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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Oh, il a pourtant bien été question de certains magiciens qui génèrent une émotion d'ennui. Je crois que le questionnement porte sur l'émotion magique, une sorte d’émerveillement intérieur qui fait qu'on a l'impression d'être tout à coup dans une relation privilégiée avec des forces ou des énergies invisibles et qui nous dépassent.
  2. Magnifique hommage au fabuleux compositeur récemment disparu : "Ennio Morricone (For A Few Dollars More) - Luca Stricagnoli"
  3. ... priez pour nous pauvres pécheurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Verge
  4. (Il fallait que je place mon jeu de mot du jour dans VM, c'est tout. )
  5. Un art qui a des racines : contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, la technique sur laquelle repose ce qui y est dénommé Flip Move n'a pas été « créée » par Flip Hallema, elle date du XIXe siècle (avec un accessoire différent). Juste pour info ... Mes amis les P & P ont établi ce fait depuis pas mal d'années...
  6. Un numéro qui constitue l'iCloud de son spectacle ?
  7. Vous êtes seul dans une pièce. Sur le sol, une boule de bowling. Lentement, elle s'enfonce dans le sol puis disparaît ! Aucun artiste n'est là pour emballer l'effet. Et il serait possible de n'avoir aucune émotion en voyant cela ? L'émotion magique existe sans artiste. Ce dernier est là pour amplifier, magnifier, habiller un effet. Il peut le mettre en scène, ajouter un contexte, ciseler la présentation, jouer avec d'autres gammes émotionnelles pour enrichir la palette des émotions et des ressentis par effet additif. L'effet magique c'est comme une corde particulière qui vibre en nous, l'artiste magicien doit être une caisse de résonance. Mais sans la corde vibrante... Face à un comédien on peut ressentir des émotions alors qu'aucune forme d’expression magique (au sens de l’illusionnisme) ne soit à l'oeuvre, alors qu'est-ce qui fait la différence avec un artiste magicien ? Eh bien c'est cette base qui est l'effet magique lui-même, ce "Wow !" qu'on ne peut s'empêcher de ressentir en voyant un phénomène inhabituel qui dépasse le cadre du commun. Pour ma part, je suis peut-être hypersensible mais des émotions j'en ressens tout le temps, en voyant un brin d'herbe, un animal, un objet, un regard, un rayon de soleil, un lac, un enfant qui joue et découvre le monde... Aucun artiste (extérieur à celui qui est en chacun de nous) n'est là pour faire naître ces émotions et ces étonnements en moi. Les émotions naissent d'abord en nous. C'est ce que nous sommes, notre regard, notre histoire, notre sensibilité qui est d'abord à l'œuvre dans l'émotion magique. Et quand il y a une connexion entre un observateur ouvert et sensible et un présentateur talentueux, que les deux se mettent en phase, alors on peut s'attendre à ce que ça fasse de belles étincelles émotionnelles.
  8. Voici ce que Jacqueline Caurat (qui a 90 ans) disait de la télé il y a huit ans : https://www.francedimanche.fr/actualites/jacqueline-caurat-mes-petits-enfants-sont-mon-rayon-de-soleil
  9. Dans la même veine, cet ouvrage très sympa sur le Chindogu : 101 inventions japonaises inutiles et farfelues : l'art japonais du "Chindogu" Dans la foulée un ami m’a fait découvrir ce site sur les inventions inutiles. La page d’accueil : https://www.unnecessaryinventions.com/ Exemples :
  10. En gros, tu recycles même tes propres sujets !
  11. Cela prouve qu'avoir une belle voix n'est pas suffisant pour faire une carrière dans la chanson... Il faut surtout compter sur le hasard ou la chance, les rencontres, le contexte, le travail, la ténacité, la persévérance, la personnalité et une certaine ambition.
  12. Sans parler des languettes anti-vomi qui traînaient (comme Charles) à l'arrière des voiture, vous vous souvenez ? (CLIC) Sorano, peut-être un article à ajouter à ta liste ? : "Muse 2 : Le Bandeau de détection cérébrale" Et tout ça pour la modique somme de 256,30 €... (CLIC)
  13. Merci à Viktor Vincent pour son petit clin d’œil, ça m'a fait plaisir.
  14. Bienvenu dans le merveilleux monde (pseudo-scientifique) des phénomènes de synchronicité. La question maintenant est pour toi : quel sens donner à cela ?
  15. Eh oui, on les cherche les "bons" arguments.
  16. 14/ Dupont-Moretti : « Pour anéantir la tauromachie vous devenez un animaliste ». Allons bon ! On ne sait pas où il veut en venir avec cette "accusation gratuite" ni à quoi le fait d'être un animaliste est dégradant ou condamnable (lui pourtant si tolérant ). Je reste pour ma part persuadé que de nombreux mangeurs de viandes non animalistes sont contre la corrida avec torture et mise à mort. Deux poids deux mesures : Dupont-Moretti ne se délecterait pas du spectacle d'aiguilles à tricoter plantées dan un chat, mais des banderilles dans le corps d'un taureau qui une fois épuisé est mis à mort, c'est comment ? Je cite : « Je trouve que la corrida est un spectacle absolument extraordinaire ». On n'en est plus à une contradiction près. 15/ Retour à l'argument du courage et de la virilité : « Pour affronter un taureau de 450 kilos il faut avoir... il faut en avoir... » (il n'ose pas dire le mot mais son geste sous-entend à nouveau "des coucougnettes").
  17. 12/ Dupont-Moretti une fois de plus s'éloigne du sujet en évoquant un bœuf de stabulation mais j'abrège car Meurice étant végétarien l'argument du "vous êtes coupable de manger de la viande donc ça invalide vos remarques sur la corrida" s'écroule illico. De toute façon, on pourrait débattre du végétarisme mais quel est le rapport avec une mise à mort (même pas rituelle) d'un taureau dans une arène ? Nada ! Comme l'écrit Kristo, bel exemple de l'argument du pire : si une horreur abominable existe, je peux donc me permettre de valider une horreur moindre. N'importe quoi ! D'autant plus que Dupont-Moretti est lui (me semble-t-il) un défenseur ET de la corrida ET de la bonne viande de bœuf dans son assiette, donc c'est un peu se foutre du monde que de tenter d'user de cet argument. 13/ Argument de la réincarnation. Euh... Faut-il vraiment qu'on débatte de ça ? Dupont-Moretti pense-t-il vraiment qu'il sera un jour réincarné en taureau de combat ou en bœuf de stabulation ? On atteint des sommets en matière d'absence d'argument ! Oui, j'ai bien conscience qu'il s'agit d'une sorte d'image, mais du coup ce n'est pas un argument mais un élément de langage qui revient à dire plus simplement : "Mieux vaut être tué noblement et avec art dans une arène après une belle vie sauvage en plein air, ambiance bucolique, que mourir dans un abattoir suite à un élevage sordide en étable avec des "coucougnette coupées" (je cite l'avocat hein, qui en appelle à la virilité mise à mal ), ce à quoi un végane âgé de 10 ans pourrait répondre qu'il vaudrait mieux pour la bête de ne pas être tuée du tout, mais Dupont-Moretti préfère glisser là-dessus, évidemment).
  18. Pourtant c'est tragique un toréro qui se fait embrocher. Je pense qu'il faut être cohérent : non à la corrida mais compassion pour les toreros blessés ou tués et pour leur famille. Ils sont aussi les fruits (et les "victimes") d'un système dont ils ont hérité.
  19. 3/ Dupont-Moretti utilise également dans son livre la tactique dite du dénigrement en qualifiant un auteur d' « écrivaillon végane ». Rappelons que cela signifie : « un écrivain médiocre, insignifiant ». Si le but n'est pas d'abaisser l'adversaire sans même se confronter à ses arguments, faudra qu'on m’explique. De plus, en creux, cela revient aussi à laisser sous-entendre que Dupont-Moretti aurait, lui, soit les qualités d'un écrivain exceptionnel (contrairement à l'écrivaillon), soit les compétences ou l'autorité de décréter et évaluer les qualités d'un auteur. 4/ La tolérance. Encore un argument vide, car où commence et s'arrête la tolérance ? sempiternelle question. Critiquer la corrida ne serait donc le fait que d'abominables intolérants ? Oh les méchants ! Une fois de plus, il existe en France de nombreux endroits où la corrida n'est pas permise, donc la question de la tolérance ne se pose pas toujours, de fait. 5/ L'appel à Picasso, au soleil, à la couleur, à Hemingway (qui « pris part comme journaliste à la guerre d'Espagne»)... Le goût de d'artistes d'un autre temps (eh oui) ne saurait donner du crédit à une réflexion contemporaine, en appeler à Picasso (gorgé de traditions liées à la tauromachie) ou à un écrivain américain (qui n'est pas un écrivaillon) n'apporte pas d'eau au moulin de l'argumentation, il ne serait pas difficile d'aller chercher d’autres artistes reconnus et totalement réfractaires à la corrida. Quant au soleil et à la mer c'est hors sujet pour ce qui concerne la torture et la mise à mort d'un taureau dans une arène, même sous la pluie ou par grand froid, ça ne changera rien à la critique qui en est faite. 6/ À 1' 03'', technique d'enfoncement de l'interlocuteur en l'accusant d'emblée de ne pas avoir écouté son collègue. Technique d'orateur donc de rhétorique, qui dénote une fois de plus l'absence d'argument. 7/ La tauromachie n'aurait pas besoin d'être défendue (ah bon) d'abord c'est un droit (euh... : et le droit ça n'évolue jamais ? De plus ce n'est pas un "droit" pour tout le monde). « J'ai le droit » est parfois une porte ouverte à bien des bêtises... 8/ La tauromachie : « On ne peut pas ennuyer ceux qui aiment et qui ont envie d'y aller, voilà. » Voilà ? C'est tout ? Je vous laisse évaluer le niveau de l'argument. Évacuation totale de la question de fond (la mise à mort d'un animal suite à une torture codifiée mais barbare) en digressant sur le droit d'un public d'aficionados à assister à ce spectacle. Meurice pourrait facilement répondre du tac au tac : « Alors on ne peut pas ennuyer ceux qui n'aiment pas et qui n'ont envie d'y aller, voilà. » 9/ « France une et indivisible » versus « exceptions culturelles ou régionales ». Pourquoi pas, mais rien n'oblige à conserver pour l'éternité toutes les exceptions, rien n'est figé en la matière. Dupont-Moretti fait un constat du droit actuel mais pas une remarque de fond sur la question. 10/ Meurice fait juste UNE remarque : « À un mètre de distance on peut torturer un animal et de l'autre côté on ne peut pas, c'est ça qui est étrange », ce qui est futé. Dupont-Moretti botte en touche : « Je me doutais que nous irions à l'accrochage » (eh non, c'est une discussion sereine, et une question pertinente, qualifiées par l'avocat d'accrochage de façon trompeuse). S'ensuit une digression sans argument (sur l'éloquence, la rapidité dans la répartie, etc.) où l'on sent que l'avocat gagne du temps pour chercher une réponse tout en s'attaquant à l'humoriste : « il me balance ses trucs » (car oui, selon lui la question de Meurice n'est pas une remarque pertinente mais un "truc" qu'on "balance"), « finalement on ne peut pas répondre (eh bien si, l'avocat est même là pour ça et va le faire) et il a gagné, c'est une technique" (ah ah, c'est l'hôpital qui se fout de la charité). » S'ensuit un argument d'autorité : « C'est la loi. » Certes mais on le sait tous, et ce qui est en jeu c'est l'évolution de la loi. À cela s'ajoute une information sur les combats de coqs qui à nouveau nous éloignent de la corrida, même si ce sujet connexe est d'intérêt, mais ce n'est pas ce droit à se faire s'entretuer des coqs qui pourraient justifier la corrida, donc argument nul). À ce propos : Dupont-Moretti oublie de préciser ceci : 11/ « Ensuite vous parlez de "la torture", vous avez le droit de la qualifier ainsi ». Euh... mais comment pourrait-on dire autrement ? Ce doux moment magique passé à gambader dans une arène ? Ce moment de grâce où l'animal prend conscience des possibilités de jeu subtil du toréador avec les réponses du système nerveux du taureau ? Cette douce sensation que de se vider de son sang avant de trépasser pour les besoins de l'art (et surtout pour des questions économiques afférentes, mais ne rentrons pas là-dedans) ?
  20. 2/ La beauté. Certes, mais le beau est relatif, tout peut être "beau"... ou pas ! Dans ce message (CLIC) j'écrivais que "le but d'une corrida est bien de donner en spectacle une mise à mort, précédée d’une torture publique". Selon moi l'idée même de "spectacle" est à revoir dans ce cas précis (j'avais publié, de mémoire et juste pour info, dans un autre message, un sondage relatif à ce que 7 français sur 10 étaient opposés à la corrida avec mise à mort). La coutume, la tradition. On l'a déjà dit, ça peut évoluer, les traditions, voire disparaître ; j'ai déjà évoqué l’infibulation, CLIC, ou l'excision , CLIC, qui ne sauraient prétendre à perdurer, quel que soit le côté ancestral, traditionnel ou culturel qu'on peut évoquer. Néanmoins des guéguerres se jouent à ce niveau, regardez ici : L’interdiction des corridas en Catalogne est annulée : https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/10/20/l-interdiction-des-corridas-en-catalogne-est-annulee_5017603_3244.html
  21. J'étais même étonné de la pauverté des arguments de Dupond-Moretti. De plus, Meurice ne pouvait renter dans un débat de fond, il fallait laisser la place à l'invité pour justifier la corrida. Pour ce qui est cité dans le livre : 1/ Le courage. Euh et alors ? Le courage en soi n'est pas une valeur à défendre à tout crin, il faut un certain courage pour effectuer une opération kamikaze et tuer des innocents, le courage nécessaire ne dédouane pas de l'horreur de l'action. Et imaginez un Dupont de Ligonnès en train de plaider "Mais il m'a fallu beaucoup de courage pour tuer toute ma famille", que répondraient le juge ? Il faudrait encore plus de courage pour ne pas tuer un taureau quand on est un toréador, car ça nécessiterait qu'il repense toute sa vie pour l'engager sur un autre chemin, et ça c'est un sacré courage qu'il faut avoir ! Par ailleurs, on sait que cette notion de courage est à relativiser en matière de corrida, le taureau est mis à mort dans des conditions où tout est organisé pour qu'un spécialiste de la mise à mort de taureaux, parfaitement entraîné pour cela et connaissant les faiblesses de l'animal, soit face à lui. C'est un peu comme s'il fallait du courage à un expert en art martiaux (ou un gladiateur armé) pour combattre un homme qui ne serait pas entraîné au combat. Ah, le courage !
  22. Corrida. "Tauromachie, Éric Dupond-Moretti débat avec Guillaume Meurice" :
  23. Marlo pointe du doigt une zone rose en disant : « Dis donc, l'IA, n'as-tu pas interprété ce fond grisé comme si c'était de la chair humaine ? »
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