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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. À ton avis, un mentaliste qui se tient la tête à deux mains comme vidé de son énergie car il a trop "puisé dans ses réserves intérieures" pour effectuer un effet de divination, simule-t-il ou pas ?
  2. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Beauregard [video:dailymotion] [video:dailymotion] [video:youtube]
  3. Et si on évoquait Brian Josephson ? Mind-Matter Unification Project Nullius in verba : prises de position Mémoire de l'eau : Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_David_Josephson https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Josephson
  4. Pour savoir quand, regarde dans ta boîte privée sur VM.
  5. La Femme coupée en deux. Heu... Les Femmes coupées en deux ! :
  6. À propos de The Twilgiht Zone, j'ai trouvé ceci dans YouTube récemment, et ça m'a troublé. Pourquoi ? Parce que je me souviens des 156 épisodes qui sont présents simultanément dans cette vidéo de 10 minutes ! C'est incroyable cette capacité de stockage du cerveau quand même... Du coup je me disais que ce patchwork vidéo était d'une certaine façon présent en moi et ce de façon certainement beaucoup plus complexe encore car des liens mentaux d'interconnexions se sont formés entre différents éléments de tous ces épisodes... C'est épatant. [video:youtube]https://www.youtube.com/watch?v=TIBGu7BaC-c
  7. : Et entre les deux il y aurait comme une twilight zone.
  8. Il manque un "s" à cosmique.
  9. Il y a bien une corrélation entre les deux phénomènes.
  10. Bien vu, mais je pense que tu voulais dire : "Bruce lit". Eh oui !... j'arrive avant Christian sur ce coup ! Non, non, Slipman a bien écrit "Bruce lie" au sens de lier, à savoir attacher beaucoup d'importance à l'intégrité de son ouvrage pour créer des liens mentaux pertinents.
  11. Le Nazaréen. Quand le Nazaréen, en croix, les mains clouées, Sentit venir son heure et but le vin amer, Plein d’angoisse, il cria vers les sourdes nuées, Et la sueur de sang ruissela de sa chair. Mais dans le ciel muet de l’infâme colline Nul n’ayant entendu ce lamentable cri, Comme un dernier sanglot soulevait sa poitrine, L’homme désespéré courba son front meurtri. Toi qui mourais ainsi dans ces jours implacables, Plus tremblant mille fois et plus épouvanté, Ô vivante Vertu ! que les deux misérables Qui, sans penser à rien, râlaient à ton côté ; Que pleurais-tu, grande âme, avec tant d’agonie ? Ce n’était pas ton corps sur la croix desséché, La jeunesse et l’amour, ta force et ton génie, Ni l’empire du siècle à tes mains arraché. Non ! Une voix parlait dans ton rêve, ô Victime ! La voix d’un monde entier, immense désaveu, Qui te disait : — Descends de ton gibet sublime, Pâle crucifié, tu n’étais pas un Dieu ! Tu n’étais ni le pain céleste, ni l’eau vive ! Inhabile pasteur, ton joug est délié ! Dans nos cœurs épuisés, sans que rien lui survive, Le Dieu s’est refait homme, et l’homme est oublié ! Cadavre suspendu vingt siècles sur nos têtes, Dans ton sépulcre vide il faut enfin rentrer. Ta tristesse et ton sang assombrissent nos fêtes ; L’humanité virile est lasse de pleurer. — Voilà ce que disait, à ton heure suprême, L’écho des temps futurs, de l’abîme sorti ; Mais tu sais aujourd’hui ce que vaut ce blasphème ; Ô fils du charpentier, tu n’avais pas menti ! Tu n’avais pas menti ! Ton Église et ta gloire Peuvent, ô Rédempteur, sombrer aux flots mouvants ; L’homme peut sans frémir rejeter ta mémoire, Comme on livre une cendre inerte aux quatre vents ; Tu peux, sur les débris des saintes cathédrales, Entendre et voir, livide et le front ceint de fleurs, Se ruer le troupeau des folles saturnales, Et son rire insulter tes divines douleurs ! Car tu sièges auprès de tes Égaux antiques, Sous tes longs cheveux roux, dans ton ciel chaste et bleu ; Les âmes, en essaims de colombes mystiques, Vont boire la rosée à tes lèvres de Dieu ! Et comme aux jours altiers de la force romaine, Comme au déclin d’un siècle aveugle et révolté, Tu n’auras pas menti, tant que la race humaine, Pleurera dans le temps et dans l’éternité. (...................................................................................................) Leconte de Lisle, Poèmes barbares
  12. C'est un peu pour ça que j'ai signalé cela et ajouté la photo mais le paradoxe n'est qu'apparent, les places libres sont les moins chères situées à l'étage tout au fond et sur les côtés, le parterre lui semblait bien rempli. La vue en plongée gâche d’ailleurs le premier effet pour ceux qui sont en hauteur : on voit le haut de la tête de Luc avant même qu'il ne soit censé apparaître, puis l'effet visuel du vrai Luc et de son image devant lui sur un écran souffre d'un décalage (problème de parallaxe, un comble pour un magicien qui affirme tout au long du spectacle avoir étudié l'optique ), impossible de vraiment jouir de l'illusion, ça commence mal quand on est à l'étage. Ce sont les conditions du Casino de Paris, Langevin n'y peut pas grand-chose... Une remarque anecdotique, "LL" ce sont les initiales de Luc Langevin, comprendre : "L'ange vint avec deux ailes".
  13. Dans les Poèmes barbares de Leconte de Lisle on trouve d'autres textes sublimes sur les animaux (ours, panthère noire, éléphants, jaguar, condor, colibri, lion, vipère, corbeau, ...). Tous ces poèmes sont en ligne ici : Poèmes barbares de Leconte de Lisle, cliquez ici : CLIC Un nouvel exemple où, sans qu'il soit nommé, on devine un tigre : Les Jungles. Sous l’herbe haute et sèche où le naja vermeil Dans sa spirale d’or se déroule au soleil, La bête formidable, habitante des jungles, S’endort, le ventre en l’air, et dilate ses ongles. De son mufle marbré qui s’ouvre, un souffle ardent Fume ; la langue rude et rose va pendant ; Et sur l’épais poitrail, chaud comme une fournaise, Passe par intervalle un frémissement d’aise. Toute rumeur s’éteint autour de son repos. La panthère aux aguets rampe en arquant le dos ; Le python musculeux, aux écailles d’agate, Sous les nopals aigus glisse sa tête plate ; Et dans l’air où son vol en cercle a flamboyé, La cantharide vibre autour du roi rayé. Lui, baigné par la flamme et remuant la queue, Il dort tout un soleil sous l’immensité bleue. Mais l’ombre en nappe noire à l’horizon descend, La fraîcheur de la nuit a refroidi son sang ; Le vent passe au sommet des herbes ; il s’éveille, Jette un morne regard au loin, et tend l’oreille. Le désert est muet. Vers les cours d’eau cachés Où fleurit le lotus sous les bambous penchés, Il n’entend point bondir les daims aux jambes grêles, Ni le troupeau léger des nocturnes gazelles. Le frisson de la faim creuse son maigre flanc Hérissé, sur soi-même il tourne en grommelant ; Contre le sol rugueux il s’étire et se traîne, Flaire l’étroit sentier qui conduit à la plaine, Et, se levant dans l’herbe avec un bâillement, Au travers de la nuit miaule tristement.
  14. Merci Edler, si je connais le chanteur je ne connaissais pas cette chanson de Tachan. Sur le thème des taureaux, voici un très beau poème de Leconte de Lisle tiré des magnifiques Poèmes barbares : Les Taureaux. Les plaines de la mer, immobiles et nues, Coupent d’un long trait d’or la profondeur des nues. Seul, un rose brouillard, attardé dans les cieux, Se tord languissamment comme un grêle reptile Au faîte dentelé des monts silencieux. Un souffle lent, chargé d’une ivresse subtile, Nage sur la savane et les versants moussus Où les taureaux aux poils lustrés, aux cornes hautes, À l’œil cave et sanglant, musculeux et bossus, Paissent l’herbe salée et rampante des côtes. Deux nègres d’Antongil, maigres, les reins courbés, Les coudes aux genoux, les paumes aux mâchoires, Dans l’abêtissement d’un long rêve absorbés, Assis sur les jarrets, fument leurs pipes noires. Mais, sentant venir l’ombre et l’heure de l’enclos, Le chef accoutumé de la bande farouche, Une bave d’argent aux deux coins de la bouche, Tend son mufle camus, et beugle sur les flots.
  15. "Sympa", sans plus. Est-cela qu'il faut retenir de ce spectacle ? Oui, c'est ce que j'ai retenu du spectacle, les trois personnes qui m'accompagnaient également (voir moins ) . "Sympa" est une appréciation plutôt positive. Tu as encore quelques jours pour y assister et nous donner ton avis voire proposer un compte-rendu. Ciaoooo...
  16. Que d'énergie pour retrouver une carte :
  17. Très intéressant ce Julien Bobroff, merci. Je suppose que tu as également visionné la vidéo de l'une de ses conférences que j'avais insérée dans un message précédent et intitulée "Voir la quantique". *************** Le chat de Schrödingvert : [video:youtube]
  18. Luc Langevin présente également un numéro analogue de tenségrité dans son spectacle, mettant en scène d'autres objets (table, chaise, chevalet, échelle, etc.). Par ailleurs, voici un autre "numéro" d'équilibre impossible intitulé Suspension au Mont-Tremblant : [video:youtube]
  19. Numéro de la tenségrité à Paris : [video:youtube]
  20. J'ai assisté à ce spectacle aujourd'hui, sympa. La salle n'était pas pleine et il reste quelques dates, places dès 25 euros sur BilletRéduc. [video:youtube]
  21. Source : CLIC Imprimer sur un abat-jourLe Tricheur à l'as de carreau (peint par Georges de La Tour vers 1636-1638, donc c'est antérieur au siècle des Lumières ) , ça peut en intéresser certains parmi vous, c'est ici : http://fr.muzeo.com/collection-produits/underland
  22. Très bonne gestion du contexte, personnage mystérieux et sympa, effet réussi, bravo.
  23. Parce que le propos de Patrick-Jean Baptiste que tu mets en citation résume parfaitement ton point de vue ?
  24. Une propension à la transcendance "programmée" dans le cerveau humain pourrait y séjourner de façon latente, sans jamais qu'elle ait à s'exprimer. Il existe bien un allume-cigare dans la voiture des non-fumeurs . Si l'on ne naît pas humain mais qu'on le devient, c'est que la culture nous façonne. Ce qui fait que chez certains cette disposition au concept de transcendance va germer, s'élever et croître jusqu'à la foi (pour parfois disparaître ultérieurement) ou encore attendre longtemps avant de s'exprimer (si cela advient) reste vraiment très mystérieux. Il se peut également que la sublimation (au sens psychanalytique de "mécanisme de défense visant à transformer et à orienter certains instincts ou sentiments vers des buts de valeur sociale ou affective plus élevée") dépende de cette propension innée à la transcendance. Un doryphore ayant a priori l'esprit peu orienté vers la transcendance aura plus de mal à organiser sa vie pour accomplir une oeuvre de l'esprit, peindre le plafond de la chapelle Sixtine par exemple. En toute dernière analyse, la spiritualité n'est-elle pas qu'une orientation possible de l'esprit qu'on décide de laisser s'exprimer (ou pas), une sorte de lâcher-prise qui finalement enrichit la vie d'une dimension de plus ?
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