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Hello, 

Pour commémorer l'anniversaire de la mort de Serge Gainsbourg - décédé le 02 mars 1991 - France TV a récemment diffusé un documentaire très complet, et surtout passionnant, consacré à l'artiste, que j'ai littéralement redécouvert à cette occasion.

Une séquence m'a particulièrement marqué et je vous la partage ici; il s'agit du "making of" (appelons cela comme ça, beurk !) de la chanson "Initials B.B"

Pour mieux en apprécier le... Le génie on va dire, il faut savoir que Serge Gainsbourg était alors très amoureux de Brigitte Bardot et cela était apparemment réciproque, bien qu'elle fut mariée au photographe Gunter Sachs. Hélas, après plusieurs mois d'une passion partagée, Gunter Sachs a exigé que Brigitte Bardot mette un terme à cette relation et lui a demandé de le rejoindre en Espagne (Alméria). 

Très affecté par cette rupture, Serge Gainsbourg a voulu l'exorciser en composant une chanson - paroles et musique - dédiée à Brigitte Bardot, ce qui a donné "Initials B.B".

Je ne l'explique peut-être pas très bien mais sincèrement, au visionnage du document, la charge émotionnelle de Serge Gainsbourg le guidant dans  la composition de ce titre est si présente et le titre finalement si... Badass  😜 que l'on ne peut pas s'empêcher de penser que ce type était décidément un très grand artiste (et pourtant je ne suis pas spécialement fan de son travail mais de quelques titres seulement).

Tiiiinntintintiiiin Tintintin tin ! The initials, the initials, the initials B.B...

Magnifique 🙂 !

My2Cents

W.

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Publié le
il y a 7 minutes, Woody (Philippe) a dit :

Très affecté par cette rupture, Serge Gainsbourg a voulu l'exorciser en composant une chanson - paroles et musique - dédiée à Brigitte Bardot, ce qui a donné "Initials B.B".

Gainsbourg : Un génie au travail ? Ou plutôt un plagieur au travail : Initials BB reprend le premier mouvement de la Symphonie n° 9 dite « Du nouveau monde » de Dvořák .

D'accord, tout le monde sait qu'il a toujours pompé, il l'a lui même avoué ... mais quand même ! Faire de ce type un génie c'est un peu fort ! S'exhiber complètement torché à la TV, insulter violemment Whitney Houston ou Catherine Ringer, ce n'est pas ce que j'attends d'un "génie" ...

Désolé, je ne suis peut-être pas mainstream, mais je n'aime pas ce type.

Bob

Mais toi Woody, je t'aime bien :-)

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  • magicbob3d.deviantart.com
  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
Publié le

Ben... Je sais pas. Concernant cette histoire de plagiat de Dvořák, c'est vrai que cela ressemble un peu mais si tu ne l'avais pas dit, je ne l'aurais jamais remarqué (c'est aussi pourquoi je fais de la magie et pas de la musique, hélas 😞)

Ceci dit, c'est vrai que son image publique était plutôt désastreuse à partir des années 80 - le documentaire en explique les raisons d'ailleurs - et je n'ai acheté aucun de ses albums. Mais en dépit de tout cela, je ne suis jamais parvenu à me défaire d'une certaine bienveillance à l'égard de Serge Gainsbourg.

Publié le (modifié)
Il y a 7 heures, bob a dit :

Gainsbourg : Un génie au travail ? Ou plutôt un plagieur au travail : Initials BB reprend le premier mouvement de la Symphonie n° 9 dite « Du nouveau monde » de Dvořák .

Certes mais "cet" emprunt est assumé et présenté comme tel, donc ça va. Il existe beaucoup d'autres "emprunts" de Gainsbourg, plusieurs fois exposés dans VM (et j'en connais d'autres !) qui ont été moins (voire pas) présentés comme tel. 

Lisez ce message (et sa vidéo explicite) qui contient un bon panel "d'emprunts" 😉 et surtout une découverte perso d'un poème de Franc-Nohain figurant dans Poèmes amorphes :

 

On trouve ici ce passage sur Gainsbourg, que j'ai moi-même relevé : « De toute façon j'ai piqué l'accompagnement à Bob Dylan ».

C'est ici :

 

Un de plus ici :

 

Patrick Froment avait posté la vidéo du clash avec Guy Béart :

Il faut bien reconnaître que Gainsbourg savait créer le "buzz" mais qu'il avait tort sur ce coup-là, néanmoins un gars qui gueule, qui injurie et affirme avec force semble parfois prendre le dessus dans une interaction. Méfiez-vous des forts en gueule, c'est avec des arguments qu'on doit convaincre (hélas, l'art de la rhétorique est complexe et les bons argument ne suffisent pas toujours, loin de là). 

On se souvient du billet de banque brûlé, mais aussi du chèque faramineux offert à Médecins sans frontières (un peu comme une compensation, mais ça joue avec le chaud et le froid, et de toute façon c'était encore une façon de se mettre en scène). On se souvient de la chanson flirtant avec l'inceste, etc.

Gainsbourg était de tous les plateaux, il savait que pour exister il fallait répondre présent, tout le temps. Pas folle la guêpe. Son personnage de Gainsbarre était bien au point !

Alors depuis on a appris des "choses", pas bien jolies, notamment par les personnes qui assistèrent à des "disputes" (je pense à l'animateur Jacky qui fut son attaché de presse, qui un jour avoua avoir assisté à des scènes qu'il aurait préféré ne jamais voir). Etc. 

Il y a 8 heures, Woody (Philippe) a dit :

Pour mieux en apprécier le... Le génie on va dire

Vu que lui-même estimait que la chanson est un art mineur, alors il ne pouvait être au mieux qu'un génie d'un art mineur. Il y a peu de "vrais" génies. Darwin, Einstein, Newton, Galilée... (Oups, j'en connais qui ne vont pas être contents que je ne cite que des scientifiques, il n'empêche qu'ils ont totalement modifié notre compréhension du monde, ce n'est pas rien.) Donc pour le coup, Gainsbourg faisait preuve d'humilité sur son importance artistique, c'est à mettre à son actif.

Ce qui sauve le gars en partie, c'est qu'il devait être un gentil également, un généreux. Il avait du charme, c'était un personnage intéressant, puis il brilla aussi grâce à son œuvre (car il en a une). C'était un bosseur, et quel sens du mot ! 

Ah, vous le savez, qui aime bien châtie bien. J'ai évoqué une chanson de Gainsbourg ici :

 Je fais parfois travailler cette chanson à mes élèves, certains l'on déjà jouée sur scène, et j'ai même conçu un petit arrangement sympa pour guitare. Du coup j'ai pu constater que, à la tonalité près, la grille de départ de Boomerang est identique à celle de House of The Rising Sun, eh oui ! mais ce n'est pas un plagiat pour le coup. Juste un hasard de configuration harmonique. 

J'ai également parlé d'un arrangement perso pour Manureva (paroles de Gainsbourg) :

 

J'ai cité la chanson Élastique si typique du style de l'auteur, dans le sujet idoine :

 

J'ai déjà chanté publiquement (+ guitare) et parfois en duo Bonnie and Clyde, toujours du même. Les premiers accords (de 1968) sont ceux qui constituent en grande partie Wonderwall d'Oasis (1995), et non il n'y a pas plagiat. 😉

J'ai fait un "arrangement de folie" en finger style du Poinçonneur des Lilas. Pour ceux que ça intéresse, jetez un œil et deux oreilles sur cette variante peu connue :

Le fossoyeur de Pacy-sur-Eure :

 

La ligne de notes basses caractéristiques est de 1958, la même figure dans le thème de James Bond, qui date de 1962 ; S. G. aimait bien rappeler cela. De toute façon, le fameux thème de James Bond n'est pas sorti de la cuisse de Jupiter, il est lui-même très "inspiré"... 

J'ai arrangé également Intoxicated Man, que j'ai souvent eu l'occasion de chanter. Des paroles qui évoquent un delirium tremens sur un fond de jazz... 

Etc. 

Et son roman Evguénie Sokolov édité chez Gallimard dans la prestigieuse collection NFR, on en parle ? 

 

Bref, l'œuvre de Gainsbourg participe de cet art qu'est celui de la chanson, et en France il est le créateur de nombre des plus belles. Mais il avait une face sombre, c'est évident. 

Lire sa fiche Wiki ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Gainsbourg#Emprunts_et_plagiats

Modifié par Christian GIRARD
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Publié le (modifié)
Il y a 4 heures, bob a dit :

S'exhiber complètement torché à la TV, insulter violemment Whitney Houston ou Catherine Ringer, ce n'est pas ce que j'attends d'un "génie" ...

C'était ignoble de sa part. On sait que le lendemain il a fait livrer des fleurs à Whitney Houston, mais c'était une sorte d'humiliation publique indigne et cruelle, et les fleurs ne compenseront rien. Idem pour les insultes à l'encontre de Catherine Ringer.

 

Pour info :

« La Marseillaise de Serge Gainsbourg : provocation patriotique »

54 minutes

https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-08-mai-2020

Modifié par Christian GIRARD
Publié le (modifié)
Il y a 6 heures, bob a dit :

Faire de ce type un génie c'est un peu fort ! [...]

Désolé, je ne suis peut-être pas mainstream, mais je n'aime pas ce type.

Je pense que pour apprécier son génie il faut justement s'extraire de l'image que nous envoie régulièrement le mainstream (cf les exemples Gainsbarre que tu donnes "s'exhiber complètement torché à la TV, insulter violemment Whitney Houston ou Catherine Ringer").

Quand une même personne est capable de passer de l'Eau à la Bouche à Sorry Angel en passant (surtout) par l'Histoire de Melody Nelson, on peut se dire qu'il avait quand même 2-3 notions pas dégueux sur cet "art mineur"... 

 

Modifié par Aurélien B. (TanMai)
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    • Qu’est-ce que The Age of Disclosure, le documentaire qui dévoile des secrets sur les ovnis ? Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans. C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qu-est-ce-que-The-Age-of-Disclosure-le-documentaire-qui-devoile-des-secrets-sur-les-ovnis-
    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
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