Il faut préciser que pour une association les dirigeants sont impliqués sur leurs bien propres, un peu comme une entreprise en nom propre.
Cela signifie qu'en cas de problème financier important, l'état peut les saisir de leur bien perso (voiture, maison etc...), contrairement à une SA, SARL où les responsabilité financières sont limitées au montant du capital déposé.
Cependant la forme associative est beaucoup utilisée pour les entreprises culturelles (compagnie théâtrale, de danse etc...) car elle est beaucoup moins lourde sur le plan fiscale et permet de salarier les intervenants.
L'asso peut-être assujetti aux taxes d'entreprise si le CA dépasse les 27000€ (seuil de la micro appliqué aus assos exonérées de tva).
Dans ce cas les impôts sont calculés sur les "bénéfices", c'est à dire ce qui reste après avoir déduit les salaires et les charges de fonctionnement (edf, téléphone, carburant...).
Passer de micro ou asso en EI est une gageure qu'il faut murement réfléchir, ceci avec l'aide de la chambre de commerce et d'industrie (cci).
Car il n'y a pas de demi-mesure : il faut rentrer beaucoup plus d'argent pour passer de l'un à l'autre, c'est à dire qu'on franchit un palier important qui va du simple au triple voir quadruple.