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Bonjour tout le monde !

J'ai un ami qui dessine extrêmement bien et l'idée m'est venue de lui demander de me dessiner un jeu de cartes complet sur le thème de la musique.

Mais en entier, donc un dos, mais aussi des faces dessinées pas ses soins. Pour ceci, je compte me servir du site Makeplayingcards car apparemment la qualité des cartes n'est pas mauvaise si j'ai bien compris.

J'ai en effet déjà parcouru pas mal de pages sur la création d'un jeu sur VM - je le précise avant qu'on me donne le conseil d'aller y jeter un coup d’œil ^^

Cependant, j'ouvre ce sujet pour avoir un peu d'aide !

  • Savez vous quel serait le meilleur moyen pour créer ce jeu ?
  • Pensez-vous d'abord que c'est réalisable ou que le projet est trop compliqué ?
  • Les dessins de mon pote doivent-ils être fait sur un format de cartes ou bien peut il dessiner sur un autre format si on peut recadrer et réajuster une fois les dessins scannés ?
  • Le site se charge-t-il de faire les réajustement au niveau de l'alignement, etc...?

J'ai pas mal de questions mais ai un peu de mal à les formuler...

J'espère que vous pourrez déjà un peu comprendre ce que je demande ci-dessus :)

Peut-être certains pourraient-ils me filer un coup de main durant tout le processus s'ils en ont le temps et le courage ? :)

Merci d'avance !

Magicienpag

" La chose la plus difficile, c’est d’avoir l’idée la plus simple". (David Copperfield)

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Bien sur que les recadrages etc sont possibles; il faut juste veiller à maintenir une résolution suffisante pour les images finales (300 ou 600 dpi). Pour la facilité, il vaut mieux  produire des images qui ont tous la même taille (pour appliquer une transformation automatique à tous par exemple et non un réajustement manuel carte par carte), mais surtout si possible le même rapport largeur/hauteur que les cartes poker. A part cela, une fois qu'on a les fichiers images pour les cartes avec la bonne taille, le reste est assez facile sur leur site.

Publié le

En fait tu pars du mauvais bout... :D

Ton ami dessine bien, c'est une excellente chose, et un bon élément de départ, mais ce n'est pas suffisant.

La 1ere chose c'est SUR QUOI dessine-t-il? Il faudra qu'à un moment ce dessin soit digitalisé pour pouvoir le transmettre au site, qui l'envoi ensuite en impression (tu ne vas pas envoyé les dessins de ton pote par la poste).

C'est là que va ( à mon avis) se trouver ta difficulté. Il faut, soit qu'il dessine directement dans un logiciel d'illustration ou de traitement d'image (illustrator ou photoshop... ex parmi d'autres). Et que tu ais quelqu'un qui ait des connaissances en infographie pour "monter" et "contruire" les cartes à partir des dessins (surtout s'ils ont été scannés, il va falloir les nettoyer, les retoucher, corriger les couleurs... et pleins d'autres détails). 
Pour te donner un ex, tu t'imagine bien, que les graphistes des jeux que tu utilises ne dessines pas chaque points de chaque carte, ils en dessinent UN, et après il est multiplié informatiquement sur chaque carte. 

Pour le dos, il y a pas mal de règles à respecter, qu'un artiste même très bon aura du mal à respecter sans l'aide de l'informatique (motif, symétrie verticale et horizontale, cadre...)

Voilà, je t'ai dressé un portrait robot sommaire des outils et du processus, a toi de jouer !

  • J'aime 1

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le
il y a 51 minutes, Melvin a dit :

Là on voit le fabuleux Jackson Robinson créer des cartes (à l'ancienne et à l'ordi) :

 

MERCI @Melvin ! Passionnant ! 

Ces vidéos disent beaucoup de choses... la première indique, que comme dans la BD (où certains travaillent encore à la main, puis numérisent) il travaille à plus grande échelle:

Le format du dessin étant plus grand, il est plus facile d'avoir des détails, qui une fois réduit paraitront plus fins, ce qui aurait été impossible à échelle 1.

2eme point, il boit du café en bossant... :)

3eme point, on le voit tenir un billet de 1$, il travaille sur un jeu inspiré des billets américains, même si tout son travail de préparation est fait sous son calque qu'il est en train d'encrer, il n'en oublie pas de retourner à la source de son inspiration et de regarder les détails.

4eme point on voit toute la maîtrise des techniques de gravure (ce qui est confirmé par la 3eme vidéo) le jeu de hâchures, de graisses, et d'ombrés, une maîtrise de la construction.

5eme point le temps, la lumière naturelle qui entoure la vidéo est un bon indicateur de la durée réelle de la vidéo, et de la concentration de l'artiste. 

La 2eme vidéo est très intéressante aussi, même si plus abstraite et plus compliquée à suivre pour un novice, on y voit une belle maîtrise. On y voit aussi le travail d'ébauche à la palette graphique. On sent que le monsieur tient bien son sujet, il ébauche très peu, très vite, et attaque sa finalisation rapidement, avec beaucoup de détails. Son expertise fait qu'il anticipe et qu'il sati où il va.

-

Quant à la 3eme vidéo... c'est splendide, c'est un autre monde, et encore il manque toute la partie ébauche, dessin, finalisation, transfert sur cuivre, gravure, planche test... Il manque encore les étapes de choix d'encrage, de pression de la presse, du choix du papier... la gravure c'est un monde... fantastique et passionnant, et profond (et technique).

 

  • J'aime 1

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le

Merci pour vos réponses rapides :D je n'ai pas beaucoup de temps donc je vais regarder ca plus tard mais merci à vous !

Mais alors du coup j'ai une autre question : n'est il pas possible le de  dessiner sur une feuille A4 chaque carte, de mes scanner puis de les réajuster à la taille d'un jeu de cartes format poker sur le site ?

 

 

" La chose la plus difficile, c’est d’avoir l’idée la plus simple". (David Copperfield)

Publié le
il y a 5 minutes, Magicienpag a dit :

Mais alors du coup j'ai une autre question : n'est il pas possible le de  dessiner sur une feuille A4 chaque carte, de mes scanner puis de les réajuster à la taille d'un jeu de cartes format poker sur le site ?

 

Tu peux faire ton dessin initial de la taille que tu le souhaites. Il suffit juste de s'assurer qu'il soit à la bonne échelle par rapport au format de la carte.

Quand tu réajustes un scan, il faut toujours conserver les proportions du dessin original sinon tu vas l'écraser ou l'allonger donc le déformer. C'est une erreur courante.

Dans les video au-dessus - qui montre le travail d'un artiste de haut niveau - comme l'a bien expliqué Paul, le dessin est exécuté en très grande taille afin de mettre de nombreux détails dans celui-ci et pour réduire la visibilité des anomalies.

Il y a 1 heure, PaulMagie a dit :

3eme point, on le voit tenir un billet de 1$, il travaille sur un jeu inspiré des billets américains, même si tout son travail de préparation est fait sous son calque qu'il est en train d'encrer, il n'en oublie pas de retourner à la source de son inspiration et de regarder les détails.

Oui son graphisme s'inspire grandement de celui des billets, d'ailleurs il a fait tout un travail sur un billet :

 

Melvin

Publié le
il y a une heure, JMB a dit :

les feuilles A4,A3,A5 etc on tous un rapport de 1.414141

les cartes poker 6,35 cm x 8,89 cm ont ont rapport de 1.4   (8.89/6.35) ce qui est assez proche, il suffit de rogner un bord un peu.

 

Sinon, pour les papiers standards:  http://www.papersizes.org/

Ah merci beaucoup pour cette info ! Du coup faire les 54 cartes sur 54 feuilles A4 puis les scanner et les réduire sur ordi peut se faire plutôt bien sans que ça déforme les dessins si je comprends bien ?

" La chose la plus difficile, c’est d’avoir l’idée la plus simple". (David Copperfield)

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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