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Les Signes de l'Existence de Dieu


Boumedienne HAMBLI

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il y a 10 minutes, Patrick FROMENT a dit :

Ça me semble plutôt envisager la question de deux points de vue aussi valables l'un que l'autre (les deux étant aussi refutables l'un que l'autre). 

Tu présupposes qu’il y a nécessairement une angoisse en nous et que la science ne serait en définitive qu’une tentative de lutter contre cette angoisse. C’est un peu court jeune homme… Sigismund, sors de ce corps ! 

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il y a 9 minutes, Christian GIRARD a dit :

la science ne serait en définitive qu’une tentative de lutter contre cette angoisse

Je maintiens que la science est aussi ça oui (pas que mais aussi) 🙂

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 55 minutes, Patrick FROMENT a dit :

J'entends déjà l'objection alors j'anticipe 😃 :

La science ne s'enracine pas dans l'angoisse mais dans la soif de connaissance. 

OK ! 

Mais la soif de connaissance c'est bien l'angoisse de l'ignorance. 🙂

Nulle objection, votre honneur ! La soif de connaissance est probablement à associer d'une façon ou d'une autre à l'instinct de survie, donc à une angoisse permanente...  

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il y a 5 minutes, Georges PERON a dit :

La soif de connaissance est probablement à associer d'une façon ou d'une autre à l'instinct de survie, donc à une angoisse permanente

Oui c'est très bien dit ! 

Et par ailleurs face aux enjeux colossaux que rencontre l'humanité aujourd'hui on peut imaginer (croire, espérer...) que le salut viendra de la science et de la technologie. Et donc, mettre ça sur le terrain de l'angoisse et de la survie n'est pas complètement aberrant. 

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a 3 heures, Patrick FROMENT a dit :

Je maintiens que la science est aussi ça oui (pas que mais aussi) 🙂

Et croire en un dieu, je ne t’en parle même pas à quel point ça doit être également « aussi ça mais pas que mais aussi ». [On dirait du Broch au comptoir du coin 😆.] 

Si on dégaine Nietzsche on peut également dire que la science trouve sa source dans la volonté de puissance (mais pas que mais aussi), etc. 

 (Hors-sujet mais si ça vous intéresse, jetez un œil sur cet imbroglio : 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/La_Volonté_de_puissance )

 

Il y a 3 heures, Georges PERON a dit :

une angoisse permanente...  

N’exagérons rien. Des peurs occasionnelles c’est déjà pas mal pour la survie des espèces. 🙂

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Il y a 2 heures, Patrick FROMENT a dit :

Mais la soif de connaissance c'est bien l'angoisse de l'ignorance. 🙂

N'importe quoi ! La soif de connaissance, c'est en ce qui me concerne le plaisir de découvrir, de comprendre et de nourrir mes propres réflexions.

C'est bien tout le problème de ce fil de discussion : asséner de manière péremptoire des prémisses plus ou moins fondées et par une rhétorique plus ou moins habile en déduire ... n'importe quoi. Au delà, c'est aussi tout le problème de la philosophie.

Bob

P.-S. : je m'étais promis de ne plus contribuer à ce sujet mais quand on affirme que la soif de connaissance s'assimile à de l'angoisse, je ne peux pas laisser passer ça.

 

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  • Tolérance : c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms (Pierre Doris - Humoriste 1919-2009)
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il y a 33 minutes, Christian GIRARD a dit :

N’exagérons rien. Des peurs occasionnelles c’est déjà pas mal pour la survie des espèces. 🙂

Ah ça c'est parce qu'on vit aujourd'hui dans le confort d'un monde aseptisé 😉. Je serais tenté de penser que la connaissance a d'abord servi à identifier les dangers potentiels et fabriquer des outils agraires ou cynégétiques pour la survie de l'espèce dans des contextes difficiles. Que par la suite, et même déjà dans l'Antiquité et en des temps plus anciens encore, elle ait servi à se faire plaisir en brillant en société je ne le conteste pas 🙂

 

 

 

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Tout un chacun a-t-il vraiment « soif de connaissance » ?

Sommes-nous des créatures perpétuellement torturées par l’angoisse ? Et si tel est le cas répondons-nous à cette prétendue « angoisse » par l’assouvissement d’une soif de connaissance ? 

Obervons les animaux non humains. Les prédateurs me semblent nettement moins sujet à des peurs que les proies. Les animaux connaissent de grandes plages de « tranquillité » relative et parfois, lors d’une attaque, c’est le moment d’une grosse frayeur.  

Certes les humains peuvent projeter plus que les autres animaux une vision du futur, jusqu’à l’idée de la mort. Mais quand on voit à quel point les problématiques écologiques actuelles semblent ignorées par beaucoup, je doute qu’il y ait une réaction d’acquisition de connaissances pour palier cette « angoisse » ; la tête dans le sable (le déni) est une autre réaction possible. L’indifférence aussi. Bref l’ignorance peut être également source de bien-être.
La connaissance quant à elle peut générer de l’angoisse. Pas la peine de développer cette évidence. 
Et que vient faire la question de l’angoisse dans un sujet sur l’existence d’un Dieu ou des dieux ? Ah mais Dieu serait peut-être la Connaissance ultime, celle-là même qui nous libérait de toutes nos angoisses ? Patrick, ta quête est-elle celle d’une lutte contre tes propres angoisses existentielles ? (Je l’ignore parce que je ne t’ai pas psychanalysé 😂.) 

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il y a 44 minutes, Christian GIRARD a dit :

Et que vient faire la question de l’angoisse dans un sujet sur l’existence d’un Dieu ou des dieux ?

😄 OK ! On rembobine... On reprends (calmement). .. :

Nous epiloguons depuis des jours sur le thème de Dieu & science. 

Je mets un lien vers un article récent de Sylvain Fort qui parle justement de ce thème et qui me semble fort à propos. 

Il se trouve que le thème de l'angoisse se trouve dans cet article, l'auteur estimant que la foi et la science ont en commun de répondre à une angoisse existentielle. 

On peut, bien sûr, être d'accord ou pas avec cette thèse. 

Je suis, pour ma part, plutôt d'accord avec l'auteur (j'ai le droit ! 🙂)... sans faire, pour autant, de l'angoisse la seule explication à la foi et à la science... Loin de là (et je ne pense pas non plus que ce soit le propos de l'auteur). 

(Bien sûr qu'il n'y a pas que la réponse à une angoisse dans la soif de connaissance, bien sûr qu'il y a du plaisir (et bien d'autres choses)). 

Voila... C'est tout ! 🙂

Modifié par Patrick FROMENT
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Paul Binocle

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    • C'est vraiment trop cool ! et où est-ce qu'on peut vous voir en spectacle ?
    • Bonjour à tous Ici quelques nouvelles du projet. Samedi dernier, nous avons fait notre première à l’occasion d’un WE familial. J’avais proposé à Lulu qu’on se teste devant ses tantes / tontons / cousins / cousines et grands-parents maternels car, me suis-je dit, c’est un premier public plutôt pas cruel et plutôt bienveillant. Côté disposition, le public (15 personnes quand même hein) était assis à 2 mètres de nous. Nous avions une de ces tables de pique-nique valise Quechua avec tabourets commercialisées par Décathlon. Pour que le public puisse voir, la table était mise en position basse : Lulu était tout à son aise, par contre j’étais plié en deux. On commençait le spectacle avec quelques faiblesses sérieuses dues un peu à cause de la fatigue (couché tard la veille et journée intense avant le spectacle) mais surtout au manque d’entrainement. En effet, ces dernières semaines ont été rythmées par les prestations sportives et musicales que Lulu a dû honorer (entrainements supplémentaires pour les compétitions, les compétitions, répétitions supplémentaires pour les concerts de l’école de musique, et les concerts). Bref, je n’allais pas en plus lui imposer des répétitions de magie sur son temps libre. Elle a le droit de souffler. Mais du coup, on n’était pas super au point. Stress + fatigue : il en a résulté qu’elle est montée en pression et que, avec deux faux-départs de spectacle parce qu’elle avait oublié qu’on commençait par un gag et comme un [grossièreté]on je lui disais « ah non, c’est pas ça qu’il faut prendre en premier », et bien elle a craqué. Heureusement sa mère a su la raisonner et la ramener sur scène (elle aurait dû travailler à l’ONU ma femme). Ce faux-départ est déjà un premier enseignement en soit : j’aurais dû 1/ la rebriefer sérieusement avant de commencer et 2/ accepter le fait qu’elle zappe le gag en mode « show must go on » et ne pas la braquer (j’ai une tendance gnac gnac du contrôle). De fait, elle a manqué d’enthousiasme pour faire ses tours qu’elle a malgré tout parfaitement réussis, ce qui l’a largement remise en confiance pour la suite. Le public, adulte notamment, a vachement bien joué le jeu pour l’aider à être en confiance et la congratuler. Qu’ils en soient remerciés, et Lulu également pour sa performance. J’ai pris le relais en commençant avec le cups & balls de Michael Ammar. Techniquement pas trop mal réussi et le final (des clémentines) a spécialement rabattu son gentil clapet à l’un de mes neveux de 12 ans qui a essayé de nous prendre en défaut tout du long. C’était trop drôle. Si je devais être critique sur cette routine, je dirais que 1/ je dois mieux maitriser le texte et le rythme. C’est pas mal, mais il y a encore sacrément de la marge de progression pour arriver au niveau de Michael Ammar. 2/ le dépôt (« invisible » de la 3ème balle sur le 3ème gobelet) était un peu naze en ce sens que la balle a vibré autour de sa position d’équilibre avant de ne plus bouger. Sur la captation vidéo, ça me saute aux yeux du coup. Ma femme m’a dit l’avoir vue (mais c’est au moins la 3ème fois qu’elle me voit faire la routine). Les autres, je ne sais pas, ils ne m’ont pas dit. 3/ les mini-baseballs de TCC sont mal vues par le public, pas assez contrastées par rapport aux cups. Or j’aime beaucoup les mini baseballs. Je pense que je vais m’équiper d’un set coloré chez Hollandtrick (bleu et rouge) pour plus de visibilité. J’ai bien toutes sortes de muscades colorées, mais j’aime vraiment les mini baseballs ha ha. Cette routine est vraiment top je trouve, une fois le spectacle cible passé (ie le 21 juin), j’essaierai de la décliner en mettant à profit le chop cup du set de gobelets.* 4/ pas évident de manipuler les gobelets en étant plié en deux mais on y arrive (heureusement quand même que je ne mesure pas 1m95) Ensuite, j’ai proposé à l’une de mes nièces (grande section de maternelle) de venir s’asseoir sur un tabouret à côté de la table pour lui faire une routine de balle éponge avec les Sponge Stars. Pour rappel : là j’utilise les sponge stars car j’en « prends » une sur la robe de magicienne de Lulu. La routine s’est bien passée, notamment le finale avec toutes les étoiles dans sa main a bien plu (« y’en a trop beaucoup !! » s’est-elle exclamée de façon trop mignonne). Le public a bien accroché. J’aime bien le final avec toutes les grandes et petites étoiles car même les adultes sont surpris. A la question « tu penses qu’il en reste combien de ma main ? », la petite dit deux, un adulte dit trois, l’adulte qui se croit le plus malin dit toujours quatre, et TOUS sans exception sont 1/ surpris que la main soit vide 2/ croient être hyper intelligents quand je leur dis que ben oui je gruge, elles sont dans la poche et 3/ sont scotchés quand la main innocente (la leur ou, là, celle de ma nièce) révèle qu’il y en au moins quinze. Ensuite, une autre nièce (CE2) a pris sa place pour une routine de carte retrouvée par le raccoon. Un neveu (classe de 6ème ou 5ème) est venu pour une carte choisie, perdue dans le jeu laquel est sniffé par le raccoon pour tenter de retrouver la carte (mais elle a disparu !!) puis pas retrouvée dans la chaussure de pépé (qui a enlevé ses chaussures pour rien du coup à gag efficace), pas retrouvée non plus dans le firewallet pour finalement être retrouvée dans le ventre du raccoon (x-ray raccoon de Climax). Là, notamment la première fois, la réaction intéressante d’un membre du public a été de penser que Lulu me faisait signe pour me dire quelle carte était choisie (on en a discuté à la fin). En effet, Lulu, absorbée par le spectacle, s’est mise plus en position de spectatrice et se trouvait quasiment dans le public plutôt que d’être à mes côtés. Je l’avais remarqué pendant le show et avait trouvé ça mignon qu’elle regarde son père faire le show. Par contre, je ne me doutais pas que cela jetterait le trouble sur le modus operandi. Mais après, chacun pense ce qu’il veut. Je retiens que, pour être plus percutants, il vaut mieux que Lulu reste autour de la table. Pour cela, il faut qu’on interagisse plus elle et moi. Ensuite nous avons fini avec une production de bonbons grâce au Magic Grail. Et là, Lulu a pris un plaisir fou à lancer des M&Ms sur tout le monde et le public a drôlement rigolé. Nous avons tenu 25 minutes. Je pense que c’est un bon timing Le nombre de routines est correct, les routines sont variées. Plus de tours ce serait une erreur, moins aurait un goût de trop peu. La captation vidéo est très cruelle. Mais grâce à elle, je sais que je dois clairement améliorer ma diction et avoir l’air plus commode / gentil (en tout, mieux cacher mon stress ha ha). Je dois aussi travailler le texte. Car techniquement, franchement, c’est très honorable je trouve. Mais pour transporter le public et l’emmener dans l’histoire, alors un bon texte est indispensable. L’idée de faire venir s’asseoir les enfants m’est venue spontanément pendant le spectacle. Ma femme a trouvé que c’était une idée géniale. Bien mieux que de faire des allers et retours entre la table (scène) et le public. Cela fluidifie la présentation et cela met en valeur l’enfant qui est tout fier. Voilà voilà. Cette première « épreuve du feu » était vraiment bien, beaucoup de plaisir partagé. On est assez clairs sur ce qu’il reste à améliorer. On tient le bon bout !! N’hésitez pas si vous avez des commentaires. Je ne partagerai pas la vidéo car il y a des enfants qui ne sont pas les miens. Mais j’ai quelques photos que voici.
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