Dimanche 18 mars

[JacK BARLETT]

Hum... HUM ...hum

Laissez-moi tout d’abord m'éclaircir la voix ...

et bien sûr, préparer mes prochains accessoires...

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 11 septembre 2014 par JacK Barlett

[JacK BARLETT]

Bien … Eh bien quelle partie ! dont l’issue si incertaine soit-elle, en reste fort probable des espérances de ce que j’y trame avec tant de raison et de passion, partout, par tous les temps, avec tant de fils et de fils du temps !

Même si la gravité de ces instants m’exige beaucoup, beaucoup et énormément d’attentions et, pas uniquement que sur mon temps perso. Mais bien aussi sur celui du temps universel et, tout autant des mille-et-un autres avatars dont je tente de me préserver. Préservé en les devançant par les si subtils et multiples savoirs de notre art, sachant bien qu’on ne tire pas la queue de l’hydre impunément sans en prendre auparavant quelques précautions et où, tout peut-être possible même l’impossible. Bref, je me prends quant même du temps essentiel de détente.

Ce temps partagé en est un, d’un tout formé.

Donc, mon cher Shiva,

( un pseudo de « connaissance absolue »… vanité bizarre tout de même…)

Bref, ma longue prose, comme tu le soulignes, ne pourrait-elle pas avoir été enlevée… de manière très précise et précisément ôtée subséquemment avec parfaite préméditation ?

Dans le meilleur des possibles chacun de mes mots étant toujours pesé avant, dans tout autre sujet ailleurs et, ici, ici du temps piqué précis du taon utilisé dans cette circonstance pour en laisser faire son chaos, gesticulations mettant à découvert la bête tentaculaire.

Donc, une longue prose disparue, se modifiant, s’amplifiant et qui, aujourd’hui ne peut plus être arrêtée (méthode tirée de celle de la propagation provoquée par la Fox en 98 LOL). Une longue prose disparue juste après suffisamment de temps pour être lue et, pour en être suivie immédiatement d’éléments révélant certaines de mes particularités, qualités ?? démontrant, s’il le fallait, que je suis loin, très loin d’être…fou ou sot !

Et même si sot, je me considère l’être encore trop, beaucoup, beaucoup trop face au tout ! et aussi, de par cette naïveté humaniste face à cet absurde ! absurde qui me semble depuis quelques temps de moins en moins absurde et, se révélant parfaitement, totalement structuré. Peut-être. Hum ?

Un point de ton généreux commentaire et dont je te remercie Shiva, me fait aussi prendre la « plume », que je ferai suivre d’autres sentiments et observations d’actualité d’ordre plus général.

En premier chef, ta remarque « Tu n’es pas seul ».

Je te rassure, je le sais que je ne suis pas seul ! et même, très très loin de là ! des deux extrêmes des mots se rejoignant précisément à mes cotés, comme tu l’as peut-être remarqué et, peut-être même imaginé de quelques points de suspension allant s’amplifiant sans cesse. Remarqué et imaginé si ton imagination est celle d’un « magicien », évidemment. Cependant, dans ces temps, je dois admettre que l'on est jamais trop, nombreux ! Peut-être aussi, de ces témoignages aurais-tu remarqué leur date ? Preuves s’il en fallait, que cette drôle de partie se doit d’être jouée à contre-temps et, avec quelques coups d’avance. Tu me parles aussi que j’aurai un problème. Hum ? Je ne suis pas certain que tu ai envisagé la chose dans tous ses aspects, ni du bon coté. . Je n’aurais pas, ni la vanité ni l’outrecuidance à te conseiller de t’en référer à quelques chapitres d’un certain ouvrage… MaisSi si … , à bien y regarder, au delà des mots, celui-ci donne, offre bien des clefs de techniques que j’ai apprises de notre art. Mais faut-il peut-être avoir l’âme magique pour les distinguer ?

Pour en conclure rapidement avec nos divergences d’actions, Shiva, le temps prochain pour ne pas dire très prochain, risque fort de ne plus te laisser aucun temps d’expérimenter et de préconiser ta méthode. Mais, si tu veux encore la tenter, je te conseille de te mettre au milieu d’un carrefour, toi et tous tes chers … Tiens, prenons par exemple…, bien que le lieu recèle quelques secrets , bref, prenons comme exemple la place de l’Etoile, à Paris. Place-toi, toi et tous tes chers au milieu de la circulation et vas-y .. teste ton mode à changer le monde en passant, immunisé, au travers des voitures par ton seul moyen personnel ! Et surtout, s’il te plait, si de ce manque de collectif le temps nous le laisse encore un peu, un tout petit peu, de grâce, ne tarde pas à revenir nous parler du résultat de l’expérience… le monde est preneur, je te l’assure… moi le premier.

Bon, en attendant c’est pas tout çà mais, bien que je vous avais dit « plus aucun commentaires sur l’actualité du monde », De mes alertes et fils d’infos d’hier, en voici un très récent que je ressens grave. il est d'un temps qui monte de ton et, dont je lis et lie les mots à l’ensemble de nos temps, je cite : « Notre message à l’UE est le suivant : Nous ne voulons pas voir l’Ukraine dans l’Otan ! estimant que cela constituerait un défi sans précédent à la sécurité européenne »

Déclaration faite hier par l’ambassadeur de Russie. Tout est très clair Monsieur l’ambassadeur, pourvu que les autres fous comprennent.

Dans un autre ordre du temps, j’apprécie Thomas, j’apprécie son dévouement à faire en sorte que VM soit toujours plus performant, de plus en plus. Particulièrement par les temps qui courent. Petit bémol cependant, mais celui-ci est là en clin d’œil respectueux et amical. Je prenais connaissance de son alerte à changement de son serveur, prévu ce matin entre 7h et 8h. Ca s’est fait Nickel ! Félicitations, franchement ! Mais, dans son message de prévention, posé hier mardi 09 septembre à 11h19, en en-tête du forum, Thomas y fait état du coût des machines, coût serveur coût développement etc .. hum .. Le justifiant même d’une phrase …je cite : « L’argent est toujours le nerf de la guerre.. » J'en conviens... lorsque l'on ne sait ou peut faire autrement.

Cependant deux remarques là-dessus, l’une, ( voir reco_jack001.pdf page précédente) que l’association FNET, m’a apporté, nuits et jours son soutien, conseils, matériels et hébergement en salle blanche dont j’avais accès et ce, durant treize longues années et le tout, gracieusement. L’autre remarque est plus « fulgurante » qui, elle, m’est étonnamment apparue il y a deux, trois semaines. « Fulgurance » que j’ai noté, bien sûr ! De voir là ce qui me l’a fait jaillir, m’a amusé ! si ce n’est conforté dans mon sensitif des temps.

« L’argent est toujours le nerf de la guerre.. » as-tu écrit. Oui bien sûr ! Nous connaissons tous cette expression … Mais Peut-être y faut-il lui rajouter ce corollaire !

« L’argent est le nerf de bœuf des puissants.. » !

Je note cependant que Thomas à rajouté « toujours » dans l’expression, « L’argent est toujours le nerf de la guerre.. » Hum ? un toujours me plaisant à le penser en son sens de « encore ». LOL Combien de temps encore ? LOL En tous les cas, merci merci Thomas de cette célérité au maintien de toutes ces données précieuses, ici de celles de ce sujet, et évidemment comme de toutes les autres, insignifiantes ou élaborées de chacun, sur maint et maint sujets… J’en parle en connaissance, par le WMPK, de savoir de ce qu’est la charge de maintenir l’accès, la préservation et l’animation d’un progiciel conséquent comme celui de VM.

Et enfin, pour en presque terminer de ce commentaire général qui me détend de mon temps tendu, et pourtant ce qui suit est tout autant important, je souhaitais exprimer ma douleur à un être venant de nous quitter. Michel Crespin. Peut-être ici, peu de gens le connaissaient. Bien que depuis longtemps et de bonheur, nos rangs se soient énormément gonflés des artistes et poètes en tous genre issus de la rue et y travaillant encore. Michel, je l’ai rencontré à plusieurs reprises dans des réunions avec les Arts de la rue, au temps où, au SFA je m’occupais des artistes visuels et de son secteur national et, par conséquences secteur extra-national avec la Fédération International des Acteurs qui nous a bien aidé, nous magiciens, dans l’affaire Fox. Quelques-un d’entre vous s’en souviennent peut-être encore. Bref , Michel Crespin était un homme touche-à-tout, défendant et mettant en avant tous, sans discernement, tous les saltimbanques osant s’aventurer en lieu public. Issu du monde de l’éducation, artiste lui-même, professeur de physique, metteur en scène et, mille-et-un autre talents que vous pourrez découvrir ou, redécouvrir sur des éditos à son honneur, un peu partout. Michel avait un vrai cœur, un vrai de vrai, ouvert à tous, attentionné, sans masque, sans faux semblant. Pour lui rendre hommage, ce n’est pas sur FacedeBook que ça se passe, c’est au plus profond de nos cœurs et de notre âme d’artiste que ça se passe, que ça poigne. Poing tendu.

Et enfin pour en terminer, j’avais envie de vous signaler, la « UNE » d’il y a deux jours soit le lundi 8 sept 2014, du journal du Progrès distribué par ici, et, que l’on pourrait presque penser prémonitoire. « Sous les crassiers le feu brûle toujours ».

Je l’ai d’ailleurs senti de son odeur si caractéristique. Je l’ai d’ailleurs senti de ses maux, de ses mots de Bernard Lavilliers…

pas loin, tout à coté.

[video:youtube]

Sous-entendus, démo de mots…comme tout autant de tant d’artistes natifs du lieu des « Volcans » dont il est entouré, et de tout ceux avoisinant, comme Bruno Gaccio et, encore de tant et tant d’autres, plus invisibles mais agissant tant, à temps.

Je l’ai d’ailleurs remarqué, tissant, re-tissant, déroulant tous les fils infinis des bobines et navettes de soie des métiers du temps de naguère, ici ! Et aussi, de tous ceux, nouveaux, aux nouvelles couleurs si bariolées, venus de tous les horizons. Partout, partout, des ruelles de Saint-Étienne à la plaine du Forez jusqu'à Roanne, des traboules des Canuts à Lyon, pas si loin, jusqu’ aux contreforts de la Houille blanche de Grenoble, ne perdant surtout, surtout pas mon temps, fait d'un temps que je rends insaisissable, partout…

« Ils » m’ont énervé !

Énervé la plume en attendant papa, toujours de leur silence, coincé de leurs co%*£$ies

Mais, que l’on ne s’y trompe pas ... tout ceci ne sont - peut-être - peut-être pas ? que des mots, que des maux inspirés et portés d’une « plume d’ange » et, aussi, portés par le vent « ascendant » ? tourbillonnant partout, actifs partout, sur toutes les contrées du monde de notre temps présent, en noir et blanc !

Les goûts et les couleurs qu’ils nous faut faire renaître, dans notre temps.

aucune hésitation, montez dedans, partout

Assez causé pour aujourd’hui

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 11 septembre 2014 par JacK Barlett

[Patrick FROMENT]

Pour en conclure rapidement avec nos divergences d’actions, Shiva, le temps prochain pour ne pas dire très prochain, risque fort de ne plus te laisser aucun temps d’expérimenter et de préconiser ta méthode. Mais, si tu veux encore la tenter, je te conseille de te mettre au milieu d’un carrefour, toi et tous tes chers … Tiens, prenons par exemple…, bien que le lieu recèle quelques secrets , bref, prenons comme exemple la place de l’Etoile, à Paris. Place-toi, toi et tous tes chers au milieu de la circulation et vas-y .. teste ton mode à changer le monde en passant au travers des voitures par ton seul moyen personnel !

lol... Je ne comprends pas tout à ton commentaire JacK...

Bref... Pour ma part nos "divergences d'action" me font plutôt penser à ce dialogue entre deux amis (deux artistes qui me sont très chers l'un et l'autre).

Tu verras que le coeur de leur "divergence" est très proche de la notre... On est complètement dans le sujet de ce fil aussi... Enfin il me semble !

Prends soin de toi (et du monde ! ) .

[video:youtube]

[JacK BARLETT]

L’ordre qui nous enveloppe n’est qu’un ballon de baudruche.

Les points noirs ne sont qu’un mirage d’une prison qui n’existe pas.

L'instant est grave !

Ici, je m'occupe ... je m'occupe de papa, que je n'arrive pas à sortir de ce bourbier et, tout en même temps je m'occupe de tant d'autres choses, me semblant sur le fond totalement liées.

Je vais faire plaisir à quelques-uns ayant cité Etienne Chouard, dans ce sujet comme dans d’autres, si tenté qu’il s’agisse de plaisir devant la gravité de ces instants, de nos instants à tous.

Etienne Chouard face à Jacques Attali dans CSOJ - 05/09/14

[video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=xOo0cUv0iXo

Gardez-vous bien, tous..

Portez la parole, partout ! Le temps est venu, agissez, portez-la à votre manière et, fasse que ceux qui pensent que je joue les Cassandre, ouvrent enfin les yeux !

TOUS CEUX ME CONNAISSANT SAVENT QUE JE SUIS BIEN AU CONTRAIRE, UN ENORME OPTIMISTE !

TOUT, PARTOUT, PEUT SE TERMINER DANS LA LIESSE POPULAIRE.

Le « magicien » possède cette particularité, entre autres, qui est celle de l’observation.

Sens de l’Observation lui servant à conjuguer le plus possible d’instants, par le plus possible de points différents, par le plus possible de temps et de lieux différents et ce, pour en comprendre le plus possible les réactions du public( acquis ou..pas) et, en extrapoler les conduites à venir, à tenir !

Ensemble, raccommodé, ce fil devient indestructible

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

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Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 12 septembre 2014 par JacK Barlett

[JacK BARLETT]

Les trois mises en lien sont très bien, et les trois te ressemblent, Jack Éric.

Merci Christian ...

« La coupe est pleine ! »

16:19

08:00:00

Hum... HUM ...hum Dimanche 14 septembre 2014 - 08:00:00

Laissez-moi tout d’abord m'éclaircir la voix ...

et bien sûr, préparer mes prochains accessoires...

Ceci n'est pas un jeu

JaB

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Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

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Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 14 septembre 2014 par JacK Barlett

[JacK BARLETT]

À l’instar de celle d’Orangina « Restez vivant » …

« Pas de doute on a un grain » titre cette nouvelle pub !

aucun doute, c’est sûr…

Ce « system » « marchands du temple » a un sacré grain,

un cynique grain ! pour l’afficher aussi impertinemment de celle-ci et du reste…

submergeant tout notre temps, le moindre instant, pour succomber.

Est venu le temps de séparer le bon grain de l'ivraie.

Dimanche matin je m’apprêtais à poser mes mots. Entre divers bouquins étalés sous mon toit, ceux précisément atterris, conservés du hasard ? de mes naufrages-fortune-de-mer ; « Mon utopie » d’Albert Jacquard, « Poussières d’étoiles » d’Hubert Reeves, « Les mots sont des fenêtres » de Marshall B.Rosemberg, « La voie du magicien » du Dr Chopra, « Vivons heureux en attendant la mort» de P. Desproges, « Les Stoïciens » de Sénèque et, sans oublier non plus ma propre histoire, histoire étrange paraissant formée de toutes ces lignes du temps renouvelé et donc, entre ces ouvrages, je picorais à l’en vie de cet instant de détente.

Face au soleil se levant, confortablement calé dans un fauteuil d’osier récupéré, doigts de pied en éventail sur le rebord de ma lucarne de chien assis, entre deux pages de lecture, je méditais. Je rêvais doucement, je me remplissais de la douce chaleur de ce temps présent et, de celui venant. Avant l’action, je méditais de l’ensemble des synonymes du même verbe, avisé de Sun Tzu.

Ce matin là, tout en bas de la cour d’école vide de ce dimanche là, et de ses environs tout aussi déserts de cette heure matinale là, retentit – Papa… Je ne l’ai pas inventé, mon esprit ne l’a pas inventé... bon sang ! La voix fluette venant de crier cet appel existe bien. Troublé de ces deux sangs, reçu et donné, me tenaillant de leur absence, je me précipite pour en trouver l’origine. Penché de ma croisée ouverte, au loin, du carrefour à deux pas, aux abords du conservatoire, une fillette traverse la rue pour rejoindre son père. Je souris de cette note sur sa portée d’instant, méditatif de ce tempo d’intersection offert, décidément paisiblement confiant.

Et, voilà… voilà qu’un énorme « gloubi-boulga » sans nom a commencé à bouillir !, à déborder de partout, à se répandre, à …sourdre… urbis et orbi.

Du lieu présent de ma ville aux lieux reliés du « tout », la totalité de mes alertes « mainstream » ainsi que de toutes celles du « web profond » se sont misent à griller, à bouillir, à s’agiter en tous sens.

Une mixture exécrable, un mélange d’innommables, un grain monstrueux de moutarde assaisonnant l’ensemble dont, même pour Casimir duquel c’est ce jour l’anniversaire, cela aurait été indigeste. Lui, dont le rôle était en fait, en fête de faire disparaître ce qu’il y a de plus mauvais mais là… alors qu’il n’est plus là ; Ukraine, Syrie, Irak, Palestine, mer de chine où, l’aviation militaire US et Chinoise, armement levé, se font face, dôme de fer israélien qui "contre-attaque" de manière planétaire en localisant les menaces en amont afin de les empêcher de se matérialiser. Aux vus de leurs dernières méthodes d’arrosage chirurgical... je vois bien leurs moyens de précision annoncés, peut-être, de ces éruptions solaire interférentes d’électronique et du réseau, grèves d’avions, nouvelle décapitation d’un soit-disant EI subitement apparu de nul part comme par hasard en juin 2014, des frontières se fermant d’Ebola, un va t’en guerre d’origine US à la sauce Hollandaise, des positions se crispant de partout, un Bourdin voulant attraper au collet Canteloup, un Gattaz encore plus provoquant désirant supprimer les jours fériés et le SMIC, trop beau pour être vrai, main dans la main, permettant à Valls de s’ériger en défenseur hahaha ha LoL la farce ! hahaha ah. À Angers, hahaha Attention danger, la troupe de rue « Les Accroche-Cœurs» se faisant, par la mairie, censurer son spectacle « Les Squames », pour d’apparentes menaces intégristes, Coran levé, j’ai bien dit d’apparences etc etc etc .. hahaha Illusions « les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être » et, la question qui se pose est celle de savoir si tous ces ingrédients nauséabonds, apparemment si éloignés les uns des autres, ne sont pas liés davantage de la même sauce qu’on ne le croit ?

Car… pendant ce temps là, d’une déplorable longueur d’avance de cuisson de celle de nos propres fermetures de lieux hospitaliers un peu partout sur notre territoire et, de ceux de nos voisins, notre ami veilleur Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue Grec, nous rapporte sur son « dernier billet » que leur parlement, qui n’en a que le nom, a voté la réforme de la sécurité sociale. Une réforme ouvrant grand la porte à sa privatisation totale.

Hum ? Et je vous laisse prendre connaissance du reste … pour en découvrir vos prochains épices de la recette-mixture de ce « gloubi-boulga » !

Bon, mais mis à part ça ?

Mis à part çà je dirais que les murs de nos villes s’emplissent de VIE à ceux sachant la voir !

Ceux, nombreux encore dans l’ombre immortalisent cet instant d’histoire.

D’un coté, la farce d’escroquerie dénoncée…

…la farce d’escroquerie moribonde..

.

Et de l’autre…

les murs qui se recouvrent …

Non ! qui suintent… qui crient… enfin les mots !

Et, et… ha ha ha ha ! LOL

Même la célèbre Miss Tic est là !

Couvrant elle aussi nos murs

Même Miss Tic est ici, à Saint-Etienne

comme dans un drôle de « tour », gardant l’œil ouvert

un drôle de jeu de rôles, un drôle de rendez-vous !

Et ... chut ... en confidence…

On attends d’autres grands joueurS de ce drôle de jeu…

Jeu qui n’en est pas un ! Quoique ?!

Mais…, mis à part ça ?

Entre divers bouquins étalés sous mon toit, ceux précisément atterris, conservés du hasard ? de mes naufrages-fortune-de-mer, de ma propre histoire, une histoire étrange paraissant formée de toutes ces lignes du temps renouvelé, ce soir, face à la lune se levant, confortablement calé dans mon fauteuil d’osier récupéré, doigts de pied en éventail sur le rebord de ma lucarne de chien assis, entre deux pages de lecture de mon propre ouvrage, je médite.

J’en extrais l’instant P.235 / 237 - Achevé d’imprimé au 3ème trimestre 2012

(…) Là, avant de traverser le boulevard des Italiens, nous avons le choix. Soit on passe à droite vers la place Vendôme par la rue de Castiglione, soit on pique tout droit par la large avenue de l’Opéra en direction du Louvre ? Je ne vous ai pas entendu ?

Allez, tant pis ou tant mieux, c’est parti pour le Louvre. (…) Il y a comme une conjonction étrange, mettant en relief le sujet et objet de ce que vous tenez entre vos mains. (…) Le Louvre... ! ? Alors là, il faut que je profite de notre arrêt au feu rouge pour vous parler d’une anecdote. Une histoire qui d’ailleurs, très bizarrement à l’époque où je vous la raconte dans ses pages, ne devrait pas se trouver dans mes souvenirs, vu qu’elle est dans le futur de ce présent-là, Hum… étrange carrefour du temps ce que je viens de dire là !… Intéressant ça ! Il nous faudra y revenir !

(…)

Cette foule se répartit dans plusieurs volumes tout aussi immenses et toutes les animations vont pouvoir débuter… Et là, (…) une bien hardie et minuscule étincelle jaillit un peu plus loin que toutes les autres… Et elle tombe… devinez où… ? Non ! Vous ne pouvez imaginer (…)

En tous les cas… il n’est pas dit que cet incident ne fut pas l’œuvre du fantôme hantant les lieux, un Belphégor n’aimant pas du tout ce bibi aux improbables formes égyptiennes qu’il y lança les foudres et courroux de tous les pharaons réunis de l’Égypte ancienne ! Magie ?

Hum ..., ?

Le pot-au-feu, un très grand classique de la cuisine française traditionnelle.

Je vous en ressers ? (…)

On continue pour rejoindre l’obélisque, au bas des Champs-Élysées que nous commençons à remonter. (…)

On poursuit notre trajet. L’arc de triomphe est en vu, tout au bout.

Fin de cet extrait…

Et du coup, comme pour en contrefaire…, comme pour en rattraper le sens de la raison au travers duquel chacun d’entre-nous est encore aujourd’hui tenu, des mots de Thomas rappelant bien malheureusement que « l’argent est toujours le nerf de la guerre », me fait vous notifier que mon ouvrage Artefact est disponible à la commande sur mon serveur. Si dans ce moment que je traverse vous ne savez quoi faire pour me prêter main-forte à sortir mon papa de ce bourbier ou, si même vous vous interrogez de mes augures, à vouloir les suivre ou bien les devancer pour mille raisons toutes aussi opposées, c’est le moment !

Mais…encore, mis à part ça ?

Mis à part ça il me faut me téléporter des lieux de l’humanité où, entre l’annonce de Pif et de ses gadgets si ludopédagogiques, de la présence de la Cité des Sciences avec ses démos de FabLabs préfigurant nos nouveaux moyens de construire et de consommer notre monde, se tenait aussi un discours ignoré, un discours totalement « blacklisté » par le « mainstream ». Des mots totalement occultés qui sont précisément et tout particulièrement intéressants par le fait qu’ils sont soustraits de l'information !

Montez le son ! et prenez le temps. Je n'ai jamais entendu ce type de discours par Jean-Luc Mélenchon.

[video:dailymotion]

Un discours se concluant par … trois citations, si remplies de bon sens.

« Je fais parti de ces gens qui se sentent unis par un lien magique à la plus petite poussière des étoiles ». Chroniques martiennes Ray Bradbury

« Je ne crois pas, je ne peux pas croire que le scintillement des étoiles n’ait rien à voir avec le parfum des aubépines. » Victor Hugo

« Touchez à un seul atome et l’univers frémit ! » Victor Hugo

Et comme ce soir je ne suis pas avare de mots, pour vous mettre dans une autre confidence...

Personne ne sait qui sera le réalisateur pour un tournage débutant en novembre prochain

Et, pour cause… LOL … la réalité dépasseRA toujours la fiction !

La seule vraie valeur à posséder, le seul bon grain à cultiver est que ; la connaissance s’accroît au fur et à mesure qu’on la partage.

La question qui se pose alors enfin POUR CONCLURE…, est celle de savoir si tout mes mots d’aujourd’hui, apparemment si éloignés les uns des autres, ne sont pas liés davantage qu’on ne le croit ?

Assez causé pour aujourd'hui

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

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Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 17 septembre 2014 par JacK Barlett

[JacK BARLETT]

Hum... HUM ...hum

Laissez-moi tout d’abord m'éclaircir la voix ...

et bien sûr, préparer mes prochains accessoires...

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

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L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

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Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

[JacK BARLETT]

Aujourd’hui, je pourrais vous parler du retour du petit agité, une rentrée annoncée, « teaser » éculé depuis des mois. D’ailleurs, avec toutes les gamelles qu’il traîne, qui lui sont accrochées, comment ne pas l’entendre arriver ?

Devos en aurait probablement dit, « l’entendre de bon aloi, d’auditions justes, puisque du fond du bois je l’ois aux abois probables d’une quête sans foi d’une immunité parlementaire quelconque pour s’en protéger des lois ». Comment ne pas l’entendre ? Comment ne pas l’attendre ? l’attendre d’un pied très ferme et surtout de très bon œil, celui éclairé d’une justice qui, elle, pour en bien voir, en aurait enfin ôté son bandeau d’une conduite soit disant aveugle dont nous connaissons pourtant bien la technique, nous, ici, sur VM .

Reviens petit agité ! les fléaux de la balance sauront enfin s’enorgueillir du glaive et des fléaux à grains du logos d’Eraclide. Oyez brave gens ! Oyé je marque aurait dit Antoine, le Marc-Antoine, à sa reine Cléopâtre.

ha ... Ça irâ ha ça irâ ça irâ...

J’aurai pu, si l’on si attarde, vous entretenir aussi des journées présentes du patrimoine et, jusqu'au vase d’antimoine pur de Chaldée et autres récipients égyptiens anciens dont, si l’on y prend pas part nous n’aurons même plus à faire le tour d'un quelconque objet ou lieux du mauvais tour joué, il en sera trop tard.

J’aurai pu encore, vous présenter les justes revendications pour tous, des artistes-précaires-interimaires occupant actuellement l’Hôtel Lutetia à Paris. J’aurai pu… J’aurai pu aussi m’exprimer de la privatisation en cours d’étude de la FDJ dont la véritable origine remonte aux Gueules cassées, origine noble déjà fracassée du temps. J’aurai pu également discuter de cocaine et canabis retrouvés dans une voiture du Vatican, ou bien des 700 kgs dans le falcon d'Afflelou, j’aurai pu aussi vous entretenir du mot méprisant « d’ illettrés » employé par le nouveau ministre de l’économie à l’égard des Bretons. Et, si JLM avait employé « benêts » en termes affectifs, là ce Macron là, depuis son arrivée, depuis son premier jour, dégage bien bien des macro-micro-ondes incommodantes .

J’aurai pu aussi, encore, vous parler de cette expulsion-explosion à Bois-Colombes… J’aurai pu, encore et encore… et... encore et encore

Non !

Je préfère bon air et vous raconter à la fois l’incroyable que, faute de mieux je nommerais « Magie » eu égard à ce que je vis aujourd’hui avec papa toujours coincé de leurs co§%#µ*es et, malheureusement tout à la fois désespérance qui, elle aussi est venue se mêler à ce sidérant moment vécu … ce jeudi 18 septembre dernier.

Un moment pareil ça ne s’invente pas, ça ne peut pas s’inventer !

De toute manière il m’était destiné.

Il me faut vous le partager.

Comme vous pouvez sans doute l’imaginer mes journées sont au taquet, de nuit comme de jour mais, d’humeur toujours sage et de conviction toujours inébranlable et surtout méthodique !

Donc ce jeudi, des milles choses que j’ai à faire depuis bon matin m’amènent jusqu'à 18 heures pour enfin aller à un conseil de quartiers organisé par les nouveaux élus municipaux. Un conseil de quartiers, des quatre quartiers regroupant le plus d’habitants de la ville de Saint-Etienne. J’y vais parce que concerné, bein tiens ! j’y réside. Je m’installe en fond de salle, juste discret et observateur, parce que tout juste nouvel arrivant depuis deux mois ½ à peine. Même si de la ville j’en suis natif, j’en préfère l’observation prudente, l’analyse avant l’action. Et puis… LOL c’est la place prépondérante, à coté d’une table dressée pour le pot de fin.

Trois élus font face à une salle d’environ une petite centaine de personnes, seul manque l’élue de l’opposition, de son absence très présente. Après diverses présentations, après divers tirages au sort de représentants des associations, vient l’instant où chacun peut exposer ses questions, ses remarques. Oserai-je dire que ce fut houleux ? Très houleux ! Très très houleux ! Je ne m’arrêterais pas sur les détails mais, juste à dire que le ton entre les « reacs » dans la salle et les partisans du cœur tout à coté d'eux fut … comment dire… ? limite à se prendre au collet. Et de toutes les manières, personne ne s’écoutait. De mon fond, sur ma chaise, muet, je restais …dubitatif. Les élus eux-même n'en sont sans doute pas revenus.

Fin de la récré, enfin je peux m’approcher de la table où trônent quelques gobelets plastique ( oui, les temps sont durs ma pov’dame...y'a plus de budget nul part ). De la petite centaine de personnes seule une poignée d’une petite dizaine reste. L’élu principal présent est précisément celui chargé de la Cité du numérique. Je me fais une joie de le rencontrer un verre à la main et, surtout de pouvoir courtoisement me présenter à lui, en vertu de mon propre intérêt au numérique et au binaire. Hum ? Empêtré à vouloir être attentif à tous, le voilà à ma question répondant à celle ci à.... une toute autre personne à coté de moi. Hum ? Je ne m’en émeus pas, habitué moi-même à ce genre de travers. Mais le voilà d’un seul coup parti, soliloquant, porté d’enthousiasme du grand projet qu’il mène pour la communauté. Je redirige l’affaire, subtilement, poliment, en glissant tant faire se peut, une remarque sur le thème qu’il développe pour le moins unilatéralement. Une remarque construite de ma lecture, il y a quelque jours,d’un article exposant le paradoxe que les Bonzes de la Silicon Valley, eux-mêmes, éloignent leur enfants de la technologie.

Il ne m’écoute pas… il n’a pas entendu…

je prends congé, poliment, et je m’éclipse en lui laissant une carte.

Il est plus de 21 h, la nuit est largement tombée. J’ai plus d’un kilomètre pour rejoindre à pied mon domicile. Les rues sont désertes, je marche à grands pas paisibles mais, songeur de tout cela. Me disant que le monde est devenu « Fou », sourd à l’autre, comme s’il ne l’était pas déjà suffisamment avant. La chose empire.

Je marche. Je marche et..., face à moi je vois un papy, âgé, seul, marchant très très lentement, hésitant, à tout tout petits pas glissés d’une vingtaine de centimètres à peine sans en presque lever les pieds. J’arrive à sa hauteur. Je ralenti. Il tient serré contre lui une motte de beurre. De son autre main il tient un ticket d’achat et un billet de cinq Euros. Il est grand, une casquette enfoncée sur la tête, une barbe naissante sur des traits émaciés, un regard perdu comme s’il cherchait quelque chose, comme s’il cherchait de l’aide.

- Ça va monsieur ? lui dis-je en m’approchant de lui.

- Heu... non ! je me suis perdu. me répond-il en esquissant un sourire.

- Vous vous êtes perdu ... ? vous ne savez plus où vous habitez ?

Je pose la main sur son épaule en lui disant de ne pas s’inquiéter je vais l’aider, j’ai le temps.

Je lui demande de regarder tout autour, s’il reconnaît quelque chose, s’il se rappelle d’un magasin ou d’un monument quelconque à coté de chez-lui. Semblant rassuré qu’on lui vienne en aide, il regarde au loin, scrutant les rues avoisinantes et son regard revient à moi. Un regard dépité mais, limite d’un ton amusé goguenard de son aventure il me répond

- Non ... non, je ne me rappelle pas

Je lui demande le nom de sa rue ...

D’une voix fine incompréhensible, il m’indique paderie ..ou. pacherie...ou peut-être padrerie ?

Je lui fais répéter plusieurs fois.

Je lui demande s’il a sa carte d’identité où serait marquée son adresse. Il se tâte. Non il ne l’a pas. Sur ses clefs qu’il sort de sa poche je vois une étiquette où est inscrit le chiffre 8, je prends mon smartphone et, du GPS, je recherche le 8 de la rue paderie ..ou. pacherie...ou peut-etre padrerie...

Rien !

Du quartier nocturne toujours désert survient un jeune, de sa couleur bariolée probablement issu d’immigration. Une jeune d’une vingtaine d’année nous dépassant son Iphone collé à l’oreille. Je l’arrête et lui demande de nous aider. Peut-être que son matériel est plus puissant ou que son opérateur est meilleur en saisie de satellite. Sans aucun souci devant la situation qu’il semble immédiatement comprendre, il interrompt la conversation avec son interlocuteur et, il se met à la recherche de la rue .. paderie ..ou. pacherie...ou peut-etre padrerie... Après deux minutes d’essai infructueux ...

Rien !

C’est alors que, tous les trois stationnés au milieu du trottoir, attentionnés aux écrans de nos smartphones respectifs, nous nous faisons dépasser par une aveugle... elle est déjà à quelques mètres ... Je l’interpelle en m’excusant, lui demandant si elle est du quartier, si elle connaîtrait la rue paderie ..ou. pacherie...ou peut-etre padrerie... ? Elle se retourne, semble à la fois décontenancée ou méfiante, la canne blanche en avant.

Je me rapproche d’elle. Je pose ma main calme sur sa main en lui réitérant ma question. Non elle ne voit pas ! Elle ne connaît pas de rue paderie ..ou. pacherie...ou peut-être padrerie

Elle se rapproche de nous et, du Papy qui, entre-temps nous a indiqué son seul prénom ; Salvatore. Elle lui fait répéter son nom de rue... que, le jeune et moi entendons tout aussi confusément qu’avant ; paderie ..ou. pacherie...ou peut-être padrerie.

La dame mal-voyante, elle, écoute attentive et...elle annonce ...

- C’est ... rue basses des Rives !

d'un ton sûr d'elle, n'apportant aucune équivoque.

Le jeune et moi, nous nous regardons interloqués et, celui-ci son Iphone toujours à la main pianote le nom de la rue, pour la trouver instantanément à deux cents mètres derrière nous. Je remercie l’aveugle chaleureusement, qui ne peut voir l’émotion que le jeune et moi venons de ressentir de ce miracle, de l’entraide de nos déficiences respectives. Nous restons estomaqués un bref instant, pendant que celle-ci du bout de sa canne blanche reprend son chemin. Salvatore est, lui, toujours là, stoïque d’innocence à nos cotés. Je remercie le jeune qui lui aussi repart, non sans un dernier regard entendu... C’est énorme !

Mais le plus énorme, n’allait malheureusement pas tarder non plus !

Alors que Salvatore et moi, doucement de son temps, nous avançons calmement à très petits pas en direction de la rue déserte de cette heure là. Que nous devisons tous deux de son passé, de ses enfants, de ses emplettes ... du temps qu’il fait ... derrière nous arrive une femme qui me fait de grand signes, un téléphone collé à l’oreille. Elle reste à cinq ou six mètres derrière nous... Je continue a avancer avec Salvatore. Elle semble avec les mêmes grands gestes, de plus en plus excitée, le téléphone toujours rivé à l’oreille, vouloir que je la rejoigne.

De toute cette situation pour le moins pas banale, je décide de me rapprocher d’elle, voir ce qu’elle veut, délaissant qu’un bref instant Salvatore.

Et là, toute énervée, me montrant son smartphone, elle m’explique à distance de Salvatore, sans doute pestiféré, qu’elle connaît ce monsieur, qu’il n’arrête pas de se perdre, qu’elle vient d’appeler le 18 pour qu’on vienne le chercher ... Je l’interrompt calmement, lui disant qu’il n’y a pas de problème, que j’ai son adresse, que je le reconduis chez-lui. Toujours aussi excitée, elle ne veux rien entendre et me passe son téléphone avec lequel elle est en correspondance avec le 18.

Je prends l’appareil, m’entretiens calmement avec les pompiers leur expliquant la situation résolue qui, eux, en retour rassuré me demandent si je dispose d’un téléphone et qu’au quel cas l’adresse ne serait pas bonne, je les rappelle. C’est entendu, et je raccroche en redonnant le smartphone à sa propriétaire... qui repart, semble-t-il furibarde en traversant le boulevard en courrant pour la voir disparaître à toute allure au coin d’une rue nous faisant face.

Salvatore et moi, à petits pas, nous reprenons notre chemin. Il a travaillé au Forges stéphanoises où, tout le monde se connaissait, semblant regretter ce temps d’antan. Il est allé faire ses courses, il lui manquait du beurre. Nous avançons si ce n’est gaiement au moins plaisamment. C’est alors que ! c’est alors que je vois débouler face à nous un couple d’une quarantaine d’années, qui se plante à un mètre cinquante devant Salvatore en ... l’insultant, en l’engueulant d’une manière dont je n’ose ici vous le dire... presque méchante, criant à tue tête

- ON T’AVAIS DIT DE PAS SORTIR !

Je comprends alors que j’ai affaire aux enfants ou tout au moins à la fille et son mari ou compagnon. Je suis éberlué d’autant de manque de temps car je le comprends... ils viennent d’être dérangés dans leur temps ! Je me présente. Ils ne veulent pas se présenter.

La fille continuant à hurler à Salvatore

- TU ME RECONNAIS AU MOINS ?

Je n’en peux plus, je leur dis de se calmer, qu’il n’y a rien de grave.

Par le bras, ils prennent rudement l’un et l’autre Salvatore de chaque coté, en direction de la rue basses des Rives. Je les accompagne encore un peu, le temps qu’ils se calment, en continuant moi-même à parler avec Salvatore. Arrivés au début de la rue, je dis au revoir à Salvatore, je leur dis de prendre leur temps avec lui et, je m’éloigne ... je m’éloigne à très grand pas ... les larmes me montant au yeux .... Au détour d’un coin de rue déserte, je me laisse aller, j’éclate en sanglots. J’ai mal à mon monde, j’ai mal à notre monde.

Me reprenant vite, je sais tout ça, je sais trop tout ça. Je sors de mon sac une feuille que je déchire de mon cahier à spirales, je griffonne dessus les trois numéros de téléphone que j’ai de France Alzheimer sur la région. Je rebrousse chemin à la rencontre du trio pas encore arrivé au numéro 8 des petits pas du temps de Salvatore et, je leur remets le papier leur indiquant, leur enjoignant dès demain, d’appeler.

Moi, le lendemain, je pars à 30 kilomètres de là, pour suivre précisément une formation d’aidant familial à la maladie d’Alzheimer.

Mais, pour moi ... pour moi,

c’est le monde entier qui est atteint d’Alzheimer.

Il oublie tout et fait totalement n’importe quoi !!

Cependant, cependant...,

il y en a qui semble faire...

et du pareil au même laisser faire sans rien faire

ou, organiser sciemment ce très grand n’importe quoi !

Alors, diversifiant mon jeu, ici et ailleurs

voici mes nouvelles cartes

Et, continuant mon œuvre et mes étranges rencontres, calmement,

je vous fais part de ceci, découvert de mes pérégrinations de ces jours.

Une œuvre d'un artiste local, intitulée DolArt

Une autre œuvre, ailleurs, me rappelant que Selbit a été aussi l'inventeur, en 1914, soit très exactement cent ans, de la traversée du mur !

Je gage que, de nos murs d’aujourd’hui, il en surgisse bien des choses...

et, de surprises en surprises dans les rue de Saint-Etienne,

et parce que ça ne s'invente pas

je déguste les instants à venir

À votre santé, que je souhaite et prédis pleine de tracas,

mesdames et messieurs responsables de tout ce chaos, partout.

Assez causé pour aujourd'hui

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

2270912

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 22 septembre 2014 par JacK Barlett

[JacK BARLETT]

Hum... HUM ...hum

Laissez-moi tout d’abord m'éclaircir la voix ...

et bien sûr, préparer mes prochains accessoires...

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

2278135

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

[JacK BARLETT]

… mais dans quel temps nous embarquons-nous ?

De bâbord à tribord-amures, du beaupré à la poupe... je ne vois que s’annonçant de très très gros grains. À que quelques encablures, de partout, je ne vois que fraîchir le vent et les rafales des tempêtes. Entre les récifs des hauts-fonds et le roulis des abysses, là où le médecin n’a pas rang d'officier général et où, d’ailleurs, les pattes et manchons d’épaules différenciant ce corps maritime particulier en sont de couleur cramoisi ( je n’invente rien ), il est temps de sauter des branles avant que notre si frêle esquif cabane, avant que toute cette flibuste saborde notre si beau vaisseau de l’humanité…

Je reviens dans la journée d'ici peu pour, tout en haut de l’arbre de cette galère, hisser un nouveau signal. Celui que j’avais prévu avant de nouvelles brèches ouvertes de cette nuit d’équinoxe…

Alors...

Hum... HUM ...hum

Laissez-moi tout d’abord me ré-éclaircir la voix ...

et bien sûr, préparer mes prochains accessoires... pratiquement prêts !

Ceci n'est pas un jeu

JaB

~~~~~~~~~~

Le monde n'est pas ce que vous croyez, voyez, sentez, touchez, entendez .. !

1/Si temps R. (temps du réel) = V. (temps du virtuel) =/ R. (temps du réel),

2/ Alors temps RV. ?(temps de la réalité virtuelle) = V.=R.

3/ Et temps RA. (temps de la réalité augmentée) = [(RV. * RV.)*w.] / T.

2281169

L'illusion est parfaite !

Réveillez-vous,.. éveillez votre entourage...

RêveSolutions.. !

http://expositions.bnf.fr/utopie/index.htm

Si l’utopie traduisait l’impossible, la vie, l'humain n'existeraient pas.

Modifié 25 septembre 2014 par JacK Barlett