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Invité bénocard
Publié le (modifié)
Il y a 4 heures, Shiva a dit :

je dit que le postulat d’un monde indépendant de la conscience n’a pas de sens car tout ce qu’on peut dire sur le monde physique (de même que sur la conscience) présuppose la conscience

Donc en fait imaginer quoi que ce soit dont l'Homme (Toi, en fait ^_^) n'a pas conscience n'a pas de sens. Ca n'a pas de sens d'imaginer qu'il y avait quelque chose avant ta naissance, et si un arbre tombe dans la forêt et qu'il n'y a personne pour l'entendre, il ne fait pas de bruit (du moins, tu n'en sais rien, et tu ne cherches pas à le savoir, mais a priori non).

Pourquoi pas. Mais que produit ce courant de pensée ? Quelles techniques de méditation transcendantales ? Quelles ogives thermonucléaires ? Tu es limité à la contemplation de ta pensée paradoxale, et des murs de ta prison. Qu'en fais-tu ? A quoi ça sert ? Parce que les autres philosophies/sciences/spiritualités, on voit bien, mais là ? Quel est le bénéfice ? A part que ça permet de discuter de plein de trucs intéressants sur VM ?

Modifié par bénocard
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Publié le (modifié)
il y a 58 minutes, bénocard a dit :
Il y a 5 heures, Shiva a dit :

je dit que le postulat d’un monde indépendant de la conscience n’a pas de sens car tout ce qu’on peut dire sur le monde physique (de même que sur la conscience) présuppose la conscience

Donc en fait imaginer quoi que ce soit dont l'Homme (Toi, en fait ^_^) n'a pas conscience n'a pas de sens.

Je n'ai pas dit ça ! :)

J'ai dit que tout présuppose la conscience, même une question telle que : « Un monde totalement privé de vie et d’êtres sensibles pourrait-il exister de lui-même ? », ainsi que toutes les réponses que l’on pourrait formuler. Il serait bien sûr absurde de nier l’existence de mondes inanimés, puisque la plupart des planètes sont des planètes mortes. Néanmoins, sans conscience, il n’y a ni question ni réponse, ni concept ni « monde » en tant qu’objet de l’expérience. C'est ça que j'ai voulu dire !

Quand à la question "A quoi ça sert ? Et quelle science ou technologie on peut bâtir à partir de ce constat ?". La réponse est qu'il s'agit simplement d'un renversement de perspective vers le sujet pensant et expérimentant (le grand oublié des visions objectivantes). Quelle science ou technologie on développe à partir de ça ? ...Peut être une "science" et une "technologie" de l'esprit, de l'intériorité et de l'introspection. Puisque d'une certaine façon (et à un certain niveau) le monde équivaut à nos représentations et qu'il est plus facile (et plus efficace) de changer nos représentations du monde que de changer le monde. Puisque nous ne voyons pas le monde comme il est mais comme nous sommes. Travaillons sur nos représentations du monde et sur ce que nous sommes. L'hypothèse est que travailler sur notre perception de la réalité va changer la réalité. Il s'agit peut être d'une forme de psychothérapie cognitive un peu radicale avec un petit parti pris métaphysique en plus !

Modifié par Shiva
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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Invité bénocard
Publié le
il y a une heure, Shiva a dit :

Travaillons sur nos représentations du monde et sur ce que nous sommes. L'hypothèse est que travailler sur notre perception de la réalité va changer la réalité.

La réalité des êtres conscients uniquement. A moins de croire en la télékinésie.

Je n'arrive plus à retrouver la citation exacte, mais Hermann Hesse avait dit que si depuis le début on avait autant travaillé sur les sciences humaines que sur les sciences de l'inanimé, on en serait peut-être pas là où on en est (sous entendu : au bord du gouffre). Ca va un peu dans ton sens.

Publié le
Le 3 août 2017 à 15:04, Christian Girard a dit :

Pour ce qui concerne l’œuf et la poule, le problème n'est pas circulaire. L'œuf est nécessairement apparu à partir d'organismes qui n'en produisait pas précédemment (puisqu'il n'a pas toujours historiquement été là)

 

« Une poule n’est que le moyen trouvé par l’œuf pour faire un autre œuf. » Samuel Butler

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le

Que de nuances !

 

Scepticisme

Du grec ‘skepis’ qui signifie vision, le sceptique est celui qui se contente de voir et refuse de “jeger”, donc d’affirmer ou de nier l’existence d’objets correspondant à ses représentations

 

Idéalisme

Courant de pensée qui affirme que ce qui est réel est un ensemble d'idées ou de représentations. Voir aussi platonisme. L'idéalisme « transcendantal » de Kant et Husserl est une version modérée, qui consiste à affirmer que nous n'avons accès à la réalité extérieure qu'à travers des formes a priori qui organisent et limitent notre perception.

 

idéalisme absolu

Démarche philosophique revendiquée par Hegel et d'autres, qui consiste à identifier (dialectiquement chez Hegel) la Raison absolue (ou Moi) avec le Réel absolu (ou Nature), la synthèse étant Dieu. Cet idéalisme est également revendiqué par Fichte et Schelling.

 

Idéalisme subjectif

L'idéalisme subjectif, ou idéalisme empirique, est la doctrine métaphysique moniste selon laquelle seuls existent les esprits et les contenus mentaux. Il implique et est généralement identifié ou lié à l'immatérialisme, doctrine d'après laquelle les choses matérielles n'existent pas.

 

Immatérialisme

L'immatérialisme est une doctrine philosophique qui nie l'existence de la matière et affirme qu'il n'y a dans le monde que des êtres spirituels ou immatériels.

 

Acosmisme

L'acosmisme, par contraste avec le panthéisme, nie la réalité de l'univers, ne le considérant finalement qu'illusoire, (le préfixe « a » en grec signifie négation), et reconnaît uniquement l'Absolu infini non manifeste comme réel.

 

Solipsisme

Le solipsisme est la position philosophique qui définit le moi comme la seule réalité. Le solipsiste doute de tout, comme en témoigne la première phase du doute cartésien dans les Méditations Métaphysiques. Ainsi, le solipsisme est une forme dérivée du scepticisme.

 

Phénoménisme

Le phénoménisme est une théorie ou une conviction philosophique concernant la perception, la connaissance et la réalité physique. Pour le phénoméniste, il n'y a pas d'autre réalité que celle des phénomènes et tout ce qui existe, existe en tant que phénomène.

 

Illusionnisme (philosophie)

Conception qui considère que rien d'autre n'est réel que l'illusion qui se crée dans notre esprit en fonction de notre rapport au monde. Selon que l'on est constitué homme, cheval ou sauterelle, nous vivons une illusion d'homme de cheval ou de sauterelle.

 

Cittamatra (ou Yogaçara ou Vijnanavada)

Le Cittamātra constitue avec le Madhyamaka l'une des deux principales écoles spécifiques du bouddhisme mahāyāna. L'enseignement du Cittamātra est dit « idéaliste » ou « immatérialiste » : tous les phénomènes sont de la nature de l'esprit. Les phénomènes extérieurs (la matière) n'existent pas. Seule la conscience libérée de la dualité sujet/objet existe en vérité absolue.

 

Déréalisation

Terme utilisé en psychiatrie. La déréalisation (DR est parfois employé) est une altération de la perception ou de l'expérience du monde extérieur qui apparaît étrange, irréel, et extérieur. La déréalisation est en quelque sorte une expérimentation d'un doute métaphysique de manière concrète.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

  • 2 weeks plus tard...
Publié le

 

Une image glanée au hasard du net avec une phrase assez classique (et consensuelle (!)) de sagesse ordinaire.

En même temps, que veut dire cette phrase si on y réfléchit un peu ?

Juste une idée un peu psychologisante, du style : si nous entretenons des pensées positives nous contribuons à construire un monde harmonieux et l’inverse si nous entretenons des pensées négatives ?

Ou bien alors cette phrase serait-elle l’expression d’un idéalisme radical au sens ontologique ? Le monde « extérieur » est un reflet (donc une apparence sans réelle substance, un rêve…) et la « vraie réalité » est du côté du monde « intérieur » (donc de la subjectivité) ?

Ou bien alors cette phrase possède un autre sens encore qui se situe entre ces deux extrêmes…

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Le 7 mars 2018 à 09:48, Christian Girard a dit :
Le 20 janvier 2012 à 12:51, Shiva a dit :

Moi j’applique le grand principe sceptique : C’est à ceux qui croient en l'existence de la réalité d’en apporter la preuve !

Hum, ce n'est pas vraiment comme cela que ça se passe, c'est plutôt à celui qui remet en cause une observation empirique commune (celle de l'existence d'une réalité) d'apporter la preuve que cette réalité n'existe pas, mais passons car on est assez d'accord pour dire que c'est la définition même de la réalité qui pose problème. 

Ma foi les avis sont partagés sur ce sujet… Dans ce  bref et intéressant historique  du mouvement sceptique moderne, on trouve ceci :

 

Citation

Truzzi soutient une charge de la preuve symétrique, c’est-à-dire que si quelqu’un affirme l’inexistence de quelque chose, il doit supporter la charge de la preuve autant que celui qui affirme son existence.

suivi de :

Citation

Et lorsque de telles affirmations sont extraordinaires, c’est-à-dire lorsqu’elles impliquent une révolution des théories scientifiques déjà établies et vérifiées, nous devons demander des preuves extraordinaires.

 

Après effectivement, je ne dis pas qu’il n’existe pas une réalité. Je dis que nous ne savons pas grand chose de la réalité dans la mesure où nous ne sommes jamais en contact avec "la réalité" mais avec des perceptions. Et ça ce n’est pas une théorie, c’est un fait !

Bien sûr, il convient d’expliquer par quoi sont causées ces perceptions : par un monde réel qui existe là à l’extérieur de nous ? ou bien ces perceptions sont-elles une sorte de rêve ou de mirage ? ou bien ???... Je ne sais, d’ailleurs, pas laquelle affirmations est la plus "extraordinaire". (Oui...Après tout, il faudrait peut être bien une preuve "extraordinaire" pour valider la théorie "extraordinaire" qu'il existe un monde et un univers entier dérrière ce qui n'est que des perceptions et de simples faits de conscience ! :D ).

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Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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