« Elle parle d'amour, mais c'est un viol, il faut qu'elle comprenne ce qu'est la propriété intellectuelle d'un artiste, selon le commissaire de l'exposition, Éric Mézil. » (Cf. Wikipédia)
Le tableau « blanc immaculé » (Cf. AFP) est, selon le lien donné par petitbonhomme, estimé à deux millions d’euros, somme réclamée par le galeriste Yvon Lambert. Quand on y réfléchit bien, Rindy Sam s’en sort bien avec ces 18 400 euros de frais de restauration de la toile…
D'autres infos :
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1000105
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Le baiser qui dégrade
Article publié le 05 Août 2007
Par Eric Mézil
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 939 mots
Extrait :
Rindy Sam en déposant une marque de rouge à lèvres sur un tableau de Cy Twombly a commis un acte de vandalisme. En publiant un point de vue intitulé Faut-il condamner un baiser sur une toile ? ( Le Monde du 28 juillet), ce quotidien a provoqué une vive émotion chez les artistes et dans les musées où l'on n'imaginait pas que le geste de Rindy Sam, qui a déposé le 19 juillet une marque de rouge à lèvres sur un tableau de Cy Twombly exposé à la Collection Lambert à Avignon, méritait un débat. Car l'acte de vandalisme est devenu un scoop relayé par la presse internationale, ce qui a de quoi laisser songeur.
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Cy_Twombly#cite_ref-1
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En 2007, une exposition intitulée Blooming, a scattering of Blossoms and other Things, est consacrée à Cy Twombly à l'hôtel de Caumont qui abrite la Collection Lambert à Avignon. Lors de cette exposition, une artiste cambodgienne, Rindy Sam, a mis une empreinte de ses lèvres enduites de rouge à lèvres sur une toile toute blanche du Triptyque consacré au Phèdre de Platon dégradant fortement cet ensemble estimé à 2 millions d'euros. La jeune personne a comparu le 9 octobre 2007 devant le tribunal d'Avignon. Le jugement sera rendu en novembre. Une amende de 4 500 euros a été requise1,2,3. http://le-beau-vice.blogspot.com/2007/07/rouge-baiser-twombly.html . Jugement le 16 novembre : Rindy Sam a été condamnée à 1 500 € de dommages-intérêts (1 000 € pour Yvon Lambert, propriétaire du triptyque ; 500 € pour la Fondation) et un euro de dommages-intérêts a été attribué à Cy Twombly conformément à ce que l'artiste avait demandé. Une peine de 100 heures de travaux d'intérêt général lui a en outre été infligée. La décision sur les frais entraînés par la restauration de l'œuvre a été renvoyée au 28 février 2008 par le tribunal. Voir : http://www.liberation.fr/actualite/societe/291844.FR.php ou bien : http://www.20minutes.fr/article/194886/France-1-500-euros-pour-un-baiser.php . Le 2 juin 2009, la Cour d'appel de Nîmes l'a condamnée à payer 18.840 euros à la collection Lambert, au titre des frais de restauration de la toile. La décision est conforme à celle prononcée en première instance par le tribunal correctionnel d'Avignon, en août 2008. Elle devra en outre s'acquitter d'une somme de 500 euros en faveur du peintre, mais aussi d'Yvon Lambert, propriétaire de la toile, et de la collection qui l'abritait, au titre des dépenses liées à leur défense.
Une œuvre récente de Twombly, (1998-1999) Trois études pour le Téméraire, a été achetée en 2004 par la Art Gallery de Nouvelle Galles du Sud 4,5 millions de dollars australiens.
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La valeur d’un Twombly est donc estimable entre 0 (pour ceux qui pensent que ça ne vaut pas même le prix des matériaux) et 4,5 millions de dollars australiens… Il n’est pas seulement question de propriété intellectuelle mais de valeur marchande, tout simplement.