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Publié le
Il y a 9 heures, Patrick FROMENT a dit :

Un article intéressant d'un zététicien sur les dérives pseudos scientifiques du mysticisme quantique :

Quantoc :  l’art d’accommoder le mot quantique à toutes les sauces

 

Merci pour cet article très intéressant 🙂

Bon, on sent un léger fond de partialité zététicienne, en second arôme, non ? 😅

Gilbus 

 

  • Haha 2

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Publié le
Il y a 13 heures, Patrick FROMENT a dit :

Sortir de l'interprétation psychologique ou parapsychologique où le mentaliste reste, dans les deux cas, le détenteur du pouvoir pour entrer dans une dimension où le mentaliste "subit" la magie autant que les spectateurs.

Cela demande un sacré talent de comédien pour être crédible car, dans bien des cas, les spectateurs se doutent que le mentaliste tire les ficelles en secret même si les miracles sont, en apparence, le fruit d'incroyables coïncidences.

Pour ce qui est des thèmes et de la crédibilité, voilà quelques extraits du DEUDLMDG (dictionnaire encyclopédique universel de la magie de Gilbus, ouvrage qui me sert de référence quand je veux savoir ce que je pense…)

Des thèmes de spectacles

Les thèmes de spectacles sont un sujet d'importance, car avoir un thème va, en principe, assurer une certaine cohérence dans le traitement du spectacle.

On peut avoir par exemple un spectacle harry potter, un spectacle spirite, un spectacle anti-spirite, un spectacle sur la psychologie, sur les émotions humaines, sur les extraterrestres, etc, etc, etc…

Mais encore faut-il bien voir les limites et implications de ces thèmes.

Et ce que l'on en attend.

En effet, on peut avoir deux positions par rapport à notre thème :

1-On peut le mettre au service de notre spectacle, car on pense que c’est une chouette idée pour de la magie.

C’est en général le cas, on ne choisi pas un thème pourri exprès…

2-On peut mettre le spectacle au service du thème, car on pense que ce thème est important.

Par exemple, ceux qui ont eut la chance d’aller voir les spectacles au « puy du fou », le célèbre parc d’attraction Vendéen, pourront confirmer que la plupart des spectacles de ce parc sont là pour faire la promotion d’une idéologie, celle du fondateur du parc.

Une solution n’excluant pas forcément l’autre…

Dans le premier cas, le thème n’est pas notre cheval de bataille, c’est juste un outil.

Que le public adhère ou non à notre thème n’est pas important : le but est faire un bon spectacle…

Dans le second cas, ce thème contient des valeurs dont nous souhaitons faire la promotion.

Le traitement est alors bien différent, puisque le but n’est pas le spectacle, mais les valeurs que l’on veut transmettre…

En effet, quand je fait un spectacle sur le thème harry potter, je ne cherche pas à convaincre le public qu’une race de sorciers vit secrètement parmi les humains.

Les spectateurs savent que c’est une fiction, et n’ont pas besoin d’y croire vraiment.

Le fait de partir d’une fiction connue va d’ailleurs faciliter l’entrée dans le spectacle, en tant que spectacle de fiction.

On va alors avoir le mécanisme de la suspension de l’incrédulité qui va automatiquement se mettre en place dans le public, comme dans un autre spectacle de fiction avouée.

Le public va « faire comme si » c’était vrai, pour profiter du spectacle.

(voir l’article sur la suspension de l’incrédulité)

On a alors une dissonance qui va intervenir aux effets magiques :

Les effets magiques ne fonctionnent pas sur le principe de la suspension de l’incrédulité, mais au contraire sur des choses réelles.

Le public n’a pas à faire semblant que la pièce à disparue, qu’on a retrouvé sa carte, que le nœud est apparu sur la corde, non, c’est vraiment arrivé.

La magie est réelle (dans l’esprit du spectateur…)

On a donc un décalage entre le spectacle « de fiction » et la réalité de la magie.

Dans le second cas, on a l’inverse :

On a un thème plausible et réaliste, du moins c’est ce que l’on souhaite faire croire, et les effets vont venir conforter ce thème, en tant qu’illustrations concrètes ou symboliques.

Le décalage est donc à gérer pour que l’effet magique ne perturbe pas la thèse portée par le thème, mais l’illustre ou le renforce.

Se reporter à l’article sur l’éthique pour les risques liés à cette configuration.

…..

…..

Il peut être intéressant à ce point de la réflexion de revoir un peu les différentes acceptations du public sur un discours thématiques.

Le spectateur vient à un spectacle avec un esprit ouvert, c’est à nous de lui faire comprendre ce que l’on souhaite lui montrer.

Cela peut être une fiction totale, une présentation réaliste virant à la fiction, une présentation réaliste avec des effets symboliques ou métaphoriques, une présentation réaliste avec des effets « réalistes ».

Les spectacles de fiction ne posent en général pas trop de problème au niveau de la compréhension du spectateur, sauf dans le cas ou un adepte d’une croyance spécifique prend notre spectacle au premier degré.

Cela commence à être plus compliqué quand le thème et la présentation sont réalistes.

Le spectateur sait qu’on lui parle de la vraie vie, mais sait toujours qu’il est en spectacle.

Donc il peut accepter des effets à titres de symbolisme, et parfois même des effets présentés comme phénomènes réels.

Par exemple, une lecture corporelle avouée pour obtenir une information, une manipulation mentale par hypnose, une manipulation psychologique… Il est naturellement moins évident de faire passer des phénomènes physiques (affectant des objets ou des impossibilités physiques) que des phénomènes mentaux, qui violent « un peu moins » les lois de la physique.

Il est encore beaucoup plus difficile d’avoir un thème de fiction et d’essayer de le faire passer pour réaliste

Prenons l’exemple du thème des vampires :

Pour 99% des gens, c’est bien sûr une fiction.

Mais certains ont tentés d’en faire un thème réaliste, en essayant de trouver des sources historiques aux vampires.

Il faut alors énormément de travail durant tout le spectacle pour affirmer et démontrer l’existence des vampires dans le monde réel.

Mais on n’aura pas une adhésion franche à ce thème, car la croyance est à plusieurs niveau.

On peut compter sur une suspension de l'incrédulité, mais pas sur une adhésion sincère à cette croyance aux vampires… Sauf à avoir des talents de gourou…

Par contre, une « conférence » sur un sujet réaliste, traité de façon réaliste, peut très bien orienter la conviction réelle et les croyance du public.

J’ai un spectacle (« certitudes illusoires ») ou je parle de la façon dont nous construisons nos certitudes et croyances, et de la psychologie qui motive ces croyances.

Les effets sont des illustrations de la fabrication de ces certitudes.

Par exemple, dès la plus petite enfance, on se construit la certitude que quand on lâche un truc (je laisse tomber une balle), il tombe ( la balle rebondi, je la rattrape au vol)

(Je parle ainsi de la création de cette certitude, en laissant tomber plusieurs fois la balle, qui rebondi…)

Mais cela ne s’arrête jamais, encore maintenant, dans cette minute, vous vous créez des certitudes…

(je laisse alors tomber la balle, qui cette fois ne rebondi pas)

Illusoires…

Dans cet exemple, je ne cherche pas à faire croire réellement au public que leur certitude que la balle rebondi est vraiment fausse : je cherche plus à montrer qu’on se forge des certitudes avec peu de données, en permanence.

J’ai ainsi quelques thèmes qui me plaisent, que j’ai intégré à des spectacles ou des numéros.

« hasard et libre arbitre », par exemple, est un numéro sur la Prédestination, thème qui m’est chers…

Il ne faut pas confondre thème et message.

Un thème donné peut être là pour rendre le spectacle attrayant.

Le message que l’on désire faire passer, lui, peut être inclus dans le thème, ou dans un autre niveau de lecture du spectacle.

Comme dans les contes, il y a l’histoire et ses péripéties, et il y a le message que porte l’histoire, qui peut être énoncé dans la morale, ou le plus souvent rester dans le non dit, un message subliminal porté par le contenu humain de l’histoire…

Les spectacles de magie fonctionnent de la même façon, on a ce qui est dit et fait, et les implications de ces choses pour le spectateur.

Le message étant souvent aux niveau des implications.

Ainsi, même avec un thème et un traitement de fiction, et reconnu comme tel par le spectateur, on peut faire passer des messages réels.

On peut alors, en tant qu’interprète, se demander si on a vu nous même le message que nous véhiculons.

Et si nous somme d’accord avec ce message…

Si ce n’est pas le cas, c’est ballot…

Fin des extraits

Gilbus

 

  • J'aime 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

J'aime bien ton développement. Effectivement, le thème n'est pas le message.

Souvent les thèmes chez les mentalistes sont l'observation, la transmission de pensée, la mémoire prodigieuse mais le message derrière est  "j'ai des pouvoirs que vous n'avez pas". J'avais vraiment envie de sortir de cela.

Dans le Scarabée de Jung, mon thème était la synchronicité avec toute l'ambiguïté suscitée par les tours (sur le moment certains ont pensé qu'on pouvait "canaliser" le hasard, d'autres que les tours illustraient seulement le propos).

Mon message était "je vous laisse croire ce que vous voulez car les croyances des gens (du moment qu'elles ne s'opposent pas à celles des autres... #monothéisme #coronavirus) sont belles et donnent du sens à la vie de nombreuses personnes.

Mais j'ai aussi exprimé clairement en guise de conclusion que j'avais "illustré" cette thématique à ma façon. Il n'y avait donc pas lieu de croire à du prosélytisme sur le message du genre "il existe un monde parallèle où l'inconscient agit sur la matière".

C'est même précisément le contraire qui m'a animé et j'ai laissé le public sur la question "Est-ce que c'est parce que nous pensons à des choses qu'elles arrivent ou est-ce qu'elles arrivent ...et que notre regard est attiré par ce que nous souhaitons voir?"

  • J'aime 3
Citation

Mais par dessus tout j'aurai aimé devenir magicien. C'était la tendance la plus profonde, le penchant le plus intime de ma nature ; je ressentais une certaine insatisfaction devant ce qu'il était convenu d'appeler la réalité, qui me semblait être le produit d'une stupide convention établie par les adultes.

Enfance d'un magicien de Hermann Hesse

Publié le (modifié)
Il y a 16 heures, Thierry SCHERER (Zarcanum) a dit :

Rien de plus! Surtout de la narration. Donc je n'ai pas eu besoin de beaucoup de talent pour que le hasard paraisse vraissemblable.

Excellent... Nous pourrions même imaginer (si nous étions quelque peu radicaux 🙂) un spectacle entièrement bâti sur de la narration et illustré par des effets "sans truc" basés, par exemple, sur des lois statistiques peu connues... Du style, par exemple, de celle que Tony Doc Shiels explique avec des cartes dans Psi les principes brillants du mentalisme (en haut de la page 33 de l'édition française).

 

Il y a 12 heures, Gilbus a dit :

Par exemple, ceux qui ont eut la chance d’aller voir les spectacles au « puy du fou », le célèbre parc d’attraction Vendéen, pourront confirmer que la plupart des spectacles de ce parc sont là pour faire la promotion d’une idéologie, celle du fondateur du parc.

C'est un bon exemple effectivement.

Et ta question sur mettre le thème au service du spectacle ou le spectacle au service du thème est très pertinente.

En tout cas il me semble qu'il y a une réelle différence selon que l'artiste utilise un thème comme un simple boniment ou bien quand il est, lui même, totalement investi dans ce thème (sans, pour autant, être un croyant ou un militant).

Est-ce-que les spectacles du Puy du Fou serait aussi grandioses sans les convictions et l'énergie du fondateur du parc ?... La question reste ouverte !

 

Il y a 12 heures, Thierry SCHERER (Zarcanum) a dit :

le thème n'est pas le message

C'est très juste aussi !

 

Il y a 12 heures, Thierry SCHERER (Zarcanum) a dit :

"Est-ce que c'est parce que nous pensons à des choses qu'elles arrivent ou est-ce qu'elles arrivent ...et que notre regard est attiré par ce que nous souhaitons voir?"

C'est très bien dit et ça me semble bien que le "message" soit finalement une question ou un ensemble de questions que le spectateur ne s'était, peut-être, jamais posé.

 

Il parait qu'il y a au moins trois fonctions du genre théâtral :

1) Divertir (😉😅)

2) Une visée moralisatrice (dénoncer, par exemple, les travers de la nature humaine par le rire ou la tragédie)

3) Une visée pédagogique (faire réfléchir)

 

Tu sembles donc te situer dans la troisième catégorie (tout en divertissant, bien sûr ! 😅)

Modifié par Patrick FROMENT
  • J'aime 1
  • Merci 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Il y a 1 heure, Patrick FROMENT a dit :

Est-ce-que les spectacles du Puy du Fou serait aussi grandioses sans les convictions et l'énergie du fondateur du parc ?... La question reste ouverte !

Je pense que la bas, il faut distinguer la mise en scène (que je trouve formidable !), les jeux d'acteurs et performances de cascadeurs (qui sont vraiment très bons !!), les effets spéciaux (qui sont époustouflants au delà de ce que j'aurais pu imaginer, et j'ai pas mal d'imagination !!!!!!!!!! ), et les scénarios qui sont tout pourris, sauf à être dans la mouvance de Philippe de Villiers... 

D'ailleurs le dernier spectacle, le mime et l'étoile, n'a pas été scénarisé par de villier, et c'est à mon avis (très personnel...) le meilleurs, car on a un scénario très poétique, allié aux autres capacités du puy, les acteurs, les effets speciaux, la mise en scène... 

Bon, globalement, je trouve les spectacles du puy d'un niveau hors norme. Les moyens mis en œuvre explosent les limites que l'on peut imaginer... 

Et je suis effrayé de voir qu'ils sont au service d'une idéologie clairement anti-républicaine... 

Bien sûr, la direction du parc dit que c'est de la fiction... 

Sauf que c'est présenté comme de la reconstitution historique, et qu'on est emporté par la qualité des spectacles... Ce qui fait passer cette idéologie à des millions de visiteurs !!!! 

Je sais bien que ça n'empêche pas le sens critique, mais tout le monde n'est pas féru d'histoire... 

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
Il y a 14 heures, Gilbus a dit :

Merci pour cet article très intéressant 🙂

Bon, on sent un léger fond de partialité zététicienne, en second arôme, non ? 😅

Il est certain qu'entre les élucubrations du mysticisme quantique et les certitudes de certains zététiciens qui voudraient nous faire croire que tout est sous contrôle, que la mécanique quantique ne présente aucune difficulté d'interprétation et ne pose aucune question sur la nature de la matière et  de la conscience, il y a certainement une troisième voie plus juste et plus équilibrée.

Les travaux de Michel Bitbol me semblent représentatifs de cette troisième voie.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
il y a une heure, Patrick FROMENT a dit :

les certitudes de certains zététiciens qui voudraient nous faire croire que tout est sous contrôle, que la mécanique quantique ne présente aucune difficulté d'interprétation et ne pose aucune question sur la nature de la matière et  de la conscience

Ah bon ? Mais à qui penses-tu ? 

  • Haha 1
Publié le
il y a une heure, Christian GIRARD a dit :

Ah bon ? Mais à qui penses-tu ? 

😂 Je l'attendais celle là ! 😂

Je pense à tous les rationalistes qui s'opposent à l'interprétation de l'École de Copenhague (ce qui est leur droit le plus strict hein !).

Il y a Jean Bricmont par exemple. Il développe très bien sa critique de l'École de Copenhague dans cet ouvrage :

9782738149640.jpg


Bien sûr, d'autres rationalistes ont des positions un peu différentes ou plus nuancées, Fabrice Neyret par exemple :

Citation

plus que jamais, la mécanique quantique nous a poussé plus loin encore dans les prudents critères de scientificité tracés par Popper : les sciences ne disent rien de la « nature » des choses ou du « réel intrinsèque », ou de l’« ultime ». Leur boulot est juste de prévoir l’effet des paramètres et de rendre compte des mesures déjà faites dans le passé. Il s’agit donc de chiffres et de formules reliant des mesures, et pas du « sens profond de la réalité des choses », qui est du ressort de la philosophie.

(...)

Je suis d’accord avec l’idée que la science permet de décrire mais ne suffit pas à « comprendre » au sens humain du terme : elle offre des modèles calculatoires qui rendent compte et prédisent.

source

 

 

C'est marrant de mettre la dernière phrase que j'ai mis en gras dans la citation au regard d'une autre phrase de l'ouvrage de Jean Bricmont cette fois :

Citation

L'idée que le seul objectif de la physique est de prédire les résultats d'expériences effectuées en laboratoire inverse, les moyens et les fins. Des expériences sont nécessaires pour tester nos théories, afin d' éviter de tomber dans des spéculations inutiles ou de la "métaphysique", mais nos théories portent sur le monde, pas uniquement sur les expériences, faites en laboratoire.

🤔

😂

Là où on constate que tous les rationalistes et zététiciens ne sont pas forcément d'accord sur la question de savoir "Qu'est ce que la science ?" (mais bon, c'est normal... la question "Qu'est ce que la science ?" n'est pas une question scientifique, c'est une question philosophique ! 🙂

Michel Bitbol a bien raison quand il écrit  : "La physique quantique remet en question tout ce que nous pensions savoir sur ce que fait une science"

 

(fin du hors sujet s.v.p. Merci !)

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Il y a 3 heures, Patrick FROMENT a dit :

Je pense à tous les rationalistes […]

Ah, on passe de « certains zététiciens » à « tous les rationalistes […] ». Grand coup de guidon. 
Peu importe, il n’existe pas un « zététicien type » que je sache. Mais je ne comprends pas trop tes attaques récurrentes contre la zététique, il y tellement d’autres groupes plus problématiques le renouveau des sorcières, sur le Net, est assez inquiétant, les petits groupes sectaires foisonnent (on apprend leur existence à travers les procès relayés dans les médias), les pseudo-médecines font florès, on trouve même des rituels bizarres en vente sur les grands sites marchands du Web (exemple en copier-coller, pour 180 € : un « Rituel Pour Rendre Une Personne Complément Fou a Vie  Voyance Medium »), etc. Alors oui, on a besoin de zététiciens et d’autres sceptiques inspirés par la science afin d’aider ceux qui n’ont pas les outils intellectuels ou un réseau fiable pour avoir un recul critique sur ces mouvements rétrogrades.  


Par ailleurs c’est la science qui donne à Bitbol comme à d’autres les outils sur la quantique leur permettant de disserter philosophiquement sur ces questions. Ce ne sont pas les  philosophes qui effectuent des mesures dans les accélérateurs de particules ou qui développent des équations novatrices et fécondes (y compris sur le plan des idées). 
 

  • J'aime 2
Publié le
Il y a 15 heures, Christian GIRARD a dit :

on a besoin de zététiciens et d’autres sceptiques inspirés par la science afin d’aider ceux qui n’ont pas les outils intellectuels ou un réseau fiable pour avoir un recul critique sur ces mouvements rétrogrades.

Oui, mais on n'en a certainement pas besoin chez les magiciens qui passent justement leur temps à singer toutes les bizarreries possibles et imaginables !

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

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    • Les 78 tours présentent Gabriel Werlen Conférence Vendredi 3 octobre 2025 et Masterclass Samedi 4 octobre 2025 Conférence Vendredi 3 à 20h45 (ouverture des portes à 20h30) Masterclass Samedi 4 de 15h à 19h30 Lieu : Maison de la Grande-Ile Avenue de la Grande Île 78960 Voisins-le-Bretonneux Réservations par email à [email protected] / Infos: 06 08 36 83 31 Tarifs : Conférence 25 € pour ~2 à 3h - gratuit pour les membres actifs de l’association Masterclass 70 € pour ~4h (15h-17h et 17h30-19h30) 80€ pour ceux qui n’ont pas assisté à la conférence de la veille 30€ pour les membres actifs de l’association Depuis plus de vingt ans, Gabriel Werlen repousse les frontières du mentalisme traditionnel en conjuguant rigueur scientifique et créativité artistique. Sa quête ? Concevoir de pures illusions qui prennent vie directement dans l’esprit du spectateur, en jouant subtilement avec ses perceptions. Auteur de six ouvrages, dont The Green Neck System et Iceberg, il a gagné la reconnaissance internationale de la communauté des mentalistes, séduisant des figures emblématiques telles que Derren Brown, David Copperfield et Michael Weber. Au cours de cette conférence, Gabriel partagera sa vision du mentalisme à travers des routines qui ont marqué son parcours professionnel. Au fil des découvertes, il vous initiera au Green Neck System puis au principe de Schrödinger qu’il a développé pour permettre des effets d’une grande pureté et simplicité. Que vous soyez débutant ou confirmé, intéressé par le close-up ou la scène, ce temps de partage vous ouvrira les portes d’un mentalisme moderne, impromptu et puissant. Notes de conférence – Produits à la vente Entracte avec boisson offerte La Masterclass En petit groupe, pour une expérience immersive et personnalisée. Durée : ~4h Cette session exclusive est réservée à un petit groupe de mentalistes souhaitant approfondir les principes et les routines abordés lors de la conférence – et aller plus loin, selon les intérêts du groupe. Ensemble, nous explorerons en détail les applications concrètes du Green Neck System, du Principe de Schrödinger et d’autres outils développés par Gabriel. L’objectif : repartir non seulement inspiré, mais aussi outillé – avec de nouvelles idées, des routines prêtes à être présentées, et un regard renouvelé sur le mentalisme impromptu. Cet atelier immersif offre l’opportunité de poser toutes vos questions, tester vos idées et affiner votre pratique dans un cadre collaboratif et bienveillant. Attention, nombre de places limité ! Plus d'infos : www.les78tours.com
    • Si c'est pour du close-up, je pense à plusieurs routines basées sur le paddle move et ce genre de palette :   Là ce sont des coeurs mais d'autres sont avec des strass sur une palette en bois ou en métal et que l'on peut présenter comme une palette d'échantillons pour les choix d'une pierre précieuse chez un bijoutier (voir le très bon texte proposé dans le livre "Scripting Magic" Vol 1 de Pete McCabe). Pour la scène, pendant un moment je présentait une routine de boules excelsiors avec boules à facettes argentées sur la musique "Diamonds are forever" (j'étais aussi à fond dans les James Bond). Avec la pâte fimo, j'imagine qu'il est assez simple de de construire un set de pierres (dont certaines peuvent être des vraies) et une c*******. Il existe des fausses pierres en mousse ou tu peux essayer d'en faire. La plupart des mousses sont difficiles voire impossibles à peindre par contre (pour avoir déjà essayé) mais les plus souples (éponges) plongées dans un bain d'eau avec de la peinture dedans en prennent bien la couleur après séchage lent à l'air. Le coup de la pierre dans la chaussure était un gag que l'on voyait assez souvent quand j'ai commencé la magie. Sinon, il existe beaucoup de fausses pierres très légères sur les sites en ligne (pour des productions, une lévitation en mode "Star Wars"). Je pense aussi au Tenyo (je reviens sur le close-up) "Anti-gravity Rock" un peu difficile à trouver ou assez cher aujourd'hui mais c'est encore faisable. En tout cas c'est une petite merveille de Lubor Fiedler. Pour le mentalisme, il y a une très bonne routine d'équivoque que Max Maven présentait avec deux sac en papier. L'un des deux était retourné sur la main du magicien et une plume en tombait. L'autre sac contenait une brique qui peut être remplacée par une pierre. Et enfin, voici une routine que j'ai improviser sur une aire de jeu une fois, pour des enfants et que j'ai reproduis je ne sais combien de fois depuis. Comme je le disais plus haut, j'étais vraiment très passionné par l'univers James Bond (je le suis toujours mais je suis un peu moins accro) et une scène marquante dans Goldfinger est celle de Odd Job, l'homme de main du méchant principal (Goldfinger) qui avait deux particularités : avoir un chapeau qui une fois lancé comme un boomerang pouvait décapiter un homme et avoir une force extraordinaire. La démonstration la plus marquante de cette force est une scène ou Odd Job broie dans l'une de ses main une balle de golf. J'étais donc dans cette aire de jeux et là un couple d'amis avec leurs enfants qui savaient que j'étais magicien me demande de leur faire un tour. Je n'avais pas de jeu de cartes ni mon portefeuille sur moi pour ne sortir ne serait-ce qu'une pièce donc je suis directement orienté vers un caillou de taille raisonnable qui puisse s'emp***** correctement. Et là, en bon bondophile qui se respecte, j'ai pensé à cette scène dans James Bond. Pendant que ma main droite saisissais le bon caillou, ma main gauche prélevait une petite poignée de petits cailloux. La suite est évidente : on montre le caillou, f*** d**** en main gauche en disant "Vous avez déjà vu Goldfinger, le James Bond ? Dedans il y a un homme..." et on broie le caillou (on entend les petits "morceaux") et on ouvre la main. Cela paraît désuet. Essayez. D'autant plus qu'en terme d'effet, c'est peu courant. Pas seulement le support (caillou) mais l'effet (broyer par magie). On répare magiquement le plus souvent (une corde, un journal, une carte, un foulard) mais on casse plus rarement magiquement. Si vous résonnez régulièrement en "familles d'effets", pensez-y. Ensuite j'avais improvisé un flip move avec une branche d'arbre et un matrix avec d'autres cailloux et ça les avait satisfait. Il était hors de question pour moi de dire "je ne peux pas, je n'ai pas mes cartes". Avec une pierre percée (ou deux), une routine de corde et anneau peut aussi être présentée (toutes les passes ne sont pas réalisables, il faut s'orienter vers les routines de bague enclavée sur une cordelette). Voir Jay Sankey et Jay Scott Berry qui ont publié de très belles routines de ce type (pas avec des pierres). Sinon, je pense à ces photos/tableaux de pierres empilées dans les salons de coiffure, d'esthétique ou des vraies piles de pierres lorsqu'on fait des randonnées à certains endroits. Et là je pense à "équilibres impossibles". Là aussi entre les vraies pierres, les fausse, la pâte fimo, il y de quoi développer quelques idées, en commençant par essayer de trouver une solution avec de vraies pierres. Dans une ancienne revue AFAP (oui je dis bien AFAP car la revue à laquelle je pense doit dater des années 90), je me souviens de la description d'une routine avec des boules et une queue de billard en équilibre impossible. On peut remplacer ça par une branche et des pierres et des pommes de pin. Voilà ! Comme ça il y a un peu de close-up et un peu de scène. J'espère que tu y trouveras ton bonheur ou une inspiration quelle qu'elle soit.  
    • La folle avoine :  https://www.instagram.com/p/ChSVes4qI_q/?igsh=M2k1bm1tODdwZ2Zk  
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