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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Je n'ai pas lu l'ouvrage ci-dessous paru il y a peu, je relaie juste l'info : La Communication et l'Intelligence chez les animaux ou « Smart Faune » Biographie de l'auteur :
  2. Il faudrait ouvrir un sujet sur Schrödinger tant la pensée de ce scientifique porte loin . Schrödinger développe certains principes dont un notamment qu'il nomme principe d'objectivation. J'y reviendrai mais l'une des idées qui se cachent derrière ces termes est qu'en se faisant l'observateur d'un monde dont on s'est exclus, nous sommes en confrontation avec un "monde réel" devenu certes un monde "objectif" mais privé du cœur même de ce qui constitue la cible de la connaissance ! J'ai déjà évoqué dans ce sujet l'ouvrage L'Esprit et la Matière d'Erwin Schrödinger, on pourrait presque mettre le texte intégral en citation ! Par exemple ce passage, pages 239 et 240, qui fait écho à la citation que tu as proposée dans ton message : « Tandis que la substance dont notre tableau du monde est fait provient exclusivement des organes des sens en tant qu’organes de l’esprit, de telle sorte que le tableau du monde de chaque homme est et reste toujours une construction de son esprit et qu’on ne peut pas prouver qu’il a une autre forme d’existence que ce soit, l’esprit conscient lui-même reste un étranger au sein de cette construction. Il n’a pas d’espace pour vivre, on ne peut le localiser nulle part dans l’espace. D’habitude, nous ne réalisons pas ce fait, parce que nous avons entièrement adhéré à l’idée de considérer la personnalité d’un être humain, ou même, dans ce contexte, celle d’un animal, comme localisée à l’intérieur de son corps. Apprendre qu’on ne peut réellement l’y trouver est si stupéfiant que cela se heurte au doute et à l’hésitation ; nous sommes très réticents à l’admettre. Nous sommes habitués à localiser la personnalité consciente dans la tête d’une personne – je devrais dire un pouce ou deux derrière le point situé entre les deux yeux. » E. S.
  3. "Attention de ne pas mettre ce doigt dans son œil gauche !" dirait Ernst Mach . Merci à toi de témoigner de ton ressenti positif, ça fait plaisir.
  4. Hello Jack Jette un coup d’œil ici, j'ai édité une info que j'ai sous le coude depuis un moment (quand j'avais appris ça j'étais stupéfait ) : _LUCIFER_est_en_Ari#Post508212] OSEZ CLIQUER ici : *** *** *** ***
  5. Synopsis et détails : Voici quelques passages tirés de la page "Drapeau européen" de Wikipédia. Intéressant n'est-ce pas ? : Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_europ%C3%A9en#Symbolique_mariale Symbolique mariale Une des visions de saint Jean dans l'Apocalypse décrit la Vierge Marie de cette manière: « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles. » (Apocalypse XII, 1) Cette apparence de Marie se trouve aussi sur la médaille miraculeuse et les vitraux de la cathédrale de Strasbourg. De plus, le bleu est la couleur de Marie, et le douze est un nombre très présent dans la Bible. Arsène Heitz, le dessinateur du drapeau, revendiqua plus tard le drapeau comme étant effectivement une référence à la Vierge Marie, même si ce sens n'avait pas été évoqué ouvertement avant l'adoption du projet. Pour coïncider, l'adoption eut lieu un 8 décembre, jour de la Fête de l'Immaculée Conception. Cette symbolique n'a pas forcément échappé aux fondateurs de l'Europe, certains étant très chrétiens : Robert Schuman a un procès en béatification en cours. On ne trouve pas d'évocation de cette symbolique dans les manuels d'éducation civique en France, État particulièrement laïque. En revanche ce lien fut employé comme argument par les partisans de l'adhésion en Pologne, très catholique, à l'Union européenne. Madonna, Carlo Dolci. *** La Femme de l'Apocalypse Lire l'article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Femme_de_l'Apocalypse
  6. J'ajoute que dans ce sujet, j'ai précédemment parlé de la Bible Chouraki qui n'utilise pas le mot "commencement" mais "ENTÊTE", extrait de mon message #348676 du 26/06/12 (source : CLIC) : Hum, il s'agit surtout de la démarche respectable de Tanhouarn, mais combien de catholiques ont-ils vraiment lu les évangiles, quant à l'Ancien Testament le chiffre doit être absolument minime. Comme quoi l'étude approfondie n'est pas nécessaire à la foi ou à la croyance. Pour ma part, je l'avoue humblement, je n'ai lu qu'une seule fois de A à Z les quatre Évangiles canoniques et pas encore les évangiles apocryphes. Je m'étais tourné vers une traduction œcuménique (pas de jeu de mot douteux svp ) pour la Bible mais j'ai également entamé à l'époque de son édition une lecture de la Bible Chouraqui dont j'aimais l'approche, le ton et dont la traduction a quelque chose de troublant. Voici un exemple de la traduction de Chouraqui, qu'on trouve désormais dans l'internet. À sa relecture, j'ai eu un doute et je suis allé jusqu'à vérifier dans l'ouvrage papier pour être sûr qu'il s'agissait bien du même texte tellement la forme et le choix des mots sont inhabituels. Notez qu'il s'agit d'une traduction qui est le fruit d'un énorme travail intellectuel nourri d'une grande connaissance du sujet, d'ailleurs chaque ligne, chaque mot est souvent commenté sur plusieurs pages afin de justifier le choix précis de chacun d'eux dans cette version. J'espère que cet extrait de la Genèse vous fascinera autant qu'elle me fascine : Sept jours 1. ENTÊTE Elohîms créait les ciels et la terre, 2. la terre était tohu-et-bohu, une ténèbre sur les faces de l’abîme, mais le souffle d’Elohîms planait sur les faces des eaux. 3. Elohîms dit: « Une lumière sera. » Et c’est une lumière. 4. Elohîms voit la lumière: quel bien ! Elohîms sépare la lumière de la ténèbre. 5. Elohîms crie à la lumière: « Jour. » À la ténèbre il avait crié: « Nuit. » Et c’est un soir et c’est un matin: jour un. 6. Elohîms dit: « Un plafond sera au milieu des eaux: il est pour séparer entre les eaux et entre les eaux. » Elohîms fait le plafond. 7. Il sépare les eaux sous le plafond des eaux sur le plafond. Et c’est ainsi. 8. Elohîms crie au plafond: « Ciels. » Et c’est un soir et c’est un matin: jour deuxième. 9. Elohîms dit: « Les eaux s’aligneront sous les ciels vers un lieu unique, le sec sera vu. » Et c’est ainsi. 10. Elohîms crie au sec: « Terre. » À l’alignement des eaux, il avait crié: « Mers. » Elohîms voit: quel bien ! 11. Elohîms dit: « La terre gazonnera du gazon, herbe semant semence, arbre-fruit faisant fruit pour son espèce, dont la semence est en lui sur la terre. » Et c’est ainsi. 12. La terre fait sortir le gazon, herbe semant semence, pour son espèce et arbre faisant fruit, dont la semence est en lui, pour son espèce. Elohîms voit: quel bien ! 13. Et c’est un soir et c’est un matin: jour troisième. 14. Elohîms dit: « Des lustres seront au plafond des ciels, pour séparer le jour de la nuit. Ils sont pour les signes, les rendez-vous, les jours et les ans. 15. Ce sont des lustres au plafond des ciels pour illuminer sur la terre. » Et c’est ainsi. 16. Elohîms fait les deux grands lustres, le grand lustre pour le gouvernement du jour, le petit lustre pour le gouvernement de la nuit et les étoiles. 17. Elohîms les donne au plafond des ciels pour illuminer sur la terre, 18. pour gouverner le jour et la nuit, et pour séparer la lumière de la ténèbre. Elohîms voit: quel bien ! 19. Et c’est un soir et c’est un matin: jour quatrième. 20. Elohîms dit: « Les eaux foisonneront d’une foison d’êtres vivants, le volatile volera sur la terre, sur les faces du plafond des ciels. » 21. Elohîms crée les grands crocodiles, tous les êtres vivants, rampants, dont ont foisonné les eaux pour leurs espèces, et tout volatile ailé pour son espèce. Elohîms voit: quel bien ! 22. Elohîms les bénit pour dire: « Fructifiez, multipliez, emplissez les eaux dans les mers, le volatile se multipliera sur terre. » 23. Et c’est un soir et c’est un matin: jour cinquième. 24. Elohîms dit: « La terre fera sortir l’être vivant pour son espèce, bête, reptile, le vivant de la terre pour son espèce. » Et c’est ainsi. 25. Elohîms fait le vivant de la terre pour son espèce, la bête pour son espèce et tout reptile de la glèbe pour son espèce. Elohîms voit: quel bien ! 26. Elohîms dit: « Nous ferons Adâm ­ le Glébeux ­ à notre réplique, selon notre ressemblance. Ils assujettiront le poisson de la mer, le volatile des ciels, la bête, toute la terre, tout reptile qui rampe sur la terre. » 27. Elohîms crée le glébeux à sa réplique, à la réplique d’Elohîms, il le crée, mâle et femelle, il les crée. 28. Elohîms les bénit. Elohîms leur dit: « Fructifiez, multipliez, emplissez la terre, conquérez-la. Assujettissez le poisson de la mer, le volatile des ciels, tout vivant qui rampe sur la terre. » 29. Elohîms dit: « Voici, je vous ai donné toute l’herbe semant semence, sur les faces de toute la terre, et tout l’arbre avec en lui fruit d’arbre, semant semence: pour vous il sera à manger. 30. Pour tout vivant de la terre, pour tout volatile des ciels, pour tout reptile sur la terre, avec en lui être vivant, toute verdure d’herbe sera à manger. » Et c’est ainsi. 31. Elohîms voit tout ce qu’il avait fait, et voici: un bien intense. Et c’est un soir et c’est un matin: jour sixième. ********** On peut consulter la Bible Chouraqui (et le Coran) ici : http://nachouraqui.tripod.com/
  7. Comme ça me rappelle un truc également, voici une copie de mon message tiré du sujet Télépathie Réelle (c'est si reposant de faire du recyclage de message) : *** Sans doute parce que, décontextualisée, cette (probable traduction d'une) phrase de Freud (tirée de quel ouvrage ?) n'a pas vraiment de sens . 1/ "Au commencement des temps". Mais qu'est-ce que "le commencement des temps" (selon Freud je présume) ? 2/ "Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose", c'est donc qu'il y avait des mots au commencement des temps ! Expliquez-moi le sens de cela svp. 3/ "Les mots et la magie étaient une seule et même chose". Les mots et la magie sont chosifiés, pas d'essence dans la magie, pas d'essence dans les mots, les mots et la magie ne seraient pas des concepts, des représentations mentales mais des "choses" ? Cela a-t-il à voir avec le prologue de l'évangile selon Jean "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu" (traduction Crampon, 1864) ou "Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (traduction Segond, 1910, cf. : ici ) ? 4/ "Les mots et la magie étaient une seule et même chose". Depuis magie et mots se seraient différenciés pour devenir des "choses" différentes ? Cela implique-t-il une perte ou un gain ? C'était mieux "avant" ? Nous avons perdu une part de ce qui définissait le monde et auquel nos ancêtres poilus et à quatre pattes avaient accès de façon naturelle ? Les mots magiques des anciens n'étaient pas vraiment des mots ? On ne comprend rien à cette assertion freudienne car son sens serait fondé uniquement sur des analogies inaccessibles à la raison (mais dans quel but ?). 5/ En quoi Freud est-il compétent pour parler de magie ? (J'imagine déjà les réponses .) Etc. Sur le plan poétique, je vous concède que la phrase est porteuse, comme tant d'autres... Cette citation serait-elle intéressante parce que, de part son hermétisme, elle soulève bien des questions tout en ne reposant pas sur le moindre étai explicatif ? *** Source : http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/435520/Searchpage/1/Main/51957/Words/commencement/Search/true/Re:_[Technique]_T%C3%A9l%C3%A9pathie_R%C3%A9e#Post435520
  8. Bon, je continue cet échange de MP en public . "Autre alternative" ? Vite, je note cette expression dans mon recueil de pléonasmes. Liseuses, tablettes... Je n'ai qu'une confiance très limitée en ces objets, au hasard d'un changement de système on peut facilement perdre toutes les données. Quid des disquettes ou même des VHS d’antan ?... J'ai du mal à imaginer un bon bilan "écologique" de la médiathèque de ma ville (sa construction, le chauffage, l'entretien...). En général, je n'y trouve pas les livres qui m'intéressent...
  9. Ça n'a rien d'épatant, en définitive ça revient au même que de les lire les uns après les autres mais je reconnais que, quand les livres sont bons, je préfère les savourer plus longtemps, d'ailleurs je lis plutôt lentement et j'annote mes bouquins. De plus, j'ai ainsi la joie de vivre de troublants phénomènes de synchronicité ("réels" si l'on y "croit", sinon illusoires, c'est selon, mais en tout cas il se produit de chouettes correspondances). Il m'arrive bien évidemment de lire des ouvrages d'une seule traite (meuh !). Impossible, je ne peux pas annoter les livres d'une bibliothèque ni les consulter à ma convenance lorsque je reviens sur certains passages parfois des années plus tard. J'ai Flash ou le grand voyage en livre de poche, imprimé en 1971 et acheté 1,15 euros. (Il est vraiment ouvert ce sujet hein... )
  10. Mais comme la maison de Dieu était en lui, impossible de s'en éloigner, d'ailleurs y parvenir serait se perdre soi-même.
  11. Envoie un petit mot à Isidore Buc, il aime bien toutes ces babioles égyptiennes ; on ne sait jamais...
  12. Je commande des livres presque tous les jours (mais ça ne date pas d'aujourd'hui) et j'en lis une cinquantaine en parallèle, j'adore sauter de l'un à l'autre, ça crée des connexions intéressantes. Flash malgré son titre ne se lit pas à la vitesse de la lumière mais bon, ça ne va pas prendre des lustres non plus. C'est fait : page 353 sont évoqués Dieu, la vallée du Paradis terrestre, le diable, une force démoniaque et un déluge apocalyptique, pas moins !
  13. Image ci-dessous, source : https://www.mysciencework.com/news/9579/science-and-magic-cracking-the-secrets-of-magic-acts-at-the-time-of-houdin-melies-and-houdini
  14. Le dernier album de Yoko Tsuno (par Roger Leloup) que j'aie lu est L'Or du Rhin, en 1993. Ça date. Par curiosité (puisque Lucifer est en titre de ce sujet) et par nostalgie , je viens de passer commande pour ce tome-ci (la couverture ne m'emballe pas trop mais bon...) :
  15. Un book test : Il existe une revue dont le nom est Science & Magie :
  16. Je pense que tu soulèves ici un véritable problème que je constate moi-même régulièrement, à mon grand regret. En effet, les proches "pleurent la disparition..." comme tu le dis... et c'est le discours habituel. D'ailleurs, c'est un fait : on voudrait tous partager encore des moments avec ces proches. Mais quand on creuse un plus, on s'aperçoit que nombre de croyants (je parle ici de chrétiens) réagissent en véritables athées, pour reprendre tes termes. J'irai même plus loin car je connais certains athées qui, s'ils sont tristes et partagent la peine des proches, considèrent que la vie du défunt ayant bien été remplie, c'est ainsi que va la vie. Je pense que nombre de croyants considèrent la mort comme une fin, et non comme une phase de la vie. Ils ont des doutes sur la vie après la mort. Que les obsèques sont un dernier hommage. Alors bien évidemment la séparation est douloureuse et il serait totalement inhumain de nier cette douleur sous prétexte qu'on est censé se revoir après. Cependant, quand quelqu'un déménage loin, ça nous fait quelque chose de perdre la proximité. Il est donc logique d'être triste de la mort de quelqu'un. On a fait de la mort une faucheuse qui nous embarque à jamais dans les profondeurs sombres de la terre. Mais avant (même dans les religions antéchrétiennes) on parlait de passage (rappelez vous du Styx, par exemple). Nos sociétés (surtout occidentales) ont effacé cela, faisant de la mort un point final à la vie. De plus, la mort de l'autre nous confronte à notre propre image, nous rappelant que nous aussi nous mourrons un jour. Ainsi, pour répondre à ta question, Christian : - il est normal d'être triste. C'est humain. - il n'est pas normal d'être croyant et d'être dans la douleur totale sans une once d'espérance. Les obsèques devraient donc refléter l'espérance vers l'au-delà et non la tristesse d'ici-bas. Je ne sais si vous avez entendu parler de deux jeunes qui se sont tués en montagne à Noël, victimes d'une avalanche. Deux frères jumeaux. Et bien là, leurs obsèques ont été un moment d'espérance malgré la douleur. Merci Tanhouarn pour cette réponse détaillée et sincère (c'est moi qui ai mis en gras ci-dessus certains passages qui ont particulièrement retenu mon attention).
  17. Extrait de l'introduction : " Cet ouvrage résulte d'une série de conversations que nous avons eues au fil de ces quinze dernières années. Il semble donc approprié, dans cette introduction, de donner au lecteur une idée de la façon dont notre livre est né, et du genre de questions et de réflexions qui nous ont incités à l'écrire. Notre éducation, nos senti­ments et notre mentalité y ayant naturellement leur part, nous avons jugé préférable de la présenter sous forme de dialogue. D'ailleurs, l'échange qui suit aurait fort bien pu se dérouler pendant un de nos après-midi de promenade, à l'époque où nous préparions ce livre. DAVID BOHM : Je crois que ce serait une bonne idée de commencer par le livre lui-même. Qu'est-ce qui t'a incité à me suggérer de faire un livre ensemble ? DAVID PEAT : Ce genre de question me ramène immédiatement à mon enfance. Du plus loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours été passionné par l'univers. Je me revois encore, debout sous un réverbère, certain soir - je devais avoir huit ou neuf ans, - en train de scruter le ciel en me demandant si la lumière durait éternellement, et si l'univers finissait quelque part. Tu sais, ce genre de questions... Et peu après j'ai commencé à être fasciné par le fait que l'esprit humain soit capable de se poser toutes ces questions et d'embrasser à sa façon la vastitude de toute chose. Les mêmes idées ont continué à m'obséder tout au long de ma scolarité, ainsi que l'impression vague que tout était intimement lié. C'était un peu comme si l'univers entier était une entité vivante. Mais bien entendu, dès que je me suis mis à étudier sérieusement la science à l'université, tout cela a changé. J'avais le sentiment que les questions les plus mystérieuses, surtout lorsqu'il s'agissait de théorie quantique, ne recevaient jamais de véritable réponse. C'était clair : pour la plupart, les scientifiques ne s'intéressaient guère à ce genre de problèmes, qu'ils ne jugeaient pas vraiment en rapport avec leur recherche quotidienne. Ils nous encourageaient plutôt à nous concentrer sur des résultats concrets susceptibles de faire l'objet d'articles, et à travailler sur des sujets « scientifiquement acceptables ». Je n'ai pas tardé à mettre les pieds dans le plat, parce que j'étais toujours plus attiré par les questions auxquelles je ne savais pas répondre que par les recherches plus routinières. Ce n'est évidemment pas ainsi qu'on accumule une somme impressionnante de publications scientifiques. DAVID BOHM : Mais tu ne t'intéressais pas à la science exclusivement. DAVID PEAT : Non, j'aimais la musique, le théâtre et les arts visuels. J'étais convaincu qu'ils étaient aussi un moyen très impor­tant de réagir à la nature, de comprendre notre place dans l'univers. J'ai toujours pensé qu'à un niveau plus profond, les grandes personnalités de la science et des arts suivent fondamentalement la même démarche, et réagissent à la même origine première. Cette relation essentielle entre la science et l'art a conservé pour moi toute son importance. Cependant, excepté quelques très bons amis, j'ai eu du mal à trouver des gens qui partageaient mes enthousiasmes. J'avais commencé une sorte de dialogue indirect avec toi en lisant tes articles, où je percevais un intérêt similaire. Et pour finir, en 1971, j'ai pris un an de congé sabbatique pour venir au Birbeck Collège de Londres afin que nous puissions explorer tout cela ensemble. DAVID BOHM : Oui, je me souviens que nous nous retrouvions une ou deux fois par semaine, et que nous discutions jusqu'à une heure tardive. DAVID PEAT : Tu te souviens peut-être aussi que, si je t'ai tout d'abord posé des questions relatives à la science, très vite nous en sommes venus à parler de conscience, de société, de religion et de culture. Après mon retour au Canada, il était évident que nous devions continuer à nous rencontrer assez régulièrement pour poursuivre ce dialogue. DAVID BOHM : Oui, mais il nous est aussi apparu, peu à peu, que la question clef était le dialogue lui-même, et qu'il était intimement lié à toutes les autres. Le problème essentiel était d'engager un dia­logue constructif. DAVID PEAT : Je pense que c'est cela, en fin de compte, qui m'a donné l'idée d'un ouvrage commun. En un sens, la préparation de ce livre est devenue le prolongement de notre dialogue. Bien entendu, un grand nombre des idées que nous examinons étaient en fait les tiennes, au départ. DAVID BOHM : Oui, mais par le biais du dialogue elles ont commencé à se développer dans de nouvelles directions, et à trouver aussi une formulation plus claire. DAVID PEAT : La communication joue un très grand rôle dans le développement des idées nouvelles. En fait, ce projet a été passionnant. DAVID BOHM : Cela vient sans doute du très vif intérêt que nous avions tous deux pour ces questions. C'est que, moi aussi, j'ai ressenti dans ma jeunesse cet étonnement émerveillé et craintif, ce désir intense de tout comprendre, non seulement en détail mais dans son intégralité. J'ai appris plus tard qu'une grande part de ce qui m'intéressait fondamentalement, les autres l'assimilaient à de la philosophie, et que les scientifiques tendent à mépriser la philosophie, qu'ils ne prennent pas très au sérieux. Cela m'a posé un problème, car je n'avais jamais pu voir de séparation inhérente entre la science et la philosophie. D'ailleurs, en des temps plus reculés, on appelait la science la « philosophie naturelle », ce qui correspond parfaitement avec ma manière de voir. A l'université, quelques-uns de mes amis avaient le même point de vue sur ce sujet, et nous avons eu de fréquentes conversations dans un esprit de camaraderie et de recherche commune. Cependant, quand je préparais mon doctorat au California Institute of Technology où je suis entré en 1939, j'y ai découvert un épouvantable esprit d'émulation qui empêchait les discussions aussi libres. On nous mettait sous pression, pour que nous nous concentrions sur l'apprentissage des techniques formelles qui nous permettraient d'obtenir des résultats. Il semblait y avoir peu de place pour le désir de comprendre au sens large que j'avais à l'esprit, et il n'y régnait pas non plus l'échange d'idées et la camaraderie si essentiels à une telle compréhension. "
  18. De "chercheur en psychologie et sciences cognitives" Karl Pribram devient illico "neurophysiologiste" dans le site en lien ci-dessous ! Source : http://www.chaouqi.net/index.php?2005/04/17/13-karl-pribram-et-le-cerveau-holographique Extraits : C'est un peu rapide comme synthèse... Suggérer que l'Univers (ou le cerveau) puisse avoir des qualités holographiques me semble plus nuancé et "raisonnable". "L'Américain Stanislav Grof "est quand même à l'origine un psychiatre tchèque. Certains n'hésitent jamais à user et abuser de tournures définitivement affirmatives. *** À propos de David Peat : Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/David_Peat Kristo :
  19. "Thomas Piketty - On n'est pas couché 7 février 2015 #ONPC" : [video:youtube] Source et article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Capital_au_XXIe_si%C3%A8cle Commentaire d'un Internaute :
  20. Dans quel état j'erre ? Celle d'une bibliothèque akashique peut-être... Bon, il est temps de parler de Karl Pribram. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_H._Pribram Je reviendrai sur Eccles, Pribram, Talbot, Bohm et quelques autres pour ce qui est des qualités holographiques de l'univers (Shiva et moi-même avons déjà effleuré le sujet dans VM). Petit rappel d'une note éditée plus haut : Brian Greene, La Magie Du Cosmos - 2/4 Petit rappel d'une autre note que j'avais éditée dans le sujet-frère de celui-ci dans VM , Les Signes de l'existence de la réalité : L'Univers est un hologramme de Michael Talbot : Quatrième de couverture :
  21. Ces mots ci-dessus en guise de rappel pour mettre en avant l'action remarquable de Pierre Foldes. Lire l'article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Foldes [video:youtube] Une femme parle de son opération par le docteur Foldes, à lire ici : http://www.slate.fr/story/97699/excision-plaisir#xtor=RSS-2
  22. Eh bien, si ! "Quand un soutien-gorge fait office de gilet pare-balle !", c'est ici : https://fr.news.yahoo.com/insolite-sauvre-par-son-soutien-gorge-145850223.html
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