Mais pourtant certains se contentent de ce minimum malheureusement, comme du RMI. Ce n'est pas une rumeur que cela. Par contre, je sais que c'est politiquement incorrect de le dire, du moins dans certains milieux.
Mais, John, le débat n'est pas ici d'être pour ou contre le statut (dont on connait aussi bien les bienfaits pour la culture que les méfaits dû au système actuel) mais comment rebondir ensuite. C'est aussi une piste à envisager. Car il ne faut pas se leurrer... comme cela a déjà été dit, le statut va être rendu si inaccessible qu'au final, beaucoup vont morfler, et ce malgré les batailles qui peuvent être menées (j'ai assez fréquenté les arcanes du pouvoir pour savoir ce qu'ils pensent de votre avis, nos gouvernants). Ce sont de ces personnes qui vont morfler dont je parle.
Comme je l'ai déjà dit aussi, lisez les projets européens et vous verrez que l'ouverture à la concurrence et la libéralisation programmée inclut aussi la culture, la sécu, l'éducation.
La France a déjà du retard dans l'application de l'ouverture à la concurrence de la sécu, mais ca vient peu à peu. Pendant ce temps là, elle casque au niveau des amendes. Dans cette optique, que croyez-vous qu'il adviendra du régime des intermittents ??? Soyons lucides. La solution vient parfois de ceux qui se battent pour préserver des acquis, mais souvent, les véritables vainqueurs sont ceux qui ont su s'adapter.
Ainsi donc, le débat est ouvert, comme je l'ai déjà dit. Un débat servant à échanger des idées pour que chacun puisse avancer, n'est ce pas ?
Demandez à un gars comme Zebrano comment bosse un artiste en Suisse. Demandez à mon oncle afghan comment il vit de son statut d'artiste en Allemagne... Pas d'intermittence et pourtant, la culture existe.
Il existe des façons de rebondir. Après, libre à chacun d'avoir son opinion là-dessus, non ? Cela sans houspiller l'interlocuteur de façon légèrement brutale, alors qu'il met un sujet pour aider, et qu'il pourrait être comme d'autre et ne rien en avoir à carrer car il est à son compte.