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Les Signes de l'Existence de la Réalité


Patrick FROMENT

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  • 1 month plus tard...
Le 20/01/2012 à 12:51, Patrick FROMENT (Shiva) a dit :

Bref… passe encore… mais là où je tombe des nues, c’est en constatant que nos membres les plus rationalistes, les plus cartésiens et les plus réfractaires aux fausses croyances croient en l'existence de la réalité !

C’est fou non ?!? ça veut dire qu’il croient qu’ils existent réellement, que vous existez, que leur maison existe, que l’univers existe, que ce forum existe et que, même moi, j’existe ! Incroyable !!!

Je connais même un VM-iste  qui s'appuie mordicus et publiquement sur l'idée d'un « soi réel », c'est dire où nous en sommes ! 😉 :

CLIC

Par ailleurs, la situation mondiale actuelle (pandémie, confinement, etc.) est un sacré rappel de ce qu'est la réalité empirique, on n'y échappe pas. Quand le coup de bâton (ou de marteau) frappe tout un chacun à l'échelle planétaire on comprend mieux la valeur de cet argument. 

Modifié par Christian GIRARD
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Le wikibéral (projet collaboratif d'encyclopédie libérale et libertarienne) est une source de très belles définitions philosophiques (à mon sens souvent plus étoffé et plus précis sur ce point que wikipédia).


L’article concernant le matérialisme philosophique (ICI) est très critique et montre bien des impasses de la pensée matérialiste.

 

Extraits :

Citation

Le matérialisme ne nous fournit pas de définition simple et univoque de ce qu'est la matière, concept ambigu, le matérialisme se ramène souvent à d'autres thèses philosophiques, épistémologiques ou métaphysiques : l'atomisme, le physicalisme, le réductionnisme, l'empirisme, le réalisme, le déterminisme, le scientisme, l'athéisme (bien qu'il y ait des matérialistes non athées : les Stoïciens ou Hobbes, et des athées non matérialistes : les bouddhistes ou Schopenhauer)


 

Citation

Du point de vue simplement philosophique, comme l'indique Jean-François Revel, l'erreur du matérialisme est de poser un absolu, la matière, à partir d'un point de départ dualiste, qui est l'opposition entre esprit et matière (héritée de Platon, entre autres). Le matérialisme est la seule doctrine philosophique qui adopte cet absolu, en dépit des données de la science et de l'expérience concrète ; croyant combattre ainsi la métaphysique, elle reste elle-même prisonnière des illusions métaphysiques les plus classiques.


 

Citation

Le matérialisme, s'il est vrai, n'est pas matérialiste ; en effet, la vérité du matérialisme devrait se manifester sous forme d'états neuronaux du cerveau du matérialiste, mais la vérité ne peut être constituée de particules élémentaires (comment pourrait-on reconnaître parmi les états du cerveau ceux qui sont vrais et ceux qui sont faux ? On ne peut se représenter un concept matériel de la vérité)


 

Citation

Pour le philosophe Bernardo Kastrup, le problème principal du matérialisme est qu'il échoue à expliquer le phénomène de la conscience. De la même façon que les matérialistes soutiennent que "tout est matière", on peut soutenir selon lui que "tout est conscience" (idéalisme moniste) ; on évite ainsi de postuler l'existence d'un monde qui serait extérieur à la conscience et radicalement différent d'elle, monde matériel dépourvu de toute qualité en-dehors de celles seules que les cerveaux humains lui confèreraient :

    "Le concept d'un monde extérieur indépendant du phénoménal est un modèle explicatif, et non pas un fait empirique. Aucune qualité phénoménale ne peut être interprétée comme preuve directe de quelque chose [qui existerait] en dehors de la phénoménalité." (Bernardo Kastrup, On the Plausibility of Idealism: Refuting Criticisms, 2017)

 

A noter aussi la partie de l’article sur les sophismes matérialistes au sujet des erreurs économiques liés à un point de vue philosophique matérialiste (les écologistes risquent de ne pas aimer).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 57 minutes, Christian GIRARD a dit :

Je trouve ce documentaire plutôt bien, merci. 

Oui il est très agréable à regarder et autant rigoureux scientifiquement que poétique. C’est déjà une belle prouesse pour un sujet aussi complexe.

Ce documentaire montre parfaitement à quel point nous ne sommes jamais en contact avec la réalité mais avec une représentation de la réalité. Et cela même si on se place d’un strict point de vue neuro-scientifique comme c’est le cas de ce document (dans la première partie en tout cas).

Quel plaisir d’écouter des pointures comme Stanislas Dehaene, Stephen LaBerge, Christophe André, Matthieu Ricard et d’autres sur cette question cruciale de la conscience.

Il ne manque juste qu’une pointe d’épistémologie et de philosophie de l’esprit pour parfaire le tout et mettre tout ça en perspective. Michel Bitbol aurait largement eu sa place dans le casting… mais cela aurait sûrement rendu le documentaire bien plus complexe et on aurait certainement perdu des spectateurs (et pourtant c’est des spectateurs d’arte hein ! 🤣).

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Voici quelques notions qui intègrent les contraintes du WORKER CLOSE UP: -reset rapide et sans se cacher, on est entouré -pas ou peu d'angle, on est entouré -prend très peu de place en poche ou sur soi -pas très lourd pour ne pas déformer ses vêtements -peu ou pas de consommable, ca coute cher -travail vertical, on peu difficilement s'assoir -visible à plusieurs mètres (bout de table, mauvaise vu, etc) -en boite de nuit on peu difficilement parler -intégrer de donner ses coordonnées (business ou espoir de soirée charmante) -intégrer d'emprunter un billet (espoir d'un pour boire) -pouvant se refaire à un autre groupe avec des éléments différents (forçage, révélation, surprise) car des gens d'un des précédents groupes peuvent vous suivre - etc.... -après seulement on peut choisir des effets mais ca limite sérieusement
    • Question : comment définissez-vous cette notion de tours "workers" ?
    • Salut Noham, J'ai longtemps été obsédé par l'idée de trouver des tours "workers". Cette obsession m'amenait parfois à rejeter des tours qui me plaisaient pourtant beaucoup, les jugeant "trop longs", "pas assez dynamiques", "pas assez visuels" ou "trop narratifs". Mais au fil du temps, j'ai commencé à m'autoriser des libertés avec ces critères présupposés, et j'ai découvert que ça fonctionnait remarquablement bien. Bien sûr, il existe des contraintes techniques réelles. En close-up, debout en table à table, certaines manipulations comme le lap***g sont difficilement possible, et les tours nécessitant un gros setup peuvent être problématiques sans possibilité de reset rapide. Cependant, la plupart des tours ne présentent pas ces limitations. Et même quand c'est le cas, il existe souvent des solutions d'adaptation. Par exemple, les tours comportant une part d'incertitude peuvent devenir parfaitement professionnels si tous les outs possibles sont anticipés et préparés. Il me semble, que l'essentiel n'est donc pas tant de chercher des workers que de transformer les tours qui nous passionnent en workers. Il s'agit de les adapter à notre style, notre rythme, l'ambiance du lieu et celle que nous souhaitons créer. Je sais que c'est un peu banal de dire cela, mais ce n'est pas tant le choix du tour qui compte que ce que nous en faisons. Les formules toutes faites peuvent parfois être plus limitantes qu'utiles. Les openers illustrent parfaitement ça. Il y a quelques années, j'avais créé un numéro débutant par un tour lent, narratif, peu visuel, avec un seul effet magique. Pendant longtemps, je n'ai pas osé le présenter ainsi, convaincu du fait que les openers doivent être dynamiques, visuels et courts. Je faisais donc des versions alternatives. Puis un jour, j'ai tenté l'tour d'entrée original, et j'ai réalisé qu'il fonctionnait remarquablement bien, voire mieux. Il était en parfaite cohérence avec le reste du numéro, installait l'ambiance, le rythme et l'univers souhaité. Les spectateurs y étaient réceptifs, même dans des conditions difficiles comme des restaurants bruyants en table à table. Mon conseil serait d'explorer ta bibliothèque actuelle, d'identifier les tours qui te passionnent vraiment, et de réfléchir à leur adaptation. Et si tu souhaites acquérir de nouveaux effets, choisis-les avant tout en fonction de ce qui te motive et te fascine. Pour répondre concrètement à ta question, voici les quatre tours que je présente le plus souvent : Le bonneteau en main de New Wave Close-up : ce tour me touche particulièrement car c'est le premier pour lequel j'ai écrit un script complet, ce qui me permet de partager facilement cette émotion avec mes spectateurs. Un effet de "cartes jumelles" remanié, inspiré d'un effet trouvé dans les True Astonishments de Paul Harris : une carte se retourne, sa jumelle suit, puis viennent déchirures et dessins. J'ai développé pour ce tour mon texte le plus abouti. Un Out of This World (version Paul Harris, je crois) : malgré quelques "incertitudes" potentielles, j'ai développé une présentation qui les élimine toutes ainsi que les moments délicats de la routine. C'est un effet que j'affectionne pour sa simplicité de compréhension, son impossibilité apparente et son exécution entièrement dans les mains du spectateur. Je le fais toujours précéder d'un autre tour permettant de faire le setup de façon invisible. Un effet où un spectateur choisit une carte sans la regarder pendant qu'un autre en imagine une, pour découvrir qu'il s'agit de la même. Son impact repose tant sur son impossibilité que sur son texte présentant la magie comme point de rencontre entre réel et imaginaire. J'apprécie particulièrement ses techniques et l'élégance de sa construction, notamment dans la gestion des outs possibles.   J'espère que ma réponse n'est pas trop à côté de la plaque ou trop naïve. Je te souhaite de trouver ce que tu cherches !
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