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Ariel FRAILICH

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Tout ce qui a été publié par Ariel FRAILICH

  1. La version de Jennings emploie des em***. La version de Malone est un peu différente mais repose sur le même principe. Beaucoup de versions à partir des années 70 emploient d'autres sortes de transferts au lieu d'em***.
  2. Ian Saville, Socialist Magician (en GB)
  3. Et tu es encore debout ?!? Chapeau, Otto !
  4. Justement. Il ne s'agit pas de faire croire au spectateurs que nous somme réellement magiciens, mais bien de leur donner une expérience qui va au-delà du secret, du « puzzle », du « comment fait-il » — et du « y'a un truc ! ». Dans beaucoup d'arts du spectacle, on adresse le côté intellectuel ainsi que le côté émotif/affectif/etc. de l'esprit. À mon avis, en adressant les deux parties, c'est-à-dire, avec une présentation intéressante, qui va au-delà du « je fais ceci, je fais cela, voici le résultat », on crée une expérience plus complète, et en même temps, on diminue la capacité analytique de l'esprit du spectateur. Et pour un seul spectateur. A condition qu'il soit borgne. Et ivre.
  5. Ouellecommme, Peter ! Dans une petite vidéo disponible chez Vanishing Inc., Darwin Ortiz explique que la seule chose qu'on peut relier à un tour de magie, c'est d'autres tours de magie. Il préconise donc de faire le rapprochement entre l'effet magique avec quelque chose que les spectateurs connaissent. Il ne donne pas d'exemples, mais la présentation de Burger en est un exemple parfait : la carte hantée et les esprits qui sont capables d'animer des objets inanimés. Moi-même, j'en ai parlé dans un article sur mon blog, il y a une vingtaine d'années. Bien que l'exemple ne me plaît pas du tout — trop banal — j'ai écrit que, pour Twisting the Aces, dans lequel les quatre as se retournent sur commande, on peut très bien faire le rapprochement avec des chiens dressés. De même, pour la Carte Ambitieuse, un magicien disait : « comme la crème qui monte à la surface dans le café ». Etc., etc., etc. Eugene Burger a écrit — ou m'a dit, je ne sais plus — que tous ses tours sont, au minimum, « à propos de quelque chose » (s'il n'y a pas d'histoire à proprement parler). Je crois que c'est une excellente approche à suivre.
  6. Ou Eugene Burger et le jeu hanté : il ne dit pratiquement rien pendant qu'une carte est choisie et remise dans le jeu, puis il l'étale sur le dos de sa main, il regarde le spectateur en disant : « Vous croyez aux esprits ? », et sans attendre de réponse, il regarde le jeu et la carte sort. Main de maître !
  7. Merci et bravo, Gilbus, pour cette merveilleuse explication ! Pour ma part, j'ai eu du succès en « bouclant la boucle » avec l'histoire, surtout si la fin prête à rire. Il y a d'ailleurs un dicton ici à propos de spectacles : « Leave them laughing », c'est-à-dre, faites en sorte qu'ils rient lorsque vous quittez la scène.
  8. Tout à fait, Nicholas ! J'ai des tours dont je suis amoureux et pour lesquels j'ai trouvé, ou essayé de trouver , des histoires, et j'ai trouvé des histoires qui m'ont tellement plues que je devais absolument trouver un tour pour pouvoir les raconter et les mettre en valeur. Dans le dernier cas, plus on connait de tours, de techniques, de principes, etc., plus il est aisé de trouver ou d'adapter des tours pour correspondre à l'histoire. Et comme j'ai écrit ailleurs, parfois on se tape la tête contre le mur pendant des années et on ne trouve rien de bon
  9. ... ainsi qu'une magnifique critique de mon livre Sub Rosa, soit dit en passant (Merci Erick Fearson !)
  10. Je crois que, lorsque les magiciens entendent « histoires », ils pensent aux tours automatiques de la fin du XIXe siècle, présentées avec des histoires interminables et dont l'effet final est bien médiocre. Il suffit de regarder René Lavand ou Eugene Burger pour se faire une idée de ce qu'une histoire peut apporter à un tour. Non seulement pas forcément pratique, mais souvent très difficile à trouver Il y a des tours pour lesquels je cherche toujours une histoire valable depuis 25 ans... !
  11. Perso, je préfère l'approche de Punx, Burger, Lavand, qui entouraient leurs tours d'histoires (j'ai d'ailleurs écrit un livre là-dessus, Card Stories). Tamariz écrit que les histoires diminuent l'effet magique, mais je ne suis pas persuadé que c'est le cas (à condition de ne pas laisser l'un piétiner l'autre). Ça engage l'intellect ainsi que les émotions, ça diminue énormément la tendance du spectateur à vouloir comprendre — à dire : « Y'a un truc ! » — et ça fournit bien ce que Burger appelle une « expérience magique », le merveilleux. Ayant dit cela, je suis tout à fait d'accord pour comme dit Gilbus. Mais, à mon sens, il faut des effets tout à fait extraordinaires pour cela, des effets tellement déconcertants que le spectateur sait immédiatement que ce qui s'est produit est tout à fait impossible, à tel point qu'il ne pense même pas à faire marche arrière pour essayer de comprendre, parce qu'il sait qu'il n'y a pas d'explication possible. Il y a donc, à mon avis, des degrés d'impossibilité (comme l'explique Darwin Ortiz dans Strong Magic). Des +/- mille tours de cartes que je connaisais, il n'y en a que trois qui me viennent immédiatement à l'esprit : la carte à travers la table de Benzais (qui tombe dans la main du spectateur), certaines versions d'Open Travellers (qu'on appelle souvent l'Empalmage invisible), et ma version de Point of Departure, d'Elmsley.
  12. J'ai fait pas mal de recherches sur le Riffle Pass, le saut de coupe à l'effeuillage. Il y en a au moins trois. Celui du Dr. Elliott emploie l'effeuillage pour accoutumer les spectateurs au bruit et au mouvement. On effeuille le jeu plusieurs fois et on fait le saut de coupe entre deux effeuillages. Celui-ci ne sert donc pas à dissimuler le saut de coupe de la vue des spectateurs. Ce qu'on appelle le Riffle Pass aujourd'hui pourrait être une variante du Jiggle Pass (jiggle = petite secousse) de Bob Taylor et Neal Elias. On effeuille le jeu avec le pouce après avoir fait le saut de coupe. Ça aide à justifier le mouvement des mains, mais ne dissimule pas la passe en soi. Dans le troisième, l'effeuillage fait partie de l'action même du saut de coupe. Celui-ci est pratiquement invisible du côté gauche et du dessus, et peut même être employé comme changement de couleur. Tom Ransom me l'a appris dans les années 70.
  13. Marlo a un change basé sur une ruse plutôt qu'une technique. Il met le jeu dans l'étui et l'empoche. Puis il se rend compte qu'il a oublié le Joker sur la table. Il sort le jeu de sa poche, remet le Joker et laisse le jeu, dans l'étui, sur la table, tout en bavardant. Sinon, comme d'autres ont recommandés, le change de Tommy Wonder, qui requiert du timing plutôt que de la dextérité.
  14. Ah, la fameuse Cockroach Pass, ou Saut de coupe au cafards. Je crois que ça vient de Chicago, des années 30 ou 40. On se retourne, on fait semblant d'écraser un cafard en marmonnant: « Satanés cafards ! », puis on se tourne vers le public de nouveau et on ajoute: « C'est qu'y vont m'détruire la baraque ! ». Dans les années 70, j'ai trouvé une variante toute aussi bluffante mais pour laquelle il n'est pas nécessaire de se retourner: The Appendicitis Pass, ou Saut de coupe à la crise d'appendicite. Détails en MP. C'est ce que faisaient les anciens. Sans doute en se tournant vers la gauche (si on tient le jeu en MG). Pour ceux que ça pourrait intéresser:
  15. Jeff Kowalk prend le temps de lire — et de vraiment comprendre — un livre avant d'en faire la critique. Elles sont de toute première qualité (et je ne dis pas ça uniquement parce qu'il a aimé mon livre ! ).
  16. Pratiquement inconnu des magiciens, le petit livre A Book of Magic for Young Magicians: The Secrets of Alkazar, d'Allan Zola Kronzek, est une merveille comme premier livre pour débutants.
  17. Comme je regrette de les avoir laissés en Europe lorsque je suis venu au Canada ! Des livres sensationnels, qu'on peut relire régulièrement et y puiser des connaissances, de l'histoire...
  18. C'est exactement la même attitude que celle du grand magicien allemand, Punx.
  19. Pour ceux que ça pourrait intéresser, l'auteur de science-fiction A.E. van Vogt a écrit une trilogie basée sur les idées de Korzybski, en commençant par Le Monde des non-A. Si je me souviens bien, c'est à partir de ce livre que l'aphorisme La carte n’est pas le territoire est devenue connue.
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