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Dimanche 18 mars


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A-t-on eu affaire réellement à un pickpocket ou est-ce une précaution ?

Et bein... je ne sais comment vous, vous allez analyser çà en cold reading mais si le commentateur trouve ce geste anodin, moi je le trouve carrément, voire sacrément révélateur ...de sa mentalité..

[video:youtube]

L'explication de Sarkozy à 1'55 :

[video:dailymotion]

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D'ailleurs, tout ne vas pas si mal. La preuve ?, ce lien :

Un patrimoine en légère hausse

;)

Juste pour vous remonter le moral, les gars :

LVMH affiche 25% de croissance sur le trimestre

[...]

Les analystes étaient d’autant plus confiants sur le niveau des ventes de LVMH que Bernard Arnault avait indiqué lors de l’assemblée générale début avril que la croissance au premier trimestre avait été encore supérieure à celle du dernier trimestre 2011. Celle-ci avait pourtant atteint le chiffre respectable de +20%. Dès lors, les bureaux d’études tablaient sur 22 ou 23%... Finalement la progression atteint 25% (14% en faisant abstraction des acquisitions et des variations de changes) avec un chiffre d’affaires total de 6,582 milliards d’euros sur la période.

[...]

Source : http://bourse.lefigaro.fr/indices-actions/actu-conseils/lvmh-affiche-25-de-croissance-sur-le-trimestre-183730

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En attendant Pierre Carles pour demain ...

Du même acabit, voici une énorme perle

Le plan de bataille des financiers

Les révélations extorquées du chief economist à Chevreux (Crédit Agricole),

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié par JacK Barlett
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Intéressant à lire, même si Bouvard fait plutôt partie du haut de la classe moyenne, et même si le candidat visé n'est pas seul dans le cas cité.

N’AYANT PAS DÉMÉRITÉ, JE REFUSE D’ÊTRE CULPABILISE…

par Philippe Bouvard

Je ne suis pas un héritier. Je n’ai jamais disposé d’un franc, puis d’un euro que je n’ai gagné à la salive de ma langue ou à l’encre de mon stylo. Je profite d’une aisance qu’il ne m’est possible de sauvegarder qu’en continuant à travailler à 82 ans, dix heures par jour et 365 jours par an.

J’ai élevé de mon mieux mes enfants. J’aide mes petits-enfants à poursuivre les études qui n’ont pas été à ma portée. J’ai toujours payé mes impôts sans un seul jour de retard et sans un mot de remerciement.

J’ai financé des porte-avions qu’on ne pas admis à visiter, des bâtiments officiels à l’inauguration desquels on a oublié de me convier.

Et ne voilà-t-il pas qu’un énarque, entretenu depuis sa majorité par les contribuables, voudrait me faire honte de ce que je gagne avant de me déposséder de ce qui a échappé à la triple érosion du fisc, de l’inflation et des emplettes inutiles !

Je suis un créateur et un mainteneur d’emplois. Je fais vivre des proches dont certains m’accompagnent depuis plus de trente ans et que le candidat socialiste (puisque c’est de lui qu’il s’agit) projette implicitement de diriger vers les Assedic. Hors, en quoi ai-je démérité ? Ai-je volé quelque chose à quelqu’un ? N’ai-je pas donné au fur et à mesure que je recevais, persuadé que la dépense constituait le plus efficace acte social ? J’ai perçu quelques heures supplémentaires mais aucune subvention. Je n’ai touché d’autre argent publique que la maigre solde de sous-officier durant mes quinze mois de service militaire. Je n’ai jamais bamboché aux frais d’une République qui examine à la loupe les additions des restaurants de ses dignitaires mais qui continue à les régler. Je n’ai pas fréquenté de paradis fiscaux. On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens. Une seule fois je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise. A la distribution des bonus, des stock-options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.

Mon casier judiciaire est vierge. Mon courage est intact. Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.

Je ne suis le protégé de personne sauf celui du public auquel je dois la longueur de mon parcours.

J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.

J’ai versé à la collectivité d’avantage que je n’en ai reçu : pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.

Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.

Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait qu’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution, ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions. Quant à moi, j’aurai nourri des enfants, construit des maisons, planté des arbres.

Mission accomplie. Philippe BOUVARD

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Alors là chapeau ! j’ai failli verser une larme ! Tu fais iech, cher Tanhouarn, j’ai un truc sous le bout de la plume à peaufiner pour Christophe et là tu m’obliges à répondre…

Bouvard dans la classe moyenne, c’est un peu fort de café. Et pourquoi pas les classes populaires.. tant qu’il y est !

Bouvard réagit parce qu’il gagne plus d’ 1 millions d’euros/an et donc “au-delà”. Malgré une fiscalité, dites moi ce qui changera dans son quotidien ? Si sympathique, qu’il en fait oublier les vrais problèmes de société, mais qu’il les oublie aussi lui-même. Le sieur Bouvard est fort… fort de plaider pour sa paroisse. Après tout, il a travaillé en toute complicité avec une radio aux ordres du pouvoir… si seulement il avait dit une part de la vérité pour éveiller les consciences, nul doute qu’il ne serait pas resté longtemps comme amuseur de la galerie sur les ondes.

De plus, j’ai eu le fumeux plaisir d’avoir travaillé avec lui et plus particulièrement de lui avoir loué l’espace de Bobino lorsqu’il en avait fait l’acquisition. Que diantre.. son investissement était pour le moins rentable, jusqu’à aller ordonner (contractuellement imposé) son staf et matériel technique audiovisuel sans que vous ne puissiez d'aucune sorte apporter le votre. .. Et que dire encore, où les fameuses manifestations de 95, empêchant toute circulation dans Paris et notamment le quartier Montparnasse m’ont plombé 3 soirées de représentations dans les lieux. Aucune concession tarifaire ne fut possible. Ha… les affaires sont les affaires ! Car c’est ainsi, Bouvard est un homme d’affaires Le pire dans ce billet totalement démago de Bouvard, c’est qu’indéniablement il fait parti des nantis, la plupart très imbus d’eux même, la boursouflure égotiste aidant ils n’ont aucune reconnaissance à l’égard de la frange populaire d’auditeurs ou spectateurs qui a pourtant contribué à leur réussite. Dans cette période bien des masques tombent, que dire de Depardieu disant à la face du monde ne pas aimer les français ! Je ne parle même pas des sportifs. Qu’est-ce qui peut justifier dans le talent, une rémunération aussi élevée, si ils ne sont rien sans les autres ? S’ils considèrent que seules leurs qualités sont à l’origine de leurs patrimoines, ils oublient gravement que c’est grâce à une société de consommateurs disposant d’un pouvoir d’achat composé d’une part non négligeable de la redistribution qu’ils ont pu y faire fructifier leurs talents. Le plus énorme c’est que là, Bouvard animateur populaire, n’a même pas l’once d’une empathie avec son propre public ! Énorme ! C’est dire comment il le considère. Chez les riches l’impôt est payé avec une part de superflu, alors que chez la classe populaire, il est payé sur la part du nécessaire, voire de l’indispensable à la vie. Le culte de l’argent roi, rend décidément aveugle et inversement la pauvreté engendre des frustrations. Si l’argent ne doit être qu’un moyen dans la conscience de l’homme, alors il doit être au service de tous …de tout, y compris celui de la morale.

Et là, face à la situation ce billet est immoral !

Allons, allons un peu de pudeur Monsieur Bouvard, votre mission sera accomplie lorsque vos auditeurs auront retrouvé la joie de vivre ... puisque c'est ce qui vous fait "vivre". Si tenté à penser que le malheur et les problèmes sont le sac profitable de l’humour, alors de là à imaginer que vous vous en accommodiez et même que vous le souhaitiez puisqu’ils servent vos intérêts et donc votre fond de commerce. Il est à noter que c’est aussi ma réflexion concernant les magiciens disant qu’ils agissent bienveillants pour apporter un peu de rêves et de distractions dans ces temps incertains.

Rien à voir, mais je voulais relever çà ..

39 séismes Inquiétants en 48 h

Gheorghe Marmureanu, de l’Institut National de physique du globe en Roumanie, a signifié que 39 tremblements de terre avaient frappé le monde en seulement deux jours.

http://www.express-news.it/misteri/la-terra-trema-troppo-cosa-sta-accadendo/

JaB

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http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié par JacK Barlett
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J'ai bien dit "le haut de la classe moyenne", ce qui évidemment le met en bas de la classe des riches mdr

Tiens... tu vas m'en vouloir, Jack, mais pour équilibrer un peu, voilà un article de Causeur.fr, d'aujourd'hui ... et j'suis gentil, j'mets pas l'article du Canard sur son patrimoine, vu qu'il est hostile à la transparence "en tant qu'homme privé faisant des activités publiques" (sic):

On sait à peu près ce qu’il adviendrait si – pardon, on sait ce qu’il adviendra lorsque que Jean-Luc Mélenchon arrivera au pouvoir, comme il l’a annoncé dans son discours du Prado, où il affirma fièrement que “le gouvernement du Front de gauche viendra”.

Ce qui arrivera, il nous l’a dit : lors d’un récent entretien accordé aux Inrocks (son cœur de cible), il déclarait que son ambition était « de faire des choses à la hauteur de (ses) rêves de jeunesse et de ceux de (ses) contemporains. Il y a des gens comme moi qui n’ont jamais cessé de croire qu’on pouvait construire un paradis, ici et maintenant. ». Le paradis terrestre, voilà donc ce que propose Méluche, non sans assurer qu’au préalable, sa « tâche consiste à refonder le socialisme historique régénéré par l’intelligence de l’écologie politique. Le pain noir de la gauche, c’est fini ! » Car notre nouveau Marx est aussi un nouveau prophète, qui annonce la venue de l’Aube nouvelle et des lendemains qui chantent : « A partir d’aujourd’hui, il y a chaque jour un peu plus de lumière. » Des formules qui ont dû impressionner les lecteurs bien-pensants du magazine de Matthieu Pigasse, mais qui manquent un peu de précision. Par bonheur, Méluche n’est pas chien, et il n’hésite ni à détailler ce que sera ce paradis terrestre (cf L’Humain d’abord, comme dans les publicités de la GMF), ni à se trouver des références époustouflantes : le Cuba de Castro, par exemple, décrit comme « le foyer qui maintient l’idée, le rêve éveillé de pouvoir construire quelque chose de différent, et qui continue à avancer, malgré tous les problèmes matériels auquel elle est confrontée ».

Voilà pour le grand soir : « un printemps ininterrompu», promettait Mélenchon au Prado en citant Jean Ferrat. Mais en attendant ? Là, c’est le mystère, et les commentateurs, jusqu’aux docteurs es-Méluchisme les plus affutés, se bornent à avancer – en cas de victoire de François Hollande -, deux ou trois hypothèses, également possibles, mais pareillement incertaines.

Première hypothèse, Mélenchon se range et accepte, toute honte bue, quelques jolis maroquins pour lui et pour ses proches, en échange de son ralliement « républicain » au Capitaine de pédalo. Comme de juste, le tribun des plages a déclaré à qui voulait l’entendre que jamais, au grand jamais, il n’accepterait d’entrer dans un gouvernement qui ne serait pas le sien. Dans son entretien aux Inrocks, Il affirmait d’ailleurs que son « ambition » n’était « pas le pouvoir (…) Je suis dans un autre degré d’ambition ». Mais on a déjà vu des politiciens ne pas respecter strictement leurs promesses – de même que l’on a déjà vu Mélenchon siéger dans un gouvernement qu’il ne dirigeait pas. Il est vrai que le premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, venait lui aussi de la mouvance lambertiste, ce qui n’est pas sans créer des liens. Bref, l’hypothèse n’est pas tout à fait absurde, d’autant que Méluche est resté suffisamment longtemps dans les Palais de la république – dont vingt ans au Sénat – pour y prendre certaines habitudes. Et qu’en outre, tel serait pour lui le meilleur moyen de peser de façon significative sur les orientations politiques de la gauche.

Deuxième hypothèse : Mélenchon décide de tenir sa promesse, et de se la jouer chef de bande. Mais pour le faire de façon sérieuse, pour pouvoir influencer en profondeur le jeu politique, il lui faudrait bénéficier d’outils suffisamment puissants, efficaces et rôdés : parti, groupe parlementaire, relais locaux, etc. Et pour cela – Mélenchon étant un homme pressé qui n’a ni le temps ni le goût d’attendre-, une seule solution : phagocyter le PCF au sein du Parti de Gauche, sinon destiné à rester un groupuscule sans impact, un costume beaucoup trop étroit pour la nouvelle carrure de son homme fort. La tâche serait évidemment délicate – mais ô combien exaltante pour un ex-trotskiste, qui a dû longtemps rêver de venger les purges staliniennes, le martyre du POUM et le pic à glace meurtrier de Ramon Mercader. En somme, quoi de plus tentant que de faire disparaître le vieux PCF héritier du stalinisme en l’absorbant dans une structure conduite par un ancien de la IVème Internationale ? Une tentation que semblent confirmer les relations plutôt ambiguës entre le leader du Front de gauche et le parti du peu charismatique Pierre Laurent – malgré la volonté acharnée de sauvegarder les apparences… Ou encore, l’appel aux syndicats pour le 1er mai formulé dans le discours du Prado, Mélenchon se déclarant disponible, si les syndicats le veulent, pour participer à un « 1er Mai stupéfiant d’unité et de puissance ».

Troisième et dernière hypothèse, la voie étroite du Bayrouïsme. Elle consisterait, après avoir frôlé les 20 % au premier tour des présidentielles sans pour autant accéder au second tour, à se croiser les bras et à se dire que la prochaine fois sera la bonne – laissant le jeu politique se dérouler sans y intervenir directement, et sa base électorale s’effilocher au fil des années. Gageons que Mélenchon est trop matois, trop gourmand et trop ambitieux pour se laisser aller à cette tentation-là.

D’où l’on peut supposer qu’il hésitera plutôt entre les deux précédentes solutions, le retour au bercail et un titre de ministre d’État, ou l’OPA sur le Parti communiste. Ce qui veut dire qu’avant le Grand soir, Méluche aura l’occasion de se salir les mains. Même s’il n’a pas de mains.

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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tanhouarn, juste un mot pour répondre à ton billet de bouvard.

des mecs qui ont bossé toute leur vie, qui ont toujours payé leurs impôts et ne se sont jamais plaint, il y en a des millions en france. des dizaines de millions sans doute. des maçons, des boulangers, des paysans, des profs, etc..

parmi ces dizaines de millions de français, il y en a beaucoup qui galèrent aujourd'hui, avec une retraite miséreuse, des problèmes de santé et un logement insalubre.

alors bon, le billet de bouvard est bien gentil, mais personne ne lui a reproché d'être un tir-au-flanc. il est dans la même situation -normale- que tous ces autres français. sauf que lui il vit bien (très bien même). il n'a pourtant pas eu une vie difficile, gagnant sa croûte à la force de sa plume. alors sur le principe, que ces mecs qui vivent très bien mettent la main à la poche pour filer un bifton à ceux qui en ont fait autant que lui mais qui galèrent, je ne vois pas le problème.

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tanhouarn, juste un mot pour répondre à ton billet de bouvard.

des mecs qui ont bossé toute leur vie, qui ont toujours payé leurs impôts et ne se sont jamais plaint, il y en a des millions en france. des dizaines de millions sans doute. des maçons, des boulangers, des paysans, des profs, etc..

parmi ces dizaines de millions de français, il y en a beaucoup qui galèrent aujourd'hui, avec une retraite miséreuse, des problèmes de santé et un logement insalubre.

alors bon, le billet de bouvard est bien gentil, mais personne ne lui a reproché d'être un tir-au-flanc. il est dans la même situation -normale- que tous ces autres français. sauf que lui il vit bien (très bien même). il n'a pourtant pas eu une vie difficile, gagnant sa croûte à la force de sa plume. alors sur le principe, que ces mecs qui vivent très bien mettent la main à la poche pour filer un bifton à ceux qui en ont fait autant que lui mais qui galèrent, je ne vois pas le problème.

Ah mais je ne dis pas le contraire. Je l'ai juste mis là parce qu'il est symptomatique d'une situation donnée, que tu résumes fort bien. Qu'on soit d'accord ou pas sur ce qu'il dit, et bien je pense qu'il est intéressant de lire, tout comme les infos sur Mélanchon, Sarko, Le Pen, Hollande, etc... et bien d'autres infos ;)

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Trouvé sur http://www.contrepoints.org, cet article dont voici l'intro et la conclusion

Alors qu’il est on ne peut plus clair pour tout le monde que l’Europe n’est pas sortie de la crise, certains pensent qu’il suffit de passer par une période « d’austérité » et d’appliquer un certain nombre de « recettes », fussent-elles au goût amer, pour que les choses rentrent dans l’ordre et que tout redevienne comme avant.

Cette perspective ne trahit qu’un optimisme irrationnel. Rien ne sera plus comme avant. De simples ajustements ne suffiront jamais à sauver le modèle socio-démocrate européen: il est mort. La dure réalité nous forcera à changer, à court terme et à travers une période dont la Grèce essuie à peine les plâtres [...]

Loin de moi l’idée de présenter l’Europe du début du vingtième siècle comme un paradis perdu, mais si on se donne la peine de faire abstraction du contexte technologique de l’époque, il faut bien reconnaître que la société fonctionnait, sans que les villes ne soient dévastées par les chefs de guerre ou en proie à l’anarchie. On pouvait circuler librement. Il existait des banques, des centres de recherche, des orphelinats, des hôpitaux, des universités, de la culture, des flux de marchandises, des entrepreneurs inventifs. Il existait des oeuvres sociales pour prendre en charge les plus pauvres et les plus faibles (dont l’Etat s’occupe si bien aujourd’hui.)

La question n’est pas d’établir les avantages de tel modèle de société comparativement au nôtre. Ce débat n’a plus d’intérêt: celui dans lequel nous vivons n’est pas soutenable et touche gentiment à sa fin. D’une façon ou d’une autre, il nous faudra réinventer une société équilibrée capable de fonctionner sans léguer une dette incommensurable à ses descendants. Non que cela soit moralement souhaitable (c’est évidemment le cas) mais simplement parce que, en pratique, ce ne sera pluspossible.

Personne n’acceptera plus de prêter des milliards à des régimes politiques réglant leurs emprunts avec de la cavalerie.

La société de demain – voire d’après-demain, car les lendemains promettent d’être troubles – devra nécessairement être une société avec peu de dettes, ce qui implique que les services rendus soient financièrement durables. Les générations qui nous succèderont n’accepteront pas de se laisser enfermer à nouveau dans des modèles financiers intenables qui les amèneront à la ruine à terme, comme nous l’enseigne ce début de XXIe siècle. C’est toute l’intelligence que je leur souhaite.

Et de cette évidence découle l’inévitable jugement sur les élites actuelles: elles sont complètement dépassées par la tournure des événements. Le changement de paradigme excède leur entendement. Incapables de saisir les enjeux, elles restent aggripées à leurs raisonnements traditionnels, fussent-ils désuets. Le bateau prend de la gîte et leur seule suggestion est de rajouter des cales sous les sièges pour retrouver un semblant d’assise… Comme en témoignent les « solutions » avancées par Joseph Stiglitz un peu plus haut.

Déconstruire l’Etat-providence représente un chantier colossal: la société civile devra assurer de nouveau les services dont l’Etat s’est arrogé le monopole depuis si longtemps. Ces nouveaux services devront être financièrement viables, ce qui implique l’abandon de la collectivisation des coûts et de leur report sur les générations futures.

Beaucoup de citoyens déboussolés rejetteront ce changement. Ils préfèreront choisir l’aventure des marchands de promesses plutôt que d’assumer une remise en question du mode de financement des services dont ils profitent. Leur appréhension sera canalisée par une classe politique au cynisme sans limite, prête à les bercer de toutes les illusions pour accéder au pouvoir.

Voilà pourquoi la gigantesque remise à plat qui s’annonce sera douloureuse – extrêmement douloureuse. Nous sommes englués dans la croyance que sans l’Etat, il n’y aurait pas ceci ou cela: cette pensée nous terrifie, aussi erronée soit-elle. Alors qu’une attitude adulte et constructive consisterait à préparer aujourd’hui la transition pour qu’elle ait lieu en bon ordre, les politiciens préfèrent abreuver la foule de harangues populistes, de rétablissement sans effort, de retour au calme et à la vie paisible par la magie de mesures cosmétiques.

Autrement dit, nous ne reprendront contact avec la réalité que lorsque celle-ci nous frappera de plein fouet. Le choc sera violent. La démocratie y survivra-t-elle?

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