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heu .. pas pareil ?

pourquoi ? tu fais pas de farces dans ta cour de récréation ?

et personne ne t'en fait ?

Si, si… J’en ai fait et on m’en a fait aussi. mdr

ceci étant, ta récréation me semble un temps entre deux autres moments, qui eux ne seraient pas récréation.

C’est effectivement là notre nuance (dont nous avons, déjà parlé ensemble) : Pour toi, la "récréation" dépend de conditions extérieures. Si la "récréation" s’arrête, en bon révolutionnaire, tu vas t’attacher à changer les choses extérieurement.

En ce qui me concerne je considère que la "récréation" est un état à l’intérieur de moi et qui ne dépend pas des conditions extérieures. Je ne dis pas qu'il ne faille pas essayer de changer les conditions extérieures mais je préfère garder mon énergie à essayer de me changer moi-même (question d'efficacité :) ).

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... Je ne suis pas tout à fait certain que nos lecteurs nous suivent. mdr

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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ah zut!

bon bah je poste quand même!!!

donc c'est un plaisir de voir que VM est un lieu de passionnés...et je suis très content de lire les derniers post avec lesquels je suis d'accord.(merci Leureu)

je voudrais faire juste une remarque sur mes interventions préalables: j'ai écris "quand on me demande si j'ai des pouvoir..." je n'ai jamais écrit qu'il fallait crier sur tous les toits "attention ce n'est que du spectacle etc" la dessus je rejoints donc Leureu...

j'ai écrit "ma réponse est en accord avec mes croyances"...

quand on écrit un spectacle on le fait avec "qui on est" donc nos croyances, émotions, vécu...etc...et donc bien sûr un spectacle n'est jamais totalement neutre. le spectacle est un lieu de paraboles, images, métaphores ou réalisme pour exprimer ce qui veut être dit. c'est flagrant avec les conteurs...ils n'ont rien et pourtant nous amènent dans leur abstraction pour passer une idée, un message...etc...tout univers peut être intéressant, du troll au zombie, des fées à la cage d'escalier... il n'empêche que à la fin de mon histoire même si je me suis renseigné sur la culture zombie et que j'ai conté 40000fois mon histoire en y croyant, en la vivant, personnellement je n'y crois toujours pas dans la vraie vie...et ce avec un très grand respect pour le vaudou...

par contre le "ce qu'on veut mettre dans le spectacle" le "ce qu'on veut faire passer" et dans quel dosage cela reste une vraie question individuelle, et quand on y répond on sait qu'on ne pourra pas plaire à tout le monde...du coup doit-on vraiment prendre en considération les opinions des futurs spectateurs qu'il ne faudrait pas choquer car eux au moins ils croient aux zombies??? (on peut rire de tout...si on ne peut plus rire des zombies...il ne reste alors que le Khanar)

et j'ai l'impression que quelques soient nos avis politiques religieux etc tout le monde s'est déjà retrouvé devant un spectacle à se dire "bon il est mignon avec sa morale (de telle ou telle obédience religieuse ou politique)" et du coup ne pas pouvoir adhérer au spectacle...

du coup j'en reviens au dosage ,si le spectacle se rapproche trop en contenu d'un tract de manif cela manque tellement de finesse que le spectateur à l'origine en désaccord le restera et ne remettra pas en cause sa pensée.et pourtant l'important du spectacle (cela n'engage que moi)n'est pas de démontrer et défendre un mode de pensée mais de permettre d'ouvrir un débat/un dialogue...après le spectacle...

le problème du l'illusionniste (toutes disciplines confondues)est bien sûr très particulier car il peut recréer du "paranormal" sur scène , univers auquel il peut croire à l'extérieur du spectacle...cela ne le dédouane pas d'être honnête si on le questionne...mais je pense que nous avons tous eu un "ça a dû vous demander beaucoup de boulot..."

bien évidemment je parle la de spectacle "long", durant un mariage avec un jeu de carte j'ai encore du mal à l'envisager!!!

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et j'ai l'impression que quelques soient nos avis politiques religieux etc tout le monde s'est déjà retrouvé devant un spectacle à se dire "bon il est mignon avec sa morale (de telle ou telle obédience religieuse ou politique)" et du coup ne pas pouvoir adhérer au spectacle...

Cela dépend effectivement du dosage et surtout du talent de l’artiste. Je connais beaucoup de personnes qui, tout en étant d’un autre bord politique que Jean Ferrat, adorent ses chansons et se retrouvent même dans sa révolte. Peut être par ce, qu’on fond, il ne parle pas de politique mais de choses universelles.

En tout cas sympa ce fil, très sympa ! Nous partons d’une question anodine. Bon… une question de fond, certes, mais assez anodine et évidente quant à sa réponse, n’est-ce pas ? Et puis nous en venons à questionner profondément notre art, notre éthique et notre identité de magicien… jusqu’à tenter de faire la psychanalyse du magicien :) … pour basculer sur des questions sociétales et finir sur une vision spirituelle et quelque peu mystique… Pas mal, pas mal… !

Tout comme Viktor, j’avais peur que les lecteurs aient quitté le navire en route… Tellement ce fil est devenu un bus un peu fou :D . Mais non… Le compteur continue de tourner…

Bon 1er mai à tous !

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il n'empêche que à la fin de mon histoire même si je me suis renseigné sur la culture zombie et que j'ai conté 40000fois mon histoire en y croyant, en la vivant, personnellement je n'y crois toujours pas dans la vraie vie...et ce avec un très grand respect pour le vaudou...

En fait, personnene te demande à y croire. D'un point de vue théâtral (et somme toute, c'est ça qui compte), tu dois plonger tes spectateurs dans une autre réalité. C'est ce qu'on appelle la suspension d'incrédulité, sujet sur lequel j'ai beaucoup publié.

Le vrai problème est donc de faire entrer l'autre dans le monde fictionnel que tu crées, et non pas d'y croire toi-même.

Et pour Khanar, je pense qu'il n'est pas inutile d'ajouter: Mille Fois son NOM Béni.

Publié le
tu dois plonger tes spectateurs dans une autre réalité. C'est ce qu'on appelle la suspension d'incrédulité, sujet sur lequel j'ai beaucoup publié.

Effectivement !

... Tout comme Pascal de Clermont qui a pas mal écrit sur le sujet aussi dont l'excellent "The Styx - Make them believe" (jamais traduit en français à ma connaissance).

Je vais, peut être, te faire hurler là CED... C'est pas grave ! mdr

(Notes que j'ai bien compris tout de même que le mot important de ton intervention était "théâtral".

Uri Geller lui aussi aurait pu nous dire bien des choses sur la suspension d'incrédulité.

(appelée aussi "suspension du refus de croire")

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Les spectateurs sont-ils censés croire à nos illusions ?

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J'ose espérer que non.

Tu me semble un peu au ras des paquerettes là, Gérard... Pas du tout à la hauteur de vue où se situe le débat ! mdr

Elle est complètement dépassée ta question... comme l'illusion de la femme sans tête !

(je plaisante, hein, bien sûr ! )

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Qu’est-ce que The Age of Disclosure, le documentaire qui dévoile des secrets sur les ovnis ? Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans. C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qu-est-ce-que-The-Age-of-Disclosure-le-documentaire-qui-devoile-des-secrets-sur-les-ovnis-
    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
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