OK fred !
Je ne suis pas spécialiste en comunication, ni en hypnose, ni en PNL, ni en annalyse transactionelle, et je veut bien reconnaitre ta compétence dans ces domaines sur ta simple bonne foi vu que je ne saurais même pas juger de la dite compétence.
Cependant je suis magicien et comédien, ce qui n'est PAS (souligné trois fois) la même chose que tout ce que je viens de citer (même si tout peut se recouper et qu'il n'est absolument pas interdit de faire des ponts entre les choses). Il se peut donc que mes propos ne se réfèrent pas au même système de pensées que le tiens.
Par exemple : je ne considère pas les effets magiques comme des métaphore poétiques dune certaine formes de spiritualité (en tout cas pas en premier lieu) mais comme une forme de spiritualité à part entière. Une spiritualité qui ne serait pas caché derrière, mais mise à jour par le spectacle. Une spiritualité pour laquelle la notion de mystification ou de démystification n'a aucune importance. Sur scène on voit un acteur et non un personnage. On voit son corps, on voit son âme, on voit ce qu'il fait et ce qu'il nous raconte, la spiritualité est là. Croire que l'on doit voir le personnage tiendrait plus de l'ésotérisme que de la spiritualité. Et surtout c'est une façon de ne pas s'engager pleinement dans ce que l'on montre sur scène. Réduire le spectacle à la métaphore de la spiritualité c'est l'enfermer dans quelque-chose de bien étroit et s'empêcher de plonger réellement dans cette spiritualité.
Mais attention, je ne parle qu'en fonction de ce que je connais un peu : Brecht, Stanislavsky, Meyerhold, Grotovsky, Dario Fo, Goshman, Fitzkee... (qui ne sont aprés tout que de simple artistes du spectacle...) et de ma propre pratique (avec toute la valeur que j'attache à ce mot).