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Que faire des cartes à jouer usées en plus des paquets ?
Gilbus a répondu à un sujet de Thomas PELZER (Prof T) dans Conseil des Sages
tiens, c'est vrai, moi aussi j'ai un "étui" en carte, pas pour des loops, mais pour des FI normaux. ben, ma version est un peu rudimentaire : C'est juste une carte. Une boulette de cire à chaque bout des FI, on colle la boulette sur la carte, on enroule, et on colle l'autre sur la carte aussi, à l'écart du passage du FI, pour ne pas le salir. et comme il y a des boulettes, ben on peut mettre une carte en plus dessus, en protection. s'il y a des boulettes des deux cotés, ben une carte de chaque coté. Ça tient. j'ai 5 ou 6 FI par cartes, enroulés de cette façon... Gilbus -
La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
Bon, on va parler de travail en grandeur réelle, alors 260 tonnes, sur une grande distance, cela convient ? Et une bonne partie du chemin est faite sur des rondins, et avec…des bœufs. Comme quoi transporter des charges vraiment lourdes sur des rondins est faisable…et vérifiable, puisqu’il y a des photos A, tiens, l’Egypte n’aurait-elle pas pu prendre des éléphants ou d’autres bestioles pour aider ? http://messagedelanuitdestemps.org/index.php/2016/03/13/comment-les-anciens-faisaient-ils-pour-deplacer-300-tonnes/ Je me moquais aussi, je ne suis pas du tout scientifique Gilbus -
La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
Hihihi : je ne m’énerve pas, j’explique Mais contrairement à Grimault, je suis ouvert aux contradicteurs, et si vous m'expliquez en quoi je dis des bêtises, il n'y a pas de problème Heuuu, il y a encore beaucoup de problème avec la fabrication des monolithes ? Je pensais que tout était réglé, depuis le temps… Depuis que j’ai vu un type tout seul assembler un dolmen de plusieurs tonnes (voir plus haut dans la discussion les vidéos que j’ai mis en rappel…), j’ai arrêté de me poser la question des monolithes… Franchement, le recours à des solutions fantastiques (atlantes avec technologies supérieure, extra-terrestres ou autre) pour l’édification de ces machins me semble une solution de facilité : Une sorte de deus ex machina qu’on va sortir quand on n’a pas fait le travail de chercher des solutions plus réalistes… Alors, c’est parfois moins merveilleux : Les civilisations de hautes technologies du passé, c’est un chouette concept… Mais voir qu’on peut faire des choses extraordinaire avec une technologie relativement simple, cela aussi, je le trouve merveilleux Car cela permet d’arrêter de penser aux humains qui nous ont précédés comme à des sauvages incapables de réflexion, qui est une attitude très 19ième siècle, je trouve… Personnellement, je pense que je serais incapable de vivre l’extrême complexité d’une civilisation ancienne : je suis habitué, comme beaucoup d’entre nous, à une civilisation presse bouton, alors que dans d’autres civilisations, il fallait réfléchir, et pas qu’un peu. Complétement d’accord, il est très pittoresque Mais imbuvable dès qu’on veut le pousser à expliquer ce qu’il n’a pas envie d’expliquer… Je suis heureux de n’avoir pas à vivre avec Il aurait assurément moins de détracteurs s’il procédait avec méthode, et avait une attitude moins « pittoresque » Ben… Les scientifiques modernes suivent cette méthode LOUUUUURDE, peu ou prou. C’est lourd, mais cela permet justement de trier les gens qui disent n’importe quoi de ceux qui ont fait un travail sérieux, et donc de savoir sur quoi assoir les travaux futurs. On peut tout écrire, le papier ne refuse pas l’encre, et internet est un asile de fous, si l’on essaie d’y démêler le vrai du faux… Et puis la méthode scientifique moderne ne consiste pas à défendre son point de vue contre tous : Au contraire, elle consiste à attaquer son propre point de vue, et si on ne trouve pas de faille au bout d’un certain temps, et que personne d’autre n’en trouve, à commencer à penser que ça tient debout. Avoir des « détracteurs » est normal quand on se soumet au jugement des autres scientifiques, et c’est souhaitable, car beaucoup d’erreurs grossières sont ainsi évitées… Complétement d’accord aussi, on a le droit de vouloir vivre dans la fiction Mais un auteur de fiction, même de science-fiction, n’est pas forcément qualifié en science… J’ai connu pas mal de personnage « pittoresque », c’est-à-dire pénibles en fait, même sans aller en Egypte… Ce ne sont pas les rêveurs que je préfère. La, avec ce film sur les pyramides, j’ai l’impression de voir le « paris-match » ou le « détective » de l’archéologie : Beaucoup de sensationnel, pour faire de l’audience, pas trop de vérité, pour pouvoir rêver, et un coté racoleur de l’étrange qui prend les gens pour des idiots… Mais je n’y connais rien, je ne suis pas allé sur place, donc je ne peux pas juger… Gilbus -
[Tour] Votre meilleur tour de Prédiction ?
Gilbus a répondu à un sujet de Soïg CS dans Les Étagères Magiques
j'aime beaucoup cette approche "paradoxale", et le tour à l'air très bien aussi Gilbus -
ta découpe en deux partie (magie non magique) est interressante. j'utilise pour ma part une découpe en trois étape distincts, mais qui rejoins ce que tu fais au final: Extrait de l'EUDLMDG: Gilbus
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Demande à l'ami Tabary de t'envoyer sa carte de visite! En matière d'objet impossible, elle est très bien Gilbus
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La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
je suis loin (c'est peu dire!) de connaitre bien le sujet. mais tu peux trouver quelques pistes ici: http://www.gsemantics.com/ A noter que la sémantique générale ne critique pas Aristote, elle dit simplement que bon, on en sait un peu plus maintenant, il serait peut être temps de passer à autre chose de plus efficace... Mais pour parler d'Aristote lui même, laissons la parole à un de ses grands fan : voir ici aussi, le chapitre consacré à Aristote: http://rue89.nouvelobs.com/blog/infusion-de-sciences/2009/10/23/univers-les-grecs-avaient-vu-juste-et-vint-ce-beta-daristote-122929 mais sur les non-A, un point de désacord fondamental, c'est que la carte n'est pas le territoire. hors Aristote à une opinion inverse: Source: http://philosophieancienne.over-blog.com/page-5071943.html Et c'est cette façon de voir les choses qui a structuré la pensée des siècles durant: Les mots représentent des choses réelles. Hors le mot "chien" ne mord pas. Si l'on confond sans cesse la carte et le territoire, car on prend coutume de voir une réalité dans une représentation symbolique du monde, on passe a coté de beaucoup de choses: On oublie en fait une énorme partie de la complexité de l'univers, pour ne garder que le sens réduit du symbole. J'imagine que c'est en ce sens qu'une remise en cause de la philosophie d'Aristote est bénéfique. Du coup, se servir d'Aristote, un piètre scientifique (mais qui avait des idées sur tout, naturellement...) , un philosophe qui enferme l'idée dans le mot, et un poète pas si doué que ça, c'est un peu un mauvais exemple pour soutenir une thèse... Mais chacun ses idoles Gilbus -
La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
Merci pour cette info : Et effectivement, c’est un extrait très ciblé… 9mn contre plus de 2 heures de l’autre coté. Voyons ce qui se dit dans cet extrait (choisi): -« si vous étiez un de mes étudiants… » Grimault enseigne ? ou cela ? Pas dans le secteur universitaire, en tout cas... -« la méthode scientifique consiste à aller sur place » Il a tout a fait raison, il faut aller prendre les informations à la source…et publier ses sources, et la méthodologie employée. Hors Grimault ne suis pas la méthode scientifique sur ce point : chaque fois qu’on lui demande ou sont ses sources, sa méthodologie, il botte en touche et détourne le sujet (en général avec des insultes personnelles) : Le principe même de la méthode scientifique (et non de la philosophie scientifique…), c’est la publication DÉTAILLÉE des procédures. Tout simplement pour qu’un autre chercheur, s’il le désire puisse refaire l’expérience. Ou modifier des paramètres de l’expérience, pour voir s’il en sort quelque chose. Dans un ouvrage de vulgarisation, bien entendu, la publication des sources et procédures, la liste des outils employés pour faire les mesures, des conditions de mesure, tout cela n’a pas sa place. Mais une vulgarisation scientifique s’appuie sur un travail réellement scientifique lui, et publié. Hors j’ai l’impression (détrompez-moi si j’ai tord…) que Grimault n’a RIEN publié dans un format recevable par des scientifiques. Il ne fait QUE de la vulgarisation sur ses théories. Pourquoi pas. Mais dans ce cas, qu’il ne vienne pas prendre les autres de haut, en se targuant d’être le seul scientifique qui comprend le sujet : Pour moi, Grimault n’a rien d’une démarche scientifique, d’après ce qu’on a entendu dans la vidéo complète. La science n’est plus au temps des encyclopédistes, ou on croyait tout inventer, et ou une personne pouvait tout savoir. Elle a évolué, pour devenir extrêmement efficace. Notamment en ce qui concerne l’accession à la publication. Il faut savoir ce qu’on entend par « publication ». En terme commun, il suffit d’écrire un livre, et de le publier. Bon, Grimault n’a même pas fait ce travail jusqu’au bout, il dit que le livre est écris, mais non publié… Mais cela n’a RIEN à voir avec une publication scientifique : La publication scientifique se fait au sein de quelques magazines, revue et bilans de rencontres scientifique, ou les documents sont présentés complets : Méthodologie, matériel employé, condition des mesures, listes exaustives des mesures si besoin, facteurs pouvant influer etc. Accéder à la « publication » scientifique, c’est n’est pas publier à compte d’auteur, ou trouver un éditeur qui marche avec vous. Les lieux où s’effectue la publication scientifique ne publient pas n’importe quoi, sans vérification de la forme, du contenu, et des calculs afférant à l’obtention des résultats. C’est parfois difficile. Cela permet en outre au milieu scientifique mondial d’établir les antériorités dans les recherches, et de savoir qui a publié en premier. A ce qu’il ressort de la vidéo, Grimault n’a RIEN fait de tel. Bon, reprenons l’extrait : Cela concernait le mot photogrammétrie, si je me souviens bien. J’avoue que je ne sais pas trop ce que c’est, donc, un coup de wiki : https://fr.wikipedia.org/wiki/Photogramm%C3%A9trie Le mot a donc une signification précise. Si j’ai bien compris, ce qu’a relevé le zététicien, c’est une erreur d’emploi de ce mot, puisque le film dit à un moment qu’il y a utilisation de la photogrammétrie, alors que ce n’est pas ça. Bon, deux solution : Soit le zététicien se trompe dans les affirmations précise qu’il donne, soit c’est Grimault, soit il y a une autre façon de voir la question. Grimault répond sur ce point ? Non. Jamais il n’admettra d’avoir tord, jamais il ne casse les arguments du zététicien, ce qui montrerai qu’il connais le sujet, et il ne propose comme autre réponse que des chose du genre : Si vous n’allez pas voir sur place, vous ne valez rien. Ce n’est pas ce qu’on lui demande, on lui demande d’expliquer pourquoi il emploie un terme précis dans le film. Le choix des termes est important : C’est la méthode scientifique, justement : On dit les choses avec exactitudes. Et si on se trompe, on admet qu’il y a eut erreur sur un point mineur, et au mieux, on explique pourquoi, et qu’est ce que cela va impacter sur le travail global. Le scientifique admet qu’on démonte sa théorie si on y trouve des erreurs. C’est même un principe fondateur de la science moderne, ou l’on peut tout remettre en cause, si on prouve que c’est faux. Grimault n’a pas une attitude scientifique. Il n’a que sa « philosophie scientifique »… Et ensuite on dit qu’il ne faut pas pinailler sur des mots… bravo la science… Et entre parenthèse, faire des monuments de grande taille qui soit symétriques, cela ne me semble pas vraiment impossible sans pointeur laser Demandons-nous comment ont fait les constructeurs de cathédrales, pour prendre leurs mesures… Ils disposaient grosso modo du même matériel que dans les temps antiques, et cela fonctionnait très bien. La fameuse « coudée » dont on parle dans le film, c’est une technique aussi utilisée dans la construction au moyen âge. Je dis bien technique, pas mesure : La coudé n’est pas une mesure fixe, mais une mesure relative. Le maitre d’œuvre, quand il doit construire, commence par établir son unité de base : la coudée, en général prise à son propre corps : c’est la mesure de la main au coude. Une coudée va donc dépendre de la personne qui construit, mais les différences d’une personne à l’autre n’importent pas : le principal, c’est que dans une construction donnée, tout soit étalonné sur la coudée maitresse. La longueur de cette coudé est reportée sur un morceau de bois, la règle de l’architecte, qui sera dupliqués pour que chaque maitre d’ouvrage, chaque personne du chantier devant mesurer des choses ait les même mesures sous la main. La règle, au moyen âge, comportais aussi d’autres unités, comme la main, le pouce etc. mais on ne va pas tout détailler… Cette unité de base pouvait être multipliée facilement, pour obtenir de plus grandes dimensions. Pour cela, on prend une cordelette fine, on y mesure une coudée, puis on replie le reste de la corde sur cette mesure, autant de fois qu’il faut : la corde est « multi-pliée »… La corde donne alors un multiple de la coudée. Ce multiple peut aussi être dupliqué, si on a besoin de plusieurs postes de mesure. Avec cette méthode, on peut avoir des erreurs très faibles même sur de grandes mesures. Et cela a permis de construire des cathédrales, qui sont parfois si fines dans leurs structures qu’on est surpris qu’elles aient tenu 1000 ans. Une pyramide, objet plus massif et stable, peut durer beaucoup plus longtemps sans entretient… Mais pas besoin d’imaginer une technologie supérieure, pour prendre des mesures, sculpter des statues symétriques etc. Un bout de ficelle suffit à gérer une symétrie… et bien sûr, un bon savoir-faire de l’artisan : Je crois que c’est surtout cela qui manque à nos partisans des civilisations supérieures : Une compréhension de l’intelligence et du savoir-faire des hommes du temps passé. Ils étaient bons dans ce qu’ils faisaient. Ils avaient des techniques. Parfois très compliquées. Mais cela ne veut pas dire qu’ils descendaient des atlantes ou autre : Ils étaient simplement intelligents et talentueux. Ben, tout est affaire de point de vue : Je ne sais pas si tu t’est tapé les 2 heure de la vidéo complète, mais l’impression que j’en retire, c’est quand même que Grimault noie le poisson quelles que soient les questions. Bien sûr, les questions sont orientées : On lui met sous le nez des choses qu’il a dite, dans le film, dans ses conférence ou autre. Et qui semble « non fondée », « invérifiables », ou carrément fausses. Dans aucuns de ces cas Grimault ne fournis une réponse probante pour moi : Il détourne le sujet, insulte ou part dans des références philosophiques ou historiques sans rapport avec le point de détail qu’on soulève. La science est friande de détails, et veille à ce que tous les détails soient justes, et entrent précisément dans la théorie qu’on construit. Argumenter sur les détails, ce n’est pas pinailler. Quand, pour tout réponse au coup de la réfutation de Darwin (et là, ce n’est pas le zététicien qui l’invente, c’est bien Grimault qui nous le sort, par surprise…), quand on lui demande pourquoi il pense que Darwin à tort, il renvoie vers la page wiki parlant de deux bestioles, sans dire EN QUOI les dites bestioles réfutent Darwin, en disant juste « vérifier vous-même ! ». Mais vérifier quoi ? Super attitude scientifique. Bref, un tel comportement dévalorise le travail de Grimault, il le décrédibilise (à mes yeux de néophytes en pyramide, en tout cas ), et donc met son travail au rang des élucubrations d’illuminés qui surfent sur la vague des « civilisations supérieures » des temps anciens. Je n’ai rien contre l’idée de civilisations supérieures, d’extraterrestre ou autre méthodes ésotériques. Mais quand on se qualifie de scientifique, ben il faut agir comme tel, et étayer ses théories. Là, ce n’est pas le cas… En se faisant passer pour un scientifique sans en avoir la carrure, Grimault veux le beurre , l’argent du beurre et… Je ne ferais pas le cul de la crémière. Gilbus -
Quel tour de close-up a eu le plus d'impact sur votre public?
Gilbus a répondu à un sujet de Philippe DE NARBONNE dans Les Étagères Magiques
MP... Gilbus -
Quel tour de close-up a eu le plus d'impact sur votre public?
Gilbus a répondu à un sujet de Philippe DE NARBONNE dans Les Étagères Magiques
Poche droite/poche gauche, c'est un peu trop facile, non? Fait au moins le mélange dans un porte monnaie ou une bourse, qui reste sur la table. Comme dit plus haut, l'intérêt des versions avec foulard, qu'on utilise un verre ou pas, est de faire tenir la pièce à travers ledit foulard, par le spectateur: c'est donc une ACA très convaincante, puisqu'il y a touché jusqu'au dernier moment... Et surtout après qu'on ai sorti au grand jour les boites imbriquées... L'impossibilité est alors double: disparition du foulard, et introduction dans les boites fermées, alors qu'on ne touche à rien. Ceci dit, on peut surement le faire autrement et que ce soit bien aussi, je donne juste ce qui me semble le plus intéressante dans la version classique de ce tour Gilbus -
Quel tour de close-up a eu le plus d'impact sur votre public?
Gilbus a répondu à un sujet de Philippe DE NARBONNE dans Les Étagères Magiques
Ok, c’est donc une des variations des boites Renélis, qui effectivement peuvent être un excellent tour. Je préfère néanmoins la version ou l’on laisse tomber la pièce qui est dans le foulard dans un verre d’eau, avant de produire la boite : D’une part le foulard est examinable aussi, mais on peut montrer qu’il n’y a rien dans le verre, et surtout cela mobilise un sens de plus, puisqu’on peut toucher la pièce dans le foulard, et on l’entend tomber dans le verre. En fait, si on remplace le foulard par une serviette de table, cela en fait un bon tour « impromptu » lors d’un repas, puisqu’on peut emprunter la pièce et utiliser la serviette et le verre (dans certains cas) fournis à table. Beaucoup de versions de ce tour ont 3 boites plus un sachet, et non deux, ce qui renforce l’impossibilité. A noter aussi les versions avec trois bourses plates gigognes (en cuir pour les versions chères, en plastique pour les version bon marché chinoise) plus un papier plié autour de la pièce, qui fonctionne sur le même principe, mais n’a pas besoin d’accessoire en plus pour y introduire la pièce, les bourses étant autosuffisantes : Ces versions permettent donc de sortir les bourses avant même de faire signer la pièce. Ce modèle permet aussi, si on le souhaite, de s’en faire facilement un modèle compatible avec une animation médiévale… Ce n’est pas vraiment le cas avec les versions « boite », celles-ci étant fermées par des élastiques dans les versions courantes. Mais du coup, il est délicat de faire signer la pièce, il faudrait se trimballer avec l’encrier et la plume, et attendre une heure que ça sèche Mais comme souvent, on peut trouver une alternative pour rendre l'opération possible... (cire à cacheter) L’intérêt de ce tour est de mobiliser plusieurs sens du spectateur, ce qui est toujours un plus. Je ne sais pas si Renélys a touché des droits sur les multiples reprises qui ont été faites de ses boites…ça m’étonnerai… Gilbus. -
Possibilités de votre Jeu de 52 Cartes
Gilbus a répondu à un sujet de Michael MATTA dans Forum Général
une autre façon de voir les choses: une fois mélangé, la combinaison que l'on obtient à autant de chance qu'une autre de sortir. donc, autant de chance que de revenir à un ordre particulier, par exemple un jeu trié comme en sortie d'usine C'est aussi pour cela que quand je joue au loto, je met souvent des nombres à suivre dans la grille: Cette combinaison a autant de chance que les autres de sortir... Chance qui sont vraiment minimes, de toute façon, mais pas autant que pour un jeu de carte Voila ce que j'avais noté dans "l'encyclopédie universelle de la magie de gilbus": 8,0658175170943878571660636856404e+67 c'est factoriel 52 (n!) ORDRES DE GRANDEUR 10^30 masse du Soleil (en kilogrammes) 10^27 "taille" de l'Univers (Actuellement connu) en mètres 10^23: nombre d'étoiles de l'univers connu, et aussi nombre de grain de sables sur la terre (estimation) ou le nombre de molécules dans un verre d'eau. Plutôt grand, comme nombre Gilbus -
La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
ça, cela me semble évident: il suffit de creuser un trou en forme de pyramide inversée dans le sol, puis de commencer à construire la pyramide à l'envers dans le trou, en commencant par le plus bas, c'est à dire la pointe. une fois qu'elle est finie, il suffit alors de "démouler la pyramide", en la retournant. Cela explique tout ce qu'on pense difficile à comprendre dans la construction des pyramide. J'imagine que Grimault parlera de tout cela dans son prochain film, ou dans un hypothétique livre qui existe mais n'est jamais publié... Oups, je viens de me rendre compte: Quand je cite "l'encyclopédie universelle de la magie de Gilbus", j'ai le même type de fonctionnement que Grimault. Normal: je ne suis pas vraiment un scientifique... Gilbus -
La Révélation des Pyramides : documentaire
Gilbus a répondu à un sujet de Christophe MARTIN dans Chemins de Traverse
[video:youtube] … J’avoue être tombé l’autre jour sur le « documentaire » sur les pyramides, le coup de l’équateur et tout ça. Ecoutant au début d’une oreille intéressée, au bout d’un petit quart d’heure, j’ai fini par m’énerver, car c’était d’une nullité incroyable : Des affirmations (ou pire, des sous-entendus) non justifiée par des faits, des « preuves scientifiques » qui ferait ricaner un élève de seconde, un parti pris pour faire du spectaculaire extrêmement mal dissimulé, bref, un spectacle vraiment peu convaincant. J’ai fini par zapper, classant cela avec les autres films d’illuminés qui veulent soit valider une religion, soit faire de l’argent facile, soit les deux. J’ai donc visionné avec intérêt le débat, que dis-je, les DEUX HEURES de débat avec les zététiciens. Je n’aime pas trop les zététiciens, car j’en ai trop vu qui, comme le dit justement Grimault, ne sont là que pour casser du « non conforme ». Mais là, franchement, les zététiciens ont été d’un calme… Et Grimault a été d’une nullité totale, ne répondant à rien, éludant les questions, multipliant les attaques personnelles ou globales, bref, se débattant dans un discours qui ne dit que : « Je suis le seul à savoir » tout en se contredisant lui-même d’une minute à l’autre. C’est impressionnant, de voir autant d’ignorance de la méthodologie scientifique, autant de satisfaction à se montrer imbu de lui-même, et autant de mauvaise foi d’un coup. Je parle de Grimault, bien sûr. Le seul point où il s’accroche, c’est « la philosophie scientifique »… alors que visiblement, il n’a jamais fait ni étude ni travaux que l’on peut qualifier de scientifique, au sens ou l’entendent…ben… tous les scientifiques du monde moderne. Le pompon est venu à la fin, quand il a voulu citer Aristote, qui comme chacun devrait le savoir maintenant, est peut être celui qui a dit les plus grosses bêtises de tous les savants de l’antiquité. Des écoles de pensée « non Aristotéliciennes » ont même vu le jour (voir la « sémantique générale », sur votre ami WIKI ), pour essayer de décoller la pensée moderne des impasses ou l’a entrainée Aristote. Donc, et de façon très exceptionnelle, je salue les animateurs de cette émission, même s’ils sont zététiciens, ou peut-être à cause de cela, pour avoir mis en évidence la nullité de ce monsieur je sais tout qui en fait n’est qu’une grande gueule stupide. Gilbus. -
Quel tour de close-up a eu le plus d'impact sur votre public?
Gilbus a répondu à un sujet de Philippe DE NARBONNE dans Les Étagères Magiques
J’ai un gros impact avec un tour de cuberlandisme affiché. En gros, je devine la carte choisie librement par le spectateur, dans des conditions nettes, en lui posant des questions du type : Rouge ou noir ? Trèfle ou pique ? Point ou figure ? 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 ? 4,5,6 ? 5 de trèfle. Posons-nous la question de savoir « pourquoi » ? Car donner chacun nos liste de tours qui marchent bien, cela n’avance pas à grand-chose, si l’on ne sait pas pourquoi… Pourquoi cela marche bien, selon moi : Déjà, et je pense que c’est important, le tour répond au schéma standard des effets de magie : -Une solution de départ claire et acceptée : Le choix de la carte est faite dans des conditions présentées comme réellement libre et c’est en quelque sorte la vérité : J’ajoute plein de contraintes pour moi, pour être sûr que je ne peux pas connaitre la carte choisie. En pratique, ce n’est pas tout à fait exact, ils pourraient simplement prendre une carte de n’importe quelle manière dans le jeu, ou la penser : Mais l’accumulation de contraintes, et la liberté de choix apparente (et quasiment réelle, en fait) donne une impression de plus grande contraintes pour moi, et renforce la difficulté ressentie, plus que de dire simplement « pense une carte ». Mieux encore, si l’on me pose la question sur ce choix de carte, je peux mentir, en disant : « je fait bien attention que ce ne soit pas la première ou la dernière, car alors j’aurais pu les connaitre facilement, et ça serait moins intéressant… » Ce qui est vrai, bien sûr… Par ailleurs, quand ils ont choisi la carte, je leur demande de ne la montrer à personne (hypothèse d’un complice dans le public) et de la cacher une fois qu’ils l’on vu (sous un tapis, de préférence, cela évite de récupérer des cartes toutes tordues au sortir d’une poche ) Avoir la carte physiquement isolée est une chose justifiable, car un spectateur de mauvaise fois pourrait dire qu’on s’est trompé, là, non, on a une preuve. Mais surtout, la présentation de la carte est une preuve physique à la performance elle-même ; une simple preuve immatérielle, le spectateur disant qu’on a raison, serait moins fort. En plus, cela pourrait faire penser à une complicité quelconque, dans certains cas… Il y a donc dès cette phase, une large épuration du chemin magique. -une action claire et acceptée : Je pose des questions, en demandant de ne surtout pas répondre. Soit, si c’est une dame, je lui demande de poser la main sur la mienne, et j’agite nos deux mains en posant les questions. Soit je demande de me regarder dans les yeux. Soit, comme je l’ai encore fait hier à table, je demande de tenir à bout de bras horizontal un verre d’eau. Et dans tous les cas, j’observe de façon décontractée ou sournoise, mais visible, la personne. C’est la partie qui va établir le cuberlandisme. En termes de chemin magique, on les embarque là où on veut, sans rien affirmer, mais par leurs simples déductions… -un résultat clair et impossible (ou dans ce cas en tout cas, fortement improbable, et surprenant…) : J’annonce très vite la carte, je ne passe pas du temps sur chaque question, la répétant en général deux fois, trois maxi pour trouver les points. Bref, je ne fais pas semblant d’hésiter plus que nécessaire. Il faut que cela paraisse très rapide, et rythmé. C'est cela qui va participer à rendre la performance incroyable... Sembler hésiter trop longtemps, cela va diminuer l’effet escompté. C’est une chose que je constate parfois quand d’autres réalisent des effets de ce type : Ils pensent qu’ils font une chose difficile, que cela doit donc sembler difficile, et en fait, ils en rajoutent, ce qui devient du chiqué. Hors faire du chiqué est souvent identifié par le public, surtout quand le magicien n’est pas bon acteur… Et du coup, cela décrédibilise la chose, car si on fait du chiqué (faire paraitre plus dure qu’elle n’est une performance), cela veut dire qu’en fait, on fait semblant. Hors l’honnêteté est essentielle dans ce type de présentation, tout doit être fait avec la plus grande sincérité possible. Sinon, c’est qu’on a des choses à cacher… Et donc que c’est truqué… et on retombe dans la recherche du truc. Cette conformation au schéma de base des effets magique n’explique pas pourquoi c’est un tour qui reste dans l’esprit du public, car pratiquement tous mes effets suivent une logique similaire. Ce qui marche bien, c’est surtout que CE N’EST PAS UN TOUR DE MAGIE ! Ben oui, mon tour marche bien, car ce n’en est pas un : L’explication, le cuberlandisme, est non dite, mais affichée, et je ne cherche pas à la dissimuler. Tout le monde déduit que je lis corporellement la personne. Ils n’ont donc pas à chercher le truc. Pire, il n’y a pas de truc (de magicien), dans l’esprit du public. Quand on présente un tour de magie en tant que tel, le public a TOUJOURS une explication : « Il y a un truc » « Il manipule des choses » « Le matériel est truqué » Etc. Et ils ont raison ! Simplement, ils ne savent pas où est le truc, nous si. Je pense que les bons mentalistes ont bien compris la chose, puisqu’ils nous montrent des choses ou ils n’y a pas de truc, alors que certains magiciens font tout pour montrer combien leur truc est bon. Du coup, évidemment, ce n’est plus de la « magie », mais de la performance, dans les deux cas : -Dans le cas du mentaliste, qui montre une chose naturelle, mais extraordinaire… -Et dans le cas du magicien, qui montre une chose « surnaturelle », mais en fait truquée… On peut se poser la question de la dualité performance/magie, bien sûr, mais c’est un peu un faux débat, dans ce cas : Personnellement, cela ne me dérange pas de faire autre chose que de la « magie pure», du moment que cela renforce l’effet sur le public… Dans le cas du mentalisme, c’est une performance qui touche l’esprit humain, c’est-à-dire tout le monde (sauf si vous avez principalement un public d’animaux ou de caméra…), et c’est fort. Tout le monde se sent impliqué, et tout le monde pense que ce n’est pas impossible, mais que cela repousse la limite du possible à un point qu’il ne soupçonnait pas. Cela fait donc une remise en question de la vision de l’homme, et de l’univers où il vit, c’est cool, juste en retrouvant une carte Cela serait intéressant de voir le « pourquoi » des tours cités ci-dessus, pour élargir un peu le débat… Bon, maintenant, j’ai plein d’autres tours qui marchent bien aussi, évidemment, sinon, j’arrête de les faire assez rapidement, ou je les améliore Mais donner le top de son répertoire n’est pas forcément utile, car chacun doit s’approprier les tours qu’il fait, qu’ils soient du commerce, du répertoire classique ou que ce soient des créations. Du coup, un tour qu’une personne s’est appropriée d’une certaine façon peut bien marcher, mais faire un bide s’il est présenté autrement par une autre personne… Le simple fait de dire « ce tour est bon » en donnant le nom du tour, c’est un peu léger, non ? Il faudrait expliquer ce qu’on a mis en place, nous, pour faire en sorte que ce tour soit bon, et en général, on s’aperçoit que c’est cela qui fait la différence… Mais bon, si vous voulez juste un nom, dans les tours du commerce, il y a par exemple "sérial prédiction" de Colombini, qui est très fort. Tel que je le présente… Ce qui ne vous dit pas grand-chose, mais j'en parle car c’est un des tours que j’ai peut-être le moins habillé, car il était déjà tellement peaufiné par Colombini, que c’est un cas particulier, ou on peut se reposer sur les lauriers d’un autre Ce tour ne plaira pas à bon nombre d’entre vous, car il prend du temps, demande d’avoir quelques accessoires etc. Nous sommes vraiment tous différents, c’est chouette ! Gilbus -
Dimanche soir, Je suis allé à Rennes voir le fantôme d’Etienne Saglio. Non, rassurez-vous, il n’est pas mort, Étienne, c’est juste le titre de son spectacle, « Le Fantôme »… Un petit aperçu ici : http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-le-fantome-detienne-saglio-est-revenu-dimanche-soir-4232140 On avait demandé à un spécialiste de la rue combien il fallait de « trick » (cela s’applique à la magie, la jonglerie, ou tout le reste…) pour faire un spectacle de rue : Il avait répondu : « au moins un ». Et c’est exactement cela que nous livre Saglio, une seule chose, mais très chouette, qui permet de faire un spectacle d’une demi-heure sans que l’on s’ennuie. C’est donc « juste une lévitation », d’un point de vue technique… mais bien plus que cela au niveau spectaculaire… De la poésie, du surnaturel, de la magie finalement, tout simplement. Bon, je ne dis pas que le titre est bien trouvé : Son « fantôme » est tellement vivant qu’il fait beaucoup plus penser à un animal qu’a un revenant. Sorte de poisson flottant, il parcoure l’espace, sur 10, 20, 50 mètres, sans paraitre limité, flottant au-dessus de la Vilaine, d’une passerelle piéton ou joue un piano, jusqu’au pont d’après, c’est dire si la scène est grande…et immatérielle. Son maitre lui courre après, sur la passerelle, le long des quais, en barque, l’encourageant par des petits cris, des sifflements, des appels de lampe torche. La bête est si vivante dans ses déplacements, si fluide dans son vol, on la voit jouer d’un côté, de l’autre, elle vient examiner curieusement les spectateurs, et on finit par oublier qu’elle vole, pour admirer avant tout l’aspect vivant de l’illusion. Saglio nous avait habitué à rendre les objets vivants, c’est presque une marque de fabrique, et c’est la une vraie réussite avec ce « fantôme ». On le voit de relativement près, en plus, le bestiau : Une boulle lumineuse, d’environ 15/20cm, enveloppée entièrement dans une gaze translucide qui flotte au vent derrière elle, faisant une sorte de queue de poisson qui frétille. De trucage, aucune trace visible ou audible. A tel point qu’écoutant des gens qui discutent, après le spectacle, on peut rire en entendant parler de drone, de télécommande, d’hélicoptère… Comme si cela avait le moindre rapport avec ce qu’ils ont vu. Une simple boule, enveloppée entièrement de voile transparent, qui flotte en silence, sur une musique de piano… Bon, connaissant un peu les moyens de cette « magie nouvelle » dont Saglio fait partie, je me doute vaguement du procédé, mais l’œil, lui, ne vois que la magie. Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de voir ou revoir ce spectacle, mais si c’est le cas, je vous le recommande chaudement. Gilbus
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Rencontre bizarre… Le 13 aout, j’avais une prestation à st Cast, pour l’anniversaire du frère d’une amie : Tout se passe bien, magie, conte, magie contée, conte jonglé, bref, comme d’hab. J’étais hébergé sur place, donc le lendemain matin, au petit déjeuner (amplement pourvu en chocolat suisse, le frère y vis…), discussion avec une autre suisse, dont la famille est originaire des pays de l’est. Elle me félicite pour une histoire dite la veille, ou j’aborde de façon répugnante la torture médiévale, et on commence à causer. Et j’apprends du coup qu’elle est la descendante d’un lieutenant du voïvode Vlad dracul, dit l’empaleur, qui inspira plus tard le célèbre dracula à Bram Stoker. Et elle m’explique que ces histoires de vampires sont de la bêtise. De même que les histoires d’empaleurs, d’ailleurs : En fait, la région étant infestée de brigands, la coutume voulait qu’on les empale effectivement sur le bord des routes, pour servir d’exemple… Et chez nous, on les pendait bien au bord des routes, les brigands… Bref, Dracul était juste un seigneur de l’époque, dont la réputation a été montée en épingle pour des raisons romanesques… Et son ancêtre, à elle, était donc un fidèle lieutenant de Dracul, au point qu’il avait été anobli par son suzerain : Il était devenu boyard, malheureusement, le titre parvenu jusqu’à elle par ligne directe se perdait : Elle était la seule descendante, hors ce type de titre se propageait par les hommes, parait-il… Bref, une discussion très intéressante… Un peu plus tard, nous partons à la plage : Mais pas elle : elle va faire plutôt une promenade en forêt. Et la famille, gênée, m’explique qu’elle est atteinte d’une maladie orpheline, très rare, donc, et qui lui interdit d’aller à la plage, entre autre : Elle est allergique au soleil. Quelque chose dans le sang, de spécial. Dommage… Gilbus, lent paleur…
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Ben, les définitions sont toujours contestables, mais... D'un point de vue administratif, par exemple, la définition d'amateur (ou de bénévole) et de professionnel est relativement claire: Le pro, c'est celui qui se fait payer, le bénévole non. Aucune notion d'activité unique ou a plein temps: Dés que l'on fait payer, on se retrouve avec les droit et les devoirs du professionnel, quel que soit la proportion de salaire que cela nous rapporte. D'ailleurs, parmi les "pro" de la magie, beaucoup font autre chose professionnellement aussi: Balloneurs, DJ, technicien, metteur en scène, ventriloque etc. J'aime bien cette définition, car au moins, elle laisse de coté justement la notion ambiguë d'amateur au sens "qui apprécie" ou au sens de "qui pratique sans que ce soit un métier" On est payé, on est pro, on ne gagne rien, on est amateur, point. Et comme tu le dit, cela n'a rien a voir avec la qualité de la prestation. dans un sens ou un autre Ni a voir, dans beaucoup de cas, avec les conditions d'exercice de la prestation: Assis, debout, couché... L'idée de départ de quentin, je crois, c'était de dire qu'on n'a pas besoin d'apprendre le table à table en resto, comme le fait stone, quand on est amateur: c'est sûr que ce n'est pas une priorité. mais la gestion des conditions différentes, je trouve que l'amateur doit y penser aussi, ou du moins avoir conscience des différences: tel tour qui passe bien assis (magicien et spectateur) ne passera peut être plus (ou pas sans adaptations) si le magicien est debout et le public assis. ou tout autre modification des conditions relatives entre public et magicien. Tiens, je vais à nouveau coller un extrait de l'encyclopédie universelle de la magie de Gilbus, j'aime bien frimer un peu Bon, je ne vous colle pas le descriptif de toutes ces catégories, vu que mes messages sont parait-il trop longs, mais c'est pour donner une idée... L'amateur, s'il a sans doute moins de prestation sur grande scène que le pro, doit néanmoins gérer un peu tout cela, et au moins savoir ce qu'il peut faire dans chacune des catégories. ou s'il doit refuser, quand il ne sais pas faire assez de choses sur celle qu'on lui propose. Gilbus
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Je ne suis pas tout à fait d’accord sur les différences pro/amateurs. Pour moi, c’est une différence fictive au niveau des conditions de prestation : Un amateur peut se trouver dans les mêmes conditions qu’un pro, et donc avoir à maitriser une magie verticale ou gérer du table à table avec les mêmes complexités pour entrer dans la table, gérer l’intimité des gens etc. Dans ma définition personnelle, la différence entre pro et amateur, c’est que l’un est payé, l’autre pas. Je dois faire demain soir un spectacle pour l’anniversaire d’une amie. En amateur, je le fait bénévolement. Mais : -Je ne connaitrais quasiment personne. -Personne ne me connaît. -J’aurais à gérer une magie en grande partie verticale pour 30 ou 40 personnes. -Je mets en œuvre du matériel pro (fond de scène, costume, nature des tours…) -Après 1 heure de spectacle avant l’apéro, je ferais du table à table durant le repas. Etc. C’est une situation relativement courante, même étant amateur. Alors oui, beaucoup d’amateurs ne dépassent pas le cadre de leur famille et entourage, pour public, mais pour certains, cela arrive. Et même pour une magie dans un groupe d’amis, on se retrouve souvent à devoir gérer la verticalité, les conditions de cocktail (entouré, magicien et public debout) ou d’autre choses qui sont indispensable aux pros. Alors, bien sûr, pour débuter, il faut se concentrer sur UNE configuration, par exemple à table (public et magicien assis), ou salon (public assis magicien debout à moins de 2m du premier rang) etc. Mais rapidement, il faut élargir son choix de situations, car une des choses que tu donnes comme définitions de la magie amateur, c’est d’être « impromptue », donc pouvoir être faite un peu dans n’importe quelles conditions… Bon, je ne suis pas pleinement d’accord non plus avec cette notion d’impromptu, mais chacun se met ses propres contraintes… A, et puisque c’est ma première remarque sur tes vidéos, que j’ai suivies, juste un petit conseil : Décontracte toi, et met moins d’intensité dans la voix : tu parles vite et avec une conviction appuyée, qui donne un côté un peu stressé à tes vidéos Soit cool, pense à sourire, à faire des pauses, et à prendre du plaisir… Gère et montre des émotions, ne récite pas ton texte d’une traite… Le dire vite et d’un coup, cela donne un rythme soutenu, mais le rythme sans un changement de rythme, c’est juste de la vitesse, et ce n’est pas ce qu’il y a de plus accrocheur. Ce type de vidéo (qu’il faut du courage pour faire…) est en soit une prestation, et il faut donc avoir en tête de rendre le moment plaisant pour celui qui écoute, donc travailler la forme Et vas-y doucement sur les appels à l’abonnement : je ne sais pas si cela marche avec d’autres, mais qu’on insiste lourdement pour que je m’abonne ou que je like, c’est une bonne motivation pour que je ne le fasse pas… Esprit de contradiction... Gilbus
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[Télévision] Dan HARLAN dans Fool Us de Penn and Teller
Gilbus a répondu à un sujet de Dorian CAUDAL dans Forum Général
Il y a une différence de taille: sur "les as en trois" la construction est effectivement classique, le twist est destiné aux spectateurs "normaux". Mais ici, le twist final ne va pouvoir être interprété que par un magicien (enfin il faut espérer...). Le fait de montrer le dos des cartes ne va rien apporter de nouveau à un spectateur "normal". D'ailleurs la présentatrice sent bien que quelque chose lui échappe lorsque P&T viennent féliciter Dan Harlan à 8:20 ("What does that mean? What does that mean?"). Un private twist... Amusant. Bien sûr, tu as raison, sauf que cela ne change rien : Le chemin magique est adapté au public visé, c’est tout. Ici, il doit jouer sur deux niveaux : ceux qui ne connaissent pas le tour du commerce, et ceux qui le connaissent (et pas que des magiciens, vu que ce type de jeu est en vente sur les foires et les marchés…) Dans « les as en trois », on s’arrange pour que tout le monde, sauf les plus inattentifs (si si, il y en a…) soient dans le camp de « ceux qui savent ». Mais on a bien toujours deux publics, et l’effet doit être fort pour les deux, ne privilégier que les magiciens serait une erreur, qu’il ne fait pas, bien sûr, même si la présentatrice est perplexe D’une manière générale, la magie « pour magiciens », puisque c’est de cela qu’il est question, doit également être utilisable avec un public normal, sinon, il y a un problème. On voit parfois des choses compliquées, dans ce type de magie, qui laissent les spectateurs indifférents, et qui épatent les magiciens. C’est ballot. On peut faire les deux, et là, il l’a fait sans problème. Bon, relativement, comme je le disais, puisqu’on doit tous avoir compris sa méthode…y compris P et T, quand même Quant à l’émission, je n’irais pas jusqu’à la trouver super : Les magiciens qui passent dedans sont supers. Mais le principe de l’émission, bien dans le style de P&T, qui consiste à dire : cherchez le truc avec nous, n’est vraiment pas ce qui me plais. Mais tous les gouts sont dans la nature… Gilbus -
[Télévision] Dan HARLAN dans Fool Us de Penn and Teller
Gilbus a répondu à un sujet de Dorian CAUDAL dans Forum Général
Je pense que cela s’appelle de la misdirection. Faire penser au public qu’il a compris, pour ensuite lui détruire sa solution… Mais c’est une chose que l’on retrouve dans quantité de tours, à commencer par « les as en trois…. » Sur la vidéo de base de Billis, jusqu’à l’étude qu’en fait Tamariz dans le chemin magique… Mais c’est très bien fait. Cependant, j’ai un peu de mal à penser que P&T se soient laissé prendre à celle-là : Il était tellement évident que ça ne pouvait pas être le tour du commerce qu’ils n’ont pas pu relâcher leur vigilance au point de ne pas voir comment c’est fait, alors que c’est visible sur la vidéo. Vraiment, l’émission me semble de plus en plus bidonnée… Mais bon, cela donne l’occasion de voir de la magie, c’est déjà ça… Gilbus -
un bout de film juste pour donner l'idée... Gilbus 15461.avi
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Regarde tes mp, j'explique mieux qu'en public... Gilbus
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Petit commentaire pour ton empalmage invisible : Quand tu tiens la carte en main droite, décollée des cartes au fond de la main, tu la tiens par le pouce qui repose sur la petite tranche. (0 :44) Essaie, une fois pour voir, de mettre ton pouce non pas sur la grande tranche, mais replié derrière la carte, en contact avec le reste des cartes au creux de la main. La face de la carte que tu vas empalmer repose donc sur le pouce. Ta main vient faire l’empalmage invisible, et quand elle s’éloigne, on voit ton pouce qui n’a pas bougé : Cela peut conforter dans l’idée que tu viens bien d’empalmer la carte. A toi de voir Gilbus
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[Tour] Votre meilleur tour de Prédiction ?
Gilbus a répondu à un sujet de Soïg CS dans Les Étagères Magiques
Le tour à l’air sympa, mais est-ce vraiment une prédiction ? Il me semble que l’effet vu du spectateur est une transposition, un échange de position de carte : En effet, comment pourrait-il choisir la carte si elle n’est plus dans le jeu ? Cela peut être aussi un effet de déplacement temporel : on remonte le temps, et la carte est sur le verre avant d’être dans le jeu ? Il me semble me rappeler avoir vu ce type de présentation temporelle pour un effet similaire, dans le DVD des flicking fingers…. Bref, l’effet est un peu à cheval sur deux registres, si tu le présente comme étant une prédiction : Cela peut correspondre à un personnage nageant dans l’illogisme, bien sûr, et alors cela devient approprié. Sinon, si on se veut « sérieux » et « logique », la présentation en prédiction ne me semble pas tout à fait adaptée… Gilbus
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