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Décès de Christian FECHNER


Invité Peter Din

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Pour répondre aux nombreux emails et appels téléphoniques que je reçois ......Vos messages ou condoléances peuvent être envoyées à: Madame Solange Fechner et ses enfants

39 rue des Tilleuls 92100 Boulogne

Email: [email protected]

Fax: 01 46 99 03 43

Les obsèques de Christian Fechner seront célébrées à Paris, le Lundi 1er décembre

en l'Eglise Saint-Roch 296 rue Saint-Honoré à 14h.

L'inhumation aura lieu au Cimetière du Père Lachaise.

Gilles Mageux

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C'est bizarre, je ne sais pas pourquoi, mais de très nombreuses fois j'ai repensé à cette petite scène de l'émission "ça se discute", consacrée aux magiciens, lorsqu' Elisabeth Amato empruntait un billet de banque à Christian Fechner pour le transformer, puis de lui dire qu'elle lui rendrait plus tard après l'émission, émission qui était baignée d'un beau plateau de magiciens dans une ambiance agréablement familiale. Il y a des images fortes et simples qui restent parfois, on ne sait pas trop pourquoi... Je crois que celle-ci n'est vraiment pas prête de s'évanouir...

Des pensées pour sa famille.

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Vraiment marre de cette maladie de merde. Décidemment, même avec les progres de la medecine, il semble qu'on avance pas si vite que ça sur les traitements etc...

64 ans !

Il avait encore un sacré bon bout de chemin devant lui. J'ai une très belle photo-affiche de lui dans un vieux volume du journal de la prestidigitation que m'avait donné Albert Boin...lui aussi décédé cette année ...et du même genre de maladie...

Vraiment triste.

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Dur dur cette nouvelle. Solange, Gaétan, Georges, je suis de tout coeur avec vous. Nous venons de perdre un ami très cher.

Ces dernières années on se voyait peu, Christian, mais on se téléphonait de temps en temps...Rien ne va bouger car je continuerai de parler avec toi mais dans ma tête pour changer !

Je suis resté fidèle à notre amitié depuis 1976, comme tu le sais bien, ça ne va pas être différent maintenant, tu peux compter sur moi jusqu'au bout !

Je t'embrasse.

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26 Novembre…16H30…je pars pour Granada, avec escale à Madrid…un super sympa congrès, avec mes copains espagnols…que du bon…machinalement j’écoute mes messages, avant de partir, comme toujours…au cas où…un message laconique m’attends, de mon copain François Weirtemer… « Christian est décédé…. »

Quoi ??? quel Christian…j’en connais peu…quelques coups de fil passés à la hâte me confirment ce que je ne veux pas admettre…pas toi, …sans qu’on se soit revu, après ces quelques mois où tu devais partir aux states…pour affaires…. Je prends mon avion pour Madrid dans un état de choc tel, que moi qui déteste les avions, pour la première fois, j’en ai rien à foutre….et quand le zinc décolle, je ferme les yeux, et suis avec toi…

On est beaucoup plus jeune, moi pas encore trente ans et toi juste neuf de plus…

C’est en Espagne, dans un congrès, (ironie du sort), qu’on se découvre mutuellement…c’est à Jaca, je crois, mes pensées sont confuses, en tous cas, c’est Dominique Duvivier également présent, et déjà ton ami, qui nous présente…Tu me connais déjà , comme petit jeune qui promet…avec quelques idées rigolotes en close-up, alors que je ne sais de toi que tu es un «grand « producteur de films, amoureux de la Magie…Après ma conf, tu me félicites sincèrement et me propose de boire un verre…émotion !!!

Très vite, on se parle comme si on se connaissait depuis toujours, toi de ton amour des grandes illusions, et déjà de Robert-houdin, et moi du close-up…Deux visions…une même passion…On va ensuite faire un tour à la foire aux trucs…et preuves à l’appui, tu me montres l’indigence flagrante des « grandes illusions » offertes à la vente, non seulement souvent hideusement décorées, mais presque toujours des copies resucées, de telle Zig-zag du bon Harbin, ou d’une pseudo nouvelle malle des indes…

Tes mots me sonnent encore : « Pourquoi tant de médiocrité, alors que d’autres ont fait tellement mieux avant, alors que dans le close-up, tout semble bel et bien aller de l’avant ! »

« je suis sûr qu’il y a encore des choses à faire…j’ai des idées là-dessus…écoute »

Et j’écoute…et je suis incrédule…tu me dis juste des choses qui me paraissent impossible, tellement impossible….Ton concept de base est qu’il faut oublier toutes les boites….toutes les trappes, tous les cintres…se fixer ces impératifs à la base, car toute boite utilisée est en soit une faiblesse, une échappatoire possible aux yeux du public, qui peut balayer d’une pensée toute la Magie, en disant simplement : OK, la boite est truquée….Tout cela va très vite….j’essaye d’assimiler, de suivre ta pensée….OK, donc, vous dites, plus de boites plus de trappes, etc, tout doit pouvoir se faire dans un salon….Je vois pas trop ce qui reste ?...

A l’époque, tu fumes encore ton gros cigare…tu en souffles une ou deux bouffées, et tu me regardes intensément, ton sourire que j’adore déjà se dessinant subtilement aux coins de tes lèvres, tu prends ton temps, pour mieux me distiller la joie, la révélation, et tu me décris peu à peu ce qui est déjà dans ta tête ton futur numéro….auquel tu travailles déjà en secret…Devant l’énumération des impossibilités, j’ai peine à te suivre…et tu t’en réjouis…et j’aime çà, et tu me racontes la télé qui disparaît, avec la table transparente, et la bouteille de champagne, et les différentes lévitations, jusqu’à la tienne, ultime, Christique….et moi tout on, juste de te répondre…. « Vous êtes sûr…pas de trappes, pas de cintres…faisable partout ???? »

Je n’ai aucune explication pour aucun de tes « prestiges » je me sens tout petit….

A la fin du congrès, tu me donnes ta carte : « Voyons-nous, appelles-moi…on parlera de tout çà)…

A ce moment, je suis juste sûr, ou presque, que j’ai affaire à un doux dingue, que c’est pas possible, ces effets, qu’il y a une faille quelque part….

En même temps, tout ton être ne respire que certitude et intelligence, alors j’appelle, vite rentré, et tu me donnes rendez-vous, chez toi, dans ton superbe hotel de la Néva…

C’est un hotel particulier ou tu habites, et où tu as tes bureaux, à l’époque….juste somptueux, et décor de ciné à la la fois…Notre premier diner fut chinois, et de la meilleure façon…tu avais à ce moment un cuisinier chinois, à demeure….C’est ce même jour que je découvre Solange, ta muse, ta déjà presque femme, amoureuse de toi et de la Magie aussi, énigmatique et décalée, mais avec un sens de l’humour et une classe innée…ton « Anam cara », à jamais…

On dine , on boit, on fume, un cigare de ta réserve, et un cognac Delamain, pour finir …je suis ailleurs, entre rêve et réalité….tu me montre sur ton écran géant (déjà à l’époque) les dernieres nouveautés des states…un certain Doug Henning, qui fait fureur là-bas, et je reste scotché…et puis les balbutiements d’un autre, un certain Copperfield, plus coincé, mais qui pourra faire son chemin….) Je réalise juste que oui, il y a des choses à faire dans la « grande illusion »…et puis tous ces miracles avalés, ces nouvelles perspectives entrevues, je te ramène à tes idées sur ton propre numéro…..

Je te redis les « impossibilités » sorties de ta bouche, et puis là, tu souris, encore, et prends ton temps pour m’amener à tes solutions envisagées…C’est peut-être le plus merveilleux moment vécu de ma vie de magicien….Toutes ces choses impossibles, tu as l’art de me les faire presque deviner, moi le ruffian, pour tous tes effets tu as des solutions, et des vraies….toutes mes barrières s’effondrent, une à une…et tout n’est qu’intelligence et subtilité….

Ton récit achevé, je suis anéanti…un peu comme aujourd’hui…sais plus quoi dire, sinon…mais tu en es où, dans tout çà… ?

Et pour la première fois, tu me parles de Simon Jardin, que je ne connais pas, mais c’est le frère de Pascal Jardin, scénariste et auteur à succès…et d’ailleurs, Simon a déjà beaucoup travaillé sur la lévitation du tabouret….dans presque un an, c’est la Fism…et tu me dis vouloir te présenter, en invention…juste pour pouvoir leur montrer qu’il y a encore des choses à trouver si on sait juste pouvoir un peu se mettre dans la peau des grands penseurs que furent Robert-Houdin, De Kolta, et quelques autres…

« Et si tu veux faire partie de l’équipe, c’est quand tu veux…. »

Je n’ai pas hésité une seconde, et qui à ma place l’aurait fait….Une semaine plus tard , tu me fis rencontrer Simon, et puis François Bertaud, le prof de moulage, génial aussi, genre Jean Carmet de la résine, et puis Hans Walter Muller, et tous plein de fous géniaux…et ton frère Jean-Guy, qui synthétisait tout çà…Moi j’avais pour mission de déstructurer, de mettre des fils et du « Bloom » quand tout était trop rigide…

Tout ceci est tellement bien décrit dans ton œuvre magistrale… tes « Soirées fantastiques »…

Avec aussi le fabuleux récit de l’Aventure par Simon…

Mon Christian, cette année là, tu m’as donné les plus belles émotions magiques de ma vie…

Ta petite équipe oscillait entre « mission impossible » et « mc Giver », et finalement, contre vents et marées, tu as eu ton prix et bien plus….

Je viens de redécouvrir cette émission, où tu fais ton numéro, en guest Star dans l’émission de ce cher autre génie que tu avais porté aux sommets : Jacques Villeret…

(Tes idées sont tjrs au top, tellement toujours novatrices…voyez et regardez encore….Même dans l’allure, le smoking sans cravatte, tu étais devant…Remettons dans le contexte…du génie vous-dis-je…)

C’était ton autre passion, découvrir les Stars, comme lui et tant d’autres, dans ton autre métier...Ton vrai métier dirais-je…la Magie étant plus ta vraie autre Passion…

Les vraies Stars de notre monde ne s’y sont pas trompées, de Copperfield à Siegfried &Roy, et bien d’autres qui vite sont venues te consulter, avec les mêmes yeux de môme attendant le nouveau miracle…

Quand je venais te voir, tu avais toujours cette phrase d’intro : « Comment va t’il ? » et on riait…et je te donnais une idée, ma meilleure idée, ma dernière, ma chérie, celle qui allait révolutionner le monde…et tu avais toujours le don insensé, incroyable, de mâchonner ton cigare, que tu ne fumais plus depuis longtemps…( en fait, depuis le jour ou Alexandra, ta fille, toute petite , avait été très malade, et que tu t’étais juré que si elle s’en sortait, tu te devais de te priver d’une passion immense… !!!!) bref, Alexandra est aujourd’hui la femme superbe que l’on sait, et ton cigare n’a jamais plus été allumé….juste maché….Chiqué presque…

Donc tu le mâchais, me regardant, et puis toujours, lentement, comme à notre première rencontre , tu avais l’unique capacité de me dire : « Moi, si j’étais toi…. » et à ce moment-là, tu me retournais mon idée géniale complètement à l’envers, bousculant tout mon échafaudage pour le sublimer tellement, me faisant jurer à chaque fois , tel « Bourrel » dans les « 5 dernières minutes », ….Mon dieu mais c’est bien sûr !!!!

Ce talent là, tu le possédais plus que personne, c’est ta vraie Magie, aussi…

Tu vois, je veux leur dire çà, à eux, ceux qui ne te connaissent pas vraiment, et qui n’auront plus que tes écrits magistraux sur ton grand Maitre….et il l’était dans ton cœur….

Tu l’es tout autant pour moi…et bien plus, .et pour tes « mousquetaires » et tous ceux que tu as un jour touché de tes brillances, de tes fulgurances…Un vrai pan de ma vie s’écroule avec toi, et surement mes plus belles années, à moins que non, la preuve, entre Madrid et Granada, j’ai par erreur composé ton numéro direct…J’ai entendu ta voix, « Christian Fechner, …Je t’ai laissé quelques mots…

Si un jour je fais encore des choses, des belles, des bonnes, je sais bien qu’au coin de ma vie tu sauras toujours me faire un signe, et retourner mes idées comme une crêpe…avec l’Amour au coin , toujours….

Gaetan

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Christian, pas toi...

Ce n'est pas possible, c'est un cauchemar...

Je suis sous le choc, je ne m'étalerais pas, tu sais de toute façon ce que je t'aurais dit...

Je suis et resterais ton éternel débit eur...

Modifié par John FIKS

Le plus beau sentiment qu'on puisse eprouver est le sens du mystere... (A. Einstein)

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