Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Arrêt sur le bedeau (et non haro sur le baudet).

Bedeau : n. masculin

Employé laïque d’église, préposé au service matériel et à l’ordre, qui a pour insigne une verge ou canne et pour fonction principale de marcher devant les ecclésiastiques, devant les quêteurs, etc., et de leur faire ouvrir passage.

Source : http://fr.wiktionary.org/wiki/bedeau

Il existe aussi des bedeaux de justice, des bedeaux d'université...

***

Voir également ici :

http://frvocabulary.blogspot.fr/2010/09/bedeau.html

beeau+2.jpg

***

150.JPG

http://www.cndp.fr/crdp-reims/ressources/dossiers/legiondhonneur/panneau32/panneau32.htm

  • 1 month plus tard...
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • 1 année plus tard...
Publié le
Vous avez parlé de Moïse, mais n'oublions pas son frère Aaron , qui est lui aussi évoqué dans l'Exode :

Voici le passage de la Bible (Exode, 7, 8-12) qui en fait état :

« Yahvé dit à Moïse et à Aaron : « Si Pharaon vous enjoint d'accomplir quelque prodige, tu diras à Aaron : Prends ton bâton, jette-le devant Pharaon et qu'il devienne un serpent. » Moïse et Aaron se rendirent chez Pharaon et agirent selon l'ordre de Yahvé. Aaron jeta devant Pharaon et ses courtisans son bâton qui se transforma en serpent. Pharaon, à son tour, convoqua les sages et les enchanteurs. Et les magiciens d'Egypte, eux aussi, accomplirent par leurs sortilèges, le même prodige. Ils jetèrent chacun son bâton qui se changea en serpent, mais le bâton d'Aaron engloutit ceux des magiciens. »

Moïse avait aussi usé de son bâton pour faire sortir la source du rocher (vous l'avez peut-être déjà évoqué en début de sujet)

C’est toujours très étonnant de voir à quel point les versions des textes anciens différent d’une traduction à l’autre. Voici un passage d’Ïsaïe (10, 26) tiré de la version française de Mondes en collision, p. 213 (Éd. Le jardin des Livres) Immanuel Velikovsky :

« De sa baguette, il soulèvera les eaux de la mer, comme au jour du Passage de la Mer Rouge »

À comparer avec celle-ci qui figure en ligne :

« Contre eux, le Seigneur de l’univers va brandir un fouet, comme il frappa Madiane au Rocher d’Oreb ; il lèvera son bâton sur la mer, comme il l’a fait en Égypte. »

Source : http://www.aelf.org/bible-liturgie/Is/Livre-d-Isaeie/chapitre/10

Fouet ou baguette ? On comprend qu’il s’agit sans doute d’une verge (une « baguette de bois longue, fine et flexible »). Ainsi, la recherche sur l’origine de la baguette s’élargit un peu dans la mesure ou non seulement les différents « bâtons » sont à prendre en compte mais éventuellement aussi les « fouets ».

J’ajoute cette information sur un article récent, au cœur du sujet en cours :

Baguette magique, par Philippe Billot et Pierre Guedin, dans Arcane n° 155 de juillet 2014 , pages 22 à 25.

Comme toujours, les auteurs donnent de nombreuses sources ; ils ajoutent ceci (je cite) :

« On peut donc dire QU'A UN MOMENT DONNÉ - qui se situe à partir de 1288 - on A PU nommer la baguette magique le "bâton de Jacob" sans doute pour lui donner plus de "vertus cabalistiques" [...] », je vous renvoie à l'article pour plus de détails.

CouvertureArcane155.jpg

Source de l'image, Arcane : http://www.arcane-magazine.com/spip.php?article316

  • 3 months plus tard...
Publié le

Un article qui date de Mars 2014, la qualification de "baguette magique est peut être un peu rapide...

Syria: Archaeologists Find 9,000-Year-Old Cow Bone 'Wand' Etched With Human Faces

9000-year-old-bone-wand-etched-human-faces-discovered-syria.jpg

http://www.ibtimes.co.uk/syria-archaeologists-find-9000-year-old-cow-bone-wand-etched-human-faces-1440559

J'aime beaucoup les spéculations archéologiques. ..

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

  • 5 weeks plus tard...
Publié le

Je viens de lire cette nouvelle mouture des aventures de Blake et Mortimer :

81hzbtesFhL.jpg

Du coup, je relaie ces informations dans ce sujet :

520px-Skytale.png

Chez les Spartiates, la scytale, également connue sous le nom de bâton de Plutarque, était un bâton de bois utilisé pour lire ou écrire une dépêche chiffrée. Considérée comme le plus ancien dispositif de cryptographie militaire connue, elle permettait l'inscription d'un message chiffré sur une fine lanière de cuir ou de parchemin que le messager pouvait porter à sa ceinture.

Après avoir enroulé la ceinture sur la scytale, le message était écrit en plaçant une lettre sur chaque circonvolution. Pour le déchiffrer, le destinataire devait posséder un bâton d'un diamètre identique à celui utilisé pour l'encodage. Il lui suffit d'enrouler la scytale autour de ce bâton pour obtenir le message en clair.

Il s'agit de l'un des plus anciens chiffrements de transposition ayant été utilisé. Plutarque raconte son utilisation par Lysandre de Sparte en 404 av. J.-C.

Scytale enroulée d'une bandelette vierge :

402px-Skytala%26EmptyStrip-Shaded.png

Source images et texte + article complet à lire ici :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Scytale

  • 1 month plus tard...
Publié le

Quelques sujets en rapport avec celui en cours :

La baguette magique

_Baguette_Magique_:#Post51566] Baguette Magique : historique

_Le_b%C3%A2to#Post233739] Le bâton transformé en serpent

Le bâton d'Asclépios est un attribut du dieu Asclépios dans la mythologie grecque. Il est représenté comme un bâton le long duquel s'enroule une couleuvre d'Esculape.

Le bâton d'Asclépios est utilisé comme symbole médical dans de nombreux pays (on rencontre aussi le terme « caducée d'Asclépios » ou « caducée médical » dans ce contexte, par analogie avec le caducée d'Hermès). Il ne doit pas être confondu avec la coupe d'Hygie, utilisée par les professions pharmaceutiques.

400px-NAMA-Asklepios_Epidaure.jpg

Asclépios appuyé sur son bâton, statue trouvée dans le sanctuaire d'Épidaure, copie d'un original du ive siècle av. J.-C., Musée national archéologique d'Athènes

Source : CLIC

  • 1 année plus tard...
Publié le

220px-Roman_Lictor_Clothes.png

Dans la Rome Antique, les licteurs (en latin classique : lictor, -oris au singulier, lictores, -orum au pluriel) constituent l'escorte des magistrats qui possèdent l'imperium, c'est-à-dire le pouvoir de contraindre et de punir. Après la République romaine, d'autres personnages officiels sont accompagnés des licteurs.

Les licteurs sont chargés de protéger et d'exécuter les décisions coercitives des magistrats. Leur attribut principal, le faisceau de verges entourant une hache, est leur instrument de contrainte : soit pour une punition corporelle (les verges), soit pour une mise à mort par décapitation (la hache).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Licteur

Les faisceaux :

Ils se composaient de baguettes de bouleau ou d’orme, assemblées et liées tout autour avec des courroies en forme de fascine. Sous les rois et dans les premières années de la République, on plaçait aussi au milieu des baguettes une hache (securis)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fasces

Pour info, le « faisceau de licteur », instrument de contrainte pour punition corporelle (les verges) ou pour mise à mort par décapitation (la hache), est l'emblème de la présidence de la République ! -8

200px-Armoiries_pr%C3%A9sidence_de_la_R%C3%A9publique_fran%C3%A7aise_%282010-%29.svg.png

  • 2 months plus tard...

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8225
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Claude MAUGUIT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k

×
×
  • Créer...