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Au passage, mesdames et messieurs les intermittents, n'oubliez pas que tous ceux qui se produisent légalement mais sans avoir le statut d'intermittent cotisent à vos différentes caisses, sans jamais rien recevoir en échange...

Tu oublis les "aspirants" intermittents, qui eux aussi cotisent, pour rien car, quand ils ont bien galéré à trouver 42 cachets. Quelquefois parce que des gens pas très réglos ont emporté des contrats, sous leur nez, en demandant des cachets dérisoires ! J'ai vécu cette situation, quand il ne te manque qu'un cachet pour être intermittent, je peux te dire que tu l'as un peu en travers ! Le talent ne fait pas tout, il n'ouvre pas les portes du Sérail infailliblement. Je pourrais t'expliquer mon combat de tous les jours, pour faire découvrir, à mes éventuels futurs employeurs, qu'on peut utiliser un automate pour autre chose que de la rue... Mais, je ne suis pas sûr de trouver les "bons mots", tu es bien plus fort que moi dans cette "discipline"...

Modifié par Fred SILHOUETTE

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

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Publié le (modifié)

Le combat intermittents versus non-intermittents n'est pas à mon avis le bon cheval de bataille. Je suis à mon compte, et en étant intermittent, je vivrais très confortablement. Mais j'ai décidé, pour des raisons qui me concernent, de ne pas être intermittent. J'ai donc parfois des montées d'adrénaline en ne sachant pas de quoi demain sera fait.

Le combat est dans ce que l'on propose ; pour exemple, je vais simplement donner ma situation.

Mon boulot, loin d'être parfait (mais qui tente d'être le mieux possible même si parfois je peux me gameller), me permet cependant d'avoir de nombreux clients, dont nombre me sont fidèles. J'évolue peu à peu, et ca m'ouvre des portes...

Pourquoi ?

Sans doute pour toutes les raisons évoquées par Frantz, mais aussi par d'autres.

Avant, je me battais contre ceux qui cassaient les prix, contre les magiciens Joseph, etc...

Puis au fur et à mesure, à force de discussions et de rencontre (notamment avec Frantz), j'ai compris que le combat était avant tout dans l'originalité de ce que l'on présente. Mon close-up est la vitrine de ce que je propose, et étant un des seuls à proposer de la "magie celtique", je peux demander le tarif qui me semble juste, sans avoir peur des autres qui prennent moins cher. Et je tourne sans aucun problème, mais pas dans la même cour que d'autres.

J'ai aussi au fil du temps vu que de nombreux marchés étaient inexploités par les magiciens. Résultat : en s'engouffrant dans ces brèches, il est encore possible de travailler, comme l'a cité quelqu'un un peu plus haut.

Je n'ai donc pas peur de ceux qui demandent moins cher, puisqu'ils ne présentent pas la même chose.

Par contre, je combats ceux qui ne respectent pas les règles de base et qui créent ainsi une concurrence déloyale.

Sans oublier ceux qui tentent derrière un masque de sourire, de me piquer mes clients en s'inventant une âme et un style qui n'est visiblement pas les leurs. Ca aussi, c'est déloyal...

Modifié par tanhouarn

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le
Ce n'était pas dit méchamment

Je sais... Et je ne l'ai pas pris méchamment... ;)

Tu oublis les "aspirants" intermittents, qui eux aussi cotisent, pour rien car, quand ils ont bien galéré à trouver 42 cachets. Quelquefois parce que des gens pas très réglos ont emporté des contrats, sous leur nez, en demandant des cachets dérisoires !

J'ai vécu cette situation, quand il ne te manque qu'un cachet pour être intermittent, je peux te dire que tu l'as un peu en travers !

Bien sûr, je comprends. Mais je ne suis quand même pas d'accord sur la phrase que j'ai mise en italique. Je ne crois pas que ce soit parce qu'un autre a eu un contrat avec un cachet inférieur qu'il a manqué un cachet au premier. Il n'y a pas de lien de cause à effet. (Et, même si c'était vraiment le cas, il n'y a qu'à se dire que personne ne l'a eu ce fameux "dernier contrat"... Ce n'est qu'une question de vision des choses... Si personne ne l'avait effectivement eu, le résultat serait exactement le même... Et donc la remise en cause et les questions à se poser pour celui qui n'a pu faire que 42 cachets seraient les mêmes...)

Bien sûr, je parle en toute généralité. Il y a toujours des cas précis particuliers qui disent le contraire. Mais ils sont exceptionnels et non-définitifs, heureusement... ;)

Le talent ne fait pas tout, il n'ouvre pas les portes du Sérail infailliblement.

Je suis d'accord. Le talent n'est pas suffisant. Mais, à mon avis, il est nécessaire...

Le combat intermittents versus non-intermittents n'est pas à mon avis le bon cheval de bataille.

Bon. Alors, une fois de plus, j'ai dû mal m'exprimer, puisque je ne suis pas compris. Je ne critique en aucune façon le système intermittent, et je ne cherche sûrement pas à opposer les intermittents contre les non-intermittents...

Le système de l'intermittence existe en France, tant mieux pour ceux qui en profitent. Et tant mieux pour les spectateurs des "bons" (terme qui reste à définir...) qui en profitent.

Mais il vrai que je ne vois pas toujours du meilleur oeil ceux qui passent leur temps à critiquer les autres, sans prise de conscience de leurs propres avantages et privilèges. Sans chercher à faire de politique, c'est un peu comme quand un célèbre homme politique dit : "Non, je n'aime pas les riches". Cela semblerait plus sincère s'il ne payait pas lui-même l'ISF...

Je n'ai donc pas peur de ceux qui demandent moins cher, puisqu'ils ne présentent pas la même chose.

Par contre, je combats ceux qui ne respectent pas les règles de base et qui créent ainsi une concurrence déloyale.

Voilà. En deux phrases, Tanhouarn vient de résumer tout ce que je voulais dire... ;)

Publié le (modifié)

On peut payer l'ISF sans être forcément riche , vu que le seuil ou on commence à payer qui est je crois de 760 000 € , je ne pense pas que l'on soit riche avec ça en 2008!

Par contre dans l'ISF ce qui n'est pas normal c'est que les oeuvres d'arts ou de collections en soient exclus !

Modifié par Danilsen
Publié le

Petite citation de Sylvain MIROUF, relevée dans un autre thread : "Petit souvenir de Robert FRANCOIS, .../... Certaines de ses paroles raisonnent encore en moi. A l’époque, il insistait pour que je n’accepte aucun gala en dessous de 3000 francs (450 €). J’en ai mangé des nouilles et des biscottes pour avoir honorer ma promesse…"

Merci Sylvain ! ;)

Mon avis, n'est que mon avis, mais le restera toujours...

Fred SILHOUETTE

On n'a pas deux fois l'occasion de faire une bonne première impression. Lancelot

Publié le
On peut payer l'ISF sans être forcément riche , vu que le seuil ou on commence à payer qui est je crois de 760 000 € , je ne pense pas que l'on soit riche avec ça en 2008!

De la relativité des choses... ;)

Pour information, en 2005, seuls 10% des salariés gagnaient plus de 2600 € par mois... En cette même année 2005, le salaire médian était de 1441 € par mois. Cela signifie que 50% des salariés gagnaient moins que cette somme... (Source : Insee.)

Pour un salarié "moyen" (à la médiane), et à supposer qu'il ne dépense rien (ne pas manger, ne pas s'habiller, ne pas se loger, etc.), il devra travailler presque 44 ans pour accumuler de quoi être assujetti à l'ISF...

Si on imagine qu'il ne dépense que la moitié de son salaire pour vivre (mager, se loger, etc.), ce n'est qu'au bout de 88 ans de travail qu'il aura assez accumulé pour être redevable de l'ISF...

Chacun ensuite peut, selon ses propres références, décider (ou pas) de qualifier de "riche" quelqu'un qui paye l'ISF...

Publié le (modifié)
j'aimerais bien avoir 760 000 Danilsen!!

tu peux m'en filer un peu?? mdr

D'ailleurs c'est 770 000€ j'ai fait erreur :) tu sais un petit F3 à Paris,plus un p'tit livret A

et le compte y est presque ! ce qui fait que des gens se retrouvent à payer l'ISF c'est surtout à cause de la hausse de l'immobilier , certains paient alors qu'ils sont au RMI !

c'est surtout ça qui n'est pas normal inclure la résidence principale dans l'ISF alors que les oeuvres d'arts son exonéres.

Mais Helas Winfried mon appart étant en banlieue il ne vaut pas ce prix ,je ne peux même pas le vendre pour t'en donner un peut :)

Modifié par Danilsen
Publié le

Allez... une pour la route :

Mr F. (Particulier) recherche un magicien pour une après-midi pour un goûter d'anniversaire.

Date(s) de livraison : Le mercredi 10 septembre 2008 de 14h à 16h

Lieu de livraison : Sarthe FRANCE

Budget : Quoi qu'il arrive, ne pourra pas dépasser 60 Euros

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le

mais c'est possible !

le magicien arrive a 14h, se prépare calmement...

puis aux alentours de 15h, par là, il sort un jeu de cartes et enchaine par un pur tour de carte automatique du style la carte indicatrice de Bilis

puis après ce tour, range tranquillement ses affaires et prend congé vers 16h après le payement.

Bidget 60€ :

- coup du jeu de cartes 2€

- Frais d'essences (on est du coin évidement) 10€

- Main d'oeuvre et savoir faire : 48€

Le seul hic c'est le temps de préparation et de rangement du martériel qui est un peu long, mais dans cette vie de stress quotidien, il faut savoir prendre son temps...

mdr

ok je vois que le sujet est brulant ici, mes escusxes je connais la sortie -->

mdr

Et pendant ce temps là, les continents dérivent, peinards...

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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