Aller au contenu

Recommended Posts

Publié le
Gilbus :D

Tu te chauffes toujours aux démarcheurs de nos jours ?!!

J’ai maintenant un chauffage électrique…

Devine ce qui arrive aux démarcheurs…

Cher Gilbus, t'aurais pas des infos plus précises sur l'"incident" que tu nous narres ?

Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Réponses 63
  • Créé
  • Dernière réponse

Membres les + Actifs

Publié le
Gilbus :D

Tu te chauffes toujours aux démarcheurs de nos jours ?!!

J’ai maintenant un chauffage électrique…

Devine ce qui arrive aux démarcheurs…

Cher Gilbus, t'aurais pas des infos plus précises sur l'"incident" que tu nous narres ?

Tout comme pour la poésie, les souvenirs gagnent souvent à rester un peu dans le flou, source de rêve et d’émerveillement.

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

J'adore ton histoire Gilbus ! On parle de souvenirs d'enfance ? ton histoire a fait remoner du fond de ma mémoire l'ambiance de la série "Bizarre-Bizarre", une série britannique qui m’effrayait et me fascinait par ses histoires humoristiques noires et décalées dans le style de la tienne.

Modifié par MENTH.

"La véritable réalité est toujours irréaliste" F. KAFKA

Publié le (modifié)

J'adore ton histoire Gilbus ! On parle de souvenirs d'enfance ? ton histoire a fait remoner du fond de ma mémoire l'ambiance de la série "Bizarre-Bizarre", une série britannique qui m’effrayait et me fascinait par ses histoires humoristiques noires et décalées dans le style de la tienne.

Modifié par MENTH.

"La véritable réalité est toujours irréaliste" F. KAFKA

Publié le

Mode plus sérieux;

Gilbus mon père était ramoneur à Lyon et finalement ton histoire est pour moi tout à fait dans le thème du fil car elle m' a fait remonter plein de souvenirs un peu nostalgiques.

P'tèt qu'il connaissait Raoul de Dijon ? :D

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

Publié le

Mode plus sérieux;

Gilbus mon père était ramoneur à Lyon et finalement ton histoire est pour moi tout à fait dans le thème du fil car elle m' a fait remonter plein de souvenirs un peu nostalgiques.

P'tèt qu'il connaissait Raoul de Dijon ? :D

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

Publié le (modifié)

Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) :

Toucher les émotions du public est une bonne chose.

Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux…

Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..."

Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort.

Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave :

Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé.

Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait.

Pour ensuite y revenir, sous un autre angle.

Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant…

Autre technique :

Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire…

Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante :

Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps :

J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale.

Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase :

« Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… »

Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…)

Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive…

Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou :

« Mais une enfance…bien chauffée. »

Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose…

Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve ;)

Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite…

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

Pour revenir aux émotions liées aux souvenirs, je voulais quand même mettre un bémol sur un point que j’avais d’ailleurs évoqué au stage et à la conférence de magie contée de Toulouse (comment, vous n’y étiez pas ? quelle erreur….) :

Toucher les émotions du public est une bonne chose.

Si le public reste avec vous, et ne s’éloigne pas dans ses propres souvenirs nostalgiques, heureux ou douloureux…

Car le but, c’est quand même que le public s’implique dans notre spectacle, pas qu’il passe en mode rêverie, ou pire, en mode chuchotage avec le voisin pour lui dire (comme on le voit dans les post ci-dessus) : « tu te rappelles, quand je suis allé à l’hôpital, pour cette attaque ? » ou "quandle cousin machin est mort, ça a commencé comme ça..."

Par exemple, dans la « parie de carte contre la mort », que certains ici ont vu, l’évocation de souvenirs peut être parfois douloureuse pour le public : on parle de malaise cardiaque, d’hôpital, de maladie et de mort.

Mais que ça soit douloureux pour le public, ce n’est pas grave :

Ce qui compte, c’est que je veux le toucher, mais qu’il reste avec moi, ICI et MAINTENANT, et pas dans une rêvasserie sur son passé.

Donc, quand j’utilise des thèmes pouvant susciter une émotion et des souvenirs chez les spectateurs, une fois cela établis, je m’arrange en général pour casser le rythme du spectacle, volontairement, faire une sortie de registre, pour faire passer cette émotion au second plan, et rendre à nouveau l’esprit du spectateur disponible pour ce qu’on fait.

Pour ensuite y revenir, sous un autre angle.

Car une fois que le spectateur est touché par l’émotion, le but est atteint, il se sent impliqué, et on peut passer à la suite, il restera impliqué, sa conviction est faite, on est intéressant…

Autre technique :

Dans le texte de la petite histoire que j’ai copiée ci-dessus, je n’ai pas mis le script réel de mon histoire, qui est beaucoup moins lisible que la version plus littéraire… Mais il y a les changements de tons, d’intensités, de postures, de rythmes, qui vont aussi marquer les différentes phases de l’histoire…

Donc, quand on interprète l’histoire, on voit que j’ai volontairement une partie d’exposition de la situation initiale qui est longue, et peu intéressante :

Justement car je parle de l’enfance, et que chacun va évoquer inconsciemment sa propre enfance, durant ce temps :

J'ai choisi de laisser le temps au public d’apprécier ce moment de retour sur soi, c’est pour cela qu’il ne se passe pas grand-chose dans la première moitié, ma situation initiale.

Je joue d’ailleurs sur la répétition et l’encrage avec la phrase :

« Moi, mon enfance, c’était une enfance tranquille, une enfance sans histoire… »

Elle va commencer l’exposition de la situation initiale (ce qui précédé est une introduction en douceur dans l’histoire (voir les différents type d’introduction au conte, pour ceux qui étaient à la conférence…)

Cette même phrase clôture la situation initiale : donc ce qui suit va être différent : l’élément déclencheur arrive…

Et je me sers bien sûr de cette phrase pour clôturer le conte, ou elle se transforme en autre chose au niveau du sens (mince, tranquille, c’est quand il brule des gens dans la chaudière…) en ajoutant le gag qui enfonce le clou :

« Mais une enfance…bien chauffée. »

Dans la construction de ce petit exemple, on a donc une soupape de décompression des souvenirs intégrée, qui sert aussi bien sûr à faire un contraste entre la partie ou il ne se passe rien, et la partie ou ENFIN il se passe quelque chose…

Les choses servent souvent plusieurs buts, il ne faut pas s’arrêter sur la première signification qu’on trouve ;)

Donc, l’émotion, oui, mais il faut aller un peu plus loin que juste susciter l’émotion, il faut aussi gérer la suite…

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Boston Dynamics s'engage dans une stratégie qui à terme devrait permettre à Atlas (son robot de type androïde) d'apprendre à exécuter n'importe quel type de tâche. En gros il s'agit pour Boston Dynamics de donner de l'intelligence à son robot. Car à part faire des pirouettes, il faut bien reconnaitre que pour l'instant il ne fait pas grand chose d'autre (je caricature à dessein). Pour résumer très très simplement, l'idée est de reprendre ce qui a fait le succès de l'IA, c'est à dire nourrir d'une grande quantité de connaissance un système à apprentissage. Dans le cas d'Altas, il s'agirait de lui faire regarder des humains qui exécutent une tâche particulière pour qu'il puisse ensuite la réaliser lui-même. L'objectif est d'aller au delà de ce qui se fait déjà comme les robots de peinture qui ne font que reproduire fidèlement les gestes d'un ouvrier. L'homme a des capacités d'adaptation et d'initiative que n'a pas un robot conçu pour une tâche répétitive bien particulière. L'idée est de donner au robot ces capacités. Le défi semble de taille. Mais qui imaginait il y a encore peu ce que permet aujourd'hui l'IA. Plusieurs axes de recherche sont envisagés par les ingénieurs de Boston Dynamics. Je vous laisse les découvrir dans cette vidéo (avec Zach Jacowski, le responsable d'Atlas) : Bob
    • Je recherche pure cup de tcc, si vous vous en séparez, contactez moi !
    • Livre en français de 530 pages , bon état, éditions Georges Proust Contient la totalité des réflexions théoriques menées par son auteur depuis  une cinquantaine d’années. On y trouvera les versions définitives de textes parfois déjà publiés (surtout en espagnol, mais presque pas en français) ou de développements ayant nourri, au gré des années, les séminaires-conférences de Juan TAMARIZ dans le monde entier. Il y a en tout 12 chapitres (et 3 appendices). Il n’est pas possible, dans cette petite recension, de résumer un livre qui contient un florilège impressionnant de thèses et de sujets traités. Prix du Neuf 89 euros , vendu 65 euros FDPI envoie en mondial relai
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8356
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Rudy WEBER
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84.6k
    • Total des messages
      681.5k

×
×
  • Créer...