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Gilbus :D

Tu te chauffes toujours aux démarcheurs de nos jours ?!!

J’ai maintenant un chauffage électrique…

Devine ce qui arrive aux démarcheurs…

Cher Gilbus, t'aurais pas des infos plus précises sur l'"incident" que tu nous narres ?

Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Gilbus :D

Tu te chauffes toujours aux démarcheurs de nos jours ?!!

J’ai maintenant un chauffage électrique…

Devine ce qui arrive aux démarcheurs…

Cher Gilbus, t'aurais pas des infos plus précises sur l'"incident" que tu nous narres ?

Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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J'adore ton histoire Gilbus ! On parle de souvenirs d'enfance ? ton histoire a fait remoner du fond de ma mémoire l'ambiance de la série "Bizarre-Bizarre", une série britannique qui m’effrayait et me fascinait par ses histoires humoristiques noires et décalées dans le style de la tienne.

Modifié par MENTH.

"La véritable réalité est toujours irréaliste" F. KAFKA

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J'adore ton histoire Gilbus ! On parle de souvenirs d'enfance ? ton histoire a fait remoner du fond de ma mémoire l'ambiance de la série "Bizarre-Bizarre", une série britannique qui m’effrayait et me fascinait par ses histoires humoristiques noires et décalées dans le style de la tienne.

Modifié par MENTH.

"La véritable réalité est toujours irréaliste" F. KAFKA

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Mode plus sérieux;

Gilbus mon père était ramoneur à Lyon et finalement ton histoire est pour moi tout à fait dans le thème du fil car elle m' a fait remonter plein de souvenirs un peu nostalgiques.

P'tèt qu'il connaissait Raoul de Dijon ? :D

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

Publié le

Mode plus sérieux;

Gilbus mon père était ramoneur à Lyon et finalement ton histoire est pour moi tout à fait dans le thème du fil car elle m' a fait remonter plein de souvenirs un peu nostalgiques.

P'tèt qu'il connaissait Raoul de Dijon ? :D

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

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Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) :

Toucher les émotions du public est une bonne chose.

Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux…

Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..."

Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort.

Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave :

Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé.

Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait.

Pour ensuite y revenir, sous un autre angle.

Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant…

Autre technique :

Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire…

Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante :

Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps :

J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale.

Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase :

« Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… »

Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…)

Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive…

Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou :

« Mais une enfance…bien chauffée. »

Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose…

Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve ;)

Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite…

Gilbus

Modifié par Gilbus

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Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) :

Toucher les émotions du public est une bonne chose.

Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux…

Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..."

Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort.

Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave :

Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé.

Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait.

Pour ensuite y revenir, sous un autre angle.

Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant…

Autre technique :

Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire…

Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante :

Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps :

J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale.

Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase :

« Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… »

Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…)

Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive…

Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou :

« Mais une enfance…bien chauffée. »

Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose…

Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve ;)

Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite…

Gilbus

Modifié par Gilbus

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    • Bonsoir à tous, Visiblement, il y a eu des tentatives d'adaptation en français...là où je suis surpris, c'est de voir des mots comme "pelouse"...dans la version originale, les mots ne comportent que 5 lettres...Quelqu'un peut m'expliquer? Merci
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