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Publié le
il y a 51 minutes, Christian GIRARD a dit :

Oh, la fourmi de Langton ! J'avais proposé une vidéo à ce propos ici :

Des infos ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fourmi_de_Langton

Gagné ! 🙂

Des règles simples qui conduisent à des symétries, puis au chaos, puis à l'ordre qui surgit du chaos. Quoi de plus instructif que cette fourmi pour illustrer le processus qui mène à la création à partir de rien ?...

 

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Publié le
Il y a 9 heures, Georges PERON a dit :

Des règles simples

Dans son ouvrage Jim Holt fait remarquer que le vide quantique est quelque chose de très codifié et de très organisé et qu’il ne faut pas grand chose pour y produire "l’étincelle" qui donnera naissance à un univers. Le vide quantique c’est presque déjà un proto-univers. Je résume et je raccourci !


Bref le vide quantique ce n’est pas rien (c’est même, plutôt, un concentré d’énergie). Ce n’est pas le néant des philosophes.


Le néant des philosophes c’est un "non-objet" vide de matière, vide d’énergie, vide de conscience et vide de toutes les lois qui président à l’énergie, la matière ou la conscience... Et même vide de "règles simples". Le fait de dire que le néant est vide est, d'ailleurs, un non sens (le néant n’est même pas un contenant).


Le néant est la négation radicale de la totalité de l’existant. - Heidegger


Passer du néant au vide quantique c’est déjà passer de rien à quelque chose. Quant à expliquer ce passage…

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
il y a 44 minutes, Patrick FROMENT a dit :

Le néant des philosophes

Une des manières de s’en tirer est de dire que le concept de néant n’a pas de sens et que "quelque chose" (vide quantique ou lois préexistants à l’univers) existe nécessairement.


C’est intéressant, au passage, ce existe nécessairement qui émaille l’histoire de la philosophie, des sciences et de la logique… Dieu n’est jamais loin ! 🙂


En tout cas cela laisse, intacte, la question Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? qui, dans cette hypothèse, peut être reformulée ainsi : Pourquoi "quelque chose" existe nécessairement ?

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)
Il y a 10 heures, Georges PERON a dit :

Gagné ! 🙂

Des règles simples qui conduisent à des symétries, puis au chaos, puis à l'ordre qui surgit du chaos. Quoi de plus instructif que cette fourmi pour illustrer le processus qui mène à la création à partir de rien ?...

 

Quelques figures à symétrie centrale qui apparaissent avant la période chaotique :

sym9.JPG(9 itérations)

sym97.JPG(97 itérations)

sym184.JPG(184 itérations)

sym369.JPG(369 itérations)

 

Il existe aussi des figures à symétrie axiale que je ne mets pas ici.

Il me semble que la complexité de ces figures à symétrie obtenues avec une règle basique sur un quadrillage vide contribue à  illustrer la question : pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien ? 🙂

 

 

Modifié par Georges PERON
Publié le
Il y a 4 heures, Patrick FROMENT a dit :

Passer du néant au vide quantique c’est déjà passer de rien à quelque chose.

Même nommer le néant c'est le "dé-néantiser", voire seulement l'imaginer (mais est-ce possible ?). 

Rien ne suggère qu'on soit passé du néant à du non-néant. 

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Publié le
il y a une heure, Christian GIRARD a dit :

Même nommer le néant c'est le "dé-néantiser", voire seulement l'imaginer (mais est-ce possible ?). 

Oui !

il y a une heure, Christian GIRARD a dit :

Rien ne suggère qu'on soit passé du néant à du non-néant. 

Oui !

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
il y a 14 minutes, Christophe (Kristo) a dit :

Oui à ma connaissance, il n'y a que les religieux qui prétendent que l'univers vient du néant. 

 

776px-History_of_the_Universe_fr.svg.png


L'univers du big bang pourrait avoir émergé d'une singularité (c'est à dire, en gros, un trou noir) mais je pense que je préfère ce modèle, qui parle plutôt de quelque chose de l'ordre du volume de Planck (17,693 × 10−105 m3). C'est la théorie du rebond. Pas de singularité gravitationnelle, mais quand même, toute la matière et l'énergie de l'univers dans un volume très très petit, avant que ça pète.

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Le 23/01/2021 à 14:35, Christophe (Kristo) a dit :

L'univers du big bang pourrait avoir émergé d'une singularité (c'est à dire, en gros, un trou noir) mais je pense que je préfère ce modèle, qui parle plutôt de quelque chose de l'ordre du volume de Planck (17,693 × 10−105 m3). C'est la théorie du rebond. Pas de singularité gravitationnelle, mais quand même, toute la matière et l'énergie de l'univers dans un volume très très petit, avant que ça pète.

Le néant n'intervient pas dans la théorie du Big Bang, c'est juste un concept philosophique. 

Publié le
Le 18/01/2021 à 08:15, Patrick FROMENT a dit :

D’ailleurs nous n’avons pas soulevé un autre paradoxe : si l’éveil consiste en la dissolution du moi et de l’ego, Qui s’éveille et Qui fait la constatation de l’éveil ?

Autre paradoxe : même aux Éveillés il arrive de dormir.  

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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