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Connaissances Utiles pour Notre Art :

  1. Agnotologie « L’agnotologie est l'étude de la production culturelle de l'ignorance, du doute ou de la désinformation. Dans une acception plus générale, l'agnotologie peut désigner l'étude de l'ignorance au sens large. » Concept : Source et article complet ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnotologie Pour en savoir plus, ce reportage : La fabrique de l'ignorance 97 min. Disponible du 16/02/2021 au 23/04/2021. ARTE https://www.arte.tv/fr/videos/091148-000-A/la-fabrique-de-l-ignorance/
  2. https://m.curiosity.com/topics/when-you-shuffle-a-deck-of-cards-youre-creating-something-entirely-unique-curiosity/?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_term=math&utm_content=rectopic&utm_campaign=20160825fbk00CRSTcarddeck#math-magic-vsauce
  3. Mes chers amis, Je viens d’avoir un grand choc en ce milieu de journée… Je pensais effectivement que nous discutions ici entre personnes ouvertes d’esprit et raisonnablement sceptiques, je croyais même être un des plus crédules sur ce forum et voila que je perds toutes mes illusions… Cela fait, en effet, quelques semaines que je suis le sujet sur les signes de l’existence de Dieu… sujet moyennement intéressant par ailleurs… le concept de Dieu qui y est débattu est essentiellement celui d’un Dieu créateur qui nous jugera à la fin des temps. Il ne s’agit même pas du concept (déjà daté) de la "Force" façon guerre des étoiles… Non ! On en est presque resté au Dieu barbu sur son nuage. Bref… passe encore… mais là où je tombe des nues, c’est en constatant que nos membres les plus rationalistes, les plus cartésiens et les plus réfractaires aux fausses croyances croient en l'existence de la réalité ! C’est fou non ?!? ça veut dire qu’il croient qu’ils existent réellement, que vous existez, que leur maison existe, que l’univers existe, que ce forum existe et que, même moi, j’existe ! Incroyable !!! Attention !!! Je ne dis pas que tout ça n’existe pas et que c’est une illusion ou un rêve (même si certaines grandes avancées de la science, de la spiritualité ou de la philosophie tendent à aller vers cette conclusion). Je ne dis donc pas que tout cela n’existe pas (sachons rester ouverts d’esprit ). Je dis simplement que ces personnes sont drôlement crédules pour croire en quelque chose qu’on ne peut, somme toute, appréhender que par le biais d’outils aussi fragiles (et peu fiables) que les perceptions ou la conscience. Ah et puis qu’on ne me retourne pas la question. Moi j’applique le grand principe sceptique : C’est à ceux qui croient en l'existence de la réalité d’en apporter la preuve ! Et puis qu’on me fasse grâce d’éviter, également, les arguments fallacieux façon tarte à la crème du style "Si tu te prends cette table sur le pied tu vas bien voir que l’existence de la table (et de ton pied) sont une réalité"… Ce sont déjà les mêmes arguments qui étaient opposés à Berkeley au 18e siècle. Bref, rassurez-moi, l’esprit critique (et sceptique) existe-t-il encore sur VM ?
  4. Attention, le documentaire est visible pendant sept jours seulement. L'adieu au steak http://videos.arte.tv/fr/videos/l_adieu_au_steak-6547386.html « Y a-t-il une alternative à la viande ? » Lors de la conférence parisienne d’Éric Jones, j’ai eu une courte entrevue avec quelques VM-istes à qui j’ai sommairement exposé ce qu’était le véganisme. Je sais que la cause animale est très difficile à défendre et que ceux qui se risquent à soulever le sujet sont souvent victimes de quolibets et autres remarques cyniques, peu importe car la cause est noble. Nous vivons dans un monde de perpétuelles illusions, l’une d’entre elles est relative au rapport qu’établissent les individus de nos sociétés avec la viande. Le but de ce sujet est d’entrouvrir une porte à ceux qui auront envie de s’intéresser à cette question du respect de l’animal, au travers d’un documentaire finalement assez soft malgré les horreurs qui y sont exposées (en effets, d’autres documents sont bien plus abominables et certains ouvrages bien plus profonds et argumentés). Je ne suis pas un spécialiste du sujet mais je suis très respectueux de ceux qui défendent les animaux et je reste attentif à leurs idées. Le documentaire nous expose différents points de vue qui permettent j’espère de commencer à se poser des questions. Quelques exemples : – Pour l’industrie agroalimentaire tout est question de rendement, les animaux sont uniquement « des outils de production », pas des êtres sentients. – La viande est un facteur de risque pour certains cancers. – Les truies sont immobilisées en cage pendant 4 mois pour allaiter, les conditions d’abatage sont scandaleuses. – La consommation quotidienne de viande des pays riches a des implications graves sur les agriculteurs pauvres d’autres pays sacrifiés sur « l’autel de la productivité » (appauvrissement, actions violentes des forces de l’ordre, malformations graves de nouveau-nés, empoisonnements d’enfants et autres injustices). – Pesticides dans le soja destiné à la farine qui nourrira les animaux, antibiotiques dans la viande blanche (dangereux pour l’espèce humaine), … – Viande traitée au formol (!) et envoyée par l’Europe au Nigéria pour être vendue sur les marchés. – Taux de nitrate aberrants dans les eaux, suite à l’épandage de lisier. Et puis, cette phrase terrible : « Au final, cest le marché qui décide. » Beaucoup se refusant de regarder le problème généré par notre consommation de viande, la solution est politique et/ou résultant d'un choix personnel. Source : Arte.tv Une dernière chose : les questions exposées plus haut ne sont qu’un tout petit pan de celles qui touchent à la question animale, d’autres aspects éthiques sont encore plus profonds. Véganisme La suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ganisme C.G.
  5. Source image agoravox.fr Plusieurs hypothèses devraient stimuler votre imagination et titiller vos neurones, peut-être même que certains ne pourront réprimer un léger sourire en lisant le lien établi entre le tunnel de la "phase transcendante" et un pont d'Einstein-Rosen ! Quant aux défunts, ils deviennent des "consciences décorporées", c'est joliment trouvé. L'article : http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/etonnant/article/nde-near-death-experiences-du-105441 http://french-revolution-2.blog.fr/2011/06/26/nde-emi-partie-1-etat-des-lieux-11258250/ http://french-revolution-2.blog.fr/2011/09/07/nde-emi-partie-2-une-percee-scientifique-majeure-11791202/ http://french-revolution-2.blog.fr/2011/11/02/nde-emi-partie-3-la-phase-transcendante-une-premiere-modelisation-12033667/
  6. Article complet ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Tammet [video:youtube] [video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=6NKZcQClsxE
  7. Je n'ai pas lu le livre (qui vient juste de paraître) mais la quatrième de couverture me semble pertinente :
  8. Hypnose : démonstration éhontée de charlatans ? Science de psy ? Amalgame entre médecine et malice de saltimbanque ? Un hypnotiseur de scène se targuant de contrôler est-il, éthiquement un artiste de music-hall ou un fieffé menteur prenant son public pour un ramassis de crédules. A l'heure d'épurations, dans ce milieu du spectacle, peut-on, encore, accepter ce genre de démonstrations ? Un psy pratiquant l'hypnose est-il un magicien se servant de ses techniques pour mieux plumer les fragiles pigeons en détresse ?
  9. L'esprit critique est souvent présenté comme un outil efficace d'hygiène mentale. Ci-dessous, la première vidéo d'une série d'interviews avec le plus illustre représentant de la zététique en France, je veux parler bien sûr du professeur Henri Broch. On y aborde de nombreux sujets récurrents dans VM, d'Uri Geller à Jean-Pierre Girard en passant Majax, mais aussi les prétendus dangers du compteur Linky ou le thème de la mémoire de l'eau (cf. les sujets afférents ouverts dans les Chemins de Traverses), la croyances et les dogmes face à la méthode de la recherche scientifique, les différents champs cognitifs, la responsabilité des politiques pour permettre aux chercheurs de vulgariser, les passes magnétiques ("magiques") et l'effet placebo, les pièges de la télévision, le projet Lazarus Mirages, l'art de semer des graines de doute pour permettre la croissance des germes de l'esprit critique, etc. Historiquement, on apprend en toute fin de vidéo comment a pu naître le laboratoire de zététique de Nice en 1998, c'est assez intéressant. Broch est plutôt optimiste quant à l'évolution globale de la pensée scientifique.
  10. Bonjour à tous, J'aurai voulu lire vos développements et idées sur ce sujet : Est-ce que la magie est un langage ? Je travaille sur ce sujet en ce moment pour un numéro et j'ai mes propres réflexions sur la question mais je serai curieux de pouvoir lire vos pensées et vos réflexions à ce sujet, aussi poussées puissent elles être. Bien à vous Bonne journée Noham
  11. Stupéfiant ce texte du psychologue Alfred Binet en 1894. Texte qui reste étonnamment très actuel et dont le propos tient dans cette citation : L’illusionnisme juste pour divertir ?
  12. Bonjour j'ai acheté la cigarette électronique "blu ecig" de chez un marchand connu en Angleterre de magie. J'ai eu un contact cutané avec le liquide de nicotine... Je suis inquiet, Est ce grave ? Merci...
  13. le sujet est l'eau mais la c'est de la vrai science fiction.... Téléportation, organisation et réorganisation de la matière, médicaments sans molécule, ... Emalex
  14. Les meilleurs tours de magie ne sont-ils pas : Clairs Directs Incompréhensibles Qu'en pensez-vous ?
  15. Salut tout le monde ! Je vous présente ici mon premier travail théorique sur le mentalisme, où j'essaie de retracer l'évolution de la discipline de son origine jusqu'à aujourd'hui, et de comprendre les enjeux qui sont soulevés par le mentalisme dans la culture et la société contemporaine. Je propose aussi une pratique alternative du mentalisme, plus engagée, sans dérives, et j'espère plus éducative. Je m'appelle Jules, j'ai 18 ans, je suis mentaliste semi-professionnel et étudiant en philosophie / sociologie cette année. Mon objectif en vous partageant ce manifeste est de trouver d'autres artistes/performeurs qui partagent le même constat sur le mentalisme et qui souhaitent élaborer une nouvelle manière de faire du mentalisme. Vous pouvez accéder (librement !) au texte, intitulé MANIFESTE DE L'ARTISTE MENTALISTE - Mentalisme, société et liberté en téléchargeant le PDF. Merci pour votre attention, Jules Bevey Jules Bevey - MANIFESTE DE L'ARTISTE MENTALISTE (2025).pdf
  16. Interdictions, règles et autres idioties : « Il est interdit à un membre de l’association pour l’art magique de travailler au Prater (fête foraine) , m’a réprimandé le président du club de magie il y a 62 ans. C’était une époque où les mœurs étaient très strictes : le magicien du Prater, âgé de 18 ans, est rentré chez lui, triste. Plus tard, je suis même devenu ami avec Willi Seidel, ainsi qu’avec son fils ; nous avons pu en rire vingt ans plus tard. Cette épisode des années soixante m’a appris une leçon de vie : Les interdictions sont faites pour être transgressées… Je me souviens avec plaisir des championnats du monde de magie FISM en 1970 : avec mes derniers sous, je me suis inscrit au congrès et au concours - magie générale. Henk Vermeyden, le président de la FISM à l’époque, avait délibérément ignoré que je n’étais membre d’aucun club FISM, il a laissé le destin agir et m’a permis de me produire sans autorisation. Je n’ai pas gagné de prix, mais j’ai gagné le respect des magiciens. Cela valait plus pour moi que tous les prix… Avec les règles de la FISM aujourd’hui, cela ne serait plus possible. D’autres infractions à la loi de ma part ont suivi sans interruption : je suis arrivé à Paris en 1971, car je ne pouvais plus me payer un ticket de train pour rentrer à Vienne. J’avais prévu un ou deux jours à Paris, cela fait maintenant un demi-siècle… Le soir de mon arrivée, je rencontre par hasard la meilleure impresario de l’époque à Paris, Madame Carmen Bajot, qui me place immédiatement au Lucky Strip, pour 80 francs par jour, un salaire de misère. J’accepte. Des détails comme les contrats, les permis de travail, les bulletins de salaire et les autorisations de séjour n’étaient même pas mentionnés à l’époque, les « cachets » étaient payés en cash et sans signature. J’étais un immigrant anonyme, un criminel, qui n’avait pas cherché refuge pour des raisons politiques, mais qui avait fui l’hypocrisie viennoise. Cela a duré dix ans, à Paris, il y avait toujours de l’espoir, à l’époque, cinquante cabarets m’attendaient, et comme lueur d’espoir, l’Olympia, le Bobino et autres… La France m’a simplement toléré, ce qui ne serait plus possible aujourd’hui. Un jour, une productrice amie a eu pitié de moi et m’a fourni de faux contrats pour trois ans, afin que je puisse enfin rester officiellement en France. Les Français m’ont ensuite simplement donné un passeport… D’autres infractions à la loi de ma part en 1975 incluent l’achat d’un appartement, où le vendeur a déclaré un prix plus élevé pour que je n’aie pas à faire d’acompte et ainsi obtenir un crédit à 100 %. Totalement illégal. Des délits liés aux drogues , et des pots-de-vin illégaux de mon agence américaine à la direction des artistes du Hilton - Las Vegas, ne seront mentionnés qu’en passant. Maintenant, je me demande ce qui est encore légal aujourd’hui et ce qui ne l’est pas : bombardement de la bande de Gaza ? Invasion de l’Ukraine ? Relations sexuelles hors mariage ? Manquer la messe le dimanche ou, comme Christa et moi, toucher la retraite tout en continuant à travailler ? Il faut explorer la conscience ; un guide juridique pourrait être les dix commandements… Aujourd'hui il y a toutes les nombreuses règles que l’on impose aux magiciens : Ne pas se produire tant qu’un tour n’est pas parfaitement réussi. (Absurde : on a besoin de cobayes pour répéter) Ne pas « voler » de tours ou d’idées. (Impossible au début d’une carrière) Toujours montrer un bon comportement sur scène. (Bêtise : souvent, le public préfère un voyou mal dégrossi. (Je tiens à mentionner ici mon idole Don Rickles de Las Vegas, qui a triomphé en insultant son public.) Ne pas révéler de tours. (Démodé : on peut trouver d’excellents cours gratuits sur YouTube. J’ai l’impression que cela a rendu les magiciens meilleurs.) Pour conclure, je voudrais mentionner le §175 pratiqué en Allemagne : jusqu’en 1968, les actes homosexuels entre hommes étaient pénalement réprimés. L’Allemagne a criminalisé l’homosexualité pendant plus de 123 ans et a légitimé la persécution judiciaire des hommes homosexuels et bisexuels. Ce n’est qu’à partir du 11 juin 1994 qu’il n’y a plus de dispositions spéciales concernant l’homosexualité en Allemagne. Et maintenant, voici le choc : autrefois la homophobie était légale, aujourd’hui elle est interdite, considérée comme du racisme et poursuivie pénalement. Cependant, si un jour l’homosexualité devenait une obligation, cela irait trop loin en matière de tolérance pour moi. C’est mon avis personnel
  17. Bonsoir ! Le site paranormalhaze a recensé les 5 formules magiques qui font de chacun de vous un magicien sans faille doté de tous les pouvoirs. Il en donne pour chacune d'elles l'origine, ça se découvre, en anglais, ICI ! Petitbonhomme
  18. Et bien c'est chose faite. Winston Freer (1910-1981) avait dénombré pas moins de dix-sept familles d’effets magiques : 1- La Production En effet la science refuse l’idée que la matière peut être créée. La matière a toujours été là : on ne peut pas créer quelque chose du néant. 2- La Disparition ou la Destruction On ne peut pas faire disparaître quelque chose sans qu’il en reste de trace, scientifiquement parlant. 3- Les Transformations et les Transformations en… Les transformations matérielles : les alchimistes ont toujours essayé en vain de changer certains métaux en or et sans utilisation d’énergie. Cela paraît impossible. De même il paraît impossible d’altérer la matière. 4- La Forme des Matériaux A moins d’utiliser un outil, changer la forme d’un matériau est, umainement parlant, impossible. 5- Le Changement de Taille des Matériaux Par exemple une chose ne peut pas grandir spontanément, ou bien rétrécir spontanément. 6- Le Changement de Couleur On ne peut pas changer la couleur d’un objet sans passer par un processus de teinture. 7- Le Changement de Température Passer de façon immédiate de la chaleur au froid et vice-versa. 8-Le Changement de Position Il s’agit de la téléportation : le transport d’une place à une autre sans effort. 9- Le Changement de Poids ou de masse d’un l’objet La masse ou le poids d’un objet est inaltérable si on se réfère à la science, pas en magie. 10- Le Magnétisme Il s’agit d’obtenir l’adhérence d’objets non métalliques l’un à l’autre sans utiliser d’adhésif. 11- La Lévitation La lévitation, sans aucune connexion ou support, s’oppose complètement à la loi de Newton. 12- La Pénétration La présence de deux solides dans un même lieu, au même instant et dans le même espace, sans qu’ils se ruinent ni qu’ils s’abîment mutuellement, n’est pas un concept admis par la science. 13- La Restauration Le fait de restaurer sans effort un objet endommagé relève de la magie : c’est une action irrationnelle que la science rejette. 14- Le Contrôle à Distance Contrôler une action à distance est considérée comme un fait scientifiquement impossible. 15- La Sympathie Il s’agit des actions portées sur un objet et qui sont transmises à distance à un autre être vivant. Par exemple : le Vaudou en Afrique, que les scientifiques ou les scientistes tentent plutôt d’expliquer rationnellement. 16 et 17- Les effets de Mentalisme : Divinations et Prédiction Etre capable de trouver des objets cachés, de deviner des secrets. Ou bien être capable de prévoir ce qui va se passer dans le futur. Ces deux catégories englobent quasiment tout ce que l’on peut proposer en mentalisme. - Utilisez vous tous les effets dans votre répertoire, ou constatez vous des répétition d'effets ? - Certains magicien ont recencé aujourd'hui plus d'effets que Freer à l'origine. Que proposeriez vous pour rallonger cette liste ?
  19. Bonjour à tous, Si j'ouvre ce débat aujourd'hui, ce n'est pas pour lancer des polémiques à tout va et surtout pour faire naître une quelconque délation, mais vraiment pour comprendre, car depuis quelques temps, il devient de plus en plus fréquent de subir (en qualité d'organisateur de spectacle et plus précisément de concours de magie) des désistements de dernière minute. Alors pourquoi ouvrir ce genre de sujet ? Tout simplement pour trouver une solution pour éviter ce genre de désagrément, car lorsque l'on organise un évènement, la première chose qui s'installe entre l'organisation et l'Artiste (concours ou non), c'est une confiance et dieu sait qu'il est difficile de retrouver la confiance de quelqu'un si elle est trahie. Pour illustrer mes propos, voici une petite histoire : Pourquoi raconter cette histoire bidon ? Car en magie c'est exactement pareil, c'est à dire qu'un Artiste/candidat jouera le rôle de l'homme, l'organisateur jouera le rôle de la femme (c'est une image bien sûr), le spectacle aura lui pour rôle : la confiance et les enfants seront le public... Un organisateur d'évènement (concours ou gala) va aller à la rencontre des Artistes afin de proposer un spectacle de qualité, donc cela peut se faire par le bouche à oreille, par l'intermédiaire des forums spécialisés ou encore via les réseaux sociaux. A partir du moment ou un Artiste (homme) est intéressé par ce que propose l'organisateur (femme), et qu'il annonce qu'il veut s'inscrire (construire une relation durable), toute la mécanique se met en route et la confiance s'installe entre l'organisateur (femme) et l'Artiste/candidat (homme) et avec le temps une complicité... Si l'artiste/candidat se désiste, il trompe la confiance que l'organisateur avait mis en lui et détruit ce qui avait été construit et tout se paie... Fin du récit imagé... Maintenant et c'est là le but de ce débat, j'aimerais comprendre pourquoi certains Artistes (dont je tairais le nom pour ne pas leur causer de problèmes) s'engagent sur un évènement (gala ou concours) et qu'a la veille de celui-ci, ils annoncent que pour une raison "X" (bien souvent des excuses bidons) et par texto, qu'ils ne pourront pas être présent et qu'ils espèrent que cela ne gênera pas trop l'organisation... Je ne comprends pas comment ces personnes fonctionnent ! Logiquement, si l'on est intéressé par un concours, on regarde plusieurs choses : - La date - Le lieu - Le type de concours - Modalité d'inscription Voici quelques questions à se poser : La date ! A partir du moment où l'inscription de participation au concours est envoyée, la date doit être bloquée sur notre calendrier et de ce fait ne pas accepter de contrat ce jour là, c'est logique puisque l'on a déjà quelque chose de prévu Le lieu ! Vérifier où se passe le concours et vérifier que je peux m'y rendre - Transport - Financier Le type de concours Est-ce que le concours correspond à ce que je fais ? Modalité d'inscription Comment doit on faire pour s'inscrire et que doit-on fournir ? Est-ce gratuit ou payant ? Qu'est ce que j'ai a y gagner ? A ce stade, il est encore temps de se rétracter, puisque tout concours passe obligatoirement par une phase de sélection, donc un désistement avant l'annonce des candidats retenus, n'a aucune incidence sur l'organisation et là on peut se quitter en bon terme. Par contre, si vous êtes sélectionné, un contrat de confiance (DARTY je sais...) est passé entre le candidat et l'équipe d'organisation qui s'engagent moralement à remplir chacun la part de contrat : - CANDIDAT : Présenter le jour de l'évènement le numéro pour lequel il a été sélectionné - ORGANISATEUR : Préparer au mieux l'évènement pour que l'Artiste puisse jouir de bonnes conditions de représentation Que se passe-t-il lorsqu'un candidat se désiste au dernier moment ? Eh bien il a volé la place d'un candidat non retenu qui lui était motivé pour présenter son travail, de plus, cela remet en cause l'organisation qui avait établie un ordre de passage en fonction des numéros afin de dynamiser et de mettre en valeur chaque Artiste, s'il en manque un, l'harmonie de passage n'existe plus et de ce fait, il faut prévoir un nouvel ordre de passage, ce qui entraîne une réorganisation des intermèdes entre chaque numéro et donc le présentateur doit revoir sa copie. Quand on sait qu'un spectacle se prépare plusieurs mois à l'avance (entre 6et 8 mois), ce n'est pas pour rien et le moindre changement, peut faire capoter le show ! Alors ma question, c'est comment faire pour éviter les désistements (je ne parle pas de cas de force majeur - DECES) ? Doit t'on faire payer les candidats (Caution, qui sera bien évidemment rendu une fois le spectacle fini), pour les engager financièrement et donc avoir la garantie qu'ils ne lacherons pas avant le jour de l'évènement ? Quelles sont à votre avis les solutions possibles pour éviter ce genre de désagrément ? Inutile de marquer : "Ne fais pas de spectacle comme ça, pas de candidats..." Merci pour vos réponses Bise Gom'ch
  20. Salut tertouss' Un peu inspiré par le très bon sujet de @Mickaël MCD datant de 2015, je vous livre presque en direct live mes réflexions pour les partager avec vous et, si possible, recevoir des commentaires / remarques constructifs que votre sagacité saura me dispenser. C'est avec la plus profonde humilité et reconnaissance que je les accueillerai ! Introduction / Contexte : Lucille, ma fille de 8 ans (9 ans en juin), montre un intérêt certain pour la magie (je n'irai pas jusqu'à parler de passion dévorante mais elle kiffe quand même grave) depuis plus d'un an (c'est grâce à cela que je m'y suis remis) et elle a assez vite émis l'idée de proposer un spectacle à ses copines pour son goûter d'anniversaire de ses 9 ans. Ne se sentant pas à l'aise pour le faire toute seule, elle m'a demandé de le faire avec elle. Je me suis donc attelé à lui proposer quelque chose qui : soit son spectacle avant tout, lui permette de faire des tours adaptés à son âge et à son public, la valorise en lui permettant de montrer à ses copines ce qu'elle sait faire (pour développer l'estime de soi car on en manque cruellement dans la famille), offre une animation sympa de 30 à 45 min pour laisser ensuite le temps de jouer et goûter (les enfants passeront en gros 2h30-3h à la maison). La difficulté, en tant que Papa, c'est de lui proposer un truc qui soit bien, au niveau des gamins, sans chercher à ce que ce soit trop pro non plus car impossible. Le scénario / la trame / les tours La trame est somme toute assez simple, c'est un duo. Elle joue le rôle de la Grande Magicienne expérimentée et je suis son nouvel apprenti un tantinet maladroit / boulet. Elle mettra son déguisement de magicienne (robe Oxybul Morgane bleue nuit avec des étoiles dorée), elle adore se déguiser. Ca commence, je suis seul à entrer en scène (probablement habillé façon Aladdin avec un fèz, mais rien de fixé pour le moment) et je me présente en disant que c'est mon premier jour et qu'on attend la Grande Magicienne. On commence ensuite avec un gag pour voir si j'ai de la magie dans les doigts avec une guillotine à doigts. Si mon doigt reste en place, on peut continuer, sinon je peux rentrer chez moi. Evidemment, ça fonctionne. Ensuite c'est elle qui montre des tours de magie en mode "regardes et apprends" Elle commencerait donc avec deux tours d'anneaux : des anneaux de soie qui s'entrecroisent magiquement dans un cornet puis les anneaux de Moebius (découpage papier qui fait intervenir deux camarades). Soucieuse de la décoration, elle fait ensuite apparaître un petit bouquet de fleurs (avec une baguette à apparition). Elle me les fait sentir mais comme je suis allergique, j'éternue et cela fait apparaître deux balles mousses vertes ou jaune. Elle fait ensuite un petit numéro avec le livre de coloriage magique (sans que le stylo pour dessiner magiquement passe d'abord dans la Zone Invisible Tenyo). Elle pensait faire ensuite les pièces qui voyagent dans les petits gobelets noirs mais plus ça va, moins je suis convaincu que ce soit une bonne idée. Elle aurait voulu me faire léviter avec un grand drap mais j'ai peur que ce soit un peu too much et que ses copines trouvent ça moyen. A réfléchir. Ensuite elle me donne de la magie grâce une formule et grâce à cela, je sens plus de chatouillis partout et j'arrive à faire de la magie. Notamment une routine de balles éponges (celle Jean Faré dans son DVD Balles Eponges) puis les cups & balls d'Ammar. Sous ces encouragements de professeure satisfaite, je fais ensuite une routine de cartes dont le final est la carte choisie qui brûle dans une enveloppe (cf Jon Tremaine) et qui ne réapparaît pas dans la chaussure d'un spectateur (gag) mais dans un porte-feuille en feu. Cette même carte est ensuite mangée (là il faut que je trouve comment) par mon raccoon (que je dois donc introduire plus tôt dans le spectacle). On la récupère grâce au Racoon X-Ray de Climax Magie (j'habite pas loin). Enfin, car l'heure du goûter approche, je fais savoir à la Grande Magicienne que j'ai fait et le public aussi. Alors on fait des madeleines ou autres gâteaux grâce à l'excellente version de l'Omelette au Chapeau présentée par @Gaëtan BLOOM dans le DVD Ecole de la Magie Tome 7 puis on fait magiquement des bonbons avec le Magic Grail. Et voilà, fin du spectacle. Ovation générale et tutti quanti. Les répétitions Il ne s'agit pas de la forcer ni de la dégoûter donc on y va mollo. L'enjeu est là pour elle mais elle ne joue pas sa vie non plus. Je lui fais travailler / répéter les tours d'abord un à un, séparément. Ensuite on intègre des éléments de scénario / dialogue pour enchaîner les tours et construire le spectacle petit à petit. C'est pas mal pour le moment car elle s'approprie son spectacle petit à petit et l'amende pour qu'il devienne encore plus le sien. On répète généralement le dimanche après-midi ou le samedi en fin d'après-midi. Le public 9 enfants de 9 ans, principalement des filles + les 2 voisins d'en face (8 et 12 ans à ce moment) et quelques parents (pas plus de 5 je pense). Un tout petit comité donc. C'est pas plus mal. Je ferai une captation vidéo pour garder une trace et, pourquoi, l'héberger sur YT de façon privée pour vous la montrer. La scène et la mise en scène On sera dans le salon et j'avoue ne pas avoir encore bien imaginé comment disposer tout ça. Car, je m'en rends compte, il y a quand même pas mal de matériel. L'avantage, c'est que je peux entreposer une partie dans la pièce adjacente si besoin et justifier les aller-retours facilement avec les dialogues. Je pensais que deux tables ne seraient pas de trop. Une principale et une secondaire. J'ai une magnifique vieille table à carte héritée de ma défunte grand-mère. Un grand rideau de velours derrière pour faire "style". Peut-être quelques accessoires pour donner l'impression d'être dans une antre magique et que ça colle avec le déguisement de Lucille. A ce stade, je n'ai pas prévu de musique pour mettre une ambiance sonore. J'ai peur que ça mette trop de pression à Lucille. Conclusion et perspectives Cela nous fait entre 10 et 15 effets magiques sur 40min, je me demande si ce n'est pas trop ? Je l'ai filmée faire les qq premiers effets magiques (apparition de fleurs, coloriage magique) et ça prend déjà bien 5 min. Pour le cups & balls, J'avais pensé faire la version de Penn & Teller avec elle mais elle ne sent pas. Ca va vite et c'est en anglais, je crois que c'est ça qui l'impressionné mais je pense aussi qu'elle n'est pas encore assez à l'aise pour manipuler les muscades autrement que la version hyper simple des cups & balls (qu'elle fait plutôt très bien d'ailleurs). Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'il y a des choses à savoir à côté desquelles je suis complètement passé ? Avez-vous déjà expérimenté FAIRE un spectacle AVEC un enfant POUR des enfants ? D'avance un énorme merci pour vos retours. Bonne soirée.
  21. « Les nains et les géants » ou « Une entropie de la connaissance » « Les Jours Noirs » d’Arturo de Ascanio est paru en France en 1997 (Édition Joker Deluxe) et j’ai eu depuis l’occasion de rencontrer plusieurs personnes m’ayant cité « cette fameuse phrase d’Ascanio » qu’ils avaient lue en page 96 de l’ouvrage. Comme cela arrive si souvent, leur mémoire avait réduit et déformé l’information originale exacte pour n’en conserver que le sens approximatif, tout en l’associant et la créditant par amalgame à l’auteur du livre lui-même. Ils n’en sont pas pour autant à blâmer car nous faisons tous exactement le même type de fausses références à longueurs de journée, tout d’abord simplement parce que la mémoire est quelque peu limitée et sélective, mais aussi parce qu’accéder aux véritables sources constitue un véritable travail d’investigation. Le goût de l’effort dans ce type de recherches étant malheureusement loin d’être répandu et les obstacles à surmonter nombreux pour ceux qui s’y risquent, cela entraîne ce que l’on pourrait appeler une véritable « entropie de la connaissance ». Pour lutter contre cette perte de l’information, cette dégradation de l’état des savoirs, il est nécessaire que des organismes (comme la S.I.A.M. le fait -de façon encore embryonnaire- dans le monde des arts magiques) puissent aider quiconque dans sa recherche de sources par l’intermédiaire d’un réseau d’experts, de bibliothèques, de banques de données ou tout autre système référentiel utile. Ceci est indispensable si l’on ne veut pas que se détériore la mémoire de l’art magique qui est un véritable trésor au sens le plus noble du terme. Pour ceux qui ne se sont pas encore rué sur la citation dont il est question au début de cet article, je la retranscris ici mot pour mot. « Je fais mienne cette pensée de Newton : J’ai pu voir plus loin que d’autres, Car j’ai pris appui sur les épaules de géants ». Effectivement, cette pensée révérencieuse est profonde, et elle semble encore magnifiée par l’illustre penseur qui en a la paternité, Sir Issac Newton lui-même ! Mais il conviendrait d’être prudent et se de référer au texte original car il n’est pas déraisonnable de supposer qu’Ascanio s’est servi d’une traduction en espagnol d’un texte anglais (ou peut-être latin ?), cette version d’Ascanio ayant été ensuite traduite à nouveau de l’espagnol au français pour l’édition chez Joker Deluxe (les lecteurs francophones peuvent d’ailleurs remercier Alain Midan et Laurent Vadel d’avoir effectué ce travail). Carlos Vaquera, élève d’Ascanio et auteur de la préface des Jours Noirs nous propose dans le numéro 29 d’Imagik (page 13) une autre version de cette réflexion : Comme disait Newton : « Je pouvais voir plus loin que les autres car j’étais perché sur les épaules de géants ! ». Il y a déjà là matière à écrire toute une étude comparative de ces deux versions, tant de nuances s’exprimant au travers de l’idée de base - par ailleurs implicite et bien là - mais habillée de façon différente. Aucune revue magique actuelle n’accorderait la moindre place pour publier une étude de la sorte, mais on peut brièvement observer dans la « version Ascanio » une mise en page du texte et une découpe qui lui confèrent une forme poétique (un vers) ce qui n’est pas le cas de la « version Vaquera » qui est plus une assertion de type langage courant ou parlé (…comme «disait » Newton…). On pourrait disserter et épiloguer sur la nette distinction qui existe entre le fait de « prendre appui » sur les épaules de géants où d’y être carrément « perché ». Mais mon objectif est principalement de montrer comment très vite apparaissent le flou et le sentiment désagréables de ne pas avoir accès à la source réelle, impression que j’appelle dans un jargon qui m’est propre « un lourd sentiment d’incomplétude ». Parmi les grands vulgarisateurs d’aujourd’hui de trouve un professeur de l’université de Harvard qui enseigne la géologie, la biologie et l’histoire des sciences. Chacun de ses recueils sur l’histoire naturelle est un best-seller tant ils sont stimulants pour l’esprit en renversant systématiquement de nombreuses idées reçues. Stephen Jay Gould, dont je ne peux que vous conseiller de dévorer la totalité des ouvrages afin d’exercer votre esprit critique et développer votre goût de remonter jusqu’aux sources premières, vous démontrera comment souvent il arrive qu’un document ou une source originale peut révéler des informations qui vont très exactement à l’opposé de ce que l’on croyait en connaître avant de les consulter. En Mai 2000, Gould publia aux éditions Seuil « Les quatre antilopes de l’Apocalypse ». Il est question au chapitre 7 des « redécouvertes qui ne se savent pas comme telles ». De nombreux magiciens qui me lisent comprennent là parfaitement de quoi il est question, et je ne peux m’empêcher de citer la suite tant elle s’applique à merveille à votre domaine artistique : « (…) cela concerne des cas où des personnes, tout à la joie d’avoir personnellement compris quelque chose de nouveau, pensent qu’elles viennent de deviner une vérité pour la toute première fois, alors qu’elle était déjà connue auparavant ». Ce qui va nous intéresser dans ce chapitre, c’est qu’il y est question d’un livre de Robert K. Merton «On The Shouldiers of the Giants » (« Sur les épaules des géants ») dont l’un des thèmes est « constitué par une recherche délicieusement baroque à travers l’histoire (…) » afin de retrouver l’origine d’une citation généralement attribuée à Isaac Newton (d’après une lettre qu’il a écrite à Robert Hooke) : « Si j’ai vu plus loin, c’est que je me suis tenu sur les épaules des géants ». Gould dit : « Comme le montre Merton, Newton n’avait pas prétendu en écrivant cette phrase, faire œuvre de créateur. Il avait simplement répété une formule généralement regardée comme faisant partie du domaine public, au point qu’il n’était pas nécessaire de lui adjoindre des guillemets ». Passons sur cette troisième ( !) formulation et essayons de tenir pied face à cette mise en abîme historique dans laquelle nous plonge cette seule recherche d’antériorité ! Je n’ai pas lu le livre de Merton, mais je sais que ce dernier est remonté jusqu’à 1126 pour retrouver l’origine de cette citation. J’ai eu cependant accès à la même source moyenâgeuse d’une façon totalement indirecte. Mon frère, qui consacre presque tous ses week-end depuis une trentaine d’années à la montagne, recueille systématiquement par écrit ses réflexions sur chacune de ses sorties. Également grand amateur de littérature devant l’éternel, il note régulièrement dans ses cahiers les pensées tirées au hasard de ses lectures ayant trait - de près ou de loin - à l’idée qu’il se fait de la montagne, de l’effort, et de sa philosophie de la vie. Dans le dernier recueil qu’il vient d’achever, j’ai eu la joie de découvrir ce qui me semble être la formulation la plus limpide de cette vieille citation. Je vais retranscrire ici mot pour mot cette version qui ne contient pas ce sens ambivalent que Gould appelle un peu ironiquement « une métaphore de la modestie… ou de la fausse modestie » ! (Relisez les autres ci-dessus pour constater qu’effectivement, elles cachent mal une véritable petite part d’orgueil dans leur forme tronquée). « Nous sommes comme des nains montés sur les épaules de géants, si bien que nous pouvons voir plus de choses qu’eux et plus loin qu’eux, non que notre vision soit plus perçante ou notre taille plus haute, mais parce que nous sommes transportés et élevés plus haut grâce à leur taille ». Bernard de Chartres (XIIème siècle) Mes remerciements à Fabienne Gambrelle qui a fait des recherches à la Bibliothèque Nationale sur Bernard de Chartres, ainsi qu’à mon frère Michel. Enfin, une pensée vraiment émue pour Stephen Jay Gould qui a disparu depuis peu, et qui me manque terriblement. Christian GIRARD
  22. Savez-vous de quoi il retourne ? Si vous ne savez pas, la réponse est ici et mozzarella : VIDÉO
  23. L’autre jour j’ai vu cette émission sur W9, j’ai été étonné par la qualité de l’émission... à nous faire croire vraiment à l’existence des extraterrestres. Bluffant. http://www.m6replay.fr/#/w9/au-coeur-de-l-etrange/11288866-ovni-extraterrestres-sont-ils-vraiment-parmi-nous-ovni-les-nouvelles-preuves Rediffusé aussi le 15 mai.
  24. Superbe cet extrait du blog "trcky.com". Même des "pros" ne respectent pas cela... Il faut tous en prendre de la graine! The magician makes a coin vanish. A spectator selects a card. A straightjacket is tightly secured around the performer. These are three different scenarios across three different areas of our craft, yet they all share one major feature. Can you spot it? Think about this, and we'll come back to it later. I recently watched a couple of films. One was called The Avengers. A few superheroes get pissed when a villain steals a powerful object. The other film was called Tub. After being rejected by his girlfriend, a man resorts to jerking off in the shower. The tub gets pregnant. Spoiler alert: I'm about to do some spoiling. The Avengers played out by the superheroes going after the badboy. In ended with an epic battle between good and evil and Gweneth Paltrow looking hot in her short shorts. Tub played out with the tub giving birth. The man wanted nothing to do with the baby but was forced to take care of it, putting a strain on his work and relationships. Eventually, the baby went back from whence it came, leaving the protagonist distraught. What's the difference between these films? Well, a lot: budget, box office receipts, and short shorts to name a few. But let's focus on the main separator: predictability. When we hear the premise for The Avengers, we know exactly what's going to happen. There might be a few minor events that we weren't expecting, but when it comes to the major story arc, we know what we're getting ourselves into before we step foot in that theatre. By contrast, when we hear the premise for Tub, we have no idea what the heck is about to happen. It's a premise we haven't seen before and therefore have no preexisting expectations. Knowing this, let's revisit the three magical scenarios that kicked off this essay. Have you found the common thread tying them together? Yes. They're all predictable. If we vanish a coin, the audience will expect us to bring it back. If we have a card selected, the audience will expect us to find it. If we get into a straightjacket, the audience will expect us to get out of it. Now, it doesn't matter if we have no intention of finding the card. We could be starting a Torn & Restored Card trick; it doesn't matter. If we plainly ask for a card to be selected, that's all our audience can go on. This is why we can spread the cards for a selection and hear, “Oh, I've seen this one before.” To us magicians, that sounds absurd. But we have to appreciate the audience's perspective: we haven't given them a single reason to expect anything else! It's our fault, not theirs. If we don't give the audience a premise to clutch onto, all pick-a-card tricks look identical. Imagine watching a dozen films where the first ten minutes are identical. You'd keep thinking, “Wait, I've already seen this movie.” You'd be wrong, but there's no way for you to know that. I call this the Daryl School. He certainly didn't create it, but watching Daryl's six-volume Revelations DVD set will convince you that he's mastered it. He begins every explanation with some variation of, “Have a card selected and controlled to the top. Now start the trick.” This is a deeply detrimental way of approaching magic. What needs to be understood is that having a card selected is part of the trick. Controlling a card is part of the trick. The “trick” starts before we even remove the cards from the case. The sooner we hook the audience into a premise, the sooner they know they're not watching a rerun. Try this out: lay three random face-up cards on the table along with a quarter of a double backer. Assuming this is the beginning of a trick, do you know what's going to happen? No? Great! Then neither will the audience. Try creating a unique scenario—be it with props, words, or delicious short shorts—then think about where those scenarios can take you. The example with the cards above is only one tiny example of a non-obvious opening gambit. When you start with one of these open-ended opportunities, there's no doubt you'll veer down many dead ends before you find the most exciting route. The dead ends aren't failures, however, they're extra layers preventing our magic from being predictable. They're extra layers of edge-of-your-seat excitement. Starting from scratch isn't the only option. We can also apply this same thinking to existing material. It doesn't take much for a common trick to seem fresh. One of the worst enemies of creating magic is thinking of it as a linear path. We focus on the end effect. That's all we care about. We create the shortest line to that end effect, treating all things before it as procedural necessities, peppering them with jokes just to seem palpable. Let's take a break from that for a moment. Let's stop thinking of the beginning as the beginning, the middle as the middle, the end as the end. The goal isn't to get from A to B. The goal is to explore the alphabet. Yes, even that elusive letter, elemenopee. You'll soon find that this exploration can turn the “boring procedures” into a captivating journey. We're not just taking the audience down the garden path to get hosed, we're letting them enjoy the garden while they're already there. Our magic can still make a bee line, we just need to first spike that bee's nectar. We want him flying around so much he stops being so damn chubby. Take a look at one of your tricks. Try it with one of your own, but for explanation purposes we'll use a Sandwich routine with a standard structure: a card is selected and lost back in the deck, the two sandwich cards are introduced, and the selection magically appears between them. This can be a wonderful trick, but those first few beats are incredibly familiar. Try mixing up the sequence. Start at the middle by introducing the sandwich cards before anything else. Instead, you could start at the end by openly creating a sandwich with an unknown card to set up the final aesthetic. You could even start at some strange undefined point. For example, what if you tried to “find” the spectator's card before she even picked one? You then try again, leaving you with two cards on the table. Finally realizing no cards have been chosen, you offer for one to be selected. These alterations will push the beginning (having a card selected) into the middle of the trick. Granted, these examples assume the audience has never seen a Sandwich trick before. If you're performing for a more savvy audience, try introducing seven sandwich cards. Where will you go from there? This isn't restricted to card tricks. In fact, the more Sherlock-ish of you will recognize that I used such a re-shifting strategy with the intro of this essay. None of this suggests our magic should be solely built up of surprises. We can still create suspense by telling our audiences exactly what's about to transpire. We can still start at the start and end at the end. We can still strap ourselves into straightjackets. We just need to make these decisions consciously and intelligently. If we're so focused on the end that we don't care about the beginning, the audience will be so focused on the beginning that they won't care about the end.
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