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Il y a 8 heures, Alx a dit :

A l'inverse, certains n'hésitent pas à dire qu'ils existent, qu'ils nous surveillent et nous protègent des catastrophes nucléaires*.Dans l'état actuel de nos connaissances, c'est un peu gonflé...

*On se demande d'ailleurs ce qu'ils fichaient, quand on avait besoin d'eux à Tchernobyl et Fukushima...

C’était le sens de ma remarque, ici : 

 

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Il y a 14 heures, Christian DELAMORINIERE a dit :

On peut y lire :

Citation

En 1967, une équipe sud-africaine réussissait un exploit historique : la première transplantation cardiaque. Une prouesse médicale qui allait mettre un terme définitif à une question vieille de plusieurs siècles : le cœur est-il le siège de nos émotions ? C’est ce qu’affirmait, par exemple, Descartes. Allait-on,  avec cet autre cœur, faire changer les sentiments amoureux des personnes greffées ? Nous savons aujourd’hui qu’il n’en est rien : le cœur n’est qu’un simple organe. Se pourrait-il que le cerveau ne soit, lui aussi, qu’un organe et non le siège de notre conscience ? La question est vertigineuse, déroutante.

      Dire que le cerveau est le siège de la conscience, c'est aussi stupide que de dire que les prochaines itérations de ChatGPT vont devenir conscientes !
     Sachant que les animaux, les plantes et même le blob sont conscients d'une part et que d'autre part c'est l'intelligence humaine qui a conduit à l'holocauste, on peut plutôt en déduire que l'intelligence est un facteur d'inconscience.

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

Publié le
Il y a 1 heure, Christian DELAMORINIERE a dit :

la première transplantation cardiaque. Une prouesse médicale qui allait mettre un terme définitif à une question vieille de plusieurs siècles : le cœur est-il le siège de nos émotions ?

Il y a 1 heure, Christian DELAMORINIERE a dit :

  Dire que le cerveau est le siège de la conscience, c'est aussi stupide que de dire que les prochaines itérations de ChatGPT vont devenir conscientes !

Tes prémisses amènent à une conclusion qui pourrait bien être encore plus stupide : si on te transplante le cerveau d’un autre, ta conscience y trouverait refuge ?

Si le cœur n’est pas le siège des émotions et que ces dernières perdurent après une transplantation cardiaque, ton association d’idées laisse accroire que la conscience sera toujours présente en cas de transplantation cérébrale, mais où ? : dans le corps d’origine, dans « l’éther » ? On ne sait pas trop… Selon moi elle sera toujours plus ou moins circonscrite dans le cerveau initial en tant que  phénomène émergent de ce cerveau-source et non du second, implanté. 

À moins que la conscience soit selon toi de nature quantique et non locale comme un certain Philippe Guillemant le suggère ? 

Tout cela présuppose quand même qu’on sache précisément ce qu’est la conscience ou sa nature, ce qui n’est pas mon cas.  

 

Publié le
Le 05/05/2023 à 16:04, Christian GIRARD a dit :

Comment calcule-t-on la «  probabilité » d’existence d’une « chose » qui « n’existe pas » ?

C'est une bonne question ça ! 😃

Enfin... Tu es un farceur car si la chose "n'existe pas" il n'y a rien sur quoi baser sa "probabilité" ! 😂

Nous pouvons néanmoins spéculer sur l'existence potentielle d'une chose ou d'un évènement.

Il y a les approches bayésiennes  (chères à certains sceptiques (même si beaucoup n'y comprennent rien)) :

Citation

La statistique bayésienne est une approche statistique fondée sur l'inférence bayésienne, où la probabilité exprime un degré de croyance en un événement. Le degré initial de croyance peut être basé sur des connaissances a priori, telles que les résultats d'expériences antérieures, ou sur des croyances personnelles concernant l'événement.

 

Dans le même style il y a l'équation de Drake aussi qui tente d'estimer le nombre potentiel de civilisations extraterrestres dans notre galaxie avec qui nous pourrions entrer en contact 😊 :

N=R*xFPxFExNExFIxFCxL.

Les différents termes de l'équation sont les suivants :

R* = Le taux de formation dans la Voie lactée des étoiles adaptées au développement de la vie intelligente.

Fp = La fraction de ces étoiles avec des systèmes planétaires.

Ne = Le nombre des exoplanètes, pour chaque système planétaire, avec un environnement propice à la vie.

Fl = La fraction des exoplanètes habitables sur lesquelles la vie apparaît réellement.

Fi = La fraction de ces planètes permettant l'apparition de la vie intelligente civilisée.

Fc = La fraction de ces civilisations qui développent une technologie dont on peut repérer la signature, notamment parce qu'elles cherchent à communiquer avec d'autres civilisations comparables.

L = La durée pendant laquelle de telles civilisations possèdent des technosignatures détectables.

 

Le 06/05/2023 à 08:48, Christian GIRARD a dit :

si on te transplante le cerveau d’un autre, ta conscience y trouverait refuge ?

ça aussi c'est une put*in de bonne question ! Et... une sacrée expérience de pensée ! 😊

Ta réponse suggère que nous sommes notre cerveau :

Le 06/05/2023 à 08:48, Christian GIRARD a dit :

On ne sait pas trop… Selon moi elle sera toujours plus ou moins circonscrite dans le cerveau initial en tant que  phénomène émergent de ce cerveau-source et non du second, implanté.

C'est aussi la thèse de neuroscientifiques tels que Stanislas Dehaene :

Nous sommes notre cerveau (l'article n'est pas consultable entièrement pour les non abonnés)

Ce long article par contre est entièrement lisible et très intéressant :

Greffe de tête : de l’héritage philosophique aux problématiques bioéthiques

Citation

Alva Noë, professeur de philosophie à l’université de Berkeley, dans son ouvrage Out of out heads, part de cette théorie du cerveau comme soi absolu, afin de la dénoncer

 

Citation

(Mon corps est-il un robot que mon cerveau habite ? Le monde est-il une grande illusion ? Êtes-vous défini par votre cerveau ?)

 

Citation

La conscience est-elle une activité du cerveau ? s’interroge-t-il. Il envisage alors un cerveau dénué de corps et s’applique, à l’aide de différentes thèses, à déconstruire cette idée que nous sommes notre cerveau. Il défend l’idée que le cerveau ne peut fonctionner que dans un corps avec une conscience et une identité, avec un visage, une attitude…

 

J'avais déjà signalé, aussi, ce petit ouvrage d'une neuroscientifique chrétienne (mais très intéressant sur le plan scientifique et philosophique si on met de côté les considérations plus théologiques) :

1507-1.jpg

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
il y a une heure, Patrick FROMENT a dit :

Les questions les plus fondamentales (et aujourd'hui sans réponse) résumées avec brio en moins d'une minute :

 

Peut-être qu’à la toute dernière question la réponse est tout simplement oui. 

Publié le

Des fossés explicatifs il en existe beaucoup. Peu à peu certains sont comblés… par la science. Quelle autre option vraiment fertile et ayant fait ses preuves existe-t-il pour résoudre tous les « problèmes difficiles » ? 

Publié le

Ce fossé explicatif là pose quand même de sacrées questions sur la nature même des choses.

J’en vois au moins deux de taille :

Entre un objet physique (par exemple une table) et un objet mental (par exemple une pensée), il semble que nous soyons face à deux catégories d’objets de natures fondamentalement différentes, d’où l’idée très ancienne du dualisme entre le physique et le mental.

L’autre question qui est restée à peu près intacte depuis Descartes est comment l’un interagit avec l’autre. La question s’est même complexifiée depuis Descartes si nous rejetons le dualisme et si nous adoptons la perspective du monisme physicaliste (très populaire dans les sciences sous nos latitudes). Pour le dire avec les mots précis de Joseph Levine : il nous manque une explication du mental dans les termes du physique.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • On peut également trouver la vidéo de la rencontre (16 décembre 2015) avec Bruno Podalydès, dans le cadre du cycle C'est magique du Forum des Images :   https://www.dailymotion.com/video/x3ihhhn  
    • 50 ans de zététique : Entretien 4e de couverture : « Il n'est pas fréquent de croiser la route d'un chercheur ayant dépoussiéré un courant intellectuel à part entière. En exhumant le mot zététique, en y adossant un scepticisme inspiré des Anciens Sceptiques Grecs, le professeur Henri Broch aura sacrifié une partie de sa carrière de biophysicien à étudier les phénomènes dits "paranormaux". Du "suaire" de Turin au "sang" de saint Janvier, de la "mémoire de l'eau" au fakirisme, Henri Broch passera près de 50 ans à vérifier des chiffres, déjouer des pièges sémantiques, s'allonger sur des planches à clous, et tester des gens convaincus d'avoir des "pouvoirs" dans le cadre du Prix-Défi avec 200.000 euros. Il aurait pu en rester là, mais non : il a eu la lumineuse idée de transmettre, en construisant des cours universitaires devenus légendaires qui impacteront une génération d'étudiants. Quelles furent ses motivations ? Son extraction sociale ? Son obédience politique ? Son rapport aux croyances ? Ses doutes ? Ses "grandes affaires" ? Ses batailles homériques dans les tribunaux contre les escrocs ?... S'attendait-il, en faisant de la zététique un champ à part entière, à voir en ce début de XXIe siècle une telle convergence d'enjeux, entre les marchands de doute, les prédicateurs vidéastes, les climatosceptiques ? Prévoyait-il que la communauté "zét" soit aussi vaste, si peu homogène, si fratricide ? Entre vraies controverses et fausses polémiques, la zététique est comme un petit drap de lin du XIVe s. que tout le monde tiraille ou malmène sur les réseaux sociaux. La vidéo web arrivant en masse dans les foyers vers 2015, les vidéastes les plus vus sont plus courtisés par les médias que les chercheurs et enseignants. Et le barbu professeur, à la retraite et hors réseaux sociaux, a failli être oublié, emportant avec lui la zététique "de terrain", celle qui met les mains dans le cambouis, fait dessiner des géoglyphes, monte patiemment des protocoles avec des médiums,... Ce n'est pas une simple histoire de vie que cet entretien retrace : c'est l'étude d'une trajectoire qui imprime une marque indélébile dans les courants sceptiques et matérialistes modernes. Richard Monvoisin qui fit sa thèse avec lui et poursuit la zététique universitaire, tente de lui tirer les poils de la barbe et les vers du nez, et de voir quels rêves il nourrit derrière son devoir de vigilance. »  
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