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Techniques de Mémorisation - Table de Rappel et PAO


SébastienO

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Perso je "chapeaute" chaque séquence par une image de ma table de rappel que j'ai transformé en unité de lieu. Exemple je peux avoir 2 de coeur, 5 de pique, 8 pique en 31, 32, 33. (C'est la séquence 11. 11 c'est une boulangerie pour moi (en réalité c'est du pain dans ma table de rappel. pain car toutes mes dizaines commence par P et finissent en rime avec le chiffre des unités). Je vais alors avoir les jumeaux en train de peindre un miroir. Je place cette scène dans une boulangerie.

Si tu me demande le 32 alors je divise au premier nombre supérieur divisible par 3 (donc 33) et j'arrive a 11, ma boulangerie. Pour ce calcul j'ai du décaler de 1 carte supérieure (c'est toujours l'objet qui est divisible par 3) donc le précédent (deuxième) est le verbe donc je suis sur le 5 de pique.

Bonjour spankyfab,

J'ai vu ton message juste après avoir mis le mien.

Ta solution me parait intéressante, c'est ce vers quoi j'avais commencé à m'orienter pour trouver une solution à ce problème.

Mais ce que tu présentes t'oblige donc à faire un calcul (position de la carte en trouvant le nombre le plus prôche divisible par 3).

N'est-ce pas lourd à l'usage tous ces calculs?

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Pour être précis c'est "position de la carte en prenant le nombre le nombre SUPÉRIEUR le plus proche divisible par 3"

C'est le seul calcul, je peux t'assurer que c'est d'une simplicité absolue.

- soit tu as une position divisible par 3, ca t'emmène à ta scène et tu sais que c'est l'objet

- soit tu dois rajouter 1 pour diviser, ca t'emmène à ta scène et tu sais que c'est l'action

- soit tu dois rajouter 2 pour diviser, ca t'emmène à ta scène et sais que c'est le perso

Avec le temps au lieu de rajouter 2 j'enlève 1, je divise et je prend la scène suivante. Mais c'est que dalle, d'expérience je peux te dire que tu ne "calcules" pas, tu penses tout seul et ca t'emmène presque malgres toi à ta carte.

Apres c'est ma popote, je l'ai construite sur le tas tout comme ma logique de table de rappel. Chacun fonctionne sur sa propre logique mais comme je te le disais enleve toi de la tête qu'il y a un calcul car dans les fait c'est tellement simple que tout est automatique mentalement.

Si on me dit 26 je pense même pas a 27 mais directement à "verbe du 9".

Dans l'autre sens c'est aussi simple je multiplie l'objet de la scène par 3 et j'affine de 1 ou 2 au besoin. Encore une fois je ne le rationnalise pas mentalement, ça se fait tout seul.

Modifié par spankyfab
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Je continue avec les observations que j'ai pu faire lors de ma deuxième semaine d'entraînement sur la mémorisation d'un jeu mélangé.

Je vais également marquer, pour commencer, les temps que j'ai réalisé pour retenir et restituer un jeu entier. Ceci afin de montrer l'évolution possible dans la pratique.

Je commence directement par la semaine 2:

Jour 1: Apprentissage = 20:13 / Restitution = 9:55 / Erreurs = 4

Jour 2: A = 16:02 / R = 12:00 / E = 4

Jour 3: A = 14:45 / R = 12:35 / E = 2

Jour 4: A = 13:42 / R = 10:39 / E = 7

Jour 5 (T2) : A = 12:42 / R = 07:11 / E = 2

Jour 5 (CM) : A = 08:23 / R = 06:21 / E = 5

A noter que pour le jour 5, j'ai testé deux nouvelles méthodes, une où j'ai combiné la table de rappel, le PAO, et le chemin mental (T2), et l'autre où je n'ai utilisé que le chemin mental avec mon PAO (CM) et non plus ma table de rappel. Je donne plus de détails plus bas dans ce message.

Nouvelles observations et réflexions qui viennent compléter, et faire évoluer celles de la semaine dernière.

1 - En plus de travailler le jeu mémorisé, je continue bien sûr à réviser chaque jour ma table de rappel, et surtout mon PAO. Mais maintenant, je travaille mon PAO de 4 manières différentes. Je fais d'abord défiler le jeu le plus vite possible en essayant de me souvenir du PAO associé à la carte. Donc dans le cas du 3 de trèfle par exemple, je vais énoncer qu'il s'agit d'un chat qui ronronne sur un lit.

Mais je vais aussi faire défiler le jeu 3 autres fois mais en ne focalisant que sur un des éléments du PAO. Donc pour l'exemple du chat, je fais défiler le jeu en n'énonçant que le personnage P (un chat), puis le défilement suivant en n'énonçant que l'action A (ronronner), puis que l'objet O (un lit).

J'ai remarqué plusieurs avantages en travaillant comme ça. D'abord lorsque je mémorise un jeu, la connexion carte/PAO se fait beaucoup plus vite car j'ai plus de points d'ancrage travaillés qui sont associés à une carte. Donc si je devais bloquer sur une connexion à partir du "P", je pourrais être secondé dans ma mémoire par le "A" et/ou le "O".

De plus, si les trois me viennent, la connexion est beaucoup plus rapide car elle est maintenant créee, non pas par un, mais 3 points d'ancrages, qui combinés accélèrent le tout.

Dans cette optique, je constate que les quelques erreurs que je fait encore concerne la restitution de l'image mentale et non plus lien entre carte et PAO, ce qui coincide bien avec le travail que je fais à côté pour réviser mon PAO de 4 manières différentes.

D'ailleurs la phase de restitution devient plus rapide car le chemin mentale entre l'image du PAO et la sa carte correspondante s'améliore lui aussi.

2 - Lors de la phase de mémorisation, il faut faire attention lorsque l'on crée des images mentales. Lorsque l'on fait défiler une carte, le cerveau dit en gros "bon dépêche-toi, il faut construire une image mentale rapidement en partant du mot de la table de rappel et en allant vers le PAO".

Donc l'image de base pour la construction d'une nouvelle image se fera à partir du mot seul de la table de rappel. Hors j'ai remarqué que comme le PAO offrait une plus grande variété d'images mentales possibles grâce à ses 3 éléments, la tentation était grande de partir du PAO pour construire cette image mentale. Le problème c'est que si l'image mentale est plus facile à créer, la restitution elle peut s'avérer impossible car je ne suis plus partie, dans mon chemin de mémorisation, de ma table de rappel.

C'est pourquoi, j'ai rajouté des lieux pour chaque mot de ma table rappel, afin d'avoir une base de départ plus fournie, qui faciliterait la création d'images mentales variées.

Je pense que je vais également rajouter un troisième éléments aux mots de ma table de rappel. Mais j'en parlerais plus en détails un peu plus bas au point numéro 9.

3 - Pour rebondir sur le point numéro 2, j'ai aussi remarqué que je faisais souvent des erreurs avec les mêmes mots de ma table de rappel. C'est à dire que j'avais du mal à créer des images mentales suffisamment variées et donc mémorables.

Par exemple avec le chiffre 7, qui dans ma table de rappel, représente un pistolet. Je pense que c'est peut-être le manque d'entraînement, mais avec certains mots, comme donc le pistolet, j'ai du mal à être créatif et c'est souvent les mêmes images qui reviennent.

Donc si l'image mentale créee n'est pas assez originale et mémorable, il me devient difficile voir pas possible du tout de la restituer car elle finalement trop commune.

4 - Pour nuancer le point numéro 4, je remarque de plus en plus une chose, c'est que ma créativité se développe énormément et à plusieurs niveaux. D'abord, j'arrive à créer des images mentales beaucoup plus vite qu'avant. Ensuite les images mentales qui me viennent utilisent de plus en plus des souvenirs de ma mémoire que je croyais oubliés.

Par exemple j'ai eu à mémoriser dans un jeu mélangé les 2 cartes suivantes, le 10 de carreau et le 5 de carreau. Et les deux cartes se suivaient dans l'ordre du jeu. Le 10 de carreau est représenté dans mon PAO par Nicolas Hulot qui vole dans un ballon (dirigeable) et le 5 de carreau est représenté par Freddy qui rentre dans une tête.

Il fallait donc que je construise une image mentale à partir de çà (à noter que c'était la fois où j'utilisais le PAO combiné au chemin mental seul et non plus à la table de rappel). Et je ne sais pas pourquoi, en associant Nicolas Hulot avec tête, j'ai une image de ma mémoire qui m'est tout de suite venue, celle ou Nicolas Hulot fait un vol avec la patrouille de France et s'évanouit en direct, ayant sa "tête" partant en arrière.

Cela fait une drôle de sensation d'avoir des images mentales qui se créent en quelques secondes à partir de souvenirs dont on ne pensait même plus car vraiment trop anciens. Je n'avais plus penser à ce souvenir depuis......et bien peut-être depuis que je l'avais vu la première fois dans l'émission Ushuaïa il y a un paquet de temps.

C'est marrant car cela m'a également fait penser au film "Limitless" où le héros, grâce une drogue, peut avoir accès à toutes les informations et les choses qui a croisé dans sa vie et qui sont stockés quelque part dans son cerveau. Quand je pense qu'il suffit de travailler le jeu mémorisé pour avoir les mêmes effets :) .

5 - Une autre constatation est illustrée par une idée présenté par Apollo Robbins dans l'excellente vidéo de sa conférence TED.

Apollo dit que le cerveau ne peut pas focaliser sur deux choses en même temps, c'est pourquoi en faisant focaliser une personne sur un endroit précis de son corps, le cerveau n'est plus attentif aux autres endroits, ce qui permet de voler une montre par exemple.

Dans le cas du jeu mémorisé, j'ai remarqué que je focalise mon attention à 100% (et c'est nécessaire vu la difficulté de l'exercice) sur la création d'une nouvelle image mentale à chaque nouvelle carte.

Et il m'est arrivé souvent de remarquer, lors de la phase de restitution, que certaines séquences de cartes étaient plus qu'évidentes, par exemple une séquence où on pouvait trouver à la suite valet, dame, roi de pique et bien plus souvent encore des séquences de deux cartes comme as de carreau et as de pique. Ou encore des séquences de cartes d'une même couleur, ou un 7 qui tombe en 7ème position.

Le truc c'est qu'en étant focalisé sur l'image mentale à créer, je ne vois même plus le truc qui paraît pourtant si évident lorsqu'on le regarde d'un autre point de vue.

Dans le même ordre d'idée, la mémorisation de la première carte et de la dernière ne devrait pas être aussi difficile, et pourrait même se passer de la création d'une image mentale, car c'est la 1ère carte et la dernière, donc elles ont déjà un cadre facile à retenir.

J'ai justement appliqué cette idée en combinant le PAO avec à la fois la table de rappel, et le chemin mental. Je développe ce point un peu plus loinau numéro 14.

6 - Je travaille encore toujours à voix haute, surtout pour la phase de mémorisation. Je trouve que cela stimule plus et aide le cerveau à extérioriser un apprentissage déjà lourd pour lui. Je l'ai constaté à l'usage mais dès le départ, c'était aussi basé sur la réflexion de Juan Tamariz sur l'apprentissage du chapelet qui disait qu'il criait carrément ces cartes pour faciliter encore plus l'imprégnation des images mentales.

D'ailleurs je joins presque toujours les gestes à la parole et cela m'aide beaucoup. Si je dois par exemple me construire une image mentale (comme c'est arrivé) à partir d'une saucisse et d'une flèche, je vais imaginer que je regarde le mur de mon appartement et que je vois des saucisses qui sont plantées au mur avec des flèches. Si je m'imagine skier, je vais naturellement mimer l'action de skier. Je me suis rendu compte qu'en faisant des gestes, cela permettait une imprégnation de l'information à un autre niveau (corporel), et que lors de la phase de restitution des images mentales, je passais donc (quand cela avait été fait) par le souvenir du geste mimé en priorité.

Après je suis conscient que l'objectif final est d'intérioriser au maximum pour pouvoir présenter la chose de manière posée. Mais je pense que c'est une étape utile dans l'apprentissage et que cela fait partie de la progression, en tous cas je le ressens comme ça.

Comme je l'ai dit, le fait de faire un gros effort avec son cerveau est pour le moment encore contre nature, inhabituel, donc le fait de vivre l'expérience en engageant plusieurs sens permet de délester un peu le cerveau et d'avancer (on va dire de manière moins stressante) plus "facilement" au début.

7 - Lors de la phase de restitution, j'ai constaté par contre que je n'avais presque pas besoin de trop bouger ou trop parler voir plus du tout pour certaines cartes.

Non seulement les images mentales me reviennent de plus en plus vite à partir du mot que j'énumère dans ma tête, mais la connexion suivante, donc entre l'image mentale et sa carte correspondante, se fait également de plus en plus vite. Pour certaines cartes, je me surprends même à passer presque instanténement du mot à la carte, c'est à dire sans passer par l'image mentale entre les deux.

Alors je pense évidemment que l'image mentale est toujours présente dans le chemin de restitution global mais le temps alloué par le cerveau pour cette étape est tellement court qu'on a l'impression (à juste titre je pense) de passer très rapidement du mot à la carte.

Après j'ai constaté ce truc pour des cartes et des images mentales qui étaient vraiment évidentes et qui lors de la phase de mémorisation se faisait également d'une manière très rapide. Le lien entre le mot de ma table de rappel et un des 3 éléments du PAO, (donc soit le P, soit le A, soit le O) se fait tellement de manière évidente, qu'il n'y a presque plus besoin de construire une image mentale puisque qu'elle est déjà là en quelque sorte.

Prenons deux exemples pour illustrer ce point:

Lors d'une phase de mémorisation, la carte 52 dans le jeu était le 7 de carreau. Le mot 52 de ma table de rappel est justement un carreau (clin d'oeil au chapelet Aronson). Et la carte 7 de carreau représente pour moi Ethan Hunt (Tom Cruise) en train d'escalader un immeuble (référence au volet 4 de Mission Impossible). J'avais choisi ce lien car le carreau m'a tout se suite fait penser au carreau de l'immeuble que notre héros escalade.

Donc dans cet exemple, en regardant la carte par rapport au 52ème mot de ma table de rappel (un carreau), je voyais déjà que la carte était un carreau, et qu'en plus que cette carte (que je n'avais pas choisi par hasard certes) était liée à Tom Cruise qui escaladait en quelque sorte les carreaux d'un immeuble. Donc dans ce cas très précis, plus besoin d'image mentale à créer car c'était en grande partie déjà là, et la phase de restitution pouvait donc se faire de manière quasi "miraculeuse" :) .

Autre exemple que je n'ai pas expérimenté mais qui pourrait illustrer une fois de plus mon propos (oui je sais j'insiste et je parle beaucoup mais en même temps ça sort tout seul alors...).

Imaginons que la 48ème carte d'un jeu mélangé soit le 3 de coeur. Le 48ème mot de ma table de rappel est un stylo. Et le 3 de coeur est représenté dans mon PAO par une pieuvre qui éjecte de l'encre. Dans ce cas, l'image mentale n'a pas besoin d'étre créee puisqu'il y a déjà un lien fort entre les deux: Stylo ---> Encre ---> 3 de coeur.

D'autant que comme je l'ai dit, le fait que je m'entraine maintenant à réciter mon PAO à partir soit du P (personnage) seul, soit du A (l'action) seul, ou en l'occurrence ici du O (objet) seul, me permet donc de restituer mon PAO juste à partir du O et ceci de plus en plus rapidement. Et la connexion de l'exemple ci-dessus est à son tour très rapide car cela devient une connexion évidente pour le cerveau, ce qui raccourci le temps de cette connexion.

Prenons maintenant un 72ème exemple pour illustrer mes propos.

Non bien sûr je plaisante. Ah.........humour ringard quand tu nous tiens.... Je vais faire une pause ----------> []

8 - Ceci dit pour contre illustrer mon propos, et c'est donc un autre point, il arrive parfois que l'image mentale à créer soit des plus difficile. Certes, je pense que c'est encore mon cerveau qui n'est pas encore habitué et qui manque d'imagination suffisante pour créer des images mentales d'une part, mais également rapidement d'autre part. Mais je pense aussi que la tâche est plus ou moins ardue en fonction des correspondances mots-PAO sur lesquels on tombe.

Par exemple j'ai souvent des soucis pour créer une image mentale avec la 25ème carte d'un jeu mélangé. Le 25ème mot de ma table de rappel est un tableau. Donc disons que la 25ème carte du jeu soit le 4 de carreau (qui dans mon PAO est représenté par Steve Jobs qui écoute un iPod). J'imagine donc un tableau qui représente toute la gamme des produits Apple.

Bon à priori cela marche. Le problème est que quand je fais cela tous les jours, je me retrouve très souvent dans la limite qui est d'imaginer un tableau qui représente... (je rempli le blanc par le PAO de la carte du jour). Donc c'est tout le temps la même chose et c'est finalement peut varié. Si je tombe sur le 3 de coeur, donc la pieuvre qui éjecte de l'encre, je peux imaginer un tableau qui représente une pieuvre, ou un tableau du louvre recouvert d'encre. Certes, peut-être que mon imagination est limité avec ce mot (à savoir pourquoi?), mais sachant qu'il faut que je parte à chaque fois du mot de ma table de rappel, je trouve que c'est plus compliqué avec ce mot en particulier.

C'est un peu comme si certains mots semblaient difficilement ou moins utilisables à l'infini dans des situations.

9 - Pour continuer sur l'idée d'apporter des sensations différentes pour construire une image mentale, j'ai fait une autre découverte qui est partie d'une observation que je me suis faite pendant la phase de mémorisation et d'un article que j'ai lu. Lorsque je crée mes images mentales, je remarque donc que j'ai beaucoup plus de facilité à m'en rappeler lorsque je m'investis dans ces images mentales.

Si je dois viualiser par exemple quelqu'un qui saute en parachute, je vais essayer de visualiser le plus clairement possible cette image, c'est à dire essayer de ressentir intérieurement le fait de sauter en parachute.

Ce qui permet d'imprégner l'image sur différents niveaux. Et quand je parle de différents niveaux, je parle des sens.

Lorsque je visualise, j'utilise donc la vue. Si mon image mentale est un arbre, je peux imaginer le toucher et sentir sa texture.

J'ai remarqué que plus il y avait de ponts mentaux entre l'image mentale et les différents sens utilisés pour se souvenir de cette image, plus le nombre de "crochets mentaux" étaient nombreux, et plus la restitution de l'image était facile et rapide.

Car pour restituer une image, on a maintenant plusieurs crochets qui peuvent être utilisés indépendamment pour être sûr d'en avoir au moins un qui nous rappelle l'image, ou qui une fois combiné accélère la restitution de l'image.

Partant de ce principe, je me suis dit qu'il y avait également un moyen d'utiliser l'ouie dans le processus. Donc je pense sérieusement à rajouter un son pour chaque mot de ma table de rappel afin d'avoir simplement, comme pour les lieux, un autre élément à utiliser, pour avoir un maximum de variations possible au moment de créer mes images mentales et ainsi m'en rappeler plus facilement.

10 - Lorsque je mémorise le jeu et que donc j'essaye d'enchaîner les cartes le plus vite possible, il y a toujours un petit et court moment d'apréhension. J'arrive parfois à me créer des images mentales très rapidement.

Par exemple l'autre jour je suis tombé sur le 9 de carreau en 17 position. Le 17 dans ma table de rappel est représenté par un fusil et le 9 de carreau dans mon PAO par Arnold Schwarzenegger. Il m'a fallu un quart de seconde pour simplement voir le Terminator avec son fusil à pompe.

L'image était donc créee, mais au moment de passer à la carte suivante je me disais "ok là t'es allé super vite, est-ce que c'était pas trop vite justement? Est-ce que tu va réussir à restituer la carte?" Ayant construit l'image mentale plus rapidement que d'habitude, j'ai peur de l'oublier après.

Mais je me rends compte à l'usage (et donc lors de la restitution) que cela passe finalement bien.

Et c'est je pense sur ça qu'on a besoin de travailler pour habituer le cerveau, non seulement à une grosse charge de mémorisation, mais également à restituer une information après l'avoir eu en tête pendant un court instant.

C'est peut être le même principe que la lecture rapide, où on oblige le cerveau à survoler les pages de manière subconsciente. Le cerveau conscient se rend compte que cela va trop vite et envoit donc un signal d'alerte qui se traduit par une sorte de malaise car on a l'impression d'être complètement perdu, de faire n'importe quoi et surtout de ne rien retenir du tout. Mais à l'usage, et avec la pratique bien sûr, on s'améliore certes, mais on apprend à lacher prise avec le cerveau conscient lors de la phase de mémorisation. A voir à l'usage donc.

Cependant j'ai également pensé à l'idée opposée. Lors d'une phase de restitution, j'ai bloqué un long moment sur la première carte. J'ai cru que cela allait me foirer tout le jeu, et finalement non. Mais cela m'a amené en tête une réflexion.

Je pensais que j'avais du mal à me souvenir de mes images mentales car j'étais justement allé un peu vite pour les créer. Donc je me suis dit que j'allais testé le truc en prenant vraiment mon temps lors de la phase de mémorisation quitte à mettre 30 minutes au début pour retenir le jeu entier. Cette idée m'est venu car j'ai aussi fait un lien avec un article que j'avais lu et dont je me souvenais.

Il s'agissait d'un entretien avec Richard Turner où il parlait de la manière dont il apprenait et s'entraîner sur une technique ou un mouvement. Il disait qu'au début, il répétait encore et encore le mouvement mais très lentement de manière à imprégner le(s) gestes dans son cerveau au niveau subconscient.

Voici le lien vers l'article: Richard Turner Interview

Donc j'imagine que cela peut marcher aussi. La prochaine semaine, je testerai cela, je mettrai le chronomètre pour la forme mais je prendrai mon temps pour vraiment construire des images mentales de qualité afin de les rendre "provisoirement inoubliables" (est-ce une antinomie? mdr ).

11 - Preuve que le cerveau est vraiment un outil hallucinant. Il m'arrive pendant la phase de mémorisaiton, déjà énormément gourmande en sollicitation pour le cerveau, de raisonner voir d'avoir des idées. Certes ces réflexions, mêmes courtes prennent la place momentanément, de la mémorisation des cartes, et donc pourrait être apparentées à une déconcentration. Mais je trouve fascinant de pouvoir encore avoir des idées qui viennent dans une phase de rush mental comme celle là.

12 - J'ai testé le fait de faire l'exercice du jeu mémorisé deux fois dans la même journée. J'ai même essayé de l'enchaîner trois fois de suite. Le problème qui survient c'est que durant la 2ème, et pire encore pour la 3ème fois d'affilé, on a tendance à avoir plusieurs images mentales qui se mélangent pour la même position.

D'ailleurs je serais curieux de savoir comment font les champions de mémoire pour s'entraîner et et pallier à ce problème. Est-ce que avec l'entraînement, le cerveau parvient à oublier très vite cette mémoire récente au profit d'une nouvelle?

13 - Le jour où j'ai fait 7 erreurs, j'ai vite laissé tombé les cartes dont je ne trouvais plus les images mentales. Lorsque l'on regarde les temps de restitution par rapport aux erreurs commises les jours précédents, on se rend compte que lorsque je prends plus de temps pour la restitution, je fais moins d'erreurs. Ce qui parait assez logique d'ailleurs.

Car le jour où j'ai fait 7 erreurs, si j'avais, pour chacune de ces cartes, passé en revue tout mon PAO, j'aurais presque certainement retrouvé toutes les images mentales. Mais cette fois là, j'étais assez omnubilé par le fait d'améliorer mon temps.

Donc peut-être qu'il faut ralentir la cadence afin de prendre son temps pour retrouver les images mentales difficiles, afin d'habituer le cerveau à faire ces connexions, lentement au départ et de plus en plus vite.

14 - Ce point là a commencé à être discuté avec le dernier post d'Allias.

Je me suis dit que je pourrais, lors de la phase de mémorisation, utiliser deux systèmes différents pour améliorer la rapidité. Je m'explique:

Au début, lorsque j'ai voulu apprendre comment mémoriser un jeu mélangé, j'avais deux possibilités, utiliser un PAO avec soit une table de rappel, soit avec un chemin mental. J'ai finalement choisi d'utiliser une table de rappel car ce système me permettait pouvoir nommer n'importe quelle position de carte dans le jeu.

Cependant, avec l'utilisation d'un chemin mental, la mémorisation est plus rapide car si on doit mémoriser les 3 premières cartes, au lieu de construire 3 images mentales différentes, on en construira plus qu'une à partir du Personnage de la première carte qui réalise l'action de la deuxième carte avec l'objet de la troisième carte.

Donc par exemple, si les 3 premières cartes sont l'as de pique, le 10 de coeur, et le 5 de trèfle.

Dans mon PAO, voici à quoi corresponde ces cartes.

As de Pique = Tiger Woods qui swingue une balle de golf

10 de Coeur = Sonia et Alexandre Poussin en équilibre sur un lac

5 de trèfle = Prédator qui polit un crâne

Donc l'image mentale que je dois retenir pour me souvenir des 3 premières cartes sera: Tiger Woods en équilibre sur un crâne.

Ce qui semble plutôt facile, dans la mesure où c'est une image qui est suffisamment tordue pour être facilement mémorable.

Donc pour retenir les 3 premières cartes, il faudra imaginer Tiger Woods en équilibre sur un crâne, dans le premier lieu de mon chemin mental, comme une ville par exemple. Ensuite logiquement, le deuxième lieu du chemin mental servira à retenir les cartes 4,5,6 et ainsi de suite jusqu'à la 52ème carte qui sera présente dans le 18ème lieu de mon chemin mental.

Donc pour restituer le jeu dans l'ordre, il suffira de suivre mentalement notre chemin/ville et à chaque lieu de se souvenir d'une seule image mentale pour restituer les 3 cartes de ce lieu. Donc je pense que pour restituer un jeu dans l'ordre uniquement, c'est une excellente technique.

Le problème est si vous voulez pouvoir nommer n'importe quelle carte dans le jeu par rapport à une position donnée. Disons que vous vouliez savoir quelle est la 42ème carte d'un jeu mélangé, avec un chemin mental, vous allez être obligé de calculer dans quel lieu se trouve la 42ème carte, donc dans votre tête il faudra faire ce calcul: 42 divisé par 3 = 14, donc la 42ème carte sera donc la 3ème carte de mon 14ème lieu. Et là il faut en plus utiliser un autre système (pas très compliqué certes mais toujours un de plus) pour numéroter les différents lieux de votre chemin mental pour pouvoir les retrouver instantanément.

Alors qu'avec une table de rappel, chaque numéro de carte dans l'ordre du jeu à sa propre image et peut donc être retrouvé indépendamment des autres, bien que cela ait l'air beaucoup moins rapide dans la phase de mémorisation.

Donc pour utiliser le meilleur des deux systèmes, j'ai testé l'idée suivante.

J'ai utilisé le chemin mental pour les 9 premières cartes et les 9 dernières du jeu. Et la table de rappel pour le reste des cartes.

J'ai donc pris 3 lieux de mon chemin mental pour les 9 premières cartes et 3 lieux pour les 9 dernières. Comme il s'agit des 9 premières cartes et 9 dernières du jeu, le calcul pour les retrouver est relativement simple.

Et pour toutes les autres cartes, j'utilise le système de la table de rappel. Donc j'ai 3 images mentales au début, 3 à la fin, et 34 au milieu, ce qui ne fait plus que 40 images mentales.

De plus le fait que les 3 premières et 3 dernières soient différentes (puisqu'il s'agit d'images mentales créées à partir du PAO), cela amène une variété d'images mentales par rapport aux 34 autres qui elles partent de la table de rappel.

J'ai donc testé la méthode et cela m'a permis d'accélerer ma vitesse de mémorisation du jeu entier.

Ceci dit, et comme je l'ai dit, je suis en train de réfléchir à des solutions afin de pallier à ce problème de chemin mental car je l'ai testé seul et j'ai constaté que c'était beaucoup plus rapide pour mémoriser un jeu entier. Donc je cherche des idées pour pouvoir identifier rapidement un lieu de mon chemin mental par rapport à un numéro qui serait donc la position d'une carte dans le jeu.

Prendre par exemple les chiffres par séquence de 3, et allouer à chaque séquence un nouvel objet qui serait également associer mentalement et définitivement au lieu correspondant dans l'ordre du chemin mental et donc du jeu.

Probablement un début de solution ou une solution apportée par spankyfab dans son message 521186

http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/521186#Post521186

15 - Un dernier point pour aujourd'hui (promis mdr ). J'ai l'impression que le fait de faire tout ce travail d'analyse sur l'entrainement que je fais me donne une vue plus large de la chose et surtout qu'en décorticant le processus, cela crée une certaine stimulation supplémentaire qui facilite l'exercice.

A suivre donc......

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T'es quand même un grand malade... surtout continue j'adore ! ;)

J'en profite aussi, même si ce n'est pas le sujet (et c'est quelque chose que je n'ai pas encore fait), pour vous remercier toi et Calix pour votre énorme travail sur le Magigazine, que je suis toujours avec attention et plaisir.

Merci beaucoup, c'est le genre de message dont on n'est jamais blasé et qui redonne toujours un souffle d'énergie pour se dire "allez, on continue ce truc de tarés"

Pour le 1, je suis curieux, de quelle discipline s'agit-il?

De Chanbara (avec un N, pas un M). C'est un art martial moderne d'escrime au sabre japonais, cousin du Kendo.

Pour échapper aux contraintes et à la codification trop pesante du Kendo (que j'adore également et que j'ai pratiqué), le chanbara revient aux sources du combat libre tel qu'il pouvait être pratiqué sur les champs de bataille : plusieurs types d'armes différents, et des coups portés sur tout le corps plutôt que sur 4 zones imposées.

Moralité, une discipline très explosive, où la seule protection est sur le visage, mais où les armes sont rendues "soft" en combat. Ce qui n'empêche pas de travailler la technique au bokken.

Un truc commencé tardivement, mais avec beaucoup de facilités, donc championnat du monde, d'Europe, de France, quelques beaux voyages, de supers souvenirs avec les copains de l'Equipe de France, mais le tout en amateurisme, donc sans la prise de chou de jouer sa vie sur le truc.

David

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T'es quand même un grand malade... surtout continue j'adore ! ;)

C'est surtout un passionné.

Sa progression, et ses analyses sont très intéressantes à lire. Même si il faut s'accrocher et se représenter mentalement (pour cause de tables différentes) ce qui se dit.

Quand on pense au temps passé à apprendre, à analyser, et à nous écrire toutes ses impressions (des textes aussi longs que ceux de Gilbus par exemple :) ) Je le remercie pour ce partage.

Et qui sait, il sortira de cet échange une méthode plus pratique qu'elle ne l'était au départ...ou une usine à gaz mentale.

A suivre.

Si tu n'as qu'une parole, ne la donne à personne !

Site web: www.allias-magie.fr/

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Pour être précis c'est "position de la carte en prenant le nombre le nombre SUPÉRIEUR le plus proche divisible par 3"

C'est le seul calcul, je peux t'assurer que c'est d'une simplicité absolue.

- soit tu as une position divisible par 3, ca t'emmène à ta scène et tu sais que c'est l'objet

- soit tu dois rajouter 1 pour diviser, ca t'emmène à ta scène et tu sais que c'est l'action

- soit tu dois rajouter 2 pour diviser, ca t'emmène à ta scène et sais que c'est le perso

Avec le temps au lieu de rajouter 2 j'enlève 1, je divise et je prend la scène suivante. Mais c'est que dalle, d'expérience je peux te dire que tu ne "calcules" pas, tu penses tout seul et ca t'emmène presque malgres toi à ta carte.

Apres c'est ma popote, je l'ai construite sur le tas tout comme ma logique de table de rappel. Chacun fonctionne sur sa propre logique mais comme je te le disais enleve toi de la tête qu'il y a un calcul car dans les fait c'est tellement simple que tout est automatique mentalement.

Si on me dit 26 je pense même pas a 27 mais directement à "verbe du 9".

Dans l'autre sens c'est aussi simple je multiplie l'objet de la scène par 3 et j'affine de 1 ou 2 au besoin. Encore une fois je ne le rationnalise pas mentalement, ça se fait tout seul.

Merci pour tous ces détails.

Je comprends mieux le principe. Et c'est vrai qu'en y réfléchissant, à force de faire le calcul, il devient automatique.

Et du coup, oui, comme tu dis "Si on me dit 26 je pense même pas a 27 mais directement à "verbe du 9". L'idéal serait dès le départ d'apprendre par coeur cette table pour chaque position/numéro.

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De Chanbara (avec un N, pas un M). C'est un art martial moderne d'escrime au sabre japonais, cousin du Kendo.

Pour échapper aux contraintes et à la codification trop pesante du Kendo (que j'adore également et que j'ai pratiqué), le chanbara revient aux sources du combat libre tel qu'il pouvait être pratiqué sur les champs de bataille : plusieurs types d'armes différents, et des coups portés sur tout le corps plutôt que sur 4 zones imposées.

Moralité, une discipline très explosive, où la seule protection est sur le visage, mais où les armes sont rendues "soft" en combat. Ce qui n'empêche pas de travailler la technique au bokken.

Un truc commencé tardivement, mais avec beaucoup de facilités, donc championnat du monde, d'Europe, de France, quelques beaux voyages, de supers souvenirs avec les copains de l'Equipe de France, mais le tout en amateurisme, donc sans la prise de chou de jouer sa vie sur le truc.

Merci pour ces détails. Je dormirai moins bête ce soir. Pourtant je m'intéresse aux arts martiaux depuis très longtemps mais j'avais jamais entendu parlé de cette discipline, comme quoi.

Du coup je suis allé regarder des vidéos pour voir à quoi cela ressemble. La première vidéo sur laquelle je tombe, eh bien c'est l'équipe de France au championnat du monde au Japon en 2007. Et il me semble y avoir vu une tête connu ;) .

En tous cas félicitations, et puis tous ces voyages, surtout (mais certainement pas que) au Japon, une des Mecque des arts martiaux, ça doit laisser de super souvenirs pour un pratiquant.

T'es quand même un grand malade... surtout continue j'adore ! ;)

C'est surtout un passionné.

Sa progression, et ses analyses sont très intéressantes à lire. Même si il faut s'accrocher et se représenter mentalement (pour cause de tables différentes) ce qui se dit.

Quand on pense au temps passé à apprendre, à analyser, et à nous écrire toutes ses impressions (des textes aussi longs que ceux de Gilbus par exemple :) ) Je le remercie pour ce partage.

Et qui sait, il sortira de cet échange une méthode plus pratique qu'elle ne l'était au départ...ou une usine à gaz mentale.

A suivre.

Merci Allias,

En effet, si de toutes ces recherches et de tous ces échanges pouvait sortir de nouvelles méthodes, c'est vraiment ça qui serait intéressant.

Et puis j'avoue que j'aime bien le terme "usine à gaz mentale" mdr.

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Merci pour tous ces détails.

Je comprends mieux le principe. Et c'est vrai qu'en y réfléchissant, à force de faire le calcul, il devient automatique.

Et du coup, oui, comme tu dis "Si on me dit 26 je pense même pas a 27 mais directement à "verbe du 9". L'idéal serait dès le départ d'apprendre par coeur cette table pour chaque position/numéro.

De rien ;) C'est super en tout cas que tu te mettes à exploiter ta mémoire, bravo.

L'idéal serait dès le départ d'apprendre par coeur cette table pour chaque position/numéro.

Alors dans ce cas là tu n'as qu'à créer une table de rappel spécial carte (donc 52 images) et ensuite tu n'as qu'à associer tes cartes à ta table de rappel habituelle. C'est ce que j'avais fait au départ et j'ai gagné en efficacité via le PAO et surtout je peux travailler sur 2 jeux de 52

Pour répondre à la question que tu vas me poser :P j'avais créé une popote perso pour ne pas me mélanger sur le fait qu'il y ai deux fois les mêmes cartes mais c'est inutile, ça ne parasite. Par contre il faut travailler sur 35 scènes et donc il est compliqué d'avoir la position instantanée d'une carte (là il faut vraiment faire le calcul de division par 3, c'est rapide mais pas instantané). Mais sur le terrain il serait relou qu'un spectateur ai à compter les cartes jusqu'à 78 par exemple. Le jeu est alors de lui demander de nommer de cartes qui se suivent et tu nommes la suivante par exemple. Ou d'inverser deux cartes dans le jeu et toi en le passant en revue tu les retrouves.

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Merci pour tous ces détails.

Je comprends mieux le principe. Et c'est vrai qu'en y réfléchissant, à force de faire le calcul, il devient automatique.

Et du coup, oui, comme tu dis "Si on me dit 26 je pense même pas a 27 mais directement à "verbe du 9". L'idéal serait dès le départ d'apprendre par coeur cette table pour chaque position/numéro.

De rien ;) C'est super en tout cas que tu te mettes à exploiter ta mémoire, bravo.

L'idéal serait dès le départ d'apprendre par coeur cette table pour chaque position/numéro.

Alors dans ce cas là tu n'as qu'à créer une table de rappel spécial carte (donc 52 images) et ensuite tu n'as qu'à associer tes cartes à ta table de rappel habituelle. C'est ce que j'avais fait au départ et j'ai gagné en efficacité via le PAO et surtout je peux travailler sur 2 jeux de 52

Pour répondre à la question que tu vas me poser :P j'avais créé une popote perso pour ne pas me mélanger sur le fait qu'il y ai deux fois les mêmes cartes mais c'est inutile, ça ne parasite. Par contre il faut travailler sur 35 scènes et donc il est compliqué d'avoir la position instantanée d'une carte (là il faut vraiment faire le calcul de division par 3, c'est rapide mais pas instantané). Mais sur le terrain il serait relou qu'un spectateur ai à compter les cartes jusqu'à 78 par exemple. Le jeu est alors de lui demander de nommer de cartes qui se suivent et tu nommes la suivante par exemple. Ou d'inverser deux cartes dans le jeu et toi en le passant en revue tu les retrouves.

Je ne suis pas sûr de te suivre.

Pour le moment, je travaille avec un jeu de 52 cartes et j'ai donc 17 lieux dans mon chemin mental (avec chacuns 3 cartes associées) + 1 carte seul que j'associe sur le retour de mon chemin mental qui fait une boucle dans une ville. Du coup ce retour dans ma tête peut être associer à un bus, ou à un autre endroit (n'importe lequel) qui se trouve sur le chemin entre mon dernier lieu et le premier.

J'ai déjà songé une fois que je maîtriserai 1 jeu à essayer avec deux jeux. Mais dans ce cas, je pensais prendre les 52 autres nombres de ma table de rappel, donc de 53 à 104 (bien que je réalise pour la première fois en en parlant qu'il faudrait que je fasse une conversion car par exemple le nombre 63 de ma table rappel devra être traduit par la 10ème carte du deuxième, ce qui ne paraît pas évident), et utiliser un nouveau chemin mental.

Donc peut-être pour pallier à ce problème, il faudrait finalement utiliser ce dont tu parles dans ton message, une deuxième table de rappel de 1 à 52. Ou comme j'ai également associer des lieux pour tous mes mots, utiliser les lieux uniquement pour me souvenir du deuxième jeu.

Si je comprends, tu suggères quelque chose d'autre, à savoir créer une nouvelle liste de rappel dont les mots seraient spécialement choisis pour être associer avec les cartes.

Là où je ne comprends pas c'est quand tu dis "créer une table de rappel spécial carte et ensuite l'associer à la table habituelle".

Quel est l'intérêt de créer une nouvelle table spécial carte si tu associes les cartes à la première table?

Qu'est-ce que j'ai compris ou plutôt qu'est ce que je ne comprends pas dans ton explication?

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hahaha on s'y perd :)

Je t'avoue que je n'ai pas le courage de me refaire les dix pages pour vérifier que nous parlons bien des mêmes choses donc je reprends ;)

Pour ma part :

- Chemin mental : Chemin linéaire d'un lieu connu ou imaginé permettant de se balader mentalement dedans en y larguant des images, scènes, ou autre.

- Table de rappel : Les chiffres et nombres de 1 à 120 sont codés par une image chacun.

- P.A.O carte : Chaque carte à jouer est codées par un personnage, une action et un objet, dans le but de les associer en scène.

Je peux alors me dire que l'ensemble des objets est une table de rappel spécial carte, et associer l'objet de la carte 1 à l'image 1 de ma table de rappel, etc... Pour 52 cartes ce n'est pas extrêmement compliqué (en fait pas plus que de la faire avec 52 mots écrit par des spectateurs) mais pour atteindre le double ça devient long en acquisition... et peu sur en restitution (il y a vite fait de perdre une association, ce qui est plus rare dans les scènes). Quand je dis créer une table spécial carte c'est pour dire qu'il n'y a pas d'interêt à faire un P.A.O complet si tu souhaites associer directement les cartes à ta table de rappel (et non au chemin mental).

Comme je te le disais ma méthode est la suivante. J'ai converti ma table de rappel en "lieu" logique (pain devient boulangerie, crêpe devient une crêperie, crâne devient un cimetière, etc...). Quand je créé une scène je la "range" ou la "chapeaute" par ma table de rappel. Ainsi ma première scène est dans l'image/lieu du 1 de ma table de rappel, la deuxième dans le 2, etc... jusqu'à 35 dans le cas de deux de 52 cartes.

Mais encore une fois je pense que chacun trouve sa méthode qui lui correspond le mieux. Un peu comme pour les chapelets... D'ailleurs j'utilise un chapelet (Joyal), et je m'amuse à donner un jeu à mélanger à un spectateur, et un deuxième que je "mélange" (pas du tout puisque c'est mon chapelet) on réunit les deux (sans mélanges mais avec quelques fausses coupes) et je retiens l'ensemble... en réalité je ne retient que le sien ;) et pour chaque carte de mon chapelet je rajoute "52". Je ne l'ai pas fait mais on pourrait pousser le vice avec deux jeux vraiment mélangé + 1 chapelet... merci pour l'idée :)

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