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Par Marc PAGE · PubliĂ© le
Merci Otto pour ton compte-rendu trĂšs agrĂ©able Ă lire, tout en lĂ©gĂšretĂ©. J'en dĂ©duis que Voronin est quelqu'un de simple et de trĂšs sympa en plus d'ĂȘtre un grand artiste. Avec Finn Jon et Oguz Engin, il fait partie des quelques magiciens que j'aimerai rencontrer depuis que je suis gamin mais pour lesquels l'occasion ne s'est pas encore prĂ©sentĂ©e. Par contre j'ai du mal avec la vodka mais mon pĂšre fait un trĂšs bon ratafia, ça fera l'affaire pour trinquer avec lui et les copains le jour venu.  -
Par Marc PAGE · PubliĂ© le
C'est en grande partie parce que ce congrĂšs se dĂ©roule sur Paris. Il y a moins de contraintes (dĂ©placements, hĂŽtel, repas) donc l'organisation pour y aller nĂ©cessite moins de recherches et il y a des frais en moins. Si ce congrĂšs avait lieu loin de Paris, il rencontrerait, je pense, pratiquement les mĂȘmes problĂšmes que le congrĂšs FFM. C'est aussi plus intimiste donc on se dit qu'on va un peu plus prendre son temps, Ă©changer plus facilement avec les artistes et les autres congressistes. Pour ĂȘtre allĂ© dans des congrĂšs dans diffĂ©rents pays (The session en Angleterre, BMF en Belgique, FFAP en France et Masters of Magic en Italie), je dirais que ceux qui ont le public avec le plus de jeunes sont les congrĂšs Italiens et Anglais. Pour The Session, la proximitĂ© de Londres joue indĂ©niablement. Pour Blackpool, je n'y suis encore jamais allĂ© mais c'est la trĂšs grande foire aux trucs qui semble ĂȘtre le plus gros point d'intĂ©rĂȘt. Pour les congrĂšs Italiens, c'est trĂšs animĂ© avec Walter ROLFO et son Ă©quipe (entre les soirĂ©es Ă thĂšme, les hall avec du mobilier qui favorisent au maximum les Ă©changes, une ambiance toujours assez festive et surtout de trĂšs beaux plateaux, de beaux programmes). Je regrĂšte juste qu'il ne fasse plus le congrĂšs Ă Saint Vincent qui est une magnifique petite ville avec un casino qui comportait une salle de spectacle garantissant une bonne visibilitĂ© contrairement aux salles Ă Turin). Et pour les Français, Allemands et Suisses, ça faisait aussi moins de route. Pour revenir aux masterclass, je pense que les dĂ©ceptions sont essentiellement par rapports aux masterclass dans les congrĂšs que l'on rĂšgle en plus, parfois assez cher et qui se font sur 2h souvent et par groupe de 10 Ă 15, ce qui n'est pas un format adaptĂ©. Ce sont ces masterclass qui, je pense, laisse l'impression d'avoir assister plus Ă une confĂ©rence en petit commitĂ© qu'Ă une vraie masterclass. Il faut un aprĂšs-midi voir une journĂ©e entiĂšre pour laisser le temps au maĂźtre de stage de voir ce que vous savez faire, Ă©valuer votre niveau et puisse vous corriger, vous donner les bons tuyaux pour progresser. Et il ne faut selon moi ne pas ĂȘtre plus de 6. Mon raisonnement est le mĂȘme que pour les cours de soutien que je donne Ă certains Ă©lĂšves en Physique-Chimie. Au delĂ de 6, en 1h de soutien, je ne peux pas passer plus de 10 min derriĂšre chacun et ça revient Ă refaire un cours classique plus qu'un cours de soutien. En 1h, j'aborde les difficultĂ©s sur Ă peu prĂšs un chapitre donc des exercices sur un mĂȘme sujet. Pour un masterclass de magie, en un aprĂšs-midi, on peut envisager de travailler sĂ©rieusement 4 - 5 routines si elles sont dĂ©jĂ apprises (si les "Ă©lĂšves" savent dĂ©jĂ la faire mais mal et qu'il faut les corriger), moins si on part de zĂ©ro (si il faut apprendre la routine). Et puis par rapport Ă un cours de soutien oĂč on sait que tous les Ă©lĂšves qui vont y venir sont en grande difficultĂ©, le niveau sera plus hĂ©tĂ©rogĂšne dans un masterclass de magie (entre celui qui maĂźtrise dĂ©jĂ bien la routine et qui veut pousser le truc plus loin, trouver des plans B ou C si il arrive ceci ou cela, trouver une accroche, une prĂ©sentation et celui qui aimerait prĂ©senter la routine mais qui l'a juste vue ou lue). Il faudrait presque faire des groupes de niveaux aprĂšs une premiĂšre partie en commun. Mais certains n'accepteraient peut-ĂȘtre pas d'ĂȘtre mis dans les "dĂ©butants" aprĂšs avoir payĂ© cher l'entrĂ©e. GĂ©rer les Ă©gos est aussi un obstacle parfois mais il est vrai que lorsqu'on se retrouve dans un groupe ou l'un demande Ă apprendre une technique de base, c'est un peu rageant pour d'autres.  -
Par Yann CPN · PubliĂ© le
J'ai toujours cru qu'une masterclass Ă©tait un mot un peu branchĂ© pour parler d'un atelier en petit nombre sur un thĂšme prĂ©cis. Je n'ai jamais vu de confĂ©rence se nommant masterclass. Sinon, faisant partie d'un tout petit club qui organise deux confĂ©rences Ă l'annĂ©e (Amiens), je rejoins ce qu'a dit Marc sur bien des points (mais pas sur l'Ă©ducation des jeunes qui,je pense, peuvent rester friands de "live"... Mais tout dĂ©pend avec qui. J'ai, par exemple, l'impression que le congrĂšs organisĂ© par Magic Dream rassemble plus de jeunes que, disons, le congrĂšs FFAP).   AprĂšs, moi, ce que je prĂ©fĂšre dans les confĂ©rences, ce sont souvent les Ă©changes avant et aprĂšs (de prĂ©fĂ©rence au bar ou au restaurant, oĂč ça part parfois en masterclass improvisĂ©es đ )
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