Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Out of Sight de Joshua JAY


Recommended Posts

  • 1 month plus tard...
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Le problème que je vois, et qui ne semble pourtant gêner personne:

On peut faire ce tour facilement, avec juste une carte normale et un jeu blanc...

et un complice.

ben oui, si on veux à tout pris avoir une solution, la plus simple, la plus évidente, c'est que le spectateur qui pense la carte est un complice.

et comment on enlève cette possibilité de la tête des autres spectateurs?

Car si c'est pour faire le tour à une seule personne, pas de problème.

Mais dés qu'il y en a plusieurs, on ne va en convaincre qu'une, les autres seront suspicieux...

Le tour sera bien quand on pourra éliminer cette idée de complice possible.

Il faut pour cela changer un peu le mode opératoire...

Bon, il demande aussi un gros, gros travail de présentation...

la version I Hate Card Tricks présenté dans la vidéo plus haut, est insoutenable d'ennui, et ne pourra fasciner que les magiciens...

Donc, pour un effet laborieux comme celui ci, il y a du travail pour le rendre plaisant...

Ensuite, on peut effectivement se poser la question:

Mettre tout ce bazar en place, avec le bandeau, les comptages de cartes etc, juste pour faire un twist d'effet à la fin, du style:

"je vous ai fait croire que c'était un tour mathématique, mais en fait non"

ben, cela me semble disproportionné.

Mais je n'ai pas essayé, donc je ne peux pas dire si c'est plus ou moins fort que de demander à quelqu'un de penser à une carte, et que direct, tout le paquet est blanc, sauf la carte.

Car le cinéma avec le bandeau et les manipulations des cartes avec la procédure décrite est clairement une fausse piste, avouons le:

Qui d'entre vous à pensé qu'il y avait du mystère dans toute la première partie?

la mécanique est tellement évidente dans sa procédure que je ne vois pas l'intérêt...

Sauf comme fausse piste.

Est-ce-que cela vaut le coup?

C'est une vraie question à ceux qui font le tour, je n'ai pas la réponse:

Moi aussi, en ce moment, j'essaie parfois des twists sur la nature de l'effet, pour voire... des fois, c'est mieux que l'effet réel tout seul.

Ou pas.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

la version I Hate Card Tricks présenté dans la vidéo plus haut, est insoutenable d'ennui, et ne pourra fasciner que les magiciens...

Donc, pour un effet laborieux comme celui ci, il y a du travail pour le rendre plaisant...

Ensuite, on peut effectivement se poser la question:

Mettre tout ce bazar en place, avec le bandeau, les comptages de cartes etc, juste pour faire un twist d'effet à la fin, du style:

"je vous ai fait croire que c'était un tour mathématique, mais en fait non"

ben, cela me semble disproportionné.

...

Car le cinéma avec le bandeau et les manipulations des cartes avec la procédure décrite est clairement une fausse piste, avouons le:

Qui d'entre vous à pensé qu'il y avait du mystère dans toute la première partie?

la mécanique est tellement évidente dans sa procédure que je ne vois pas l'intérêt...

Sauf comme fausse piste.

Est-ce-que cela vaut le coup?

A mon avis ce serait mieux si le spectateur tenait les cartes et si le jeu se transformait en bloc de plexiglas...

Circulez !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Hihihi :

Je vois que dub est vraiment sceptique sur le twist d’effet…

Je rappelle que cela consiste à lancer le spectateur sur l’impression qu’on va faire quelque chose, et qu’on fait au final autre chose.

L’intérêt réside en général surtout dans le fait que la première piste n’est pas si top que ça, et le vrai effet très fort.

C’est le cas ici.

Mais le scepticisme de Dub se comprend, car dans ce cas, la fausse piste est vraiment lourde et « encombrante » au niveau scénario.

Le malaise sur ce tour est peut-être dans ce point, ou l’on va trop en faire pour l’effet factice, et du coup affaiblir l’ensemble du tour.

La proportion est délicate à gérer…

Si l’on n’en fait pas assez, il n’y aura pas assez de contraste entre l’effet piège et l’effet final.

Si on en fait trop, ben, c’est lourd…

Je n’ai rien contre le lourd, la plupart de mes effets ne se déplacent qu’en gros sabots…

Je devrais peut être les faire se déplacer en sabots de plexi transparent, qui sait…

Gilbus

PS :

J’ai acheté, comme tout le monde, ce bloc de plastique transparent.

C’est cool.

Jamais rien fait avec, mais un jour, oui, un jour…

Peut-être…

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aime beaucoup de tour, également.

Franchement, si à chaque fois on pense que le spectateur choisi peut être vu comme un complice, où va t-on. À la limite, presque plus aucun tour ne peut être effectué.

La façon de s'en sortir est bien simple : lancer quelque chose (une boulette de papier par exemple ou une balle) dans le public, qui la relance au hasard jusqu'à une limite de temps, par exemple. Celui qui est le plus proche en dernier est choisi (s'il est d'accord, rien e plus emm... que d'être choisi par un magicien :) ).

Evidemment, on peut penser que... que la sonnerie par exemple est truquée, que les complices sont entrainés à relancer la balle au micron près, que... etc... etc...

Pourquoi compliquer les choses avec une paranoïa de magicien ? Je suis parfois dans le public pour des spectacles, je ne vois que des gens qui sont attentifs au tour, pas à son explication et qui apprécient. Moi même, d'ailleurs, je profite du spectacle sans chercher à savoir comment le magicien fait. Sinon le rêve n'est plus possible. Et je ne manque pas de tours.

Je suis à l'opposé de certains, qui disent que le magicien cherche à tromper. Non, il cherche avant tout à divertir, par un spectacle propice au rêve. Le fameux "impossible possible". Au cinéma tout est truqué, pourtant on passe souvent de bons moments devant un film, sans se dire que le héros perdu au beau milieu du désert par 45° à l'ombre (d'ailleurs il n'y en a même pas) a tout une équipe en train de le suivre et de le filmer. Place au rêve, le seul qui en bave est le héros virtuel. L'acteur, lui, aura sa bière cinq minutes après.

Quand Bilis passe au PGCDM, à ce moment on pourrait aussi penser que les invités sont ses complices. Est-ce que les téléspectateurs le pensent ?

Bien sûr, dans la masse il y en en aura toujours des sceptiques. Et alors ? Tant pis pour eux. Quand ils vont voir des matchs de foot, de tennis, de boxe, de courses etc..., pense t-ils que tout est arrangé d'avance ? Et pourtant, le public est toujours aussi nombreux.

Out of Sight est une idée géniale, mise au point par Card-Shark avec son savoir faire. À la limite, je m'interrogerais plutôt sur la nécessité de mettre un bandeau. On peut parfaitement le faire sans, mais avec des lunettes, est-ce moins évident de le mettre ? Pour certaines personnes il serait impossible d'ôter les lunettes. Par contre, si c'est possible, c'est encore plus fort. Le bandeau ajoute quand même quelque chose de plus magique. Mais là aussi, certains vont rétorquer que c'est connu, etc...

Alors, fait-on des tours pour des spectateurs ou pour des magiciens ?

On dit souvent que les spectateurs connaissent tout, que YouTube dévoile tout. Mais pourtant ils sont toujours sous le charme. Sauf quelques uns, encore une fois tant pis pour eux, d'autant plus que leurs connaissances ne sont pas forcées de les croire. Quant à croire que l'on nous ment, autant penser que tout le monde ment.

  • J'aime 2
Citation
Quand on veut on peut.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans la revue Arcane numéro 149 de janvier 2013 est décrit l’excellente version de John LOVICK Le rêve du lecteur de pensées et à la fin de l’article un historique dit ceci :

« Le tour repose sur un truc commercialisé par Bob Hummer intitulé Mind Reader's Dream (Le rêve du lecteur de pensées) paru en 1952. Après différentes manœuvres effectuées par le spectateur le magicien devait consulter un petit carnet pour retrouver la carte pensée ! En 1968, Al Thatcher publia dans la revue The Linking Ring une version qui rendait le carnet inutile. L’idée du jeu blanc semble appartenir à Mitch Dyszel (mais sans preuve formelle). La routine de John LOVICK, parue sous le titre Dream of Mindreading dans la revue Magic, Vol. 12, no 4 de décembre 2003, est une simplification de celle de Thachter avec en plus le final de Dyszel. Peter Duffie, Ray Grismer, Bob Wagner et quelques autres se sont penchés sur ce thème. »

NB: Parmi les quelques autres, Edward Marlo a été oublié. Et pourtant c’est lui qui dans The Cardician publié en 1953 a trouvé l’astuce des deux cartes clefs sous le titre The Cardician's Dream. Quant à Joshua Jay il n’avait pas encore sorti sa version Out of Sight.

NB : Ne pas confondre Out of Sight de Joshua Jay avec Out of Mind de Dai Vernon décrit dans le livre Dai Vernon's More Inner Secrets of Card Magic écrit par Lewis Ganson et publié en 1960.

Modifié par GP21
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas nouveau en magie : beaucoup se penchent sur un problème similaire, chacun apportant sa pierre à l'édifice commun. Et il y a des solutions plus abouties ou mieux réussies que d'autres.

Or, Out of Sight bénéficie de la vision de Card-Shark qui a apporté ce qu'il faut d'innovation pour le rendre spectaculaire et encore plus incompréhensible au profane.

Mais j'irais même plus loin : personnellement, simple amateur qui ne recherche rien (ni gloire, ni argent) à part la beauté de la magie, la plupart du temps je modifie ou recrée différemment les tours que j'achète. Pas pour dire qu'ils sont nuls, loin de moi cette idée, mais parce que j'apporte ma propre conception des choses. À charge pour les autres de dire si c'est mieux ou moins bien, mais au moins je ne me contente pas de répéter en perroquet ce que font les autres.

Parfois aussi je ne trouve rien de mieux et c'est le cas pour Out of Sight. Mais peut-être que dans quelques jours une autre façon de voir ce tour me sautera aux yeux. Qui sait ?

Mais je continuerai à encenser ceux qui sont à l'origine de ces merveilleux tours, propres à faire rêver non seulement le spectateur mais aussi le magicien.

Citation
Quand on veut on peut.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Dans la revue Arcane numéro 149 de janvier 2013 est décrit l’excellente version de John LOVICK Le rêve du lecteur de pensées et à la fin de l’article un historique dit ceci :

« Le tour repose sur un truc commercialisé par Bob Hummer intitulé Mind Reader's Dream (Le rêve du lecteur de pensées) paru en 1952. Après différentes manœuvres effectuées par le spectateur le magicien devait consulter un petit carnet pour retrouver la carte pensée ! En 1968, Al Thatcher publia dans la revue The Linking Ring une version qui rendait le carnet inutile. L’idée du jeu blanc semble appartenir à Mitch Dyszel (mais sans preuve formelle). La routine de John LOVICK, parue sous le titre Dream of Mindreading dans la revue Magic, Vol. 12, no 4 de décembre 2003, est une simplification de celle de Thachter avec en plus le final de Dyszel. Peter Duffie, Ray Grismer, Bob Wagner et quelques autres se sont penchés sur ce thème. »

NB: Parmi les quelques autres, Edward Marlo a été oublié. Et pourtant c’est lui qui dans The Cardician publié en 1953 a trouvé l’astuce des deux cartes clefs sous le titre The Cardician's Dream. Quant à Joshua Jay il n’avait pas encore sorti sa version Out of Sight.

NB : Ne pas confondre Out of Sight de Joshua Jay avec Out of Mind de Dai Vernon décrit dans le livre Dai Vernon's More Inner Secrets of Card Magic écrit par Lewis Ganson et publié en 1960.

Je complète tes sources Pierre par une autre source

Bertram on Sleight of Hand de Ross Bertram

Conrad C. Bush - Think of a Card - Blank Deck Method Page 233

Qui utilise une méthode permettant sur un jeu blanc blanc de retrouver aussi une carte pensée, on la personne fait une suite d'action ou la magicien peut ne pas être dans la pièce.

Je préfère personnellement cette méthode à celle de Lovick.

Par contre je n'ai pas de date pour savoir si Bush a été inspiré ou pas par Bob Hummer.

Ce tour m'a passionné, j'ai mis deux ans pour faire ma version enlevant pas mal de contrainte sur le comptage :)

Merci Pierre pour la référence de Bob Hummer, je ne l'a connaissais pas :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.




×
×
  • Créer...