ludovic

Exact. Je l'avais vu à Lyon dans une création avec des musiciens de la région (2003 je crois), j'avais écrit un article à cet occasion qui peut se retrouver. Un grand du spectacle en effet, qui ne fricotte pas avec le milieu des magiciens... Quand au laser... bah il faut toujours un premier, les effets ne peuvent que se resembler du fait de la technique (coupure du rayon etc...) et le second apporte sa touche à l'oeuvre. Si l'on va par là (non pas par là, par là), j'avais imaginé des effets laser il y a... plus de 20 ans! Mais à l'époque la technique n'était pas aussi avancée (et moi avec), j'ai donc laissé cela dans mes archives (que j'ai toujours...). J'en ai parlé à Théo lorsque je l'ai rencontré au début où il faisait ça (2001 ou 2002) et lui ai proposé mes idées, il n'en a pas voulu et ça est resté là. Maintenant que d'autres le font je ne vois pas l'intérêt de sortir une Nieme version, surtout qu'on va dire...

On n'enterre pas les survivants, puisqu'ils ne sont pas morts! Elle date un peu celle-là non?

Non! Les paradoxes contribuent à former une personnalité. Le travail sur la balance date de... pas mal d'années. A l'époque j'avais probablement cherché de la doc sur lui, mais c'était beaucoup moins simple sans internet, et je peux avoir oublié... Et puis je pense qu'il est tout aussi intéressant de partir de zéro, afin de poser une démarche différente sans risquer d'être influencé par le créateur. J'ai surtout cherché des solutions techniques sans trop connaître les siennes, décrite dans je ne sais plus quel bouquin imprécis... Et puis trop anciennes, il a fallut tout revoir avec les contraintes de cette période (les mêmes aujourd'hui). Mais... personne d'autre ne participe à cette discution très argumentée, dommage.

Je propose que Thomas mette en place un calendrier des absences affiché en tête des forum. Ainsi on verrait à quel point nous sommes tous indispensables.

Heureusement qu'il a prévenu, sinon il aurait été "gomez" de VM, on l'aurait effaçé!

Wouarffffffffff! Passe-le à 8h, t'es sûr qu'ils ne sont pas au bureau, ainsi tu ne manqueras aucun appels.

Il n'est pas nécessaire de connaitre l'histoire d'un magicien pour travailler sur l'une de ses illusions, surtout pour un travail purement technique.

Brillante démonstration, j'aime cette idée de 5e dimension. Cependant je doute fort que les magiciens poussent le raisonnement aussi loin (en tout cas très peu), et le mot "divertissement" est toujours prit dans le sens unique de distraire, de se changer les idées, être joyeux, souriant... Bref tout le crétinisme dont nous bassine trop souvent la TV-commerce. Les magiciens se contentent d'aller dans le même sens, rien d'autre -ou si peu- n'est proposé. Je perçois rarement une démarche ayant pour but d'éduquer et d'éveiller le public, même en utilisant l'alibi de la distration. En tout cas jamais rien de subversif ou qui prête à réfléchir autrement, car c'est bien là la raison d'être d'un artiste : amener les gens à porter un autre regard sur le monde au lieu de se contenter des seules - et toujours trompeuses- apparences. Je ne connaissais pas ton spectacle (je viens de voir les extraits vidéo), bien entendu ta démarche s'approche de ton raisonnement. Ce type de spectacle intégrant une vidéo interagissant avec le réel est devenu assez répandu. En magie je crois savoir que c'est Marco Tempest qui le premier l'a utilisé, reprenez-moi si je me trompe.

Je fais remonter ce thread que je découvre sur le tard, car à mon avis il comporte qq chose d'essentiel. Et c'est un expert qui le dit! Une remise en question n'a d'effet que lorsque qu'elle vient de l'intérieur, le "monde" magique semble entamer une mutation sans précédent. Le raisonnement de Husky est profond (à relire en boucle!). Il est vrai que toute création artistique n'a jamais lieu au grand jour et surtout pas avec cette notion superficielle de l'immédiat. Les choses de demain se préparent dans l'invisible, l'autre face, la face visible, n'apparaît que plus tard alors que les choses sont déjà faites. Il existe un écart temporel entre la face visible et l'envers du décor : il ne suffit pas de le contourner pour en percevoir les fondements, ceux-ci se sont construits dans un autre espace- temps. A mesure que ce monde se globalise, que les technologies "fabriquent du temps réel", notre société prétend tout placer dans le domaine du visible (du visuel), partant dans celui du possible. Par conséquent la société mondialisée fonctionne avec l'idée de surface (ce qui est visible) et nie farouchement tout ce qui ne se voit pas. Les théories du "positivisme" –terme inventé par le commerce global- démontre cela : on ne montre que ce qui est bien, que ce qui est beau. Du coup nous perdons de vue tout le reste, c'est à dire l'essentiel, nous cachons (au moins) la moitié du monde. Le monde –planète sphérique- est ramené à sa seule surface : nous vivons "pour la peau". Le web reflète parfaitement cet esprit : une "toile" est un objet à deux dimensions (des mailles qui se croisent), par définition elle ne possède pas de profondeur sinon on emploierait un autre terme. Partant la démarche de Husky sonne juste : ce qui est montré sur la toile c'est le "nec plus ultra" , c'est cela qui se trouve ramené à la surface; mais la création, le renouveau, a lieu au delà de la prohibition qu'engendre la société vidéo (en latin : je vois). La soi-disant et tant réclamée transparence est une absurdité et une impossibilité, l'esprit humain évolue constamment dans le rapport conscient/inconscient, face visible/face cachée, réel/imaginaire... mais je m'éloigne. Pourquoi le théâtre, dont l'existence remonte du fond des âges, dure et perdure, mieux, ne cesse de s'étendre (voir la prolifération de festivals, la construction de salles de théâtre dans la moindre commune)? Simplement parce qu'il est une représentation de notre inconscient. C'est cela, l'âme du théâtre. Le théorème peut se généraliser à tous les arts (peinture, danse, littérature, cinéma...). Retour sur Terre. La formidable expansion technologique, chacun le sait, a transformée le monde; celui-ci a plus changé en trente ans que depuis le néolithique. Aujourd'hui tout (ou presque) ce qui est imaginable est réalisable, tout ce qui réalisable est réalisé –ou le sera prochainement. C'est du moins l'impression que donne cet "effet de peau". Si tout ce qui est rêvé est réalisé, alors il n'y a plus de rêve (en extrapolant bien sûr). Aussi notre rapport au monde, à la vie, à la mort, aux objets, aux croyances a changé. J'en viens au sujet. Comment s'inscrit l'art magique dans cette mutation historique? Comment le magicien peut se réapproprier la part de visuel aujourd'hui détenue par la pub et la technique? Quelles connexions entre la magie et ce que les gens ressentent, leurs problématiques? On a de cesse de répéter que la magie est un divertissement. Qui définit cela et à quel titre? Soit, les arts visuel (mime, jonglerie, cirque etc...) le sont aussi, mais est-ce suffisant? Pourquoi l'art magique ne serait pas aussi un art d'expression, comme l'est devenu la danse (au départ simple divertissement)? Alors l'individu se sentira davantage concerné s'il est question de la vie, de la mort, du rêve, de la peur, du surnaturel, du chaud, du froid, du vacarme, de la solitude... Ou encore ce décalage entre monde réel et monde numérique qui fait la force du film "Matrix" et de "Existencez". Ou bien la magie ne peut être que divertissement parce qu'il ne peut en être autrement, et qui veut exprimer autre chose se lance dans un autre art. Dans ce cas, elle demeura un art mineur.

Je sais cela, mais je reste optimiste. La vulgaristation cause des dégâts dans un premier temps, mais la situation peut parfaitement s'inverser. Bien sûr ça ne va pas se faire tout seul, y a du boulot pour y parvenir et rien de garanti que ça fonctionnera. Mais la société commerce entraîne inévitablement une divulgation qui échappe de toute façon aux magiciens. Je pense qu'il est plus malin de tenter de renverser la situation en utilisant l'attrait que peut engendrer la vente de tours pas cher et soi-disant faciles et tenter de ramener ainsi ce public potentiel à la magie.

Un artiste quelconque (chanteur, musicien, acteur, visuel...) est payé pour sa prestation, et souvent mieux qu'un magicien. Quel est son secret :aucun! les techniques musicales sont accessible à tous, n'importe qui peut suivre un cours de théâtre etc... La plupart des gens (par conséquents les employeurs occasionnels cités dans ce post) pensent que le magicien détient des secrets (trucage, don, etc...). De fait sa valeur repose, dans l'esprit de ce gens, sur un subterfuge, une technique que l'on ne connait pas. Ils en viennent facilement à penser que s'il parviennent à connaître LE truc, il peuvent faire la même chose. S'il peuvent faire la même chose, alors ça n'a pas de valeur. Conséquence 1: un magicien n'est magicien que parce qu'il possède une truc, c'est sa seule valeur. Conséquence 2 : si c'est sa seule valeur il n'a pas de valeur artistique Conséquence 3 : s'il n'a pas de valeur artistique, il ne vaut... rien, ou presque (les gens n'attribuant aucune valeur à une vulgaire technique). Conclusion 1 : Le secret magique ne crée pas de plus-value (artistique ou financière) Conclusion 2 : le secret magique engendre plutôt une moins-value (c'est facile à faire il suffit de connaître le truc) Conclusion des conclusions Depuis fort longtemps le monde magique a basé sa réputation sur le secret du truc. Les marchands ont largement utilisés cette "philosophie" de l'ignorance : "achetez mon tour, vous serez adulés", "y a un truc" (je ne cite personne) et autres vulgarités de marchand de foire. Les marchands-magiciens et magiciens-marchands ont fait leur beurre, mais où sont les épinards? Du coup, tandis que s'est développé ce théoreme du sacro-saint trucage qui est la clé de tout, la valeur artistique à été largement oubliée, bien qu'elle existe. Du coup la magie n'est pas vue comme un art, du coup elle ne vaut rien. Je maintiens ma théorie : plus les techniques magiques seront banalisées, plus le public percevra la véritable difficulté d'exercer et, partant, la véritable valeur d'un artiste magicien (n'est virtuose du violon qui veut). Certes, nous sommes à la période ou la banalisation du trucage fait un peu de tord aux magicien (c'est la première phase), mais c'est une vision à court terme. Mais voici que la seconde phase pointe déjà son nez. Lors d'un spectacle de rue présenté par un magicien (assez mauvais d'ailleurs), j'ai entendu 2 ados parler entres eux (s'il causaient c'est qu'ils s'ennuyaient, s'il s'ennuyaient c'est que le magicien n'était pas bon...). L'un disait : "c'est un truc facile, tu fais comme ça et comme ça (première phase)...Euh...oui bon je sais pas bien le faire, mais quand c'est un macicien qui le fait c'est bien fait (seconde phase). Une clé de l'avenir magique se trouve dans cette simple phrase, dans laquelle l'ado a attribué une valeur à une technique parce qu'elle est utilisée par un artiste. [à suivre...]

Darryl proposait une version de ce tour, mais je ne sais pas où on le trouve.

Je suis éléctronicien spécialisé en matos de spectacle. Je suis en mesure d'étudier toutes demandes, bien entendu il faut prévoir un financement pour ce genre de travail un peu particulier. L'étude de faisabilité reste gratuite. Voir mon site, il est fait pour ça!

J'ai l'impression que vous vous compliquez la vie! J'en fabrique et ce sont les miennes que l'on trouve chez Arteco (rouge, bleu ou blanc), ou magies.com ou directement à moi-même (en promo mais pour plus très longtemps). Il ne s'agit pas du modèle Mayoral, mais de ma propre version. Mayoral restant bien entendu le premier à avoir proposé une canne volante lumineuse.

Il s'appelle pas Alain des fois...?

Il serait intéressant de profiter de cet engouement pour le poker pour ressortir des tours basés sur les cartes poker, mieux sur le jeu. La plupart des tours de cartes ont leur origines dans les jeux de carte (poker, bridge), on pourrait tenter de remonter aux origines, de là refondre les tours de l'époque avec les techniques actuelles. Cela permettrait, entre autre, de développer des soirées à thème durant lesquelles le magicien interviendrait entre 2 parties de poker, par exemple.

ben ça c'est l'pompon!

bah si on peut plus faire de l'humour on est foutu! J'ai vu ton ti coup de pub, m'a pudeur m'empeche de dire à quel point je suis touché...

...et avant le bac amateur, c'est le bac à sable!

Avant le bac pro c'est le bac amateur!

Bien, habillage beaucoup plus clair.

Je pensais que Jean-Marie et Véronique étaient déjà rentré de Guyane depuis un moment, ça me fera plaisir de les revoir. Pour Paris j'y vais aussi de temps en temps... J'ai contacté plusieurs fois Jean-Luc Muller - qui a travaillé souvent avec et à propos de Delord- à ces occasions, mais sans résultat; rares sont ceux qui possèdent la simplicité et la disponibilité qu'avait Jacques. Voici 1 an que Jacques a atteind l'autre extrémité de la corde, c'était le 2 juin.

Je ne savais pas que tu avais rencontré Delord, petit malin tu avais caché ça. C'est ce qui s'appelle sortir un joker de sa manche. Tu as eu la présence d'esprit de l'enregistrer, ce que je n'ai pas fait lors de mes rencontres avec Jacques... Mais la plupart du temps j'avais l'appareil photo en main. Merde, j'y pense souvent, ce type que j'ai trop peu connu me manque terriblement. Je n'ai personne en face de moi pour me donner la réplique avec autant de grandeur. Merde et merde, je m'ennuie, terriblement.

Quand le rukis'cube est sorti (début 80) il existait une foule de méthodes publiées (internet n'existait pas en France...). J'en avais acquis une (que j'ai peut être conservée qq part). J'arrivais, si je me souviens bien, à le résoudre en 2 mn avec un record à 1mn 30. Le record du monde devait être à l'époque -de mémoire- de 29s.

Je ne savais pas que De Miegeville (que je surnomme De Miegevillage) avait bossé avec DC, ou alors j'ai mal compris. J'ai connu DM lorsqu'il collaborait à l'auto-journal, avant de se faire virer comme un chien (comme bcp d'autres d'ailleurs) par le très autocrate Marie Croze, pour une raison qui reste connue de lui seul... Ceci après plusieurs années de cons et boyaux services! En dehors de ce taillage de costard, un coucou à Christian en passant.