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À savoir que j’ai acheté le tour en 2 exemplaires. Au final j’ai plus d’une centaine de pièces et j’ai légèrement augmenté le ratio de pièces ordinaires que je trouve un peu faible dans la version d’origine.

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J'aime ceux qui cherchent, je me méfie de ceux qui trouvent... (François Mitterrand)

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Le 07/12/2022 à 10:44, Patrick FROMENT a dit :

De plus la méthode de forçage est aussi brillante que simple.

Il semblerait que lorsque Lee Earle (qui était à l'origine de l'effet original) a vu la méthode développée par Tenyo, il s'est exclamé : "j'aurais aimé y penser".

C'est, en tout cas, ce qui est indiqué dans la notice. 🙂

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Je vous fais un petit retour de mon expérience sur cet achat 🤗

Il s'agit d'un effet que j'aime vraiment beaucoup, je fais la version de scène que j'ai en version Joconde et en version du Monde de Nemo. Mais je pratique aussi une version de close-up depuis plusieurs années avec une Joconde en puzzle au format carte postale : 10 cm x 15 cm que j'ai fabriqué moi même.

  • Du coup j'étais assez curieux de voir cette version-ci !

Ce que l'on reçoit

Vidéo

Une vidéo en français grâce à Magic Dream. Mais très dispensable... Pendant 10 minutes on voit le montage de la petite boite en plastique (non truquée) et on voit chaque pièce se faire détacher une par une... Et finalement, le temps restant utile pour le spectateur dure à peine 1 minute, le temps d'expliquer le trucage en gros.

Malgré tout, c'est très sympa d'avoir cette vidéo parce que sinon c'est simplement une notice papier en japonais 🇯🇵

Matériel

Correct sans plus.

L'ensemble fonctionne plutôt bien mais dans le détail on trouve quelques défauts.

  • Le puzzle est un trompe l’œil, c'est en fait une plaque solide. C'est plutôt un défaut.
  • Les pièces à détacher ne sont pas à la même taille que le trou de la pièce manquante sur le puzzle entier. Pour ma part, j'ai un léger "jour" pour chaque pièce toujours au même endroit en haut à droite de la pièce insérée.
  • Une boite en plastique transparente à monter, c'est assez bien pensé mais probablement fragile.

L'effet en lui même

J'étais trèèèèèèèèèès septique sur la méthode !

  • Probablement parce que j'ai déjà une méthode éprouvée depuis quelques années.
  • Mais aussi parce que je trouve que la méthode proposée n'est pas safe.

Dans la méthode, le spectateur secoue la boite en plastique transparente pour bien mélanger les pièces puis en choisi une.

Miracle : la pièce correspond au seul emplacement vide du tableau de la Joconde 😎

Rien n'est examinable, ni le puzzle complet, ni les pièces. Alors ce n'est pas bien gênant mais pas très safe...

  • Le truc gênant par contre c'est qu'on ne peut rien manipuler.

Je trouve que ça manque de liberté pour le spectateur et qu'on ne manipule pas assez... Ça se résume simplement à secouer la boite et prendre une pièce.

  • Alors ça fait le taf ! Et j'ai eu de très bonnes réactions en le présentant !

Mais les contraintes : pas examinable et pas manipulable me feront rester sur mon ancienne version.

Les +

  • Facile à faire !
  • C'est le spectateur qui fait tout, c'est donc d'autant plus impressionnant pour lui
  • Facile à transporter (bien que fragile pour la boite)
  • Clef en mains on a tout pour attaquer direct
  • Vidéo en français chez Magic Dream
  • Effet qui plait, qui parle et qui séduit

Les -

  • Pas manipulable
  • Pas examinable
  • Demande une bonne gestion du spectateur
  • Manque de finition, les pièces sont mal adaptées mais si c'est plutôt léger

Bilan

C'est un excellent tour qui fait le taf entre amis. Mais attention le spectateur fouineur ou tatillon peut trouver ce que l'on cherche à cacher.

  • Pour le prix c'est sympa et facile à prendre en mains !

Il s'agit d'un tour automatique qui devrait nous laisser une grande place au récit lors d'une prestation mais le manque de possibilités de manipulation freine un peu le boniment.

Ma méthode

Pour ceux que ça intéresse, j'utilise un puzzle fait maison avec une machine à faire des puzzles (15 € sur Amazon à l'époque). De fait, tout est examinable, le spectateur et le magicien peuvent manipuler à loisir chaque pièce.

On retourne toutes les pièces faces en bas, on remélange et le spectateur choisit la pièce qu'il veut sans la regarder (car on n'a pas encore dévoilé le tableau à la pièce manquante).

Le spectateur met sa pièce dans un étui de cartes vide, on dévoile le tableau qui est sur un petit chevalet avec un petit foulard noir dessus depuis le début.

On sort la pièce qui bien évidemment correspond.

==> Pour le fonctionnement j'utilise tout simplement une M-Case de Mickaël Chatelain (sa plus belle invention je pense) qui nous sort à coup sur la bonne pièce 😎

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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