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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. marrant, je n'ai jamais eut de problème (autant que je m'en souvienne) avec le poussage des deux cartes: c'est plus l'échange qui suis, quand on remet la carte dessous, qui me semble plus dure Pour pousser, j'ai la technique entre le pouce et l'index: pouce dessus, index dessous, qui pincent au milieu du grand coté les 3 cartes entre les deux. comme il a été dit, si tu tires la carte du dessous, cela peux t'aider à ne pas bouger les 2 du dessus. mais pour cela, tu dois tenir tes carte pincées au bord de la carte: la pulpe du pouce dépasse des cartes, et est en contact avec l'index dessous: tu tiens les cartes avec le bout du bout des doigts. Du coup, quand pouce et index se déplacent relativement, la pulpe du pouce qui dépassais pousse sur la tranche des deux cartes, pas sur le dessus de la carte du haut: c'est ce qui fait qu'elle ne se décalent pas. Sinon, as tu des cartes neuves, de bonne qualité? si tu as des cartes pourries, qui collent et accrochent, ce n'est pas aussi facile. On pourrais penser que les cartes collantes sont un plus pour les doubles, mais non: le collage est aléatoire, on ne maitrise donc rien... Gilbus
  2. Heuuuu, merci pour les remerciements, mais c’est un peu mon tour d’être surpris. Dans ces quelques remarques, rien, absolument rien n’est nouveau ou même original. Tout découle du simple bon sens. Et c’est même plutôt une amorce d’analyse, comme je l’ai dit, une vraie analyse exhaustive serait bien plus conséquente. Mais j’imagine qu’il faut faire les choses par étapes, donc inutile d’aller trop loin d’un coup, je n’ai souligné que les manques les plus évidents, que tous ici ont dut constater plus ou moins. D’ailleurs, ce ne sont pas des règles universelles, et elles peuvent être discutées ou remisent en doute, sur simple changement de choix scénaristique. Une présentation humoristique du tour, par exemple, peut annuler beaucoup de choses que j’ai dites. Je m’attendais à ce que les premières réactions soient sur ce sujet… j’ai encore tout faux… Les conseils sur la simplification, par exemple : Bien sûr, qu’il faut dans un premier temps enlever tout ce qui ne sert à rien. Mais un personnage bien particulier peut se manifester par des comportements aberrants en apparence, et surtout inutiles, sans que cela gêne le public, car c’est intégré à la personnalité qu’on lui montre. Quand Yann Frisch, dans son numéro FISM 2012, se tape la tête contre la table, on peut penser que cela ne sert à rien. Bon, ce n’est pas forcément un bon exemple, c’est une misdirection. Néanmoins, vu du spectateur, cela semble inutile, pourtant c’est bien accepté, et même apprécié, car cela confirme le fait que son personnage a un grain, c’est cohérent. Je suis pour l’étude des détails, et leurs contrôles. Ce n’est pas une constante universelle : je connais des gens qui font des tours épatant en vraie impro, avec des détails qui ne sont pas tel que moi je les aurais géré, et qui ne sont même pas utilisés de façon identique d’une fois sur l’autre : il n’y a pas de vérité universelle. Bon, essayer de faire les choses logiquement, cela permet à ceux qui n’ont pas un génie inné du spectacle de présenter des choses valables quand même : c’est plutôt un message d’espoir pour tous ceux qui ne sont pas des génies : on peut apprendre… Au final, une des rares consignes qui devrait marcher à tous les coups, c’est d’être cohérent. Encore faut-il avoir quelque chose à rendre cohérent avec autre chose. Dans notre vidéo exemple de DgKnMagie, on pourrait s’interroger sur bien des choses plus fondamentales que les détails : Qui est le magicien ? Pourquoi présente-t-il ce tour ? Vers quel public ? Dans quel but ? Quelle est la famille d’effet impliquée ? Comment mettre ce type d’effet en valeur, dans ce contexte ? Etc. Bref, ce genre de questions devrais se poser clairement avant même de réfléchir à une présentation. J’ai glissé quelques idées la dessus dans le fil de mes remarques, aussi discrètement que possible, car j’attendais qu’on rebondisse et qu’on ajoute des choses… Et bien sûr, cela va emporter l’interprète dans des directions bien différentes, suivant les réponses que l’on donne. Mais il faut se les poser vraiment, si on n’est pas un showman confirmé qui sait tout cela d’instinct avant même de s’assoir devant la table. Les règles ne sont pas immuables. Il vaut parfois mieux réfléchir tout seul, et se tromper, que d’appliquer mécaniquement une série de trucs qui semblent marcher, et ne rien tenter. Car même si on se trompe, on aura au moins réfléchi, essayé, tenté. Si on applique toujours les mêmes recettes, on risque de ne jamais les dépasser. Mon retour d’expérience la dessus, qui est très limité je l’avoue (je ne suis pas vraiment magicien), c’est qu’on peut toujours se dépasser. Qu’il faut souvent oublier une recette pour aller voir ce qui arrive quand on fait autre chose. Cela pousse à prendre des risques. Mais les risques sont ce qui nous permet d’avancer : si on ne prend pas de risques, on fait toujours la même chose. Bon, avant de dépasser les règles, il est sans doute préférable de les connaitre, mais bon… Heuuu… je m’éloigne du sujet, la. Pouf pouf. Donc, pour DgKnMagie, essaie de suivre déjà les quelques remarques, cela ne peut, dans un premier temps, pas te faire de mal, j’imagine. Cela va te simplifier la vie. Mais n’en reste pas là : Tu dois trouver ta voie, et te forger tes propres idées. Si elles ne fonctionnent pas aussi bien que la voie facile des recettes toutes faites, essaie de savoir pourquoi, et tu arriveras sans doute à trouver une nouvelle recette, de nouvelles règles, qui seront les tiennes, et qui ne t’enfermeront pas, mais te libéreront. Bon, la, je ne suis pas sûr d’être très clair. Pas grave : Travaille ton texte, et ensuite, nous verrons bien ce qui arrive Gilbus.
  3. Bonjour DgKnMagie, Tu as bien du courage pour publier cette vidéo en public. Pour cela, il faut te féliciter. Mais pourquoi l’avoir publié ? Tu ne maitrise pas le tour, tu as du mal à manipuler les cartes, ta façon de t’exprimer est laborieuses, et pire, ne fait que décrire ce que tu fais : Bref, tu nous montre une application possible du M-Case, soit, sans l’avoir travaillé toi-même. Pourquoi ne pas travailler ce que tu veux montrer, avant de publier ? Je ne parle bien sûr pas de travailler l’utilisation du gimmick, qui est triviale, mais tout le reste. Voyons un peu en détail de ce qui serait à corriger si tu voulais nous montrer un beau tour, et non juste nous montrer le M-Case en action : Je ne serais pas exhaustif, cela prendrais trop de temps. Comme il a été dit, tu travailles sur un tapis à fleur. Les remarques sur ta table à repasser ne sont pas là justes pour rire. En ayant un tapis bariolé, tu enlèves de la visibilité. Un plan de travail (ou un fond en magie verticale) visuellement bariolé est tout aussi néfaste pour l’attention du spectateur que si tu laissais trainer un bordel d’objets sur ta table, ce que tu ne fais jamais j’imagine… D’autre part, il y a un truc bizarre avec la vidéo : des espèces de flocons de neige tombent tout le temps. Je ne sais pas si c’est voulu, ou un problème technique. Si c’est voulu, et donc généré par un effet vidéo, tu es à côté de l’idée : D’une part cela détourne l’attention du spectateur qui va suivre ce qui bouge, d’autre part cet effet qui peux être intéressant dans le cadre d’une vidéo poétique ne correspond pas au style de ce que tu montres réellement. Le tour : Tu as ta carte dos vert sur le jeu rouge. Pourquoi ne pas la mettre dans la boite ? Faisant sortir la carte de l’étui, tu justifies celui-ci dès le départ, et cela montre que l’étui est vide, si tu verses la carte sans y apporter d’attention. En empilant la carte sur les rouges, tu fais penser au début que toutes les cartes sont à dos vert, ce que tu dois ensuite écarter en le montrant, alors que cela n’a rien à voir avec le tour. Des complications inutiles dans l’esprit du spectateur sont-elles souhaitables pour cet effet ? Ton texte à ce moment : Je vais vous présenter un tour avec une carte à dos vert blanche. Ok : tu nous montre le matos, et tu nous dis ce que l’on voit. Pourquoi ? La vidéo est très peu regardée par des aveugles. On peut bien sûr dire ce que l’on fait ou montre, mais autant rendre dans ce cas ce que l’on dit intéressant. Tu pourrais nous dire, par exemple, que c’est un tour italien : Ben oui, la, tu nous expliques que comme sur le drapeau italien, il y a du vert, du blanc, et du rouge. Les italiens sont chauvins, et justement, l’auteur du tour… Faisant cela, tu nous parle de l’origine du tour, pas du matériel que l’on a sous les yeux : le matériel, les yeux sont là pour le voir. Ton texte va dire la même chose que ce que tu as dit, mais avec une motivation. Rien ne semble moins abouti, et aussi peu intéressant, que de dire exactement ce qui est évident. Trouve une raison de dire les choses : Nous parler de l’origine du tour, c’est un exemple que je donne à la volée, mais il y a milles façon de le faire : cela motive le fait de parler des couleurs, motive le fait que cette carte soit bizarre, bref, cela peut devenir intéressant, intriguant. 0 :16 tu poses la carte et la déplace sur le tapis : bien ! Il faut garder cela, bien sûr. Cela montre qu’il n’y a qu’une carte. 0 :18 tu dis : un jeu de carte rouge, mais on ne voie pas le dessus de l’éventail. Tu as la chance de n’avoir rien à cacher : donc, autant éviter les suspicions pour rien, et faire un étalement sur table, pour qu’on voie tous les dos rouges clairement et que ce soit joli. Il est bon de prêter attention à l’aspect esthétique de ce qu’on présente, la disposition des accessoires sur la table doit être harmonieuse. Cela fera de plus une distinction bien visuelle entre la carte blanche, au premier plan, et ton étalement derrière. Mais tu ne peux pas étaler, car l’étui est au centre. Qu’est-ce qu’il fout la ? Il devrait être sur le côté, car il n’a aucune importance dans le tour. Le mettre au centre, c’est attirer l’attention dessus durant tout le tour. C’est ballot. L’étui n’est qu’un étui, met le en vue, mais sur le côté. 0 :24 bon, tu débutes, donc on ne va pas s’attarder dessus, mais chaque fois que j’entends une phrase type « totalement ordinaire » ou « un jeu normal » ou « un jeu pas truqué » (ce qui reviens quasiment au même, sémantiquement parlant…), cela me fait bondir. Que l’on parle de jeu ordinaire ou normal entre nous, dans les notices ou sur les vidéos d’apprentissage, c’est normal : il faut bien que celui qui apprend sache avec quoi il doit bosser. Mais le spectateur ? Déjà, lui, il ne va pas forcément penser que tu as des jeux truqués : dire que le jeu est ordinaire, c’est dire qu’il pourrait ne pas l’être. Et du coup, l’étape suivante de sa pensée, c’est : « Il me ment, ou pas ? Il est peut être truqué, son jeu… » C’est intéressant si tu veux faire penser que le jeu est truqué. Ce n’est pas le cas ici. Donc, évite de dire qu’il est ordinaire : Parle-nous d’autre chose, tout en étalant le jeu et en le faisant voir sous toutes les coutures, négligemment. Si tu reprends le coup du drapeau italien, tu peux dire par exemple qu’il y a beaucoup plus de rouge que de vert et de blanc, car l’inventeur du tour était un magicien révolutionnaire… d’ailleurs, tu pourrais nous parler de cet inventeur, dire deux mots de sa vie etc. On aurait l’impression de s’instruire, et non pas de regarder un tour de carte. Le public aime qu’on le trouve intelligent, et qu’on lui donne des informations culturelles qu’il ne connaît pas. Le jeu n’a que peu d’importance dans l’effet, en plus… 0 :27 « bicycle bien sur » heuuu… je viens de comprendre : tu ne t’adresse qu’aux magiciens ? Ta vidéo est en public, pense que le public d’une part ne connais pas forcément bicycle, ne sais même pas ce que c’est, et que ceux qui savent l’on bien vu. Tu mets une information qui ne sert à rien, et qui va dérouter certains spectateurs. Pense public, et non échange entre magicien, car ta vidéo est visible par tout le monde. Et n’ajoute pas des informations qui n’ont pas d’intérêt pour le tour : une bonne partie du travail sur le texte consiste à enlever tout ce qui ne sert à rien. Couper, je te rassure, c’est normal, on doit tous le faire, surtout les bavards. Mais il faut le faire. 0 :30 « on va laisser notre paquet ici » Arf : le paquet, comme je l’ai dit, ne devrait pas être mis en évidence. La, tu le mets en premier plan, et en plus, tu attires l’attention sur le déplacement avec le texte ! En plus, le texte est franchement inutile, c’est de l’ordre de la phrase parasite : tu dois maitriser ce que tu dis, et ne pas dire tout ce que tu fais. Pourquoi ? Car d’une part le magicien fait souvent des choses qu’il ne doit pas dire, et dire tout ce qui nous passe par la tête au moment où on le fait peux apporter des indices sur la pensée du magicien (comme ici : tu ne penses qu’à l’étui, ton merveilleux étui magique tout neuf…) D’autre part ce que l’on dit sous l’impulsion du moment peut être intéressant. Ou pas. La plupart du temps, quand on débute, ce n’est PAS intéressant. Hors c’est bien que ton tour soit intéressant. Sinon, le spectateur décroche. 0 :35 « nous allons couper notre paquet » Outre le fait que ce soit encore de la magie pour aveugle, une petite remarque : Le temps auquel tu parles est important : Vaut- il mieux dire : « Nous allons couper» (futur) Ou « Je coupe » (présent) ? Le futur est…ben dans le futur : si c’est pour décrire ce que tu es en train de faire, ce n’est pas le plus adapté. Le présent, lui, implique dans l’action : cela se passe maintenant. C’est donc un signe de mobiliser l’attention pour le spectateur. Normalement, ici, tu devrais attirer son attention sur ce qui se passe, je pense plutôt que le présent serait mieux. Si tu ne cafouillais pas avec ton jeu « ordinaire ». Tu t’y reprends à plusieurs fois, pour couper le jeu. Pourquoi ? Ne présente une manip que quand tu la fais parfaitement, les yeux fermés en chantant à tue-tête. Cela sera plus facile ensuite les yeux ouverts en pensant à ce que tu fais. Mais dans tous les cas, ne présente pas une manip si tu ne la maitrise pas. Bon, dans la vraie vie, il arrive qu’on foire. Que celui qui n’a jamais foiré une manip m’envoie un MP Mais dans une vidéo ????? Quand la prise n’est pas bonne, bien on arrête, et on la refait. Tu publies un travail non aboutit, cela ne donne pas une image flatteuse de toi. C’est ballot. 0 :42 et autour de la coupe : La mise en place du break est laborieuse. Beaucoup trop. 0 :47 « nous allons…. Comme je n’ai pas de spectateur… » Le « nous allons » deviens un mot parasite. Il y a beaucoup de mots parasites à couper. C’est dur, car ces tics verbaux sont enracinés dans nos habitudes verbales, mais il faut travailler dessus. Tu en as d’autres : des « et alors », des « maintenant »… Réécoute ta vidéo, sans regarder l’image, et note tous tes mots parasites, qui sortent sans que tu t’en rendes compte. Et travaille là-dessus, aux répétitions, pour essayer de les éradiquer. S’ils viennent dans ce type de vidéo, il y a des chances pour qu’ils sortent aussi devant de vrais spectateurs. Les tics verbaux, gestuels, comportementaux, sont à éradiquer, s’ils n’apportent rien à ton personnage et au tour. Ils vont parasiter ton spectacle de signaux inutiles ou même désagréables (je connais certaines personne qui n’arrêtent pas de claquer de la langue, par exemple, c’est énervant…) Attention, si tu fais volontairement un personnage qui a des tics, c’est très bien : tu va-t’en servir consciemment. Mais si ce sont tes tics à toi, tu ne les maitrise pas. Hors devant le public, une maitrise totale de ce que l’on donne à voir et entendre, et même à penser, est le top. C’est dur d’y arriver. Mais c’est possible… 0 :54 et avant : le choix de la carte : cette partie est parasitée de mots sans intérêt. Coupe, ou trouve une façon plus intéressante de faire choisir la carte. D’une manière générale, faire choisir une carte au stop quand on est tout seul devant une caméra, je trouve cela bizarre. Car la, tu n’es plus en train de nous faire un tour, tu nous raconte comment tu ferais un tour, si tu le faisais avec un spectateur. On n’est donc pas dans l’action, mais dans une simulation de l’action. Arf : je croyais que tu voulais nous montrer un tour, pas que nous en parler… Si tu veux faire choisir la carte comme ça, trouve quelqu’un qui serve de spectateur, et montre-nous la façon dont tu lui fais le tour. Ainsi, on sera en train de voir un magicien en action. Et non un magicien qui simule un tour virtuel. Crois-moi, cela sera beaucoup plus intéressant. 0 :55 outre le fait de toujours être dans la répétition de ce qu’on voit, ton texte bafouille. Les bafouillements sont une plaie dont il est dur de se débarrasser, et cela arrive à presque tout le monde. Mais les répétitions sont là pour réduire considérablement ces hésitations mal assumées. Elles viennent souvent d’une pensée qui n’est pas sur ce qu’elle fait. Les répétitions vont automatiser un certain nombre de choses, ce qui nous permet non pas de figer la présentation, mais de pouvoir y apporter au contraire toute notre attention en vivant l’instant. Si tu ne penses pas à ce que tu dois faire, ni à ce que tu vas faire, tu as toute ta pensée disponible pour ce que tu fais. Et tu bafouille moins. 0 :57 « je laisse mon paquet de jeu de carte ici » J’insiste (lourdement) pour te montrer combien ton texte n’est pas travaillé. Outre l’incohérence de la phrase (paquet de jeu ???), le fait de dire que tu poses le paquet sert à quoi ? Tu veux attirer l’attention sur le paquet ? Non, il ne va plus servir dans la suite. C’est donc une information inutile que tu donnes à tes spectateurs. Cette accumulation d’informations qui ne servent pas donne un côté « brouillon » à tout ton tour. Fait de ton tour un bel événement, lissé, poli, ou l’on ne puisse rien retirer ou ajouter sans l’affaiblir : Travaille ton tour pour l’exécuter, en pensant toujours (TOUJOURS) à la façon de le voir pour la première fois, pour le spectateur. L’important, ce n’est pas toi, ton M-Case, ton tour, ton texte : c’est au final ce qui va rester pour le spectateur. Tu dois aimer ton public, le respecter, le valoriser. Tu dois le faire sentir intelligents, lui offrir un moment plaisant et raffiné ou amusant, sans lui demander aucun effort. Car si le public aime se sentir intelligent, il est aussi relativement paresseux, mais il ne faut pas lui dire… Donc, ne lui donne pas des choses inutiles. Au contraire, réfléchi à ce qui va être magique dans ton tour, et la, met le en valeur : Je sais, cela parait un peu évident, dit comme ça. C’est pourtant très dur à faire. 1 :05 fioriture avortée. Tu essaie de faire tourner la carte sur ton doigt, tu n’y arrive pas, cela se voit. Il y a de multiples débats sur les fioritures. Ici, je pense qu’elle peut se justifier, cela montre que ce n’est pas une double, ou une carte bizarre. Mais si on veut faire une fioriture, ben il faut savoir la faire. Si on n’est pas sûr d’arriver à faire une manip, ben on ne la fait pas, on fait autre chose. Tu n’es pas à l’entrainement, la, tu es en public. C’est le problème de ceux qui débute (encore, mais c’est normal…) : faire la différence entre ce que l’on fait à l’entrainement, et faire la sélection de ce qu’on va montrer, car c’est au point. Montre toujours des choses au point. Si tu rate parfois, ce n’est pas la fin du monde. Mais essaie d’avoir un produit bien fini, avant de l’offrir aux spectateurs… 1 :17-1 :18 : écoute bien ce que tu dis. Il y a des « et la ». Mots parasites. 1 :21 : incohérence. Tu commences par poser la carte « ici » (sur le tapis, en avant). Puis, sans aucune raison, alors que tu viens de la poser, tu la reprends, pour la poser sur l’étui. A quoi sert de la déplacer sur le tapis ? Là aussi, tout comme pour le texte, la première chose pour travailler une routine est de couper les séquences ou les gestes parasites. Une séquence qui ne sert à rien, on la coupe. Si elle n’est justifiée que par un truc a musant, on se pose la question sérieusement : le fait de faire un truc rigolo mais qui embrouille sert-il l’effet ? (la réponse dépend des cas…) Si on fait un truc qui n’est utile que pour toi (et pour la mécanique du tour), mais qui ne sert à rien du point de vue du spectateur, soit tu changes ta façon de faire le tour, pour éviter cette séquence apparemment inutile, soit tu lui trouve une motivation pour le spectateur. Nous sommes ici dans le cas ou déplacer la carte sur le tapis, en la prenant, la retournant, la posant, ne sert strictement à rien, j’imagine. Coupe ce mouvement. 1 :24 belle image de tes mains qui viennent de faire l’acte magique (je ne parle plus du texte, je penses que tu as compris ce qui ne va pas… ) 1 :25 tu claque des doigts. Pourquoi ? Il me semble que le geste magique était quand tu as laissé tomber l’étui sur la table, avec les mains écartées au-dessus, non ? Reclaquer des doigts, c’est-à-dire ajouter un geste magique sert à quoi ? Moi, je ne vois pas. Transformer la chute du paquet en geste magique est une bonne idée : tu as ainsi une raison pour laisser tomber le paquet. Mais si tu fais un autre geste magique derrière, cela détruit la motivation de ton premier geste (laisser tomber), et donc détruit plus que n’améliore. Le final : Il faut que tu travailles le texte (encore) pour arriver à rendre intéressant le dos vert : Il est là pour bien montrer que c’est la même carte blanche, qui s’est imprimée. Ton texte devrait donc laisser un indice là-dessus : « La carte s’est dupliquée, bon, elle a toujours le dos vert, mais la face est maintenant…. » Bon, allez, j’arrête de t’embêter… A, si une petite chose : Le ton de ta voix. Il est monocorde, et tu as le même ton durant tout le tour. Tu ne vis pas le tour, ce moment extraordinaire que tu voudrais nous faire partager, mais tu parles de façon insensible, sans variation d’intensité. En un sens, cela évite de « sur-jouer » le texte. Mais c’est à travailler aussi, pour donner plus de relief à ta prestation. Un ton monocorde est soporifique. On peut l’utiliser si ce qui se passe est une suite ininterrompue de prodiges, par contraste. Mais pour un tour relativement calme comme celui-ci, il est sans doute préférable de varier l’intensité, pour que le spectateur ne s’endorme pas d’une part, mais aussi pour attirer son attention sur les moments importants. Le ton de la voix est une arme de misdirection (dans le sens direction de l’attention du spectateur) très efficace, il serait ballot de ne pas l’utiliser… Je me doute que tu ne voulais pas nous proposer un produit fini, ni te soumettre à toutes ces critiques. Mais si je ne les fait pas, tu pourrais aussi penser que tu as bien fait le tour. Je crois qu’il reste énormément de travail à faire dessus, avant que cela ne soit présentable, bien plus que tu ne le pense. J’espère que ces quelques remarques t’auront donné des pistes de recherche et de travail, et que tu vas t’y mettre C’est leur seul but, je ne cherche pas à casser ta vidéo. Simplement : pense que tu es en public. Et aime ton public, tu lui dois le meilleur que tu puisses faire. Là, je pense que tu vas faire mieux Gilbus.
  4. Cela dépend si tu cherche le livre rare en lui même, donc que tu es collectionneur, ou si tu es intéressé par le contenu. le livre à été réédité plein de fois, il est à 27,55 à la fnac, et en téléchargement gratuit à la BNF. donc, le contenu n'est pas si chers. maintenant, le livre physique d'époque, la... il vaux ce que les gens sont prêt à payer pour il va dépendre de l'état, de la reluire, des éventuelles dédicaces etc... Dur d'estimer ton livre (pour autant que j'en serais capable, ce qui n'est pas le cas! ) sans l'avoir vu. désolé de ne pouvoir en dire plus, des collectionneurs ici vont peut être être plus précis... Gilbus
  5. Arf, c’est pénible de dire du mal, pour une fois qu’une fille fait de la magie. Mais bon, quand ça foire, ça foire : La fameuse soupe est même limite proche du débinage… Quant au personnage… heuuu… il n’y en a pas. J’adore sa jupe courte, et son décolleté quand elle se penche, mais on n’a l’impression qu’il n’y a rien dedans, pas d’étincelle de malice, pas de complicité, pas d’émotion. Elle ne sourit même pas… elle fait sa soupe, et c’est tout. pas de poésie... Bon, je peux dire ça, car je dis souvent la même chose de magiciens mâles (hormis pour la jupe et le décolleté…) Le travail du contact avec le public, même avec un numéro muet, est quand même important, il lui manque ça, je pense. C’est ballot. Mais elle va surement s’améliorer… Gilbus.
  6. Bon, pour défendre la prestation: EA a un personnage marquant. plus marquant que beaucoup ici j'imagine. je ne dit pas qu'il est le seul personnage a faire, un exemple à suivre et le seul, mais il a ce mérite de l'avoir travaillé, et il marche (même s'il faut un temps pur s'y habituer... ) EA a adapté le tour (classique c'est vrai, mais pas pour un public normal qui ne l'a jamais vu...) pour tenir compte de l'événement: l'idée du puzzle des inconnus me semble marrante, on pourrait reparler des détails techniques, mais le tour est adapté, il n'est pas sorti brut de déballage. EA a réalisé son tour de façon très satisfaisante, ce qui ne doit pas toujours être simple en condition de télé. OK, on peut toujours améliorer, mais bon, l'idée, c'est qu'on peut VRAIMENT TOUJOURS améliorer, quel que soit ce qu'on présente : la prestation en l'état étais bonne, que dire de plus, si ce n'est que comme tout le reste, on peut faire mieux? on peut faire aussi beaucoup moins bien par exemple, il a bien rémonté sa manche, montré la main vide, avant de piocher dans le sac: oui, il aurrais pu arracher sa manche, ca aurait été marrant, mais il a fait néanmoins ce qu'il fallais pour montrer qu'il ne trichais pas avec sa main. l'idée des erreurs est très bien aussi, cela laisse, malgré ce qu'en disent certains, une notion de suspens. c'est le gag classique: combien de magiciens pour changer une ampoule? 100: 1 qui change l'ampoule, et 99 qui expliquent la façon bien meilleure dont eux le font je ne dit pas qu'il ne faut pas donner des pistes pour améliorer, bien sûr: mais la prestation de EA m'a semblé plutôt bonne, il ne faut donc pas prendre les suggestions d'amélioration comme des critiques visant à démolir, mais bien à améliorer. Enfin, c'est comme ça que je le vois. pourquoi je dis tout ça? parce que GB, qui soutiens EA et qui participe à son travail, en prend souvent plein la figure dés que EA se manifeste. On ne peux pas reprocher à GB de manquer de créativité, ni de pousser EA vers des tours foireux: les tours, de mon sens, s’adaptent aux limites du personnage d'EA et au format de l'émission... certes, ce sont souvent des classiques adaptés, mais comme Billis: notre Billis puise souvent dans le répertoire, pour le PGCDM, et ça ne me semble pas gênant. Pourquoi EA ne pourrais faire de même? Bref, GB défend son collègue, peut être trop aveuglément, mais c'est une loyauté qui impose un certain respect. GB et moi sommes souvent en désaccord, pour autant qu'il puisse y avoir un lien entre nous. cela n’empêche pas de voir les mérite de GB, et de les apprécier. Je trouve très gênant que GB se retire de la conversation, cela montre que peut être il y a une hostilité dans un sens ou dans l'autre, et ça serait vraiment dommage, mince, nous somme la parce que nous aimons faire ce que l'on fait, tous autant que nous sommes. Gilbus.
  7. cool, alors: j'avais eut peur qu'en 7:41, quand elle examine librement les pièces dans le sac, elle ne vois quelque chose (elle fait d'ailleurs une drôle de tête...): Eric Antoine est en train de parler de son spectacle à ce moment, donc s'il s'est détourné du sac intentionnellement, c'est d'autant plus fort... Si tout est examinable à ce moment, c'est très bien... A noter que Kurtz ne fais pas toujours dans la dentelle, lui, et souvent un spectateurs intervenant dans un tour peut comprendre ce qui se passe... je l'ai constaté en live, la. Pour la vidéo télé, c’était un doute, je te remercie de l'avoir dissipé Gilbus
  8. a noter aussi qu'il ne doit pas rester beaucoup de mystère pour la fille qui tient le sac... Mais bon, l'utilisation de partenaires ne me dérange pas...s'ils sont magiciens. Gilbus.
  9. Ben non, justement. C'est du corporatisme cette réponse. En quelque sorte protégeons d'abord les interprètes puis pour les créateurs... on verra plus tard. Tu as raison, ma réponse n’est pas bonne : Il est idiot de dire qu’on doit traiter un problème plutôt qu’un autre, tous ces problèmes sont importants. Ce que je voulais dire en fait, c’est qu’on a déjà un cadre légal pour les prestations rémunérées, et que même la, ce cadre pourtant bien borné, tout n’est pas toujours respecté. Donc, avant de légiférer sur une SACEM magique, essayons de voir ce qui est applicable dans la législation existante, et appliquons là où c’est possible. La mise en place d’une SACEM magique (ou du spectacle vivant en générale ?) serait un casse-tête au niveau pratique. De plus, cela ferait des charges supplémentaires à intégrer aux spectacles (ben oui, protégeons les auteurs…et payons les…), favorisant peut être une création artistique, mais aussi et surtout davantage de travail non déclaré. A, et il faudrait que les magiciens s'expliquent sur leurs procédés, pour justifier de l'utilisation telle ou telle technique, ou non. La tentation serait grande de dire "technique personnelle", et si c'est indétectable... Pensez à Green et son concours FISM... Enfin, il n’est déjà pas simple de savoir qui est l’auteur d’une musique : Entre les inspirations, les arrangements plus ou moins éloignés, les emprunts à la musique trad ou étrangère…. Certains compositeurs ont fait une bonne part de leur carrière en modernisant et arrangeant de la musique traditionnelle, ou même en la resservant direct, si elle est utilisable au gout du jour. Qu’en serait-il en magie, ou les batailles pour l’antériorité sont parfois assez déconcertantes ? Pour un brevet, une recherche d’antériorité est demandée, et c’est sans doute ce qui coute le plus chers dans la procédure. Pour déposer un effet magique, il faudrait procéder de même. Les créateurs ont déjà possibilité de protéger leur interprétation d’un spectacle magique. L’utilisent-ils tous ? Le dépôt est facile, mais les procès coutent chers… Pour les techniques et procédés magique, il y a possibilité de déposer des brevets : là aussi, ça coute des sous, et en plus, ça fait passer la connaissance, à défaut du droit de l'exploiter, dans le domaine public, de fait, puisque les brevets sont consultables… (voir les vidéos ou articles sur les brevets déposés par Coperfield...) Il faut protéger les créateurs, mais comment ? Pour l’instant, outre utiliser leurs créations dans leurs propres prestation, les créateurs ont trois options pour rémunérer la partie technique de leur création : -Vendre des droits d’exploitation a des pros. -Vendre des gimmicks ou du matériel (directement, ou via un éditeur) -Écrire ou filmer des supports explicatifs pour les amateurs. Ces sources de revenu ne protègent pas de la copie, je dirais même au contraire, pour la dernière : Comme vous vous en plaignez assez, plein d’amateurs décident un jour de passer pro, et vont continuer à utiliser ce qu’ils faisaient dans le circuit privé pour leurs spectacles : Autrement dit, la formation des amateurs va tôt ou tard déboucher sur une exploitation professionnelle du tour. Bien content si le nouveau professionnel ne copie pas en plus la présentation de l’auteur… Il me semble que ce type de forum donne pas mal d’information sur les procédures légales et sur l’éthique que devrait acquérir un « nouveau-pro ». Mais peu d’entre eux vont se sentir concernés. Pire, certains se lancent sans s’être même posé la question. Déjà que sur YouTube (oui c’est une idée fixe chez moi…) on ignore ce que signifie le secret, et bien on ne se pose pas non plus la question de la copie, au contraire : On trouve des copies de copies de copie de tour, la bas, et ça ne dérange personne, chacun reproduisant ce qu’il voit sans se poser plus de questions. Quand on voit le nombre de vidéos similaires, comme de mauvaise photocopies, on peut se dire qu’internet, dans ce cas, ne favorise pas forcément la création. Non, en fait, j’exagère… Internet révèle l’état existant parmi nous : Peu de créateurs, beaucoup d’interprètes peu inspirés. On a aussi, bien sûr, des créateurs techniques qui ne sont pas terrible en interprétation, et des interprètes qui font de la création de mise en scène tout en utilisant des tours et techniques qu’ils n’ont pas inventés. Mais une grosse majorité ne fera de création ni en technique, ni en interprétation, hélas. Mais ils feront des spectacles quand même. Pouf pouf, je m’éloigne dans des réflexions loin du sujet, désolé. Donc, GB, comment vois-tu la protection des créateurs, puisque tu es concerné étant toi-même un créateur ? Gilbus.
  10. Un outil plus structuré peut effectivement donner plus facilement de la productivité. Les fichiers textes donnent de la flexibilité. Maintenant, j’ai du mal à savoir ce qui compte le plus : Cela doit dépendre des gens. Si l’on veut gérer, c’est cool. Si on veut créer, faut voir. Peut être que c’est lié à l’art ? La magie est-elle un art, si elle est mise en base de données ? Gilbus.
  11. Merci, c'est toujours un plaisir de le voir plein d'enseignements à tirer ce cette prestation Gilbus.
  12. si tu étais coutumier des "abus" réalisés par la SACEM, peut être serais tu moins pressé d'étendre ce système... quand au fait des reprises par des amateurs (non rémunérés, ou de façon "tolérées comme la manche), c'est une chance qu'on puisse encore fredonner une chanson sans devoir déposer une déclaration. enfin, relativement: payé ou non, toute interprétation en public donne lieu à des droits SACEM, normalement... seule la sphère privée échappe aux taxes... les pros qui reprennent une musique ou un texte sont de toute façon, dans la plupart des cas, dans la légalité, soit par un contrat avec l'auteur, soit par un fonctionnement automatique SACEM. il parait qu'essayer de produire un disque sans mentionner une liste des droits est extrêmement difficile. et si tu ment, tu le sentira passer au moment de la régularisation. n'oublions pas que maintenant, les contrôles peuvent être automatisés, la reconnaissance automatique de mélodie est relativement au point... Mais pour la magie: oui, il y a beaucoup de gens qui copient. les tours ne sont pas protégés, sauf exception: seul les textes, les présentation, décors, chorégraphie et costumes peuvent l'être: l'apparence du tour. la mécanique non visible n'est pas protégée, sauf dépôt d'un brevet sur une partie, ce qui est rare. mais une SACEM magique serait quasiment impossible à mettre en place... essayons déjà d'avoir toutes les prestations rémunérées déclarées, avant de chercher plus avant, non? Gilbus.
  13. office de Microsoft, ou open office, pour l'avoir gratos. ou un équivalent sur votre machine, ou sur le net (Google doc, par exemple) Des fichiers textes, des tableaux avec le tableur, des fichiers multimédia classés dans des dossiers sur l'ordinateur ou dans le cloud. le passage de fichier cloud à des fichiers sur une machine locale est libre et immédiat: on peut charger ses fichiers sur toute machine, et toute machine peut les envoyer sur le net... un tableau (en texte ou tableur) pour faire une liste de tours avec critères: le type d’effet ou la famille, le type de matériel utilisé, la durée, le théme de la présentation etc... des fichiers textes pour décrire des tours précisément (un par tour) des dossiers pour mettre les tours avec fichiers multimédia (son, images, fichiers imprimables, autres...) Avantage: on est assuré d'avoir des mises à jour, un logiciel qui marche, pas d’apprentissage d'un outil compliqué et spécifique, la plus grande flexibilité imaginable, puisqu'on fait exactement ce qu'on veux dans un fichier texte, une portabilité d'un système à l'autre avec une compatibilité pc, mac, tablette, téléphone, et synchronisation possible entre tous ces supports via le cloud ou autre... Les outils standards sont la pour éditer, imprimer, mettre en forme, classer, extraire sous forme pdf... pourquoi chercher plus compliqué, et non standard, dont le format ne sera plus lisible dés que l'éditeur aura coulé ou abandonné son outil? il faut de la pérennité, si on tiens à conserver ses données toute sa vie. une structure de donnée sous forme de fichier texte est très évolutive et persistante : si un standard change ou se périme, on bénéficie pendant très longtemps de possibilité d’import dans les logiciels de bureautique au gout du jour. et on n'est pas obligé de réapprendre une nouvelle structure de donnée. des utilitaires de conversion de fichier en masse existent aussi, si on désire changer le type de tous ses fichiers... les possibilités de recherches sur mot clef sont aussi très simple, sans structurer les données (on cherche un mot dans tout le répertoire, et c'est tout...) on peut facilement dupliquer les fiches ou les listes récapitulatives qu'on a fait, pour en faire des fiches de travail adaptées à la préparation d'un nouveau spectacle : le copier collé d'une partie de texte ou d'un fichier est une évidence... bref, à moins de vouloir travailler sur de très gros volume de tours structurable de façon identique, une base de donnée ne sert à rien dans ce contexte, à mon avis. Inconvénient: la liberté fait qu'on n'a pas toujours une gestion uniforme des documents, à moins d'être très consciencieux. mais tous les documents méritent-ils une gestion identique? et bien sur, si on veux faire une base de plusieurs milliers de tours, ce n'est pas très adapté. Pour gérer ses tours perso, qui dépassent rarement quelques dizaines de tours opérationnels, et quelques centaines de tours archivés, c'est très suffisant. Gilbus.
  14. Oula ! Ça, c’est du lourd, et je ne sais pas qui tu es, mais je t’aime. Effectivement, ton hypothèse explique bien pourquoi nous n’avons pas tous la même vision de la chose. Et pourquoi nous restons bloqués sur des avis si différents. Bien bien, il va falloir que je réfléchisse a tout ça tranquillement, tu ouvres des portes, la Merci ! Gilbus.
  15. Donc, nous avons un consensus des pros pour dire que c’est dommage, mais que la magie se porte bien. Cool. Puisque je suis le seul ou presque à réagir, je dois avoir tort, encore une fois, donc je vous prie d’excuser de ma virulence, qui ne devait sans doute pas être justifiée. Ne parlons donc plus de YouTube, il suffit de l’ignorer pour qu’il ne soit plus un problème, puisqu’il ne l’a jamais été que dans une apparence trompeuse. Votre optimisme rassure un peu, je suis heureux de voir que je me faisais du souci pour rien. Gilbus.
  16. Magique, non, ou alors au sens ou un coucher de soleil est magique, ou qu'un médicament contre la diarrhée est magique d'après la pub: Le mot magique est en inflation, ces temps ci... cela aurait pu être magique, mais le choix à été de mettre en vedette les méthodes de réalisation (les robots), alors c'est juste artistique et technologique. La magie implique le mystère. Ici, il n'y en a aucun. Mais c'est très joli. Gilbus.
  17. Hélas, un problème ne chasse pas l’autre, il le met juste hors de vue un temps. Si on veut parler de la souffrance animale, on nous parle de la misère humaine, si on veut parler des sans-abris, on peut nous parler de la guerre, etc. La chute des tarifs est un gros souci pour les professionnels. Mais n’y va-t-il pas de rapport possible entre des milliers de magiciens auto formés, utilisant tours, gimmick, techniques et accessoires identiques aux pros (en plus mal fait…), puisque venant des même boutiques, et le fait qu’on trouve de plus en plus de « semi-professionnel » sur le marché ? Ils viennent d’où, ce jeunes magiciens à bas prix ? On ne peut pas à la fois vendre des livres et des DVD, et s’étonner qu’il y ait des gens à vouloir utiliser ce qu’ils ont appris pour gagner de l’argent. En mettant les secrets en circulation dans le commerce moderne, c’est-à-dire avec une ouverture énorme par le net, une multitude de magasins, sans parler des copies chinoises (pensez aux difficultés pour les non parisiens, il y a 50 ans, pour trouver un marchand de truc !), on arrive effectivement à avoir plein de magiciens plus ou moins bon, qui ont envie de se produire. Vos livres et DVD ne parlaient que de tours et de trucs. Là aussi, la faute est du côté magicien : Il fallait parler davantage d’éthique et du statut de professionnel aussi. Bon, ce n’est pas vendeur, vous ne l’avez pas fait, c’est trop tard. Maintenant, en l’absence d’éthique, que deviens le répertoire magique ? Il s’échappe sur le net, et là, pas un magicien pro ne touche un centime : Les amateurs vous ont remplacés aussi dans le domaine de la formation de masse. Ces fameux tutos, dont vous pensez peut être qu’il vous ramène des spectateurs, c’est l’outil de formation exclusif et gratuit de milliers de gens. Certes, certains iront plus loin, et achèteront des DVD pour voir « les vrais », mais ils sont peu nombreux, comparativement aux apprentis des vidéos poubelles de débinage. Encore une fois, la différence, c’est internet, qui a changé la façon de consommer la formation magique : D’une part en mettant à portée de tout le monde les supports de formation traditionnels, qui avant tournaient dans un circuit confidentiel, d’autre part en donnant la possibilité à n’importe qui de faire son cours, pour expliquer les trucs. Partant de là, qu’il y ait des centaines de magiciens en plus sur le marchés, mal formés, mal organisés, et sans conscience de la valeur de la magie, c’était logique, à défaut d’être prévisible. Billis, il se fait piquer ses close up par qui, maintenant ? Par des gens qui ont vu des tutos sur les tours qu’il donne aux apprentis dans ses cassettes… Sans comparaison de qualité, la plupart du temps, évidemment, mais sans comparaison de prix aussi. Quand les forums ont ouverts, sur le net, il y a eu une première échappées : La magie n’appartenait plus aux clubs et à leurs circuits confidentiels. Et bien avec la génération tutos, la magie n’appartient même plus aux magiciens tels qu’on l’entendait avant. Une fois la magie à portée de n’importe qui, il ne faut pas s’étonner qu’ils fassent n’importe quoi. Voilà pour le lien entre pro et tutos, qui ne les gênent pas, soit disant. Mais je maintiens que pour les « non pro », qui sont ceux qui me concernent directement, étant amateur moi-même, les débinages sur large média, télé ou net, sont une plaie, formatrice de kakou qui cassent les prestations, et répandant un vernis de culture des secrets magique dans la société. Bon, on va me dire : c’est trop tard, il faut s’y faire. Ce n’est pas faux. C’est pourquoi, moi aussi, j’ai baissé les bras. Mais avant, j’avais au moins essayé de les lever, ces bras. Si un nombre suffisant de magiciens s’étaient intéressés au phénomène tutos, je suis persuadé qu’on aurait pu le juguler. Trop tard. Mais que l’on trouve qu’il n’y a pas de problème à donner les secrets d’une pratique basée sur le secret, cela m’étonne toujours, mais bon, je dois avoir l’esprit trop simple, j’imagine. Désolé. Gilbus.
  18. La définition du débinage, ce n’est pas donner au public l’explication du tour ? La vidéo est ouverte au public ? Alors oui, c’est du débinage. L’apprentissage de la magie ne devrait pas se faire en public, mais en privé. Ce n’est pas le média employé qui compte, mais son accès par n’importe qui qui définit le débinage. Un service payant n’est à priori pas du débinage, car il y a peu de curieux assez motivé par la magie pour dépenser des sous pour un secret de magicien, faut pas pousser. Le débinage, c’est donner le secret au public. L’enseignement, c’est donner le secret (et tout ce qui va avec !) à des apprentis magiciens, donc, des gens qui ont fait une démarche pour FAIRE de la magie, pas que pour avoir le truc. Si vous avez d’autres définitions, exposez les. Jusque-là, oui, Billis débine, dans cette vidéo… Tout comme Delors ou Majax ont débinés dans les émissions de télé de notre enfance… Qu’on en garde un souvenir attendri n’enlève rien à la définition de la chose… Gilbus.
  19. Les magiciens, à force de faire dans l’illusion, s’en font souvent. Oui, il y a des tours qui sont débiné, et qui ne sont plus synonymes de mystère pour le public, mais de puzzle. Dans les tours de manipulation, par exemple : le back and front en lui-même est une aberration, de nos jours. Posez la question à n’importe quel gamin : elle vient d’où la carte ? Ben, elle était cachée derrière la main. Faire un snap-change dans un tour ? Mais les gamins seront là aussi sur le cout, c’est devenu un truc de cour d’école. Les GI ? Ben, la fille était cachée dans le double fond. Cette « connaissance » du public des astuces de magiciens est bien sur loin, souvent, des secrets réels. Alors oui, pour répondre à ta question, si tu utilises un faux pouce pour faire disparaitre un foulard, ou que tu fais une LD brute sur un temps fort sans misdirection, les gens savent ce que tu fais, pour une bonne partie. Croire le contraire serait suicidaire. Il faut donc donner un cocon de misdirection, changer la forme, changer l’objet, bref, innover pour que les gens ne reconnaissent pas tout de suite. Et cela ne veut pas dire juste repeindre la boite d’une autre couleur. Tu le crois vraiment ???? Par exemple, une illusion formidable : La lévitation sur sabre, avec empalement ! J’en ai vu une sur un tube néon, qui faisait le même effet que le sabre (ou le pieux) , avec de la lumière en plus.. Une superbe réalisation technique, qui ne change rien : Une fois que le spectateur s’est dit qu’il y avait un système de corset métallique qui se fixe sur le sabre, transposer cela sur un tube néon ne pose pas de problème au niveau explicatif (même si la mise en œuvre doit être compliquée pour celui qui veut faire l’illusion) Et pour répondre à la question que certains se posent : Non, je ne débine pas : pose la question a un spectateur pas trop niais, et c’est la réponse qu’il se sera construit de lui-même. Elle est tellement évidente… Dire tout haut ce qu’un spectateur moyen peut imaginer lui-même (je n’ai rien contre les spectateurs moyens, certains de mes amis sont des spectateurs très moyens…), ce n’est pas débiner, c’est donner un sens au mot mystère : Un mystère ne doit pas s’expliquer au bout de 10 secondes de réflexion. Le coup de la fille qui lévite sur son pieux, même si tu n’as pas les détails mécaniques, n’importe qui l’imagines facilement, non ? Le débinage, mais aussi l’éducation, le cinéma et ses reportages sur les effets spéciaux, les journaux et les paquets de cigarettes du siècle dernier, tout cela donne une culture, que tu le veuille ou non. Ne pas en tenir compte, c’est se faire des illusions. La plupart des illusions que l’on voit sont faite pour un public inculte. Alors que le public est de plus en plus informé, et surtout de plus en plus blasé par la foule de merveille qui remplissent notre époque, et je ne parle pas d’illusionnisme… Non, les grandes illusions ne sont pour la plupart pas des choses très mystérieuses, même s’il sort toujours plus de filles de la petite boite… Je ne dis pas que le public sait tous les détails. Mais il a une explication tout faite, ce qui est pire. Tiens, la plus célèbre : la malle des indes… Il y a 100 ans, on faisait venir des spectateurs sur scène, on leur faisait examiner la males sous toutes les coutures, on leur montrait les attaches, ils enchainaient le magicien, portaient le sac dans la mâle… bref, l’illusion était parfaitement mise en place. Elle durait bien dix minutes minimum. J’ai demandé à un magicien (dont je tairais le nom…) pourquoi il faisait sa malle des indes en moins de 2 minutes, sans rien faire examiner, et en tournant très vite la boite, de façon à ce qu’on ne puisse rien constater de « normal », et qu’on puisse imaginer tous les mécanismes que l’on veut. La réponse, c’est qu’il faut aller vite, de nos jours, pour ne pas lasser un public qui décroche facilement. Du coup, comme le public connais le tour, sait que la malle est truquée, le spectacle se trouve donc dans sa présentation, qui doit avoir du punch, et non dans son effet. C’est une vision qui donne des résultats visibles à la télé, ou certaines malles des indes se trouvent « stylisées » en moins de 15 secondes, sans laisser aucun doute sur l’aspect truqué de l’objet : ba, pourquoi se donner du mal, les gens savent que c’est truqué, de toute façon… Ce n’est plus pour moi de la magie, mais de la danse codifiée autour d’une boite. C’est un autre effet du débinage des GI : on perd la magie, au profit d’un spectacle plein de trucs brillants, sans tellement de mystère. Il faut arrêter de prendre les gens pour des idiots. Le public est intelligent, cultivé, informé. Souvent plus que moi, en tout cas. Oui, les spectacles de magie « classiques » ont toujours des spectateurs contents : Mais ont il vu du mystère ? Non, il ont vu un spectacle d’illusionnisme, c’est-à-dire une suite de trucs pas trop durs à deviner, et ceux qu’on n’a pas compris, c’est normal, le gars est habile… La magie est ainsi une convention, tout comme au théâtre, on fait semblant de croire ce qui se passe dans la pièce. Les spectateurs du magicien font semblant de croire qu’ils ne comprennent pas, et rient entre eux, en sortant, de ce qu’ils ont vus, en commentant les méthodes : Ecoute les spectateurs qui sortent des shows de magie… Du mystère ? Ben non, de la prestidigitation… Je ne nie pas que certains spectateurs ressortent en étant éblouis, sans avoir rien compris. Mais une bande d’étudiant en goguette aura tôt fait de percer l’illusion de beaucoup de choses que j’ai vu en spectacle, en s’aidant au besoin de leur smartphone. Nous abordons un point important : L’appréciation qu’a le magicien de son public. Le public applaudi, et le magicien croit avoir fait son boulot. NON ! Le public applaudi, car on lui a montré, bien souvent, ce qu’il s’attendait à voir. Beaucoup de spectateur ont compris, en gros, comment tel ou tel truc marche. Ou se sont fait une idée sur la méthode, ce qui reviens au même, même s’ils ont tort. Ils sont polis, ils applaudissent. Ils ne sont pas sidérés, retourné, perturbés, ils sont simplement polis, gentil. Je ne parle bien sûr pas pour TOUS les spectacles et TOUS les magiciens. Il y a des gens très très bons, qui vont livrer des effets totalement incompréhensibles, et enveloppé en prime dans une mise en scène et des personnages intéressants. Il y en a. Mais pas autant que les magiciens aimeraient le penser… Sur ce forum, par exemple, qui pense être de la catégorie « magicien au top » ? Et qui se doute qu’il n’est pas si bon qu’il aimerait l’être ? Et combien de ceux qui sont en train de se dire, en lisant cela « o, mes spectateurs, eux, ils sont content » ont réellement discutés avec ses spectateurs pour avoir un ressentit sincère sur sa prestation ? Pas qu’avec ceux qui viennent les voir à la fin, clamant une admiration sans borne, mais aussi avec ceux qui ont quitté la salle d’un pas un peu trop vif, ou en s’étirant, et n’ont pas forcément envie d’aller dire ce qu’ils pensent de la magie, ils sont polis… Parfois, je suis obligé de discuter relativement longtemps avec un spectateur, pour qu’il m’avoue qu’en fait, oui, il a une idée de la chose : mais, bon, cela ne se dit pas au magicien, bien sûr : on a compris, mais c’est parce qu’on est particulièrement malin… il est sûr que beaucoup dans la salle, eux, n’ont pas compris. Certes, il en ressort valorisé. Mais il n’a pas vu de magie. L’illusionnisme est une chose difficile. Très difficile. Qu’il est très facile de mal faire, tout en pensant qu’on y est. Tiens, les liquides du Bengale : Un beau tour. J’en ai parlé à des magiciens, je leur ai montré ma version : je suis très bien ! Enfin, c’est une présentation honnête, on va dire. Et de toute façon, c’est un effet béton, personne ne devine… J’ai montré la même chose dans des ateliers de conteur, car cet effet est inclus dans une histoire et là, ce n’est pas le même son de cloche : Les gens de l’atelier discutent franchement, on n’a pas les mêmes conventions qu’entre un public et un artiste, on est tous dans le même bateau. A peu près 3 personnes sur 10 ont trouvé une amorce d’explication dès la première vision de la chose. Et ils n’étaient pas loin de ma méthode. Ce ne sont pourtant pas des magiciens, ni des gens extrêmement géniaux en dehors de leur compétence de conteurs : C’est notre public habituel… Il faut donc se méfier de notre appréciation des tours, et de leur mystère… c’est le public qui compte ! Et le débinage, pour revenir au sujet, n’est bien sûr qu’une partie du problème. Mais une partie réelle, la culture du spectateur s’enrichi, il faut en tenir compte, et remonter sans cesse le niveau. Ce qui est bien sûr impossible, sinon, le débinage serait une bénédiction. On ne peut pas apprendre à faire bien les choses aussi vite que les gens débines les trucs. Alors les très bon, les très grand, les pros qui sont au top, non, ils n’ont pas de problème. Si on regarde Coperfield, ses illusions sont parfois débinées, mais il arrive à faire vivre l’instant et oublier ce que l’on sait, et à rendre magique même ce que l’on connaît, car c’est un maître en la matière. Certains magiciens pro, néanmoins, devraient relire ce que j’ai écrit plus haut, et se reposer la question : est-ce que je donne du mystère à tout mon public ? Ou juste une distraction…et rien qu’une distraction… (Ce qui est déjà bien, je ne le nie pas ! ) Mais il faut penser à tous les autres, Frantz : Il serait très présomptueux de croire que si on sait faire une levée double, on peut faire la même chose que Coperfield. Les centaines, les milliers de magiciens de tous poils, qui ne sont pas mauvais, mais n’ont rien de génies, quand même. Je n’ai jamais dit que le débinage était mauvais pour les grands, directement. Par contre, pour ceux qui sont moyens, ou même carrément faibles comme moi, le débinage est une catastrophe. Quand tu commences, tu ne sais pas placer tes manips sur les temps faibles, et faire de détournement là où il faut : Du coup, oui, le fameux « tu as pris deux cartes », on se le prend dans les dents, même si ça ne bave pas. Et tout est à l’avenant. Le débinage est la pire chose pour les débutants, qui ne peuvent du coup pas faire de magie, et en sont réduit à montrer des tours, car ils n’ont pas encore la stature pour arriver à l’étape « je travaille mon personnage, la psychologie, la scénarisation, les courbes d’attentions etc… » Ils en sont au niveau du tour, qu’ils ont déjà du mal à travailler, et si le tour est assez débiné, ils ne le feront jamais assez bien pour qu’il soit convaincant. Je crois qu’internet à plus d’impact qu’un dessin minuscule sur un emballage de cigarette. Tu peux penser qu’effectivement, le débinage n’a pas d’influence sur ce que croient tes spectateurs. Après tout, chacun a son propre point de vue. Par contre, il me semble difficile de croire que le débinage youtube n’a pas un impact, non sur les spectateurs, mais sur les magiciens. Pas les magiciens d’ici, non, ici, on est des gentils. Mais sur les magiciens youtube. Qui sont, je te le signale, bien plus nombreux que nous ! Toute une génération (bientôt 2 générations, si on y pense !) de gens qui font de ma magie devant une caméra, et croient qu’il faut expliquer ensuite, sinon, ce n’est pas correcte. Ou qui commencent par expliquer, car l’important c’est le truc : il sera toujours temps d’apprendre le tour ensuite, l’important, c’est le truc. QUI NE SAVENT PAS CE QU’EST UN SECRET. Littéralement ! Quand on discute avec eux, ils te disent que l’explication du secret, ça reste secret, puisqu’il n’y a que ceux qui ont envie qui regardent leur vidéo : c’est pour cela qu’ils mettent bien « tour x révélé » ou « explication du tour y » dans le titre : ouf, le secret est préservé, personne ne va tomber dessus par hasard… Voilà au mieux ce qu’ils pensent être un secret. Bon, je te rassure, la plupart ne se posent même pas la question du secret, ils ignorent carrément le concept : Génération internet = tout est dispo, tout le temps, partout… le secret n’est pas un concept internet, à part pour les numéros de carte bleu… Ce sont des magiciens. Il faut bien les appeler comme ça, ils se fournissent aux même boutiques que vous, utilisent les même techniques, et ont souvent plus de clic au compteur que les amateurs ici n’en auront en une vie entière de spectacles vivants… Ils sont nombreux, actif. Pas toujours très longtemps, ils passent au bout de quelques années à des choses plus intéressantes, le pen-spinning par exemple, après avoir débiné toute la gamme ténio dans une superbe série de vidéo intitulé « v’la l’truc »… Mais chaque jour, de nouveaux tutos sortent, et vont s’amasser dans la collection. Cela façonne notre société. L’ignorer, ce serait prêter peu de poids au net, hors le net est maintenant une composante majeure du monde intellectuels humain. Ces milliers de magiciens façonne la façon de penser de la population, que tu le veuille ou non : ils en sont une composante, ont une présence sans cesse croissante… Et ces magiciens ne connaissent pas le secret, le mystère, la valeur de ce qu’ils débinent. Alors, peut être que ton public ne va pas être influencé directement par ces débinages. Ou peut-être que si… Peut-être que le magicien masqué n’a pas d’influence sur les mystères des GI… Ou peut-être que si… Mais je trouve effrayante cette génération de magiciens n’ayant rien à voir avec notre univers basé sur le secret et le bouleversement de la réalité. Oui, c’est sans doute une question de peur. Les vieux n’aiment pas le changement, et là, il y a un gros changement. Les vieux aimeraient enseigner leurs valeurs, leur morale aux jeunes, et là, ils ne savent pas de quoi on parle. Tu devrais te demander si en fait, les marginaux, ce ne sont pas les magiciens comme ceux de ce forum, qui essaient de garder une tradition, de la faire vivre et évoluer. Mais ce qui me rassure, c’est que de plus en plus de gens ici, issu de la nouvelle génération sans doute, viens nous dire que le débinage fait progresser la magie… ouf. Que beaucoup de jeunes artistes que je croise sont d’une habileté telle qu’ils n’ont pas besoin de scénariser, quelques fioritures suffisent à enflammer le public, re-ouf… On va enfin débarrasser la magie des secrets et du mystère, pour en faire une distraction honnête et au gout du jour. Voilà voilà…. Gilbus.
  20. C’est justement une des bases, que de faire croire qu’on utilise un procédé, tout en faisant autre chose. Il me semble d’ailleurs que c’était dans les préceptes de Robert-Houdin, non ? Pas tout neuf, mais toujours d’actualité… Il ne faut jamais laisser les gens croire ce qu’ils veulent. Il faut leur donner des choses à croire, pour ensuite leur montrer qu’ils pensent à une chose impossible. Suivant les personnages, il est d’ailleurs possible de jouer au double menteur. J’ai un tour que je prétends mathématique, avec insistance. Je fais le tour, et les gens voient bien qu’il n’est pas mathématique. En fait, il l’est Un double mensonge peut donc être très loin d’une vérité… Bien mentir c’est la base Donc, l’idéal est que même quand le spectateur croie qu’il se fait sa propre opinion, il soit en fait guidé vers ce qui nous arrange. Ainsi, ton évolution des consciences l’a dans le baba… Pour le sujet de base, ben je crois comprendre que Théotim aime les choses dures à faire, les gimmick long à maitriser, ce genre de choses... Personnellement, je ne crois que la difficulté n’est jamais technique. Elle est toujours psychologique. Beaucoup de magicien n’aiment pas montrer de la magie, ils ont honte, quelque part. Du coup, il se donne beaucoup de mal pour apprendre des choses compliquées : Comme on a peiné, on a gagné le droit de montrer la magie. C’est une tendance sans doute liée à notre culture (il faut se donner du mal pour avoir des résultats). Elle ne correspond bien sûr pas à grand-chose dans l’absolu : Quand j’ai le choix entre contrôler une carte et montrer un duplicata, je n’hésite pas. Il n’y a pas de mérite à faire des choses compliquées. Le seul mérite que l’on a peut s’obtenir vis-à-vis du spectateur. Donc, comme il a été dit, prendre la solution la plus adaptée, quelle soit dure ou simple. Ensuite, on peut « aimer » la technique, les choses dures à faire, les casses doigts… C’est alors une question de gout personnel, et n’a plus rien à voir avec l’art magique, justement. L’art magique ne se situe que dans le ressentit du public, la création de l’émotion chez celui çi. Et dans la créativité qu’on apporte à notre numéro. Pas à sa méthode. Curieusement, les idées reçues d’il y a longtemps sont souvent les idées novatrice du jour Ici, il n’y a pas vraiment eut de polémique, mais un consensus pour dire que le résultat est le plus important. Perso, ça ne me choque pas… Pour les procès d’intention, c’est forcément lié à la façon de lancer le débat, non ? Quand à être prétentieux ou professoral, je peux confirmer par expérience personnelle : C’est pas bien grave Gilbus.
  21. ok, je comprend mieux mais il y a une ambiguïté dans la vidéo, dans ce cas, car tu annonce: "i am a magicien" avec ton terrible accent hors, c'est une vidéo de fioriture. tu pourrais te présenter par exemple en tant qu'amoureux des cartes, manipulateur ou un autre truc du genre , cela serait plus adapté et plus parlant, sur le coup, on attend de la magie, et elle ne viens pas, c'est juste des jolie choses... Gilbus
  22. C’est vrai que nomis aurais dut préciser quelques détails sur le contexte : C’est une animation qui ne se passe pas dans une optique professionnelle. Ben, comme presque toutes celles que font les amateurs ici, vous n’êtes qu’une poignée de pro, au milieu d’une marée d’amateurs, ne l’oublions pas Donc, si l’idée d’avoir un metteur en scène, un accessoiriste, un spécialiste en effet spéciaux et un costumier (bon, je fais l’impasse sur l’ingénieur son… à tort sans doute) est tentante, et dans l’absolu, une bonne idée…ben… non. Toutes ces choses sont souhaitables. Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut dans la vie Nomis fait comme tous les amateurs, il a un budget sans doute ridicule par rapport à ce qu’à un pro pour monter un spectacle, il n’a pas de quoi faire bosser des pros, et il veut faire son animation du mieux possible, en s’y préparant des mois à l’avance. Et en demandant des conseils, idées, sources, à des gens qui sont là pour discuter de conseil, d’idées, de sources… Vous voyez une erreur, vous ? Tiens, une idée de plus, pour la route, je n’aime pas venir pour rien : Une routine de type triple prédiction, qui sépare des cartons ou sont écris les noms des participants : ainsi, on peut savoir les damnés (ceux qu’on va retrouver dans ton recueil de pactes en cours) et les pas damnés. Tu fais mélanger les cartons, tu les mélange ensuite suivant les règles de la triple prédiction type colombini, et tu as à la fin les damnés face en l’air, et les sauvés face en bas (ou l’inverse…) Si tu mets le nom de celui qui te consulte dans ceux qui seront damnés, tu peux présenter cela comme une vérification pour savoir si la personne « mérite d’être aidée par le diable »… Et on peut vérifier dans le grimoire que seul ce nom manque encore… Bon, c’est un peu tordu, comme idée, car la vérification est un peu lent… à voir si cela peut être applicable, et si c’est efficace… Petit détail : pour équilibrer les deux piles, surtout au début ou tu n’auras pas beaucoup de damnés, tu mets des cartons avec des noms fictifs, qui seront pré-damnés. Quand ton consultant vient te voir, tu prends son carton dans les sauvés, tu l’ajoute aux damnés, tu fais ta triple prédiction... Et au fur à mesure que tu as plus de damnés, tu remplaces un fictifs par un réel, pour garder un équilibre des deux piles… Bien sûr, on ne se sert pas des autres possibilités de la triple prédiction… juste une, celle qui va séparer les deux tas de cartes. Bonne réflexion… Gilbus.
  23. je ne comprend pas que vous soyez surpris. si vous tapez "tour de magie explication" sur Youtube, vous aurez des milliers de vidéos. chaque jour, il sort des dizaines de tutos francophones. je ne parle même pas de ceux en anglais... des tutos, tantôt bien fait, tantôt imbuvables, mais de toute façon, du débinage. ca fait des années que je le signale, qu'on en parle sur les forum, et que l'on me dit que ce n'est pas grave, que cela fera avancer la magie. Si vous n'avez toujours pas compris que la notion de secret est étrangère à cette communauté de débineurs, si vous n'avez toujours pas compris qu'il sont plus nombreux, et plus actifs que les magiciens qui gardent leur secrets, si vous n'avez toujours pas compris qu'ils débinent tout, et pas que des tours pour gamin, bref, si vous pensez qu'il sont inoffensif, ben je vous laisse dans votre monde idéal ou la magie est un art secret qui se transmet de bouche à oreille... a vrai dire, j'en ai un peu mare de dire et répéter comment lutter contre eux... et que ce n'est pas sur les forum de magicien que cela se fera. bref, débrouillez vous, je fatigue... la fonction "rechercher" est toujours la. Gilbus.
  24. Heuuu : progresser dans quoi, la vidéo ou la magie ? Effectivement, pour ce type de film, c’est un peu long, donc ça deviens répétitif, même si tes manipulations sont différentes. Sinon, il y a des idées sur la façon de filmer, on sent que tu as essayé des trucs, un peu comme tarantino dans kill bill (enfin, toute proportion gardée ) Mais je ne suis pas cinéaste… Pour ce qui est de la magie, comment dire… Je ne suis pas bien placé pour en parler. Je ne suis pas vraiment magicien non plus. Tu jongle bien avec les cartes, c’est gracieux. Tu ne mets aucun effet magique en valeur, c’est toujours le mouvement qui est la vedette, même quand une carte se transforme. Ta vidéo non plus, qui ne laisse pas une image nettes des cartes, et gomme parfois certains effets. C’est un choix, tu es manipulateur. C’est ce qui ressort en tout cas de ta vidéo. Mais il y a d’autres visions des choses : Si on met la magie en valeur, et non la manipulation et les fioritures, on peut obtenir des choses intéressantes aussi. Peut-être le fais-tu par ailleurs, dans d’autres contexte, mais cela n’apparait pas dans la vidéo. Bref, j’avoue que je n’ai pas trouvé ta vidéo très magique : Cela montre ta dextérité, mais pas de magie. Après, tout dépend du but que tu veux lui donner, bien sûr. Désolé de ne pas être plus enthousiaste, mais essaie de voir cela comme une remarque constructive, quelque part, c’est dans ce sens que je le dit… Gilbus
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