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Alx

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Tout ce qui a été publié par Alx

  1. Bonjour Michaël, J'utilise les anagrammes progressives pour un effet personnel, et j'ai de bons retours. Evidemment, il y a de petites astuces de présentation pour éliminer cette méthode dans l'esprit du spectateur. Je pense par exemple à ce billet de The Jerx : https://www.thejerx.com/blog/2016/10/5/transgressive-anagrams Je te recommande en outre l'excellent générateur d'anagrammes mis au point par @Maxime HELIER, dont on parle ici : D'ailleurs, Maxime connaît très bien le sujet des AP, et il aura probablement plein de choses à dire
  2. Non, non : aucune malice dans mes propos (pour une fois ) ! Je pensais sincèrement que le point de divergence de nos avis résidait dans cet article défini et singulier. Puisque ce n'est pas ce que tu as voulu dire, je suis désolé pour cette erreur d'interprétation. Du coup, je comprends bien que tu penses, comme moi, que les sources peuvent être nombreuses et variées, mais j'ai toujours du mal à analyser ta première remarque, dans laquelle tu illustrais ton propos par l'absence de motivation religieuse d'Hitler ou Staline. J'en reviens donc à ma question précédente : les massacres perpétrés au nom des idéologies nazie et stalinienne démontrent que la religion n'est pas toujours la cause de la violence. Mais en quoi cela prouve-t-il qu'elle n'est jamais la cause de violences ? Et, partant, qu'elle est inoffensive, voire salutaire ? Poser la question de cette manière me semble tendancieux et biaisé. Aussi biaisé que de dire : les moyens modernes de transport (avion, voiture, train) sont une formidable avancée pour le confort de l’homme mais ils sont susceptible de causer la mort d’innocents en cas d’accident. Est ce que notre confort justifie la mort d’une seule personne ? C'est éminemment tendancieux, et il y a évidemment une certaine malice dans la formule (chassez le naturel... ). J'entends ton point. A ceci près que les croisades ou les attentats ne sont pas des accidents involontaires : ils sont intrinsèquement liés à l'existence des religions, depuis leurs créations, et les impies et les infidèles ont toujours été persécutés à travers les âges pour avoir osé vivre une spiritualité différente. Nous vivons aujourd'hui une époque plus apaisée (ce qui est selon moi à mettre sur le compte d'un croissant manque de ferveur religieuse), mais cela ne doit pas nous faire oublier les guerres de religion ou le massacre de la St-Barthélémy, où les chrétiens s'en prenaient à d'autres chrétiens au nom d'un seul et même Dieu... Oui, mais la nuance est subtile, car il n'y a pas de croyance religieuse sans religion... Heureusement, il y a d'autres formes de spiritualité, qui permettent de trouver la sérénité ou le réconfort hors d'un cadre religieux, sans génuflexions et sans pourfendre d'albigeois. Personnellement, je trouve le concept assez séduisant. J'ajoute qu'il y a aussi des religions qui, à ma connaissance, ne sont pas du tout belliqueuses : le bouddhisme, par exemple, est une religion dont les bienfaits spirituels me semblent bien supérieurs aux souffrances qu'il occasionne (s'il y en a : je n'en connais pas, mais je ne suis pas un expert...). Toutes les religions ne sont donc pas à mettre dans le même panier.
  3. Désolé pour cette mauvaise interprétation : j'ai cru voir un raisonnement là où il n'y avait donc qu'une remarque. Soit. Je réagis donc à cette remarque : ce n'est pas parce que la religion n'est pas la cause de toutes les violences qu'elle n'est jamais la cause d'aucune. Certes, il y a des conflits qui n'ont rien à voir avec la religion, mais il y a aussi des conflits qui en découlent directement. Ah ! Je crois que je comprends (mieux vaut tard que jamais) pourquoi le sens de ton message m'avait échappé ! En fait, tu considères qu'il y a une cause unique aux conflits humains. Et, puisque certains conflits n'ont rien à voir avec a religion, alors tu en déduis que la religion ne peut pas être cette explication fondamentale. Ce n'est pas du tout mon point de vue, et je pense qu'il y a de nombreux paramètres qui peuvent pousser les hommes à se faire du mal : la frustration en est un, c'est vrai, mais il y a aussi la peur, l'incommunicabilité, l'ambition, etc. La religion peut être un de ces leviers, soit qu'elle soit utilisée comme prétexte malhonnête pour pousser les masses croyantes à accomplir les objectifs secrets de leurs églises en conquérant Jérusalem, soit qu'elle soit mal interprétée en toute bonne foi (si j'ose dire) par de fervents illuminés qui croient accomplir la volonté divine en décapitant un professeur. Je t'accorde que les débordements de violence "religieuse" sont plutôt imputables aux fanatiques qu'aux religieux "modérés" : terrorisme islamiste, croisades, massacres, inquisition... tout ça ne semble pas inspiré par les discours de paix et d'amour qu'on entend dans la plupart des églises et des mosquées. Pour autant, ces débordements existent, et ils sont commis au nom d'un Dieu ou d'un autre. Moi non plus, je n'ai pas fait le décompte, mais je me demande si le réconfort moral ou spirituel que la religion apporte aux uns justifie les souffrances infligées aux autres. Ca semble difficile à comptabiliser, et c'est vraisemblablement variable en fonction des époques. Mais la question mérite d'être posée. Et d'ailleurs, toute comptabilité mise à part, est-ce que le soulagement moral de milliers de personnes justifie la mort d'une seule autre personne ?
  4. Il est regrettable que tu n'aies pas le temps de développer, parce que nous avons ici le germe d'un sophisme des plus savoureux. Le tabac est-il mauvais pour la santé ? Deux des pires épidémies du XXe siècle, la grippe espagnole et le SIDA, ne me semblent pas directement liées au tabagisme...
  5. Ce jugement me paraît un peu rapide : que dire de Descartes et de Kant et de tous les philosophes qui, depuis l'Antiquité, se sont approprié la raison ? L'article me semble très subjectif, et aurait probablement mérité une tribune contradictoire, du genre qu'il recommande : Je ne suis pas de cet avis, et il me semble que le fact-checking n'est pas nécessairement affaire de point de vue. D'ailleurs, on ne parle pas d'opinion-checking... Quand un homme politique annonce comme une vérité objective un fait ou un chiffre pour étayer son discours, il me semble légitime de contrôler la véracité de ses dires, pour savoir (et faire savoir) si son argument est valable. Si on m'annonce que 80% des lycéens ne savent ni lire ni écrire, et qu'il faut y remédier, j'ai de quoi être catastrophé. Mais si j'entends une heure après que la statistique est de 0,80%, je suis rasséréné. Ca tombe bien, c'est le genre de donnée objective qu'il est facile de mesurer. Maintenant, je vous accorde que certains propos ne peuvent pas être vérifiés objectivement : si le même politique annonce qu'il peut boucher le trou de la sécu en créant un nouvel impôt sur le tourisme spatial, il est évident que cela ne peut pas être fact-checké... et pour cause : c'est une théorie, et non un fait. Je suppose que, pour l'auteur, la vérité n'existe pas, et qu'il est donc toujours impossible de la vérifier. Une démarche extrêmement proche de la zététique, qui prétend douter de tout, au risque d'être taxée d'arrogance puérile.
  6. Posons un instant notre casquette de philosophe, et analysons ce document avec la rigueur mathématique qui sied à la lecture d'un organigramme. Si l'idéalisme était l'exact contraire de ces cinq courants de pensée, alors ils seraient tous les cinq identiques. Or, ce n'est pas le cas, puisqu'il existe des différences entre le cynisme, l'empirisme, le matérialisme, le naturalisme et le réalisme. Par conséquent, l'idéalisme ne peut pas être le contraire de ces cinq paradigmes. Il s'oppose à chacun d'eux, mais il n'en est pas l'exacte antithèse. Par ailleurs, ce n'est pas parce qu'un concept s'oppose à plusieurs autres qu'il est véridique. Ou erroné, d'ailleurs. Ainsi, le pastafarisme s'oppose aux autres religions, mais ça n'implique pas que ses adeptes aient davantage (ou moins) raison que les chrétiens, les musulmans ou les bouddhistes.
  7. Bonjour Bernard, Oui, ça existe à l'échelle d'une salle, mais à ma connaissance ça n'a jamais été utilisé pour la magie. Les cinémas 4DX proposent une séance immersive à laquelle participent les sens du spectateur : les fauteuils bougent pour renforcer l'impression de mouvement, les spectateurs sont aspergés par de l'eau quand il pleut, et des parfums sont diffusés dans la salle. Pour exploiter au maximum le potentiel 4DX, il faut diffuser un film spécialement conçu pour. C'est pourquoi cette technologie a longtemps été réservée aux parcs d'attraction, mais visiblement on l'applique désormais aux films commerciaux (l'article Wikipedia parle par exemple de Avengers Endgame) Toutefois, c'est un artifice qui n'est pas trompeur : le spectateur a bien conscience de ce qu'il se passe. Je ne suis pas convaincu que cela puisse être utilisé pour le mystifier. Sinon, pour explorer la magie olfactive, il y a Aroma, de Hondo : Et Kenton Knepper a publié un livre intitulé Secret Scent-sations, consacré à l'utilisation des odeurs pour influencer un spectateur :
  8. Bonjour @Philippe SACCOMANO Je ne comprends pas bien de quel problème de déontologie tu parles. Peux-tu développer ? Pour expliciter un peu ma démarche, je présente actuellement une routine personnelle basée entre autres sur Candy Prediction, d'Adrian Carratala. Il s'agit d'une version pour la scène, pour laquelle j'utilise un assistant qui, derrière le rideau, active le gimmick avec un téléphone portable. Adrian Carratala propose également une version sans assistant qui, sans trop en dévoiler, consiste à avoir son téléphone dans la main sous prétexte de noter les réponses du spectateur. Je n'aime pas beaucoup cette démarche, car je trouve que la présence du téléphone est un peu trop suspecte. Je cherche donc un moyen d'utiliser mon téléphone à l'insu du public. J'avoue que je ne vois pas de problème éthique là-dedans : certes, je dissimule quelque chose au spectateur, mais ça ne me paraît pas plus malhonnête que d'utiliser un FP ou une servante...
  9. C'est un magicien suisse : Benjamin Kraatz. Les plus assidus auront remarqué qu'il est passé avec le même numéro à Fool Us récemment, à visage découvert. D'ailleurs, je note que Penn & Teller, s'ils n'ont pas été foolés, ont été beaucoup plus aimables que les juges de LFAUIT...
  10. Ca semble extrêmement prometteur, mais je n'ai pas accès aux ouvrages d'Andy. Et je n'ai pas de riche oncle millionnaire à qui les emprunter Maintenant, si tu veux nous en dire un peu plus...
  11. Non, je n'ai pas pris Incognito : les (rares) critiques que j'ai trouvées étaient trop mauvaises. Pour un gimmick bon marché, j'aurais peut-être testé pour voir, mais à 100€, je n'ai pas pris le risque. Mais j'ai une piste : un copain bricoleur est en train de me préparer un prototype. Si ça aboutit, je reviendrai en parler ici. Merci pour la suggestion, mais ce n'est pas vraiment ce que je cherche : il y a déjà une révélation qui fonctionne bien dans mon numéro, sans forçage, mais qui m'oblige à avoir un assistant. Je cherche une solution pour entrer moi-même le nombre (librement choisi, donc) dans l'application sans utiliser un assistant et sans avoir l'air d'utiliser un téléphone. Par ailleurs, c'est du mentalisme, donc je ne veux pas donner l'impression que j'ai "magiquement" fait apparaître le nombre pensé dans la liste des réseaux wifi. Au contraire, l'effet recherché, c'est que le spectateur ait deviné tout seul le bon nombre, scellé dans un objet qui était visible depuis le début.
  12. Je pense que c'est un faux problème. Le livre qui a servi de base à ce book-test est extrêmement connu, et cité en référence dans de nombreux domaines non militaires : commerce, négociation, etc. En outre, il y est souvent fait référence dans la culture populaire (BD, télé...) Si on va par là, le livre du CUBT 1 ne peut pas être présenté non plus, avec l'augmentation actuelle du coût de la vie...
  13. Sans entrer dans la polémique sur les préférences sexuelles de Maël (dont je ne pense pas qu'on puisse les déduire de son attitude), je dirais qu'il me paraît surtout très impressionnable, ce qui en fait un bon candidat pour l'hypnose. En outre, il semble plutôt émotif, mais ce n'est peut-être pas son état habituel : je crois que pleurer est une réaction assez fréquente chez certains sujets.
  14. Salut Lucien, Bienvenue par minous
  15. Alx

    Humour Noir

    Un journal coupé en morceaux, ça n'intéresse aucune femme. Mais une femme coupée en morceaux, ça intéresse tous les journaux.
  16. Il est gentil, Michel Bitbol, mais peut-être qu'il devrait arrêter de choisir des questions fermées comme titre, s'il ne peut jamais répondre par oui ou non...
  17. Alx

    Humour Noir

    La pisse également.
  18. C'est vrai que les acrobates, les jongleurs et tout un tas d'autres artistes s'entrainent très dur, mais ce qui est important dans la remarque de Christophe, c'est que, dans le cas de Markobi, ça a l'air facile. Ce n'est pas le cas des autres numéros dont tu parles : quand je regarde une troupe d'acrobates, je n'ai pas du tout l'impression que c'est facile. Au contraire, même : c'est parce qu'on voit que c'est difficile qu'on les admire. Dans le cas de Markobi, il y a cette nonchalance qui est propre à son personnage, et qui donne l'impression que c'est facile. Voire carrément qu'il ne fait rien. Le côté je-m'en-foutiste de Markobi renforce par contraste l'impossibilité de ses effets. Nous sommes tous ici bien placés pour savoir que la maîtrise technique des cartes demande beaucoup de travail. Mais au-delà de la virtuosité, il y a encore la construction et l'interprétation de ce personnage, dont l'attitude vient contredire l'idée de travail acharné. Et sur ce point-là, ils sont beaucoup moins nombreux à pouvoir nous dire le travail que ça exige... Après, ça n'enlève rien au mérite des autres artistes de l'émission. De toute façon, il est très compliqué de comparer des numéros de disciplines différentes, mais c'est le principe de l'émission...
  19. Complètement d'accord avec @Frédéric HÔ : après avoir révélé que l'ordre des cartes correspond après cette multitude de mélanges, je trouve que la coïncidence finale est un peu faible... Mais bon, c'est vrai aussi avec la présentation "classique" de cet effet. Je comprends qu'à ce stade de la routine, c'est un bon moyen de diriger l'attention du spectateur vers ces deux cartes plutôt que vers les deux rubans, mais c'est tout de même un anti-climax.
  20. Ca fait plaisir de voir une troupe de magiciennes : on le dit souvent, les femmes sont sous-représentées dans la magie. Néanmoins, je trouve un peu dommage qu'elles entretiennent le cliché de la femme-objet en justaucorps moulant à paillettes ras le bonbon... Quitte à virer les hommes, autant virer en même temps les vieux clichés machistes qui vont avec.
  21. Alx

    Humour Noir

    Je cherche, mais je sèche…
  22. Je suis tout à fait d'accord, c'est pour ça que je n'adhère pas à la zététique "antique", mais plutôt à celle qui a été redéfinie par Henri Broch au XXe siècle. Sans compter que, si on devait revérifier soi-même l'intégralité des connaissances humaines, on en serait encore à tailler des outils dans le silex : une vie humaine ne suffit pas à redécouvrir tout ce qui a été découvert par nos ancêtres. Donc oui au doute raisonnable, mais non au doute systématique. L'approche des philosophes grecs devient très vite invivable. D'ailleurs, ils sont tous morts...
  23. Je ne suis pas non plus un expert, loin s'en faut, mais je me reconnais assez bien dans les "valeurs" de la zététique moderne (c'est-à-dire celle qui se débunke le pseudo-paranormal et les charlatans), beaucoup plus en tout cas que dans la zététique "classique" (celle qui prétend qu'on ne peut jamais trouver, mais qu'il ne faut pas arrêter de douter). Donc pour moi, on ne doit douter que de ce qui est nouveau, ou trop beau pour être vrai. J'ai conscience que c'est déjà un biais, puisque ça implique de ne pas remettre en question ce que je crois savoir, mais j'estime que d'autres que moi ont passé suffisamment de temps à vérifier les choses que j'ai apprises à l'école, en appliquant une démarche scientifique rigoureuse, donc je n'ai pas de raison de remettre en question la gravité, l'évolution ou le théorème de Pythagore. Et je reconnais que c'est assez reposant, de ne pas devoir réinventer la roue à chaque fois que je prends mon vélo. A l'inverse, j'essaie d'être sceptique, ou au minimum critique, quand on me présente comme une certitude un truc inouï (la découverte du chainon manquant, un medium qui a une ligne directe avec le paradis, une promesse électorale qui aurait été tenue ou un gimmick Sansmind "pour les workers"). Mais bon, c'est une hygiène personnelle : chacun place le curseur où il veut.
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