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Publié le

Je viens de découvrir aujourd'hui un petit bijou cartomagique. C'est pourquoi je vous en fais une rapide "critique"...

Effet:

Le spectateur est invité pense à n'importe quelle carte d'un jeu de 52 cartes. Il la trouve dans le jeu, puis mélange le tout. Le magicien pense lui aussi à une carte, et fait la même chose que le spectateur.

Ensuite, le spectateur mélange le jeu et doit se concentrer pour trouver la carte du magicien, via transmission de pensée. Quand il pense l'avoir trouvée, il la sort sans la montrer, et la met en poche. Le magicien fait la même chose avec la carte qu'il pense que le spectateur a choisie.

Le spectateur révèle enfin sa carte pensée, et c'est la carte que le magicien a en poche. Encore plus fort, le magicien dit la carte à laquelle il a pensé, et demande ensuite au spectateur de sortir la carte de sa poche: le spectateur a trouvé la bonne carte!

Critiques:

L'effet est totalement impromptu et faisable avec un jeu emprunté, pas besoin de jeu m****é, pas de complices, bref, un vrai "holy grail" de la cartomagie!

Le document décrit tous les détails nécessaires pour la réalisation de l'effet, toutes les références sont bien données, et en plus c'est assez facile à faire... J'ai bluffé un ami magicien avec ce tour, ainsi que ma future femme, très difficile à convaincre. Pas encore testé en close-up, mais je pense que l'impact sera très fort. Bref, un effet de mentalisme extrêmement fort.

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Publié le

ça a l'air vraiment sympa.Comment s'appelle t'il?

Je le fais avec un jeu marqué je ne me rappelle plus du nomde la routine mais c'est vrai que ça a un fort impact sur le public.

Il devient magicien le temps de l'effet!!

Un peu d'art dans sa vie et un peu de vie dans son art.

Publié le (modifié)

Et voici une démonstration de Paul Cummins basée sur Diplopia et qui s'appelle "Tap a lack" (que je préfère à Dilopia dans sa subtile différence).

[video:youtube]

J'adore en effet cet effet, totalement impromptu mais parfois complexe, surtout quand un copain magicien s'amuse à changer des cartes exprès pour voir comment on s'en sort (a-heum !... ;) )

Mais c'est effectivement le tour avec lequel j'ai eu parmi les plus fortes réactions du public.

Modifié par Chakkan

David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le

Cette routine produit un effet très fort sur les spectateurs. (testé à de nombreuses reprises)

Au départ je faisais le même effet avec un jeu marqué, comme évoqué plus haut.

L'effet était déjà incompréhensible, et ça à longtemps était mon effet préféré avec un jeu marqué.

Puis il y a à peu près un an, j'ai découvert la routine de Paul Vigil regorgeante de subtilités et de détails qui font que ce qui était possible avec un jeu marqué l'ai avec un jeux emprunté et en encore plus fort !

Déjà le fait de ne pas utiliser un jeu marqué permet de ne pas avoir à regarder les dos bien entendu, ce qui est un gros plus (même si il existe des façon indirecte de regarder les marquages très efficaces).

Je m'en suis tellement voulu de ne pas y avoir pensé tout seul, (pour la partie ou le spectateur retrouve la carte pensé par le magicien), car je suis un grand fan de "Epitome Location" de Harry Lorayne. Ce livret à été une révélation pour moi. Et je ne peu que conseiller de bosser le truc car ça vaut vraiment le coup et c'est très efficace.

Pour ce qui est de la version de Paul Cummins je l'ai découvert bien après.

La "subtile différence" ne m'emballe pas plus que ça, c'est vrai que dans ce cas le magiciens

ne touche pas les cartes (et l'idée est excellente d'ailleurs).

Cependant je me méffit un peu de tous ces spectateurs qui connaissent bien l'utilisation des cartes clés,

je trouve que la méthode de Paul Vigil est vraiment clean est insoupçonnable.

De plus c'est celle que je apprise en premier, et je me rappel à quel point je m'était dit que c'était géniale.

( Mais je peux me tromper). Et puis je comprend tout à fait q'on puisse préférer l'autre, c'est une histoire de goûts.

A oui et je continu parfois à présenter l'effet avec un jeu marqué !

Deux méthodes pour le même effet, il y a de quoi rendre les gens fou.

(même si, bien sur ce n'ai pas mon but principal)

Désolé Pour l'orthographe je fais le Maximum...

Publié le

Yep, joli effet de Paul Vigil...

Maintenant... ce type d'effet existe dans maintes et maintes versions... (dans les plus anciennes que je puisse avoir en tête : Ted Lesley -et il y a surement plus vieux que ca, mais là à froid ca ne me vient pas à l'esprit...- et dans les plus récentes, Colin McLeod a contribué à ca aussi...)

En ce qui concerne le fait que ce soit fait avec un jeu normal par rapport à un jeu emprunté... bah...dans l'esprit d'un spectateur, ca ne fait AUCUNE différence... (et pour cause...)

En revanche, il est vrai qu'il est intéressant d'avoir cette connaissance (et d'autres...) dans son arsenal... ("hey, c'est vous qui avez fait cette expérience à mon ami la dernière fois? vous pourriez me la refaire? vous avez pas de jeu de cartes? moi j'en ai un ! tenez !")

La difficulté de ce tour est de ne pas être chi.ant lors de la phase... (les possesseurs de ce tour verront où je veux en venir...)

Voilà voilà... juste en passant...

amic'

Ju'

Choose your battles wisely.

Publié le

La difficulté de ce tour est de ne pas être chi.ant lors de la phase... (les possesseurs de ce tour verront où je veux en venir...)

Avec de l'entraînement, on peut arriver à réaliser cette phase en un peu moins de 10 secondes... C'est mon cas ;) Pas le temps pour le spectateur de s'ennuyer, il suffit de parler un peu pendant et le tour est joué!

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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