Olivier SSK (If....)

Regarde dehors aujourd'hui, on peut dire que c'est le bordel...

Du coup c'est à qui ? ... (Serait-ce une réplique ?...)

Mieux vaut boire un Russe blanc...

Je profite de ce que j’ai un peu de temps pour faire un CR vite fait. J’avais beaucoup aimé Un degré de plus, qui avait accompagné mon retour en magie après de longues années de sommeil, lors de sa sortie en français. En route est beaucoup moins volumineux, que ce soit en terme d’effets (10) ou d’essais (2), que son prédécesseur ; il y a moins de matériaux, mais le matériau est à mon avis tout à fait efficace et intéressant. Comme dans Un degré de plus, on découvre le fruit d’un long mûrissement (mais les fruits ne sont pas trop mûrs pour autant). On trouve plein de subtilités, que ce soit dans la méthode ou dans la présentation. Et surtout, les deux sont particulièrement harmonieusement liées. Voyons les effets : VIRUS Pour ceux qui connaissent (ce qui n’était pas mon cas), c’est une mise à jour de son effet Troubleshooter (Brainstorm, 2003). Le magicien veut faire choisir une carte, mais son jeu ne comporte que des dos, il y a un bug. Après réinitialisation le jeu se transforme en cartes blanches, puis après l’identification d’un virus, devient un jeu imprimé normal. Méthode relativement simple pour une succession d’effets surprenants. Proche dans sa conception de La publicité démasquée, que j’avais particulièrement apprécié dans Un degré… J’aime beaucoup. Comme souvent chez Guastaferro, le thème parle facilement aux gens et crée l’opportunité d’un échange avec les spectateurs. UPPER HAND TRIUMPH Un Triomphe dans les mains du spectateur. Simple, économe, efficace, astucieux, subtil. (J’essaye de faire plus court, parce que sinon j’ai pas fini.) J’aime beaucoup itou. MINI MENTAL Une version courte, simplifiée, adaptée au close-up de son effet Multi-mental. Le magicien lit l’identité des cartes de 4 spectateurs, puis les retrouve de façons variées et magiques. Un peu comme dans intro-verti (Un degré…), chaque découverte/production prépare la suivante, c’est très malin et réjouissant. Fin du premier chapitre. Le deuxième chapitre comporte trois effets utilisant l’étui, Boxing day où le jeu est lancé en l’air et se transforme en étui, le jeu étant dans la poche et la sélection finalement dans l’étui ; La boîte qui chuchote où le spectateur murmure le nom de sa carte - qui a été préalablement perdue dans le jeu - dans l’étui vide et le referme, où le magicien révèle le nom de la carte en écoutant le chuchotement de l’étui à son oreille, où la sélection est finalement dans l’étui ; Brainstorming, où les as et les jokers vont échanger de place (entre la boîte et la table), l’as choisi révélé par le magicien et termine retourné au milieu des autres. Je condense un peu parce que je n’ai pas beaucoup de temps. Je trouve les méthodes de ce chapitre moins « économes » que celles du précédents et à part la boîte qui chuchote, les effets me parlent moins. Mais c’est une histoire de goût personnel et c’est toujours très ingénieux et parsemé de subtilités (de méthodes et de présentation). Quatre effets dans le derniers chapitre, tous avec des as. Tout dans vos mains, où deux participants coupent et mélangent le jeu, et finissent par trouver les 4 as, simple et efficace. Tout du docteur Daley, une adaptation du dernier tour du docteur Daley avec des jetons de poker et des as, sympa comme tout et original. Agent double, où, sur le thème de mission impossible, les as (agents secrets) vont chercher des informations sur une carte choisie dans le jeu puis s’en échapper d’une manière dramatisée. La sélection apparaît magiquement à la fin entre les as, en bon agent double. J’accroche moins au thème mais la construction est très intéressante. Flash Pocket, où les valets sont placés dans quatre poches différentes pendant que le spectateur tient les as. Les as se transforment en valets puis sont sortis des poches. Nécessite un peu de préparation et est un peu plus « technique » que les autres mais, encore une fois, relativement économe pour ce genre d’effet et super bien pensé. De manière générale, en guise de conclusion, même si tous les tours ne conviennent pas à tout le monde – ce qui paraît assez normal au demeurant – il y a des choses à retirer de sa façon de construire les routines et de réfléchir. Ça pousse à la réflexion et c’est inspirant. On trouve des éléments judicieux dans ses petits essais, qui sont illustrés par ses routines, dans la description de leur construction. Un « petit » livre dense et riche, qui va droit au but. Moins complet mais aussi moins « encombrant » que Un degré de plus, ce qui est cohérent avec le fait de voyager léger, d’être En route. D’être En route pour voyager et faire voyager les spectateurs en faisant continuellement évoluer sa magie. Edit : Petit mot sur le livre "objet", qui est très beau et de texture molletonnée très agréable. Avec un ruban-signet bien pratique.

Ah non ! Il a pissé sur mon tapis !

Ce qui est fou, c'est que non-techniquement, tu viens de donner la réponse à la question qui devrait être posée une fois que techniquement la réponse précédente aura été donnée... (vous me suivez ?) C'est une sorte de voyage dans le temps (ou sur un tapis volant ?)

Simplement parce que je vais être pas mal occupé et pas souvent chez moi dans les semaines à venir. Et comme je n'utilise pas de moyens de connexion nomade... A force de tourner autour du pot à lait, vous allez nous rendre chèvre...

Je vois que tu n'es pas un pied tendre question trainers... Merci pour ce message super documenté.

Excellent film ! Excellente séquence ! Next, sebastien ? Sorry, je veux pas mettre la pression, mais je ne vais bientôt plus trop avoir l'occasion de venir sur internet...

Oui le prix a l'air intéressant pour des cartes de qualité. Après je ne pratique pas la cardistry et surtout je ne suis pas fan des couleurs un peux flash. Le design polygone en lui même ne me déplaît pas, ce sont surtout les couleurs... Évidemment c'est juste une histoire de goût. Et les goûts et les couleurs...

Jolie devise. Dans le cas présent je ne suis pas certain que le correspondant prenne connaissance du message, ça fait 10 qu'il ne s'est pas connecté ici ! Mais sait-on jamais... En tous cas, sans bien sûr rentrer dans les détails personnels, je veux bien avoir la suite du feuilleton, savoir si à l'arrivée vous arrivez à vous contacter (même si c'est dans 15 ans ! ). La correspondance à long terme est un thème qui m'intéresse et sur lequel je bosse en ce moment...

En ce qui me concerne, c'est clairement le cas. Depuis 4 ans que j'ai replongé, il y a pas mal de livres de CC-Editions qui m'ont accompagnés...

C'est juste une façon de prendre des expressions au pied de la lettre....

Pfffiou... à 15 ans d'intervalle... c'est poétique comme correspondance... Comme quoi, ne perdez pas espoir : même très longtemps après, des messages laissés sans réponse peuvent finalement en recevoir une.

C'est clair. Il en est en est rempli (de pépites).

D'où l'expression, très utilisée dans les milieux cinématographiques, avoir bon pied, bon œil, qui distingue un bon cameramen d'un mauvais. On comprends pourquoi. Mais en ce qui te concerne, je vois bien que tu es capable de faire des pieds et des mains. Et ce n'est pas un pied-de-nez. Fais juste attention de ne pas faire tomber ta caméra, histoire que tes doigts de pieds n'aient pas chaud aux oreilles. Ce serait pas le pied. Quand tu fais un tour de carte, est-ce que tu as les doigts de pieds en éventail ? Le plus important étant que tout le monde prenne son pied.

Je suis surpris de ne pas trouver dans cette liste "Le pari avec la mort", que j'avais vraiment beaucoup aimé... Il est vrai que je n'ai pas eu l'occasion de voir "l'effroyable tour des ficelles" pour comparer... Et sinon, dans "l'arc-en-ciel magique", Tamariz aborde la notion de "bons" et "mauvais" tours (certes il n'emploie pas le terme de "meilleur", mais ça a je pense quand même à voir avec la choucroute). Pour schématiser, il pense qu'il y a intrinsèquement, indépendamment de la présentation et de la qualité de l’interprétation, de bons et de mauvais tours, de bons et de mauvais effets. Quelques uns de ses critères sont : la puissance métaphorique et symbolique de l'effet, qu'il vienne combler un désir impossible, son impossibilité logique, la surprise qu'il produit, sa capacité a fasciner, a donner du plaisir. Il ajoute aussi l'adéquation de l'effet au magicien, les circonstances matérielles, etc. (Tout ça très résumé, bien sûr...) Il me semble que ce sont des pistes intéressantes pour réfléchir aux effets qu'on veut produire...

Passionnant, merci.

Quand on aime, on ne compte pas.

Merci pour la découverte. La filiation à Alfred Jarry et à la 'pataphysique est prometteuse...

C'est pas mon genre de faire le malin, m'sieur dub Pour le reste, je ne vois pas en quoi cette vidéo infirme la théorie d'une perversion... Et oui quand même, au delà du badinage, remercions Sebastian pour toutes ces vidéos bien intéressantes. D'autant qu'il a du mérite, c'est vraiment pas évident de filmer en étant sur les mains.

m'est avis que c'est ça ! ... Mathieu tu confirmes ? Que TanMai nous propose quelque chose...

Je ne pense pas que ça soit ça, mais un peu dans le genre, il y a aussi "Everybodi's Lazy" d'Aronson. Avec deux spectateurs qui choisissent chacun une carte, puis une carte est choisie pour le magicien. Le magicien retrouve les cartes des spectateurs et ensuite les spectateurs à qui le magicien a "expliqué" comment faire retrouvent la carte du magicien. Il y a peu de chance que ce soit celle que tu cherches, mais elle est excellente...

C'est toujours cruel, de perdre ses illusions (à fortiori pour un magicien). Et sinon, je me demandais, au vu des dernière vidéos publiées su ce fil, si cette tendance à regarder des vidéos de filles toujours plus jeunes en train de tripoter leur guitare avec beaucoup de doigt, ne pouvait pas s'apparenter à une forme de perversion ?

Comme tu dis, sombre histoire C'est parce que maintenant, on sait faire le vide, du coup on est souvent dans les ténèbres.