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La Cause Animale


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il y a 24 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

De quelles règles tu parles?

Je parle des règles que tu énonces, la variation de la valeur d'une vie en fonction de ses actions, de son potentiel, etc. On dirait un stock en bourse. Je ne regarde pas les lois et ce qu'elles disent, je réfléchis. 

Si la vie humaine peut avoir une valeur variable, et que cette variation est laissée à l'appréciation d'autres humains, ça ne te fait pas peur ? 

il y a 28 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

On peut aussi penser, dans un autre registre, aux footballeurs vendus d'un club à l'autre...

Il y a aussi des pays où on vend des organes...

Il y a aussi des femmes qui vendent leur corps...

Et il y a aussi des gens qui achètent des enfants.

il y a 33 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

Oui le foetus, pas l'embryon. C'est ce que je dis depuis le début.

Si tu as fait des études tu le sais comme moi.

Non mais tout ça commence au stade embryonnaire. À 7 semaines, un embryon normal, ça bouge. À 4semaines, le cœur bat. Tout ça se voit à l'échographie. Il y a un système nerveux chez l'embryon et le fœtus, la distin entre les deux ne se fait pas sur ce critère mais sur le fait d'une diminution de la mortalité spontanée.

il y a 37 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

Le fait d'être temporairement dépourvu de facultés ne nous enlève pas notre potentialité...

Donc si le fait d'être sensible est important, mais finalement pas tant que ça, et que l'enfant de la conception à la naissance est plein de potentiel en plus d'être sensible, qu'est ce qui en fait un être si différent que ça des autres ?

il y a 40 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

Il y a une différence très importante, sauf erreur, l'embryon in vitro n'a pas de statut légal tant qu'il n'est pas implanté dans un utérus (il y a par contre un encadrement légal)

Après lecture de ce site, je ne trouve pas cette notion. Les deux ont le même statut légal : aucun :) par contre ils bénéficient tous les deux de protections, effectivement différentes, mais uniquement dues aux caractéristiques du milieu dans lequel ils se trouvent. Pas de différence de statut là dedans. Et bien entendu, la conception in vitro ou in vivo n'y change rien, ce qui compte c'est l'être, pas d'où il vient, n'est ce pas ? 

il y a 48 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

Oui une rencontre dans un bocal, chouette

C'est vrai que ce n'est pas le lieu rêvé pour ce formidable et incroyable événement qu'est la conception d'un être complètement inédit.

il y a 51 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

J'ai pas dit le contraire. C'est évident.

D'accord, ça ne l'est pas forcément pour tout le monde. S'il y a continuité de l'être, ne doit il pas y avoir de continuité de statut ? 

il y a 52 minutes, Kristo (Christophe) a dit :

Mouais mais sans personnalité juridique ni nom de famille.

Peut être, mais l'inscription à l'état civil fait quand-même de lui une personne ! 

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il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Je parle des règles que tu énonces, la variation de la valeur d'une vie en fonction de ses actions, de son potentiel, etc. On dirait un stock en bourse.


Ah mais je n'énonce rien. J'essaie juste de répondre à ta question un peu curieuse, parce que ça m'intéresse, même si la question formulée ainsi est un peu bizarre.

Il faudrait sans doute trouver un autre mot que valeur...

Sinon, c'est la crise boursière !

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il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Je ne regarde pas les lois et ce qu'elles disent, je réfléchis. 

Si la vie humaine peut avoir une valeur variable, et que cette variation est laissée à l'appréciation d'autres humains, ça ne te fait pas peur ? 

 

Oui avec le mot valeur, ça peut être un peu flippant.

Cherchons un autre mot. Il y a karma, mais ça fait un peu religieux.

D'ailleurs, si tu veux évaluer la valeur d'un être humain, ça peut avoir une connotation religieuse aussi. Il faudrait que tu formules plus précisément ton idée...
 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Et il y a aussi des gens qui achètent des enfants.


Ah oui exact, j'ai vu ça récemment dans les médias, c'est fou.
Pas de bol, les Afghans, depuis qu'on a utilisé leur pays comme terrain de guerre permanente...

Plus de 70 enfants vendus en raison de la sécheresse https://www.tdg.ch/monde/70-enfants-vendus-raison-secheresse/story/10333293

La sécheresse pousse des Afghans pauvres à vendre leurs enfants, selon l'Unicef https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/la-secheresse-pousse-des-afghans-a-vendre-leurs-enfants-selon-l-onu_3074721.html

 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Non mais tout ça commence au stade embryonnaire. À 7 semaines, un embryon normal, ça bouge. À 4semaines, le cœur bat. Tout ça se voit à l'échographie. Il y a un système nerveux chez l'embryon et le fœtus, la distin entre les deux ne se fait pas sur ce critère mais sur le fait d'une diminution de la mortalité spontanée.


Je n'ai pas dit que ça ne commence pas au stade embryonnaire. Mais chez l'embryon, le système nerveux n'est pas encore formé.

 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Donc si le fait d'être sensible est important, mais finalement pas tant que ça, et que l'enfant de la conception à la naissance est plein de potentiel en plus d'être sensible, qu'est ce qui en fait un être si différent que ça des autres ?

 

L'enfant humain, si différent des autres animaux, tu veux dire ?

 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Après lecture de ce site, je ne trouve pas cette notion. Les deux ont le même statut légal : aucun :) par contre ils bénéficient tous les deux de protections, effectivement différentes, mais uniquement dues aux caractéristiques du milieu dans lequel ils se trouvent. Pas de différence de statut là dedans. Et bien entendu, la conception in vitro ou in vivo n'y change rien, ce qui compte c'est l'être, pas d'où il vient, n'est ce pas ?


Oui en théorie...

Tiens, il y a un truc intéressant sur la même page pour le statut de l'embryon, c'est seulement la jurisprudence qui fixe le cadre juridique.

"Cette jurisprudence considère qu'un embryon est une personne dès lors qu'il a franchi le seuil de viabilité, et qu'une fois ce seuil franchi, il bénéficie comme tout être humain de la protection pénale."

(en l'occurrence l'affaire portait sur un foetus de 5 mois avorté par erreur... on remarque que là le site confond un peu embryon et foetus mais bon)

 

Pour revenir sur ta question "ce qui compte c'est l'être, pas d'où il vient, n'est ce pas ?", on pourra penser aussi au statut des êtres artificiels lorsque des machines auront une intelligence équivalente à la nôtre. Cette question est évoquée dans des séries de SF comme Humans ou Real Humans. Des robots d'apparence humaine qui en viennent à réclamer une reconnaissance et un statut légal, devant la justice...

 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

C'est vrai que ce n'est pas le lieu rêvé pour ce formidable et incroyable événement qu'est la conception d'un être complètement inédit.

 

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il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

D'accord, ça ne l'est pas forcément pour tout le monde. S'il y a continuité de l'être, ne doit il pas y avoir de continuité de statut ? 


Ben non.

 

il y a 10 minutes, Zacharie SIMMONS a dit :

Peut être, mais l'inscription à l'état civil fait quand-même de lui une personne ! 


Ca lui fait une belle jambe, remarque.

Enfin, je suppose que c'est surtout pour faciliter le travail de deuil des parents.

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Le 28/03/2012 à 08:56, christophe22 a dit :

le bien-être animal est un sujet ennuyeux à mourir. 

C'était un extrait de l'une des premières réponses données à l'ouverture de ce sujet. Les trois millions de vues actuelles montrent à quel point l'intervenant d'alors se trompait lourdement, son intervention (et les suivantes) se montrant l'exemple parfait de ce qui est nommé ci-dessous l'anthropodéni

Je profite du passage de cette barre symbolique des trois millions pour mettre en lien l'intervention de l'éthologue et primatologue Frans de Waal, déjà évoqué dans ce sujet, dans La Grande Librairie que vous pouvez voir et écouter sur France5replay :

Citation

Le primatologue Frans de Waal dont les travaux font autorité dans le monde entier, nous explique que les animaux sont aussi capables d’éprouver de multiples émotions. Et si le rire, la peur, la colère, le désir n’étaient pas le propre de l’homme ? Il publie « La dernière étreinte » aux éditions Les Liens qui Libèrent.

Cliquez ici pour la vidéo :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-11/825001-les-emotions-animales-vues-par-frans-de-waal-dans-la-derniere-etape.html

 

***

La Dernière Étreinte :

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Citation

Le professeur Frans de Waal, éthologue et primatologue de renommée mondiale, explore le monde mal connu des émotions animales et fragilise toutes nos certitudes sur la spécificité de l'espèce humaine. Si les yeux sont une fenêtre sur l'âme alors le regard que pose Mama ― la matriarche de la colonie de chimpanzés du zoo d'Arnhem au crépuscule de sa vie ―, sur Jan van Hooff, un professeur de biologie qui l'a côtoyée pendant plus de quarante ans, en dit long sur la sensibilité animale. C'est le point de départ du voyage auquel nous convie Frans de Waal. Une véritable plongée au cœur de l'émotion animale, qui nous invite à reconsidérer toutes nos certitudes. Les recherches récentes sont en effet sans appel : les mammifères et la plupart des oiseaux ressentent des émotions : joie, peur, colère, désir, tristesse, besoin d'intimité, deuil, soif de pouvoir ou sens de l'équité... Aux accusations d'anthropomorphisme ― cette tendance à assimiler l'attitude des animaux à celles des hommes ―, Frans de Waal oppose l'"anthropodéni", c'est-à-dire la croyance vaniteuse des hommes en l'incomparabilité de leur espèce. Le primatologue américano-néerlandais apporte son expérience aux grands débats éthiques et philosophiques contemporains. Il conteste la séparation entre corps et esprit, entre émotion et raison, ainsi que la rupture humain-animal. Tout au long de cet ouvrage fascinant, il montre combien l'intelligence émotionnelle structure la vie de tous les animaux sociaux.

 

 

 

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  • 3 weeks plus tard...
  • 3 weeks plus tard...

Un article paru dans Courrier international :

Réduire sa consommation de viande, indispensable pour la planète

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Source - 12/12/2018 - La réduction drastique de la consommation de viande apparaît nécessaire pour atteindre les objectifs fixés en matière d’émissions de gaz à effet de serre, soutient ce journal canadien.

La lutte contre le changement climatique passe inévitablement par un changement majeur de notre régime alimentaire. Cela implique surtout de réduire substantiellement notre consommation de viande, conclut une nouvelle étude publiée mercredi 10 octobre dans le magazine scientifique Nature.

Selon les constats de cette étude, qui analyse la croissance de la demande alimentaire dans un contexte d’augmentation de la population mondiale, le passage à une diète “flexitarienne” [mode de vie alimentaire consistant à manger moins de viande et de poisson] serait nécessaire afin notamment de réduire les importantes émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la production de viande.

En clair, les chercheurs suggèrent un virage vers un régime quotidien davantage “à base de plantes”. En moyenne, les habitants de planète devraient ainsi réduire de près de 75 % leur consommation de viande rouge. Pour les Canadiens, ce recul serait plus de l’ordre de 85 %, en tenant pour acquis un passage à un seul repas à base de viande par semaine.

L’étude évoque aussi le besoin de réduire notre consommation de viande blanche (comme le poulet) et de produits laitiers. Mais les chercheurs précisent qu’il faut en contrepartie ajouter au menu plus de légumes, de noix et de végétaux.

Réduction des émissions de GES

La production mondiale de viande a été multipliée par quatre depuis cinquante ans, passant de 75 millions de tonnes à plus de 300 millions de tonnes. Résultat : un citoyen issu d’un pays industrialisé consomme aujourd’hui 76 kilos de viande par année, contre 43 kilos en moyenne dans le monde.

Les émissions de GES du secteur agricole dépassent quant à elles les 5,5 milliards de tonnes à l’échelle planétaire (huit fois les émissions totales du Canada).

Si la trajectoire actuelle se maintient, les émissions devraient augmenter de plus de 30 % d’ici 2050, alors que le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) plaide pour “zéro” émissions mondiales de CO2 d’ici trente ans.

En matière de réduction d’émissions de GES, le fait de diminuer l’apport de produits d’origine animale serait donc d’autant bénéfique pour le climat que cette production est responsable à elle seule de 72 à 78 % de toutes les émissions de GES du secteur agricole mondial, selon les données présentées dans l’étude.

À titre d’exemple, la production d’un seul kilogramme de bœuf génère 32,5 kilos de CO2. Pour l’agneau, on évalue le bilan à 33 kilos par kilogramme produit, et à 2,9 kilos pour le porc. A contrario, le bilan est de 0,1 kilo pour le soja, 0,06 kilo en moyenne pour les légumes, 0,7 kilo pour les noix et 1,18 kilo pour le riz.

Bouleversements climatiques

En plus des émissions de GES, les produits d’origine animale monopolisent d’importantes superficies de terres cultivables, pour une moyenne de quatre à six mètres carrés pour chaque kilogramme de bœuf, de poulet, d’agneau ou de porc. Or les nouvelles terres agricoles sont devenues disponibles en recourant à la déforestation. En Amazonie, par exemple, près de 75 % des vastes régions naturelles perdues l’ont été au profit de la production de viande ou des céréales nécessaires pour nourrir les animaux.

Qui plus est, ces terres agricoles risquent de reculer, voire de devenir impropres à l’agriculture dans plusieurs régions du monde, en raison des bouleversements climatiques, selon ce qui se dégage du plus récent rapport du Giec. Le rapport souligne d’ailleurs le besoin de revoir notre diète, afin de se tourner collectivement vers un régime alimentaire moins intensif du point de vue de l’utilisation des ressources et de l’énergie.

Gaspillage alimentaire

Il faut dire que la population mondiale pourrait atteindre 9 milliards d’individus en 2050, et continuer de croître par la suite. Une situation qui, sans changement, ferait grimper l’ensemble des impacts environnementaux du système agricole de 50 à 90 %. Selon Marco Springmann, chercheur à l’université Oxford et superviseur de l’étude publiée dans Nature, il est donc urgent de changer nos pratiques agricoles et notre régime alimentaire.

Nourrir une population mondiale de 10 milliards de personnes est possible, mais seulement si nous modifions la façon dont nous produisons la nourriture et la façon dont nous la consommons”, précise pour sa part le professeur Johan Rockström, chercheur au Potsdam Institute for Climate Impact Research, coauteur de l’étude, cité dans le quotidien The Guardian.

Tant cette nouvelle étude que l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture plaident pour une réduction du gaspillage alimentaire. À l’heure actuelle, 30 % de toute la production planétaire se retrouve à la poubelle. La FAOestime qu’en éliminant ce gaspillage, qui équivaut à 1,3 milliard de tonnes chaque année, il serait déjà possible de régler une partie des problèmes de faim dans le monde.

83 % des terres agricoles

du globe sont consacrées à l’élevage, à en croire une étude publiée en juin dernier dans la revue Science. “Alors même que les produits issus des animaux ne fournissent que 18 % des apports en protéines et 37 % des apports en calories”, constate The Guardian. “Ces nouvelles recherches démontrent que sans viande ni produits laitiers, la surface des terres agricoles pourrait être réduite de trois quarts – soit les surfaces des États-Unis, de la Chine, de l’Europe et de l’Australie réunies –” et tout de même nourrir l’humanité. Sans pousser la population mondiale à devenir végane, mettre l’accent sur les modes d’élevage les plus responsables – en renonçant par exemple aux zones déforestées – contribuerait à réduire l’impact écologique. Une évolution dans ce sens est urgente, pour le quotidien britannique :“La conversion des espaces sauvages en terres arables est la première cause d’extinction de la faune et de la flore, à l’heure ou déjà 96 % des mammifères à l’échelle mondiale sont soit des êtres humains, soit du bétail.”

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  • 1 month plus tard...
Le 07/09/2018 à 23:20, Christian GIRARD a dit :

J'étais avec des gens cool et ensuite on est allé manger de délicieux falafels rue Saint-André-des-Arts.

J'ai croisé plusieurs youtubers connus et j'ai fait un selfie avec Monsieur Phi. Était également présent le créateur de L214 dont l'association a été mise en lumière pour son côté particulièrement altruiste.

J'ai causé avec le gars très sympa qui assurait la traduction dans le magnifique amphi de la Sorbonne.

J'ai acheté le bouquin de Singer qui venait de passer l’après-midi avec Matthieu Ricard.

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Quant à la conf' (oui, je sais, c'était le cœur de ta question 😉), elle s'adressait me semble-t-il plutôt à ceux qui ne connaissaient pas l'altruisme efficace, du coup je l'ai trouvée pour ma part plutôt moyenne mais si j'ai un moment je donnerai quelques exemples intéressants (liés à des choix moraux) dont un bien amené par Monsieur Phi. 

" [...]  si j'ai un moment je donnerai quelques exemples intéressants (liés à des choix moraux) dont un bien amené par Monsieur Phi."

Voici le fameux exemple, "l'argument de la Bugatti" :

"L'argument de la Bugatti | Peter Singer et l'altruisme efficace"

 

 

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"ÉTHIQUE ANIMALE : la probabilité d'une catastrophe | Argument frappant #9 - Ep. 1" :

 

"FAQ des animaux | Argument frappant #9 - Ep. 1 (suite)" :

 

"L'incertitude sur le RÉALISME MORAL mène-t-elle au réalisme moral ? | Argument frappant #9 - Ep. 2" :

 

"FAQ de la méta-éthique | Argument frappant #9 - Ep.2 (suite)" :

https://youtu.be/USgRKvEMyIw

 

 

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  • 3 weeks plus tard...


 

Citation

Depuis quelques dizaines d’années, la façon de voir la ressemblance au sein du vivant a changé 

le groupe des reptiles, d’une part, et celui des poissons, d’autre part, disparaissent de la classification phylogénétique 

les algues n’existent plus

 l’homme n’est plus le seul représentant du groupe des hominidés : le chimpanzé et le gorille l’y rejoignent, l’orang-outan restant dans le groupe des pongidés... 

la truffe du Périgord à une parenté plus grande avec l’homme qu’avec la pâquerette ou même qu’avec le polypode (fougère)...

Source et article complet ici : https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article177

 

Classification phylogénétique du vivant

Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader, illustrations de Dominique Visset. Belin, 2001, 36,44 €, 512 pages.

 

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Citation

On n'enseigne plus que le Soleil tourne autour de la Terre. Pourtant, en biologie, la révolution copernicienne n'est pas encore complètement effective. On continue souvent à confondre tri et classification ou à apprendre des noms de groupes qui, tel " invertébrés ", ne disent rien des êtres vivants qu'ils désignent, mais renvoient à la place que se donnait l'homme dans la Nature voici deux siècles. Aujourd'hui, l'homme n'est plus au centre, et la classification du vivant a changé. Fruit de plusieurs années de travail sur le terrain, ce livre n'est ni un ouvrage de pédagogie théorique, ni un ouvrage de systématique, mais un guide pratique. Il fournit aux enseignants un rappel synthétique des principes de la classification du vivant, ainsi que les outils leur permettant de l'enseigner, depuis l'école primaire jusqu'aux classes préparatoires. Les auteurs ont constaté que la pédagogie active qui a été élaborée, au départ, pour l'école primaire, pouvait parfaitement être adaptée pour le collège, le lycée, voire au-delà. Aussi, à partir d'une plate-forme pédagogique commune, pour chaque niveau, ils proposent des pratiques de classe. Issues d'expériences de terrain, élaborées conjointement par un chercheur du Muséum national d'histoire naturelle et des enseignants, elles sont contrôlées scientifiquement, testées en classe et conformes aux nouveaux programmes. Elles impliquent un travail autour de collections rigoureusement sélectionnées d'êtres vivants, familiers des élèves et des professeurs. Cet ouvrage est l'outil indispensable pour enseigner, à tous les niveaux, la classification du vivant.

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Modifié par Christian GIRARD
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  • 1 month plus tard...

Des chercheurs ont calculé la fonte du Groenland depuis 1972: « ça fait peur »

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(...) Le résultat est que dans les années 1970, le Groenland a gagné 47 gigatonnes de glace par an en moyenne (Gt/an), avant d’en perdre un volume équivalent dans les années 1980.

La fonte continue à ce rythme dans les années 1990, avant une accélération forte à partir des années 2000 (187 Gt/an) et surtout depuis 2010 (286 Gt/an).

La glace y fond donc six fois plus vite aujourd’hui que dans les années 1980, estiment les chercheurs. Les glaciers du Groenland, rien qu’à eux, auraient contribué à faire monter le niveau des océans de 13,7 millimètres depuis 1972.

(...) « La fonte glaciaire observée depuis huit ans est équivalente à celle des quatre décennies précédentes »

https://www.goodplanet.info/actualite/2019/04/23/des-chercheurs-ont-calcule-la-fonte-du-groenland-depuis-1972-ca-fait-peur/

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Le 13/03/2019 à 01:35, Christian GIRARD a dit :

 l’homme n’est plus le seul représentant du groupe des hominidés : le chimpanzé et le gorille l’y rejoignent, l’orang-outan restant dans le groupe des pongidés... 


Du nouveau :

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Citation

C’est dans la grotte de Callao sur l’île de Luzon au nord des Philippines, qu’une nouvelle espèce d’homininé a été mise au jour par une équipe internationale : Homo luzonensis, identifié grâce à des fossiles datés de 50 à 67 000 ans. 

[...]

À quelle époque auraient vécu ces individus ?
C. Z. : On sait que l’espèce aurait vécu au minimum il y a 50 000 ans et probablement entre 70 000 et 100 000 ans. Sur cette période, on connaît au moins trois autres taxons humains dans cette zone de l’Asie du sud-est. Il y a Homo sapiens qui est arrivé en Chine il y a plus de 100 000 ans, Homo erectus qui a survécu à Java jusqu’à il y a 70 000 ans, et Homo floresiensis. Il faudrait peut-être même ajouter un mystérieux groupe humain, les Dénisoviens, pour lequel on n’a encore très peu de fossiles et dont l’analyse ADN a démontré qu’il s’agissait d’un groupe proche des Néandertaliens mais ayant vécu en Asie. Cela fait donc désormais quatre à cinq espèces hominines qui ont vécu à la même époque et se sont potentiellement rencontrées.

Source et article à lire ici :

https://lejournal.cnrs.fr/articles/une-nouvelle-espece-humaine-decouverte-aux-philippines

 

 

Modifié par Christian GIRARD
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