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Par Christian GIRARD · PubliĂ© le
Je crois surtout quâune telle accumulation dâaffirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, sâils en avaient cure.  Jâai dĂ©jĂ Ă©voquĂ© cela. Un exemple ici : Par ailleurs Christian DelamoriniĂšre habituellement si « prompt » (câest le cas de le dire) Ă dĂ©gainer une IA pour rĂ©pondre Ă sa place lorsque ça lâarrange, ne fait pas ici cet « effort » dĂšs lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des Ă©lĂ©ments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le prĂ©cise nâen est pas une, Ă part lâanalyse sociologique intĂ©ressante quâon peut faire sur les croyances et la crĂ©dulitĂ© humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurĂ©e et rigoureuse, les Ă©lĂ©ments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites mĂ©thodologiques) quâon peut invoquer pour soutenir lâhypothĂšse non-miraculeuse concernant lâimage de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clĂ©s pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcĂ©es). RĂ©sumĂ© rapide (une phrase) : Les enquĂȘtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (prĂ©sence de pigments et retouches, tĂ©moignages dâexperts-restaurateurs, preuves documentĂ©es dâaltĂ©rations et dâinterventions), et aucun test non-contredit et irrĂ©futable nâa dĂ©montrĂ© une origine « surnaturelle ». 1) MatiĂšre du support et conservation â pourquoi la âlongĂ©vitĂ© inexplicableâ nâest pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composĂ© (traditionnellement ixtle = fibre dâagave) mais certaines Ă©tudes postĂ©rieures ont trouvĂ© des fibres plus stables (lin/coton) ou mĂ©lange. Les fibres dâagave « pures » se dĂ©gradent normalement en quelques dĂ©cennies dans le climat de Mexico â lâexistence dâun tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentĂ©s qui expliquent partiellement la conservation : image protĂ©gĂ©e derriĂšre verre blindĂ©, changements dâĂ©clairage et de contrĂŽle climatique au XXá” siĂšcle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures rĂ©duisent lâargument « ça nâaurait pas dĂ» survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquĂȘtes (rapports de peintres en 1751, note dâun restaurateur en 1946, rapport de JosĂ© Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages dâor/argent sur certains Ă©lĂ©ments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que lâimage a subi modifications â ce qui affaiblit lâargument que lâensemble de lâimage est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches dâacide en 1791, explosion dâune bombe en 1921, dĂ©placements/encadrements multiples) sont attestĂ©s et documentĂ©s ; lâexistence de copies et de manipulations rend plausible quâau fil du temps on ait effectuĂ© rĂ©parations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce quâon sait / ce quâil faudrait) Tests publiĂ©s (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montrĂ© des zones retouchĂ©es et, selon certains experts, des pigments et une prĂ©paration compatibles avec des techniques humaines (tempera/tĂŒchlein). LâĂ©tude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979â1981) nâa pas trouvĂ© dâexplication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifiĂ© des retouches visibles et des diffĂ©rences de matiĂšre. MĂ©thodes scientifiques rigoureuses Ă appliquer (ou dont lâabsence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition Ă©lĂ©mentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIá” siĂšcle et/ou matĂ©riaux introduits plus tard, cela supporte fortement lâorigine humaine. Ă ce jour, il nâexiste pas de publication largement acceptĂ©e prĂ©sentant un jeu complet, moderne et indĂ©pendant de ces analyses sur lâensemble de lâobjet (ou du moins ces donnĂ©es ne sont pas toutes publiques). 4) Ătudes sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines Ă©tudes ont affirmĂ© trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des tĂ©moins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont trĂšs faibles, sujettes Ă pareidolie (reconnaissance dâimages dans des taches) et que lâinterprĂ©tation nâest pas reproductible ni robuste : ce type dâ« evidence » nâa pas de valeur probante forte en lâabsence dâune mĂ©thodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique LâenquĂȘte historique (relevĂ©s, tĂ©moignages du XVIá”âXVIIIá” siĂšcle, dĂ©bats entre religieux) montre que depuis le dĂ©but il y a eu des accusations que lâimage Ă©tait peinte par des humains (tĂ©moignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIá” siĂšcle). Les rapports dâexperts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles Ă lâexplication miraculeuse. Ce quâil faudrait pour âprouverâ de façon scientifique quâil nây a pas de miracle (critĂšres de rigueur) : Pour renverser dĂ©finitivement lâattribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public dâanalyses reproductibles, indĂ©pendantes et multi-modalitĂ©s : Datation directe (AMS radiocarbone) dâun fragment de la fibre (ou dâun fil marginal non essentiel) â Ă©tablir lâĂąge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant lâensemble pour lier pigments/Ă©lĂ©ments Ă matĂ©riaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de prĂ©paration, liant, pigments et retouches datables. ContrĂŽle de lâaltĂ©ration (analyses de dĂ©gradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservĂ©es. Publication complĂšte et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence dâun de ces Ă©lĂ©ments (surtout lâabsence dâAMS datĂ© ou dâun jeu public et indĂ©pendant dâanalyses) signifie que lâargument « inexplicable scientifiquement = miracle » est mĂ©thodologiquement faible. Limites et mise en garde mĂ©thodologique AccĂšs et Ă©chantillonnage : la basilique contrĂŽle trĂšs strictement lâaccĂšs â procĂ©dures invasives (prĂ©lĂšvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; lâabsence de tels prĂ©lĂšvements limite les conclusions dĂ©finitives. Preuves nĂ©gatives : montrer que lâon ne voit pas dâexplication naturelle complĂšte nâest pas la mĂȘme chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pĂšse sur celui qui affirme lâexceptionnel. InterprĂ©tations contradictoires : plusieurs Ă©tudes (et auteurs) arrivent Ă conclusions diffĂ©rentes selon mĂ©thodes, expertise et dĂ©clarations. Il faut privilĂ©gier analyses reproductibles et donnĂ©es ouvertes. Conclusion synthĂ©tique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourdâhui) Il existe des preuves historiques et techniques dâinterventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentĂ©es). Des Ă©tudes techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifiĂ© des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de lâimage. Lâargument « la tilma aurait dĂ» se dĂ©composer » perd de sa force quand on tient compte des matĂ©riaux identifiĂ©s, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il nây a pas (Ă ma connaissance, dans la littĂ©rature publique et peer-critique) de sĂ©rie complĂšte et indĂ©pendante dâanalyses modernes et invasives qui Ă©tablissent irrĂ©cusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur dâune fabrication ou de retouches humaines. »  Lequel ? La Bulgarie ? -
Par Bernard Sym's · PubliĂ© le
Merci beaucoup @SĂ©bastien MACAK (Splitter). đ
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