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Scénario et routines de Magie bizarre


Julien LOSA

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Notez que le fantastique belge est très différent du fantastique français.

Le fantastique belge.

Le développement d'une littérature fantastique particulière en Belgique au XXe siècle est une chose curieuse mais indiscutable. Il est d'autant plus important de l'évoquer, que le fantastique joue un rôle central dans la littérature belge en général. Le fantastique belge naît du symbolisme et du réalisme à la fin du XIXe[8]. Le symbolisme crée une atmosphère propice à l'intrusion du surnaturel, que ce soit par l'allégorie, la féerie, ou son caractère allusif. L'œuvre majeure de ce courant est Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach (1892). À côté du symbolisme, se développe un courant réaliste et rustique, dont le principal représentant est Georges Eekhoud. Marquée par un réalisme de l'outrance et de l'hyperbole[9], son œuvre laisse apparaître un recueil majeur, Cycles patibulaires (1892)

Deux écrivains ont contribué à apporter au fantastique belge sa maturité : Franz Hellens et Jean Ray. Le premier, alternant entre symbolisme et réalisme, s'est illustré dans un genre que l'on qualifie parfois de « réalisme magique ». Ses ouvrages principaux sont Nocturnal (1919) et Les réalités fantastiques (1923). Le second est certainement le plus connu de tous. Jean Ray est un réel novateur de la littérature du surnaturel au XXe siècle. Il a la particularité d'avoir considéré le genre fantastique comme une totalité, et s'y est consacré de manière exclusive. Il est l'auteur d'un fantastique débridé dont la plus grande réussite est Malpertuis (1943).

Enfin, Michel de Ghelderode, en marge de son imposante œuvre théâtrale, a également écrit Sortilèges (1945), un recueil de nouvelles fantastiques tenu pour une référence du genre.

De nos jours se développe un fantastique très influencé par les mouvances émanant des pays Anglo-Saxons, qui compte notamment parmi ses auteurs Daph Nobody (pseudonyme), avec son roman Blood Bar ou son Cycle des Ténèbres.

Ces notions et références sont fondamentales pour aborder une magie "bizarre" efficace.

Sans oublier le magnifique Thomas Owen, qui manque beaucoup à notre plat pays.

Amis littéraires, bonne lecture : http://www.arllfb.be/composition/membres/owen.html

Jan Pieter,

Magicien néerlandophone du Koningelijke Club voor Onbenullige Goochelaren

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Je crois même Gérard que la citation exacte de Gabin à ce sujet il disait :

"Pour faire un bon film il faut trois choses : En 1 il faut une bonne histoire. En 2 il faut une bonne histoire et en 3 il faut une bonne histoire ..."

Si je ne m'abuse, la citation est plus communément attribuée à Orson Welles, mais aussi à Alfred Hitchcock:

"To make a good movie, you need three things : a good story, a good story and… a good story".

Chronologiquement Hitchcock pourrait gagner, mais Welles a appliqué le principe de manière tout aussi efficace...

S

Modifié par Seb
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