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Publié le (modifié)
il y a 28 minutes, Andy Scott a dit :

Nonobstant qu'un moyen honorant en totalité un cahier des charges X est un moyen adapté pour ce cahier des charges X, mais limité peut-être, pour un cahier des charges Y.

58f8745ab4dbf_Capturedecran2017-04-20a10_39_54.png.5e1693afd159de12378a37a26cded806.png

Oui ?.... non ?....

Cordialement Cher Gilbus

Oui ça c'est sûr, mais est-ce qu'il ne vaut mieux pas anticiper l'avenir ?

C'est à dire prendre plus de temps pour apprendre un chapelet "complet" quitte à ne pas utiliser toutes les ressources à notre disposition. Mais en temps voulu, nous aurons déjà toutes les billes pour aller plus loin.

Je n'attends pas spécialement de réponse. C'est un choix qui appartient à chacun. Mon intervention à pour unique but de permettre un choix conscient, en ayant toutes les données pour le choix d'un chapelet.

Modifié par Niels PoP's
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Publié le (modifié)
Le 20/04/2017 à 11:01, Christian Chelman a dit :

Pas nécessairement. Le principe même de Brainstorm est justement de casser cette idée. Il permet de partir dans diverses directions, mais une fois ce choix fait, on ne retourne pas en arrière. Qui plus est, grâce aux principes du Brainstorm fractal, au Brainstorm Janus et d'autres propriétés inhérentes à ce chapelet, même cassé il peut encore servir.

Associé à Tryptyc et aux divers Overblitz, il permet des miracles de contrôles impossibles.

Associé aux Phantoms et Uber-Phantoms, il permet de réaliser une routine comme "the One Second Memorized Deck" ou une démo de tricherie.

 

Il me semble qu'il n'y a pas eu de publications sur ces croisements de principes, je ne pourrais donc me prononcer sur leur valeur ou utilité par rapport au travail classique avec chapelet.

Néanmoins, qui peut le plus, peut le moins, et une fois un chapelet maîtrisé dans ses différents apprentissages, il est possible de choisir une stratégie d'utilisation parmi celles que nous offre l'outil: exploiter un seul des principes ad nauséam quitte à se faire prendre par la redondance d'utilisation, exploiter les différents principes indépendamment, les uns à la suite des autres pour varier les plaisirs, exploiter les différents principes en les combinant, mixer le côté automatique d'utilisation des principes à de la technique de haute virtuosité...

Un chapelet pouvant être monté en action à partir d'un jeu mélangé, il est même possible de partir dans une direction qui déstructure l'ordre complètement ou en partie, d'utiliser les principes partiels encore présent aux différentes étapes, puis de revenir en arrière et remonter le chapelet durant un effet pour exploiter à nouveau le plein potentiel.

C'est le gros intérêt de cet outil, autant d'utilisations que d'utilisateurs, et la possibilité d'aller du plaisir simple de l'utilisation d'un principe, à la satisfaction perso de pousser cette utilisation au paroxysme de son potentiel.

Modifié par Isidore Buc

Ce qui a de l'importance ce n'est pas le terme, c'est le voyage.

Publié le

Pendant quelques années, j'ai utilisé un chapelet fondé sur une phrase que je m'étais construite (avec des emprunts à d'autres phrases connues) : "quatre seins de cette dame d'histoire ne valaient pas six suites royales" (4-5-2-7-D-10-3-9-V-A-6-8-R), avec une alternance régulière des couleurs.

On a du mal à lâcher des choses qu'on a soi-même "construites", même quand elles ne sont pas très efficaces --et cette méthode ne l'est pas tellement. C'est peut-être un fonctionnement particulier de mon propre cerveau, un modèle du siècle dernier qui ne se fait plus ;) mais il fallait que je me récite la phrase pour connaître la phrase suivante. Ça  prend une seconde, mais ce n'est pas instantané, et en tout cas je le faisais moins vite que d'additionner 3 ou 4 à une valeur, ce qui rendait ce système plus lent qu'un simple et plus polyvalent Si Stebbins !

Et ne parlons pas de trouver la carte précédente !

Bref, pour le genre d'utilisation que permet un chapelet fondé sur une "comptine", comme tu dis, il vaut mieux en rester à l'excellent Si Stebbins. J'ai étalé le miens sous les yeux de spectateurs des centaines de fois et personne ne m'a jamais fait de remarque. Je précise que je n'utilise pas un ordre de familles qui alterne rouges et noires (comme piquetrécar ou "CHaSeD") mais l'ordre du bridge (TKCP) ce qui donne une alternance NN-RR-NN-RR... qui, curieusement, saute moins aux yeux que RNRNRNR. Aussi, je suppose, à cause de la façon pourrie (j'assume ;) ) dont je fais mes rubans.

Le Si Stebbins est donc facile, suffisamment discret ET en plus cyclique, ce qui permet des effets comme le bijou "CAANDY" de C. Mayhew, voire de calculer la position de n'importe quelle carte (ou la réciproque) moyennant un peu de maths.

Mais si tout ce qui t'intéresse est de trouver la ou les cartes suivantes ou précédentes, et que tu veux pouvoir laisser le jeu au spectateur pour qu'il l'emporte chez lui et l'analyse en profondeur sans toutefois y découvrir d'ordre secret (ben oui, y'en a qui cherchent un chapelet à ce point caché, faut pas les juger, ça doit avoir un sens pour eux... ;) ) tu peux te tourner vers le BCS d'Osterlind (que je ne recommande pas) ou le DAO de Doug Dyment, beaucoup (beaucoup !) plus facile.

Après, un chapelet mémorisé a de nombreux avantages, et même quelqu'un avec une mémoire de bulot (comme moi) peut en apprendre un très vite (10 cartes par jour, ça prend une semaine, sans forcer). Mais il faut l'entretenir, l'utiliser assez souvent. Sinon, tu l'oublieras vite, surtout si tu as une mémoire comme la mienne (volatile, avec peu de Mo ;) )

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Publié le

D'accord avec Gilbus, le C-PAP est plus simple dans ce cas et beaucoup plus puissant.

De plus, comment étaler des cartes dont la suite des couleurs est évidente (sauf à utiliser le "truc" de Patrick Dessi) ? Comment relier rang et identité des cartes ? Dans ce cas il existe des chapelets beaucoup plus simples, comme le Si-Stebbins, le Bart Harding, voire les chapelets marqués sans aucun effort d'apprentissage, comme SUM de Card-Shark.

Mais aucun ne remplacera d'une façon aussi efficace un chapelet mémorisé aux multiples propriétés, comme Mnemonica ou Isis. On peut aussi utiliser un chapelet mémorisé sans le mémoriser, pour bénéficier uniquement de ses propriétés. Je l'ai vu récemment avec le Si-Stebbins (qui n'est pas à mémoriser), mais dont on peut utiliser certains principes sans connaître son stack.

Citation
Quand on veut on peut.
Publié le (modifié)
Il y a 5 heures, Christian Chelman a dit :

D'où l'intérêt de lire ses classiques...

Merci pour ta réponse, quels classiques as-tu à me conseiller à ce sujet ?

J'ai déjà entendu parler de Mnemonica de Tamariz, mais sinon..

Modifié par Invité
Publié le
il y a 4 minutes, Hervé VSB a dit :

Pour moi, un chapelet permet de faire plusieurs tours de cartes l'un à la suite de l'autre. Je me vois mal mémoriser 52 cartes pour le plaisir de ne faire ... qu'un tour.

Mais je parle pour ma pomme.

Un tour....a une occasion. mais tu peux avoir beaucoup d'occasions avec des publics différents...

Si CE tour est une tuerie, il mérite le travail ;)

Si je me souvient bien, chelman avait présenté ce type de chose dans une de ses vielles vidéos :

Et pour les magiciens en tout cas, c'était fort, puisqu'il faisais mélanger son jeu presque dés le départ. c'est le "presque" qui faisait toute la différence ;)

Mais c'est vrai qu'on n'apprend pas un chapelet pour UN tour :
On a tout une pléiade de tours, dés qu'on a cet outil.

Cela ne veux pas dire justement qu'on doit faire une séquence de tours à chapelet à nos pauvres spectateurs, dés qu'on a un chapelet : il faut varier les procédés...

L'intérêt du chapelet, c'est que c'est avant tout...un jeu de carte normal.
Donc, on peut faire aussi tous les tours de cartes qu'on désire...

Contrairement à certains jeu truqués qui se limitent à un tour et quelques variantes, du fait même de leur trucage...

Gilbus

 

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
Il y a 1 heure, Andy Scott a dit :

Je ne suis toujours pas un Technicien, et le chapeler que tu utilises Niels Pop's vaut sans aucun doute largement le mien, je n'en doute pas un instant ;)

J'utilise le Mnemonica. Justement mon choix a été fait pour me faciliter la vie plus tard. J'ai travaillé ce chapelet particulièrement car je me suis acheté le VBO de Aronson. Mais j'avais déjà prévu d'acquérir Mnémonica, donc j'utilise celui-ci dans l'attente d'un future investissement.

Aujourd'hui, je n'ai pas particulièrement besoin de celui-ci. Pas plus qu'un autre en tout cas puisque les routines que je travaille ne nécessite pas celui-ci en particulier. Donc je ne sais pas quel est le tiens, peut être est-il "inférieur" au mnémonica mais pour moi il n'y a pas de différence puisque que mon besoin actuel n'est que d'avoir un chapelet mémorisé, peu importe lequel.

Ma première intervention ne visait pas ta phrase mnemotechnique en particulier. C'est juste qu'un chapelet mémorisé est un atout redoutable et que ça vaut le coup de passer à la casserole, même si dans l'immédiat on ne veut pas utiliser tout le potentiel d'un tel classement.

Publié le
il y a une heure, Gilbus a dit :

Un tour....a une occasion. mais tu peux avoir beaucoup d'occasions avec des publics différents...

Je ne sais plus où j'ai vu ça, mais quelqu'un disait :

"La différence entre un magicien pro et un magicien débutant c'est :

que le débutant fait toujours des tours différents à un même public alors que le pro fait toujours les mêmes tours à des publics différents".

Vivement que je ne sois plus débutant ! :D

Publié le
il y a 10 minutes, Niels PoP's a dit :

...

"La différence entre un magicien pro et un magicien débutant c'est :

que le débutant fait toujours des tours différents à un même public alors que le pro fait toujours les mêmes tours à des publics différents".

...

Je crois que cela portait dans la citation d'origine sur les magiciens « amateur » ou « pro ».

C’est vrai que les pros font souvent évoluer leur répertoire plus lentement :

Ils prennent le temps de bien travailler leurs numéros… Ce que ne font pas toujours tous les débutants…

 

Mais c’est un peu caricatural aussi ;)

Je suis amateur, et je fais pourtant toujours les mêmes tours à des publics différents :

Bien forcé, quand j’ai fait des tours à un public, il n’y revient plus, pas si bête…

 

Et puis on peut aussi avoir envie de peaufiner ses tours, même étant amateur, de les utiliser encore et encore, toujours plus, tout simplement par flemme d’en apprendre de nouveaux ;)

Si si, j’en connais…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
à l’instant, Gilbus a dit :

Je crois que cela portait dans la citation d'origine sur les magiciens « amateur » ou « pro ».

C'est ce qui me semblait, puis je me suis dis "Ben non tu déconne Niels, amateur ça ne veut pas dire que tu ne fais pas de presta, il devait parler des débutants".

Pour mon cas je trouve que ça marche bien, c'est pas ma compagne qui vous dira le contraire, c'est toujours elle qui essuie les plâtres de chacun de mes nouveaux tours.

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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