J’ai eu exactement la même expérience. En lisant les avis de chacun, quelques morceaux de puzzles s’imbriquaient pour donner naissance à un début d’explication. A la réception dudit ouvrage, tout se confirmait avec une profusion de détails croustillants, qui m’ont conforté dans le bien-fondé de mon achat, sans omettre la pièce très charismatique.
C’est le genre de tour que l’on peut faire facilement à profusion au quotidien, de façon légère ou bien plus sérieuse.
Je l’ai même intégré dans un scénario de jeu de rôle autour d’une table, en retouchant à peine l'histoire proposée qui peut s’inscrire parfaitement dans un scénar de jeu de rôle. (A ce propos, n’y aurait-il pas un vieux respectable forumeur qui aurait le souvenir d’une discussion de tour de magie intégré dans un jeu de rôle ? Au pire j’ouvrirai une discussion pour avoir des retours)
En lisant les retours des uns et des autres, j’ai lu qu’un de nos collègues s’étaient fait grillé. J’ai donc porté beaucoup d’attention à ma façon de procéder pour éviter le drame.
Quand nous répétons un tour de magie plusieurs fois, nous créons involontairement un certain défis entre nous et le spectateur. Celui-ci veut comprendre le truc, et va s’attacher au moindre détail pour tenter de percer le mystère.
Je le fais 5 ou 6 fois d’affilés en essayant une attitude de révélation différentes, pour que le spectateur fasse une croix sur tous ses prémices d’explications. Plusieurs types de révélations sont proposées dans le bouquin, j’en use et en abuse.
Je partage une autre idée de révélation qui supprime l’idée même de la façon dont on procède.
Cette méthode je l’emploie en premier.
Après avoir fait mon laïus sur l’histoire de la pièce et mon attachement à celle-ci, je n’explique pas au spectateur ce que je vais faire. Je lui tourne le dos, je lui précise qu’il ne doit pas parler jusqu’à la fin de l’expérience.
Je déroule ensuite le même modus operandi que le bouquin. Puis je lui demande de lever ses poings mains tendues à hauteur de poitrine.
Toujours de dos, j’essaye de maîtriser l’espace pour savoir précisément où se trouve le spectateur et à quelle distance il est de moi, en particulier ses mains.
Sans me retourner, je tends un bras vers l’arrière en désignant la main droite par exemple, et je clâme juste : « cette main ! », puis je me retourne en regardant le spectateur dans les yeux. Je prends mon temps, je le ne le quitte pas des yeux.
Je répète : « cette main ».
J'agite mon doigt en désignant la même main, que je regarde à présent et en enchaînant aussitôt: « cette main est vide ! » ou bien «cette main contient …»
Je fais cette cérémonie à la première révélation pour que d’emblée le spectateur soit sur une mauvaise piste, je suis plus serein ensuite pour faire mes prochaines annonces, car le spectateur a déjà effacé une possibilité, gnac, gnac, gnac ...