, le partage d'expérience extensif de Pierre et son invitation à trouver "swami à son doigt." En revanche, je me demande s'il n'y aurait pas des parties manquantes dans la vidéo. Plusieurs fois, @Pierre ONFROY (Féodor) évoque "on reviendra sur [sujet] tout à l'heure" (comme pourquoi le stylo bille est une fausse bonne idée, chausser le swami -notamment avec ailettes depuis une poche de veste-) et sauf erreur de ma part, je n'ai pas vu ces passages dans la vidéo...

Dans le livre La Magie en Cocktail de Nourdine, il fait part de ce même problème. Outre boire plus, il y partage la formule pour se fabriquer un produit à base d'alcool et de glycérine. Je l'utilise personnellement avant chaque prestation pro.

Welcome!

J'ai envie de dire : bienvenue dans le club ! Etant en Belgique, depuis plusieurs années, ce mécanisme est habituel pour les achats hors UE (US mais aussi Asie ou désormais... Royaume-Uni !) Nos réglementations imposent que la TVA locale soit perçue à l'arrviée des produits sur le territoire. On paye donc la TVA sur la valeur déclarée (ou constatée / estimée si les douanes ouvrent le colis) et un forfait pour les "frais de représentation" de la société de courrier. (Et oui, dans certains cas, on peut payer deux fois la "TVA" : par ex la "tax" américaine dépendante de chaque état, puis la TVA du pays Européen d'arrivée ) Je pense que la poste française s'est juste mise à jour sur les règlements européens ! Pas de chance. Mais estimez-vous heureux (pour le moment) : la poste belge facture ses frais de représentation entre 15 € et 50 € selon le colis et le montant déclaré. J'ai déjà acheté un produit qui m'a coûté le double du prix grâce à ce système de forfait...

Les plus courageux pourront également aller lire les publications de Gustav et Alice : https://www.magicresearchlab.com/publications Il y a également de quoi faire en creusant les différents projets de leur labo (dont des tours illustrant la science !) : https://www.magicresearchlab.com/projects

Way to go Isma! Content de voir le début de tes travaux arriver

Si on part d'un jeu mémorisé, on peut penser à 1) Le spectateur nomme une carte (libre.) 2) On lui demande alors de nommer un chiffre en influençant le choix (par ex "entre 25 et 35" ou "un grand nombre pour que ce soit difficile") 3) On ajuste avec un mélange français pour que la carte nommée se retrouve à la bonne position. Côté apps, il y a aussi l'innocent ACAAT qui peut servir pour un ACAAN ou juste pour forcer un nombre. Il faut par contre justifier le chronomètre. (Par ex : tu as fait un choix conscient. Mais dans la vie, il y a également le hasard. On va choisir un chiffre au hasard")

Il y a aussi Print By Magic dont la particularité est d'imprimer sur du Bicycle Et en plus, ils ont des gaffs déjà tout prêts. Peut-être qu'un des leurs te conviendra (ne sait-on jamais !)

Quand on ne connait pas et qu'on n'a pas vraiment le temps d'analyser les opérations du calcul, ça passe

Podcast France Culture sur le Cerveau. L'épisode 2 "Votre cerveau stabilise l'ambiguïté : l'importance de l'interprétation" parle de ce type d'illusions : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/votre-cerveau-avec-albert-moukheiber

En voyant ce sujet, je me dit que l'idée de parler d'évasion peut marcher. Pas besoin d'utiliser les pièces mentionnées dans le sujet... Mais ça pourrait créer une surprise finale

Pourquoi ne pas raconter l'histoire de ta rencontre avec un magicien ? Peut-être celle qui t'a donnée envie de devenir magicienne. Du genre "Je me souviens du jour où j'ai voulu devenir magicienne. J'ai rencontré X et il avait 4 pièces d'argent. 'Tu veux devenir magicienne ? Alors regarde bien' " On peut même imaginer terminer sur une note de réflexion sur notre art. Par exemple "Ce jour là j'ai compris que la magie, ce n'est pas tromper les autres. La magie c'est leur faire oublier un instant le quotidien" J'aime bien utiliser ce genre de thème car cela me permet de mettre des magiciens que j'adore et qui m'inspirent à l'honneur. Ainsi que de faire découvrir à mon public une partie de mon parcours ou de notre art. Utiliser un objet supplémentaire peut également t'inspirer. Tommy Wonder utilisait une pièce style or avec un hibou, Christian Chelman une bague (même si je crois me rappeler que c'était pour un coins across pour Tommy Wonder, et un CSB pour Chelman.) L'intérêt était double : d'un côté c'était grâce à cet objet que l'effet magique pouvait se produire. D'un autre, il facilitait certains mouvements. Autre idée, faire de l'effet un "test" pour le participant (test d'imagination, test de concentration, test de patience, test du plus grand sourire, etc.) Le passage des pièces se fait selon que le participant "réussisse" le test.

Une grosse institution publique pour laquelle j'ai travaillé en virtuel fin 2021 recherche un magicien pour un spectacle Noël 2022. Le spectacle se tiendra dans une salle de spectacle (a priori louée par le client) Les participants seront les familles des employés (environ 300 familles.) Si intéressé·e et disponible, me contacter en me précisant votre expérience dans le domaine et vos éléments marketing. Si cela colle au client, je vous mettrai en contact avec plaisir

C'est un travail sans fin Je me demande par contre s'il ne serait pas intéressant pour toi de tester avec quelques autres personnes. Ta copine te connaît tellement bien qu'il peut être difficile de l'emmener là où tu aimerais emmener un spectateur qui ne te connaîtrait pas...

Bravo Maxime (et Olivier ) pour entamer ce magnifique voyage qui est de passer des tours (enchaînés ou non) à la création d'un spectacle, d'histoires et d'émotions. Si tu lis en anglais, voici quelques livres qui m'ont guidés dans ce voyage : The Experience of Magic de Eugene Burger -- notamment le chapitre Framing où il évoque comment trouver un cadre de présentation (léger ou plus conséquent) à nos effets, et le chapitre Weaving a Spell sur l'ambiance créée par le magicien Inspirations de Lawrence Hass -- notamment le chapitre from Cradle to Stage qui permet de jalonner notre travail de création Maximum Entertainment de Ken Weber -- Beyond Deception de Tobias Beckwith -- tous les chapitres et exercices sur la créativité dans nos présentation

N'ayant pas lu la version de Harry Lorayne, je ne pourrais pas te répondre précisément sur ce sujet (sauf quand on se verra ) Dans Teaching Magic, Larry évoque juste avoir modifié la manière de faire le switch final par rapport à la version de Eugene (manière inspirée par Gary Ouellet.) Il indique également que Eugene s'est basé sur la version de U.F. Grant décrite dans Nu way out of this world et qu'on peut voir Eugene la présenter sur le DVD Exploring Magical Presentation. La version de U.F. Grant permet d'utiliser un jeu emprunté et mélangé (et j'ajouterais même incomplet) et d'éviter d'utiliser tout le jeu.

Quand tu dis que tu n'as pas l'effet waou que tu attends : de quelle manière révèles-tu le résultat @Sylvain PETER ? Pour ma part, j'utilise la version Eugene Burger/Lawrence Hass qui utilise un jeu emprunté (décrite dans Teaching Magic) La réaction des participants est en grande partie liée à la manière de révéler les cartes à la fin. Elle se fait en 3 temps : moi qui prend un paquet de noires et qui révèle une à une avec un peu de dramaturgie que tout est bon, puis un participant qui n'a pas fait les choix qui révèle un paquet de rouges, puis moi qui dirige l'attention vers le fait que tout les reste est parfait. Avec cette séquence, il y a une courbe dramatique (concept cher à Juan Tamariz) ascendante qui permet de belles réactions chez les participants. En plus de cela, je suis d'accord avec @Eric (dub) : le propos permet de créer un cadre, et donc des attentes du côté des participants, et donc notre capacité à les surprendre ou à confirmer ces attentes.

Ah bah non en fait, car je ne vois pas du tout qui est Stanislas

"Leurre de Vérité" et du coup je me demande si nous n'étions pas dans la même salle mais sans se connaître à l'époque

Je vais enfin pouvoir revoir ce superbe spectacle !