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Frantz (CC Magique !)

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Tout ce qui a été publié par Frantz (CC Magique !)

  1. Certains grands noms de la chanson française ne montent pas sur scène tant qu'ils n'ont pas reçu leur chèque. C'est un "business model" très américain (essayez de payer après avoir mangé chez Mac Do...) mais qui n'est pas sans une certaine efficacité...
  2. Avec les nouvelles règles, c'est maintenant une chance sur 17 millions... Je ne suis pas d'accord sur les termes. Une "arnaque" implique que des informations sont cachées, ou non connues, ou que la règle du jeu change de façon unilatérale. Dans le cas du Loto, rien n'est caché, rien n'est truqué. Les chiffres sont connus et fiables. Les gens ont tous les éléments pour jouer en connaissance de cause. Le fait que les gens ne cherchent pas à avoir connaissance et conscience de tous ces éléments avant de jouer est un autre problème ; ce sont les mêmes qui signent un contrat sans en lire - et en comprendre - toutes les clauses.
  3. Je ne connaissais pas celle-ci, merci Gérard ! J'aime bien la suivante également (à bien regarder jusqu'au bout...) :
  4. Bien évidemment... Je me permettais juste d'apporter ce petit éclairage en passant... Metteur en pages est un vrai métier, qui nécessite un minimum de culture du domaine et de ses règles, le choix artistique pouvant parfois, bien sûr, amener à en changer quelques unes ...
  5. Depuis 1500 ans, le problème de la mise en pages des livres a toujours été de définir une harmonie entre le rectangle du format de la page et celui de l'empagement, c'est-à-dire du rectangle dans lequel le texte est contenu. Les marges extérieures et celles de pieds sont traditionnellement plus grandes. À l'origine, c'était pour éviter que les doigts de la main ne recouvrent les enluminures, pour ne pas les altérer. Le canon des ateliers définit ainsi les règles de composition suivante, pour un ouvrage "de qualité" : la justification du texte est établie sur les deux tiers de la largeur de la page, et les marges doivent répondre à la règle des 4/10 (marge intérieure), 5/10 (marge de tête), 6/10 (marge extérieure) et 7/10 (marge de pied). Ces "nuls d'infographistes" sont – parfois – des amoureux des belles typographies soucieux du respect des règles du métier...
  6. Il y a un petit moment que je n'étais pas venu, et c'est avec plaisir que je retrouve des écrits de Seb, chouette ! (Par contre, il faut que tu arrêtes de mélanger tes Lexomil avec de la guimauve...)
  7. Bienvenu ici et à très bientôt au CAMP donc... Tu diras bonjour à Patrick pour moi !
  8. Les termes "pre-show" et "complices" ne sont absolument pas synonymes...
  9. http://alltelleringet.com/ J'adore !
  10. Vi, vi, je l'avais bien compris (et apprécié) comme cela... Mais cela n'empêche pas pour autant de rebondir d'une façon plus sérieuse, si ?... Ok, dont acte. Cela dit, deux choses : 1. je suis preneur pour les recettes d'aubergines ; 2. ce n'est sûrement pas sur un forum de maths que j'irais écrire ce que j'ai écrit précédemment, ils connaissent déjà tout cela... Si j'ai pris le temps d'écrire ce que j'ai écrit, c'est justement pour le partager avec ceux qui ne connaissent pas et que cela pourrait – éventuellement – intéresser. C'est en échangeant sur nos différents champs de compétence que l'on peut s'apporter les uns aux autres. Éventuellement.
  11. En voulant résoudre certaines équations (réelles), un petit bonhomme s'est trouvé face à un truc abominable : la racine carrée de -1. Or, il savait que son équation avait quand même des solutions (réelles). Il s'est alors dit : "Je n'ai pas le droit d'utiliser la racine carré de -1, mais voyons ce qui se passe si je l'utilise quand même..." Et hop, hop, hop, il s'aperçoit que, en jouant avec comme si c'était un "nouveau nombre", il arrive à trouver les solutions de son équation... Il essaye avec d'autres équations : cela marche encore ! À partir d'une équation réelle, en utilisant ce nouveau "truc bizarre" qu'il ne comprend pas vraiment, il trouve les solutions réelles... Et hop ! Il se dit que son "nouveau nombre" est quand même bien pratique... À partir de ce moment-là, "on" (i.e. les mathématiciens) commence à regarder cela de plus près, à réfléchir dessus, et on finit par créer (ou découvrir...) le corps C des nombres complexes... Ce ne sont finalement que des "nouveaux nombres" dont les nombres réels ne sont qu'un cas particulier... La première équation du départ, elle est bien une "réalité" (y compris dans le sens qu'elle peut correspondre à un problème physique concret). L'outil qui permet de la résoudre a bien été forgé à partir de l'étude de cette réalité... Les nombres complexes, aussi imaginaires qu'ils soient, ne viennent pas de nulle part... Petite digression pour ceux qui ne savent pas, mais puisque l'on est dans le sujet : les cinq nombres les plus "fascinants" des mathématiques sont 0, 1, e, i et pi... Si on les réunit, ils donnent la plus "belle"* formule mathématique : e^(i.pi) + 1 = 0 (* oui, je sais, on n'a pas tous la même définition du "beau"... )
  12. Une création de l'esprit humain ou une découverte de quelque chose qui appartiendrait au "monde des idées" cher à Platon ?... C'est l'idée centrale de la philosophie des mathématiques... Tout dépend du sens que tu donnes au terme "existence"... Est-ce que des droites parallèles "existent" ? Est-ce que n'existe que ce que l'Être humain peut voir ou toucher ? (Dans ce cas, les atomes ou l'amour existe-t-ils ?) Les galaxies tellement lointaines que l'Être humain ne les verra jamais existent-elles ?... Le chiffre 2 existe-t-il ? Associé à quelque chose (deux pommes, deux voitures) on le conceptualise, mais "2" tout court, c'est quoi ? N'est-ce pas simplement l'un des élément du groupe (R,+) ? Un cercle existe-t-il ? i, 2 ou un cercle sont des objets mathématiques et ont une existence en ce sens là. Et ils ont le même "degré d'existence"... Les mathématiques sont-elles réelles ? Existent-elles ? Ne sont-elles pas que l'extrapolation menée à son ultime perfection de la réalité physique et concrète qui nous entoure ? Pour Platon, l'Homme a "inventé" la notion de cercle (i.e. ensemble infini de points situés à égale distance d'une même point) en voyant des objets ronds autour de lui... Avait-il raison ou est-ce l'inverse, est-ce que les notions parfaites et absolues des mathématiques ne se retrouvent que maladroitement illustrées dans notre monde physique ?... On n'est pas couchés...
  13. Grande question philosophique... Les mathématiques existent-elles indépendamment de l'Être humain ou sont-elles une création du cerveau humain ? Contrairement à ce que tu dis, elles collent parfaitement à la réalité, c'est cela qui m'a toujours troublé... On réfléchit à un truc juste "pour le fun", et finalement on s'aperçoit quelques années (ou siècles) plus tard que le fruit de nos tergiversations est l'outil parfait pour expliquer un certain truc dans notre monde réel... (L'exemple classique étant le développement des nombres complexes...) Je crois que c'est Bertrand Russel qui disait : "Un mathématicien est un peu comme un tailleur fou qui ferait un costume n'importe comment et qui, un jour, verrait passer quelqu'un de suffisamment tordu pour qu'il lui aille parfaitement..." (Mais c'est aussi lui qui disait : "Les mathématiques sont une science où l'on ne sait jamais de quoi l'on parle ni si ce que l'on dit est vrai..." )
  14. Non, elle ne l'ignore pas, c'est pour cela que j'ai terminé en parlant des rivalités entre mathématiciens et de leurs passions... En fait, il n'existe pas une mathématique mais des mathématiques. L'analyse non standard, les géométries non euclidiennes en sont des exemples. Les mathématiques sont riches, foisonnantes, et des tas de choses restent à découvrir (ou à créer, selon le point de vue...) On peut même créer son propre système mathématique si ce qui existe ne nous convient pas (bon courage quand même... ) Mais, dans un système formel donné, tous les mathématiciens comprennent la même chose et sont d'accord sur les mêmes choses. C'est justement ce que sont les mathématiques : démontrer des théorèmes à partir des axiomes... Justement, non... Si tu relis mes messages, tu verras que je n'ai jamais parlé de la vérité mais d'une vérité... Les mathématiques ne détiennent pas la vérité au sens philosophique, mais elles construisent leur vérité dans le sens que, à la lecture de la démonstration d'un théorème, tout le monde voit la même chose et comprend la même chose... Un théorème démontré n'est pas sujet à débat : il est, et c'est tout... Mais c'est dans ce seul sens que je parlais d'une vérité... C'est une juste une vérité intrinsèque au système dans lequel elle s'exprime, elle ne dit rien quant à la vérité des Hommes bien évidemment...
  15. Malgré le côté humoristique de ton message, celui-ci soulève une vraie question, à laquelle je vais me permettre de répondre... S'il y a bien un domaine où ton "théorème de Bythagore" n'existe pas, c'est bien les mathématiques justement ! Les mathématiques sont, à ma connaissance, le seul domaine dans lequel il existe une vérité parfaite, absolue et définitive. Quand un théorème est démontré vrai, il l'est, depuis le commencement des temps et jusqu'à la fin des temps (ça fout le tournis, pas vrai ? ). Toutes les disciplines humaines souffrent du manque d'objectivité ("Mon truc est plus beau, plus grand, plus intéressant, plus..."). Même dans les activités mesurables, comme une compétition sportive, le résultat n'est que momentané. Certes, machin peut avoir couru plus vite que bidule sur cent mètres, mais rien ne dit que ce ne sera pas le cas la prochaine fois... Rien de tout cela en maths. Tant qu'un truc n'est pas démontré, personne ne sait rien, quand il est démontré, tout le monde comprend la même chose et est "du même côté". Le soucis qui se pose alors est dans la transmission de l'explication (on le voit bien avec ce problème des portes et des chèvres). Oui, transmettre une explication mathématique n'est pas toujours facile... Et là, pour ceux qui ont le soucis d'essayer de transmettre le mieux possible, tous les moyens sont bons : remplacer les portes par des billes, exposer le raisonnement à l'envers, remplacer les chèvres par des légionnaires... Le seul objectif est que l'autre comprenne, peu importe le moyen. Il m'importe peu que le problème soit compris en utilisant 100 portes, des billes, ou en partant de la fin (et je pense que Monsieur M voit les choses de la même façon), la seule chose importante est que Husky dise : "Ah ouais, ok, je viens de comprendre*, en fait c'est évident**..." Donc, là non plus, il n'y a pas de "théorème de Bythagore", car l'objectif est le même... Cela dit, il existe bien sûr de vraies rivalités entre mathématiciens, et l'histoire des découvertes mathématiques est avant tout une histoire humaine, passionnée et passionnante... (Quand je pense à ce qu'aurait pu peut-être découvrir ce génie de Galois s'il n'était pas mort à 17 ans au court d'un duel...) * C'est le fameux "ah-ah" de Martin Gardner. ** Le mot "évident" n'a pas de sens en mathématiques...
  16. Vi... Mais je ne l'ai comprise que plus tard (après avoir rédigé mes messages)... Mon cerveau n'est pas très rapide, mais il faut me pardonner, je commence à me faire vieux... Ce sera à celui à qui j'essaye de l'expliquer qui le dira... Mais il me semble que l'on peut plus facilement se représenter la situation avec un sac de billes plutôt qu'une centaine de portes... À moins de vivre dans un château...
  17. (Au fait, je viens de me rendre compte que mes camarades ont soit des chèvres soit une voiture dans leur jeu, et que l'on gagne si on tombe sur la voiture et on perd si on tombe sur une chèvre, alors que dans mes messages il n'y a qu'une chèvre ou rien du tout derrière la porte, et que l'on gagne si on trouve la chèvre... J'espère que cette différence n'aura perdu personne... )
  18. Ce qui "fait marcher la machine", c'est que l'animateur sait où se trouve la chèvre et donc, les 98 portes, il ne les ouvre pas au hasard : il peut toujours faire en sorte d'en ouvrir 98 sans montrer la chèvre. Si l'animateur ne savait pas au départ où se trouve la chèvre, tu aurais raison Husky (et il n'y aurait alors pas intérêt à changer). Je le redis : le fait que l'animateur sache au départ où se trouve la chèvre fait que lorsqu'il ouvre les 98 portes il ne donne aucune information supplémentaire, puisqu'il peut toujours le faire. Cela ne change rien aux probabilités. Imagine que j'ai un grand sac contenant 99 billes blanches et une bille noire. Tu pioches une bille au hasard (sans la regarder). Puis moi je regarde dans le sac et j'en sors 98 billes blanches (je peux toujours le faire, puisque je vois les billes). Si je te demande maintenant si tu veux garder ta bille de départ ou échanger avec la dernière qui reste dans le sac, tu fais quoi ? (Sachant, bien sûr, que le but du jeu est d'avoir la bille noire...) P.S. : comme quelqu'un l'a rappelé précédemment, les probabilités sont très contre-intuitives et il normal de ne pas forcément comprendre du premier coup un raisonnement... Un prof de probas m'a dit un jour que, pour ne pas se tromper, il ne fallait jamais essayer de comprendre en probas, mais qu'il fallait juste appliquer les théorèmes de façon rigoureuse... (Cette phrase était évidemment ironique, ne cherchez pas à me convaincre de l'utilité de la compréhension en mathématiques... ) P.P.S. : certes, à la première lecture, tu n'as pas compris mon raisonnement (qui n'est d'ailleurs pas "le mien"...) et cela a fait sourire monsieur M... Mais as-tu mieux compris le sien ?... ;)
  19. Je ne suis pas vraiment d'accord... En fait, c'est toujours en passant à 100 portes (c'est moins que 1000, mais ça suffit ! ) que j'ai toujours réussi à le faire comprendre : "Quand tu choisis la première porte au hasard, tu crées deux groupes : – groupe 1 : ta porte ; – groupe 2 : les 99 portes restantes. Il est "évident" (oui, je sais, mais bon...) que tu as une chance sur 100 que la chèvre se trouve dans le groupe 1, et 99 chances sur 100 qu'elle se trouve dans le groupe 2, on est d'accord ? Maintenant j'ouvre 98 portes derrières lesquelles ne se trouve pas la chèvre. Je peux le faire car je sais où se trouve la chèvre... (Ce dernier argument est fondamental, sinon le raisonnement ne marche pas...). En ouvrant ces portes, je ne change rien à la situation (puisque je sais où se trouve la chèvre, ce ne serait pas vrai sinon...). Il y a donc toujours une chance sur 100 que la chèvre se trouve dans le groupe 1, et 99 chances sur 100 qu'elle soit dans le groupe 2 (c'est-à-dire, maintenant, derrière la dernière porte). Il maintenant évident qu'il vaut donc mieux changer..." Cette façon de présenter les choses m'a toujours semblé très pédagogique et très claire...
  20. Bonjour, Pour diverses raisons, je ne voulais plus spécialement intervenir sur ce sujet, mais comme j'ai peur que cela soit pris pour de l'arrogance (ce qui serait loin d'être le cas ! ), je vais quand même y aller de mon petit couplet... Tout d'abord, Boris et toutes les personnes impliquées dans ce projet ont été très surprises par cette espèce de buzz qui s'est emparé d'ACAAB. Ravies, certes, mais surprises ! Un grand merci à tous ceux qui nous ont fait confiance. Bien sûr, il est normal que certains trouvent que cet effet ne leur convienne pas. Nous sommes tous différents et nous présentons tous une magie différente, heureusement ! Mais là où je suis, à titre personnel, ravi, c'est de constater que même ceux qui, en première lecture, pensaient que ça ne leur convenait pas ont réfléchi à la question et ont trouvé des moyens, leurs moyens, pour s'approprier l'effet et se décider à le présenter... En ce sens là, le but est atteint. C'était toute la démarche de vouloir faire un livre, et pas un DVD, ni un "tour" (une notice mal rédigée sur une feuille A4 avec les cartes dans une pochette plastique). Car un livre de magie n'a pas le même rôle que le mode d'emploi d'un magnétoscope. Un livre de magie ne sert pas à lire : "Faites comme ceci" et à ensuite le faire. Un livre de magie sert à montrer le travail d'un auteur, sa réflexion, son approche d'un problème. Ensuite, chaque lecteur peut confronter ces visions à la sienne et en prendre ce qui lui plait, ce qui lui sert, ce qu'il en a compris... En ce sens, tous ceux qui présenteront ACAAB le feront d'une façon différente, car chacun y aura ajouté de lui, de ses modifications, de ce qui lui plaît, et aura enlevé ce qui ne lui convenait pas. Et tous le feront d'une façon différente de Boris... Encore merci à tous ceux qui nous font confiance.
  21. Christian Fechner a fait ça il y a un peu plus de trente ans... Parfois, les magiciens sont des précurseurs...
  22. L'effet est tout à fait faisable en table à table, même s'il est vrai que Boris le présente plutôt en situation de salon.
  23. Les premiers livres ont déjà été expédiés. Ils sont postés par ordre d'arrivée des commandes mais, étant donné son succès et la taille réduite des équipes qui travaillent à l'expédition, soyez un petit peu patient si vous n'êtes pas tous livrés depuis hier matin 7h00... Et puis, ne dit-on pas que "le plaisir naît de l'attente" ?...
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