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À propos de Gilbus
- Date de naissance 11/17/1956
Informations Personnelles
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Localisation
Rennes / FRANCE
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Profession / Occupation
Bavard
Informations Magiques
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Connaissances Utiles pour Notre Art :
oui
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Hé bien, ça en fait des points soulevés… Commençons : La question des performances : Alors, tu touches un point sensible, car j'ai bien sûr, comme nous tous ici j’imagine, un faible pour les spectacles vivants. Encore faut il que le spectacle en vaille la peine : Une performance qui dure aussi longtemps me pose question. Le visiteur qui, dans le cas de la fille qui s’emmure les yeux bandés, va passer entre 5mn et une heure à la regarder poser ses briques, ne regarde pas la performance, mais l’idée de la performance, puisqu’il ne la voit pas dans toute sa durée. Certes, il va y avoir du monde pour la fin, quand j’imagine qu’elle éclatera son mur pour en sortir, à moins que l’artiste ne pousse la logique jusqu’à se laisser mourir emmurée… Mais j’ai toujours du mal avec cette idée de performance qu’on ne regarde pas en entier, ou qui en tout cas serait extrêmement pénible et soporifique à suivre en entier… J’ai d’une manière générale un à priori contre les trucs qui durent trop, ou trop répétitifs, mais je suis mauvaise langue, peut être que c’était passionnant à suivre pendant des heures, car l’artiste avait travaillé la pose de chaque brique pour en faire à chaque fois un moment unique ? J’ai un doute… Bon, au moins, elle bouge en faisant des trucs, c’est mieux que certaines « performances » ou l’artiste s’allonge sur un matelas et fait une sieste (si, si, ça existe, des gens sont payés pour ça…) Mais d’une manière générale (arf, je pense, en même temps que j’écris cela, qu’il est dure de généraliser quand on parle d’art… mais tout juger de façon uniquement individuel empêche aussi de se faire un avis… c’est compliqué, l’art contemporain…), donc, d’une manière générale, disais-je avant d’être grossièrement interrompu par moi-même, il semble plus facile d’apprécier une prestation que l’on suit du début à la fin qu’une prestation qu’on ne suis que partiellement. Après, ça dépend aussi du but : Est-ce la prestation en elle même que l’on doit apprécier, ou le « message/prise de conscience/révélation » suggéré par la prestation ? Et là, on retrouve l’aspect suivant de la vidéo : La différence en art contemporain entre la « production », qu’elle soit œuvre physique, performance ou les deux, et le message qu’est sensé faire passer cette production. Et on constate souvent, dans les artistes contemporains, une économie de moyen du côté production, censé être justifiée par l’importance du message, ou de l'émotion, ou de l’interpellation, ou du non message, avec ce genre de loustics, on ne peut pas vraiment savoir, certain justifiant l’indigence de leur production par justement une volonté de ne transmettre aucun message, bref, c’est compliqué l’art contemporain… C’est une autre des choses que je n’aime pas : Il faut lire, apprendre, mettre en perspective, établir des relations, se forger tout un cursus de connaissances pour, enfin, peut être, apprécier l’œuvre et l’artiste (là aussi, on ne démêle que rarement l’artiste de l’œuvre…) Du coup, l’œuvre elle-même, ben souvent, elle est nulle, ne prenant sa valeur que par un baratin externe. Ça me gêne. Prenons une référence qui parlera à tout le monde ici : un tour de magie. Je distingerais : - l’effet magique en lui-même, avec toute la mécanique qui amène à l’effet, -et la présentation, c’est-à-dire l’histoire que l’on raconte avec, le sens qu'on cherche à y mettre. Dans beaucoup de production d’art contemporain, ils misent tout sur la présentation : galeries spécialisées, aval d’autorité, réputation de l’artiste, motivation de l’œuvre et mise en relation avec les évolutions de l’artiste ou d’écoles artistiques, messages sensés être portés par l’œuvre etc. Et à côté de ça, l’œuvre n’a pas vraiment d’intérêt en elle-même (je sais que tu aimes les monochromes, la peinture dans mes toilettes est un monochrome, si tu passe vers rennes, je te ferais visiter, tu sera ravi…) Quel magicien présenterai un numéro en basant tout sur la présentation avec un effet tellement faible qu’il suscite juste l’incompréhension du public, s’il n’y a pas la présentation ? Ben non, on travaille les deux : on renforce l’effet, on ajoute des convincer, on établis un chemin magique, on désamorce les explications, on s’assure que la situation initiale est bien comprise et acceptée, on met des parenthèses de l’oubli ou il faut, on éloigne les technique de la révélation de ce qu’a fait la technique etc. Bref, on travaille l’effet. Et parallèlement, on établis une présentation justifiant notre personnage, notre présence, notre désir de présenter l’effet, etc. Si on fait tout ça, et plus encore, on a une petite chance de parvenir à une œuvre d’art magique. Les artistes contemporains, souvent (mais il faut pas généraliser ! c’est compliqué l’art contemporain… ), ne travaillent que le discours de présentation. Quant à l'effet, ils versent de la peinture n’importe comment dierctement du seau sur une toile, vident une poubelle au milieu d’une salle (sale ?), ou exposent un emballage de préservatif… Ce qui, à mon avis, constitue des « effets » extrêmement faibles et peu travaillés. Le coup de la fille qui s’emmure semble contenir du sens (c’est une femme, elle s’emmure, ce qui emmure est aveugle comme la médecine de l’époque, la différence entre l’emmureur et l’emmurée etc.) Elle a travaillé sa scène, ses gestes, j’imagine qu’il y a eut des répétitions laborieuses pour vérifier qu’elle pouvais aller au bout de son projet etc. Il y a donc moins d’économies de moyens que, par exemple, remplir de gélules une boîte à pharmacie (autre fumisterie/pratique artistique célèbre de l’art contemporain) ou accrocher au mur… un crochet (c’est le crochet l’œuvre, 2,50 les 4 dans toutes les bonnes quincailleries, mais le prix, une fois que c’est une œuvre, est légèrement différent.) Donc, il faut voir… mais je maintiens mes remarques sur les performances longues durée… Ensuite (ben oui, il y en a des choses dans cette vidéo…), le coût. Il dit que c’est financé par des fond privés, la plupart du temps. Ben c’est normal : cela fait partie des fameuses niches fiscales qui mettent à l’abris de l’impot une partie des dividendes, en échange soit d’œuvres renégociables avec plus values, soit de valeurs immatérielles (position sociale, respectabilité, entre-soi avec les milieux culturels… donc, en pouvoir… ) Mais une partie de l’art contemporain est effectivement financé avec les sous de l’état, indirectement puisque c'est de l'évasion fiscale, et directement puisqu’un passage presque obligé pour coter un artiste est qu’il doit avoir des commandes public ou de structures reconnues… J’ai visité un FRAC (fond régional d’art contemporain) il y a quelques années, c’était pas loin de chez moi. On nous a montré la structure et les installations : ça représente un sacré paquet d'argent, très belles installations… Et on nous a montré une sélection « d’œuvres » que cette structure contenait : pathétique. En ce sens, l’état se met au service du « marché de l’art », qui porte bien son nom, en donnant justement une « valeur » à des artistes contemporains. J’ai un ami qui a coutume de dire : Art contemporain, art comptant pour rien. Ben si, ça compte, avec notre argent. Pour ceux ne l’ayant pas encore vu, un petit spectacle de patrick lepage, à savourer… https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3Dn3gOLGzMChU&ved=2ahUKEwjCwv6Au-yQAxW3TqQEHbZKFuIQwqsBegQIEhAB&usg=AOvVaw0bwHANk1T1z1fo8ylcsYk5 Bon, on rigole, on rigole, mais j’ai des spectacles à préparer, moi : bon mois de décembre à tous ! Gilbus
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Pour débiner, encore faut-il qu'il y ai magie... Un plateau de table qui fait 50cm d'épaisseur, tu crois que ça trompe quelqu'un ? Peut être qu'il existe des illusions utilisant ce procédé qui sont bien faites... Mais pas dans ce cas. De toute façon, il y a bien pire en débinage sans que la majorité des magiciens proteste... Et même s'ils protestaient, ça ferait quoi ? Il y a des dizaines d'années que j'ai arrêté ce combat contre le débinage sur le net : On ne peut pas luter contre la bétise et l'ego des débineurs... Gilbus
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Savant Deck de Craig PETTY et Lloyd BARNES
Gilbus a répondu à un sujet de Frantz RÉJASSE dans Les Étagères Magiques
Non, ce n'est pas exactement le jeu mene-tekel, mais tu brûles... Les gens ne se contentent pas de renomer les produits, ils on des configurations différentes pour des effets differents... En fait, je considère (mais ce n'est qu'une catégorisation personnelle...) que le jeu multieffet a une multitude de variantes, qui ont chacun une ou plusieurs applications spécifiques : Le mene-tekel est une variante très spéciale, tout comme le jeu radio, très spécial aussi, ces deux variantes n'ayant pas toutes les cartes d'un jeu ordinaire. Mais la plupart des multieffets sont des jeux complets, avec toutes leurs cartes, avec ou sans jokers (que ce soit les versions de Tamariz, de @Vincent HEDAN, de @Jean-Manuel (Cervier), de ceux cités par @Frantz RÉJASSE, ou même les miennes alors que je ne suis pas un génie...) Ce qui ne limite pas ce que l'on fait avec aux applications du multieffet, d'ailleurs, on peut aussi faire plein d'autres tours avec ce type de jeu... Mais il y a tellement de cas ou le multieffet peut enrichir un autre tour que j'en met presque partout... Tiens, le dernier ajout que j'ai mis dans mes notes de conférence est un tour ancien et classique, que j'avais pratiqué il y a très longtemps, oublié, et que j'ai redécouvert il y a peu dans un bouquin : Au passage, pour ce qui est des publications, vincent est quand même largement en tête : Lui a des bouquins publiés et abondant, alors que je n'ai sortis pour ma part que des notes de conférences sur le sujet, soit un livret de 80 pages sur le multieffet (bon, 80 pages A4 écrit petit, soit... On va dire un petit livre une fois remis en format bouquin...) Ce n'est pas une compétition pour savoir qui a la plus grosse doc... Ce qui compte, c'est que ce principe a vraiment, (mais vraiment !) un nombre d'application uniquement limité par notre imagination... Et pour revenir au jeu de cette discussion, si effectivement c'est un multieffet (je ne connais pas le produit, mais c'est une des possibilités...), le faire mélanger comme sur la vidéo est peu recommandé... C'est en ce sens que la vidéo est trompeuse. Mais l'application est excellente, on peut très bien adapter le tour pour que les mélanges réels soient fait en toute sécurité, donc bravo pour l'idée ! Une de plus... Gilbus -
Peux-tu développer l'erreur, j'ai beau loucher pour lire dans les deux sens simultanément, cela me semble bien palindromique... Gilbus
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On ne se déguise pas, on se costume... Pour casiment chaque effet, il y a des techniques visibles que l'on peut cacher, des techniques invisibles et casse doigts, et des techniques invisibles et faciles... Si ton pied n'est pas de chercher l'effort à tout pris, cherche plutôt la dernière catégorie... (quand je parle de techniques, c'est en fait la méthode, cela inclus manipulations, mais aussi trucages, psychologie, et contrôle du public... ) Tu as déjà fait de la magie devant des enfants : Pour beaucoup (j'en fait partie...), c'est le public le plus difficile. A côté, les adultes sont bien plus prévisibles... Et donc plus facilement illusionnable. Donc lance toi, l'illusionnisme ne trouve son sens que si on fait des prestation devant un public. S'il n' y a pas de public, il peut y avoir de belles techniques, mais il n'y a pas de magie... Tout simplement car la magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l'esprit du spectateur. Si les clubs de magie sont trop loin, demande leur s'ils ont des contacts dans ta ville, et essaie de voir avec. Sinon, il y a les conférences, stages, et ateliers ponctuels... Bon courage. Gilbus
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Retour après achat : J'ai eu un Bose s1 pro ((disponible ici) d'occasion à 450€ (Le Bon Coin : il y avait moins chers, mais les vendeurs étaient prise de tête...). Très satisfait de l'achat, même si je ne m'en suis servi que deux fois depuis septembre (la plupart des choses que je fais ne demande pas de sono, où il y en a une dans la salle... ), et j'ai deux autres presta qui vont l'utiliser d'ici la fin de l'année, pour l'instant... Tous les points de la documentation sont tenus, bonne qualité de son sans prise de tête. Le larsen avec les micros est le seul problème constaté, il faut en tenir compte dans la disposition de l'enceinte par rapport à l'espace scénique. Peu de réglages, mais ils fonctionnent. L'application sur téléphone ne sert pas à grand chose. J'ai cru comprendre qu'on a accès à davantages de réglage sur la version +. Mais la musique Bluetooth marche super bien. Bref, très content de l'achat Gilbus
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Tour / Numéro autour du thème de la surprise
Gilbus a répondu à un sujet de Noham GANNIER dans Forum Général
Bien entendu, ce type de tour crée la surprise... La première fois. Si on a un personnage qui semble tout rater à chaque fois, et qui a chaque fois retombe sur ses pattes, ce n'est plus de la surprise, c'est au contraire la création d'une attente, ou à chaque fois, le spectateur se demande "comment" il va se rattraper, et non "s'il va se rattraper". C'est d'ailleurs une construction plus complexe que la surprise, car cela impose d'avoir une progression dans les conditions menant à l'impossible (sinon, cela devient répétitif, même si on connait tous les avantages de la répétition ) Gilbus -
Tour / Numéro autour du thème de la surprise
Gilbus a répondu à un sujet de Noham GANNIER dans Forum Général
Si on entend par là qu'il est surprenant de faire des choses impossible, tu as raison... Mais la surprise, en tant qu'élément de spectacle, ce n'est pas cela : C'est une chose qu'on n'a pas vu venir, et qui arrive en général brusquement. En ce sens, beaucoup d'effets ne sont PAS basés sur la surprise, soit parce qu'ils sont basés sur un suspens (on a dit ou fait entendre au spectateur le but qu'on vise, il y a attente... ) , soit qu'on laisse le spectateur anticiper lui même la fin impossible, ce qui est assez intéressant car c'est le spectateur qui construit lui même sa vision de l'impossible. Dans ces cas là, même si l'effet est "surprenant", il n'est pas basé sur la surprise... La surprise, en tant que technique, se base sur une arrivée inopinée, sur un temps court. Par exemple (une petite chose que j'utilise parfois), j'explique que tout le monde se crée des certitudes, tout le temps, et cela depuis la petite enfance. Par exemple, on apprend très tôt que si on lâche un truc... Il tombe. (faire tomber une bille noire, qui rebondis, je la rattrape au rebond) Et cela se construit en nous par l'expérience et la répétition. (on lache la bille, on l'a rattrape au rebond...) ( ajouter un autre texte et un autre lâché de bille, il faut qu'il y en ai trois pour que l'ancrage soit complet...) Mais notre façon de se construire des certitudes ne s'arrête pas à l'enfance : on en construit tous, tout le temps. Ici et maintenant, vous avez tous la certitude que si je lâche la bille... (lâcher la bille, qui ne rebondis pas du tout, montrer incidemment les deux mains vides) Elle rebondira : c'est comme on le vois une certitude "illusoire" ... (Ramasser la bille en se penchant par terre, la ramener à hauteur du visage, dans la main, bille cachée) Et je suis sûr que certains ont même pensé qu'elle etait noire... (montrer la bille entre deux doigts, elle est rouge...) Extrait de l'introduction du spectacle "certitudes illusoires, de Gilbus" Dans cet exemple, à part pour les magiciens qui connaissent tous l'effet de "la balle qui rebondis ou pas", le texte est sournois : Les spectateurs savent qu'ils sont à un spectacle de Magie, ils vont donc supposer que je tente de leur vendre une lévitation. Le fait de changer le but apparent est justement là pour créer une surprise. Si je lâche la bille et qu'elle ne tombe pas, étant donné le contexte et le texte, cela n'aurait PAS été une surprise. Même si cela eut été surprenant Le changement de couleur est aussi une surprise : L'effet semble terminé, j'ai justifié mon texte donc relachement... Le changement de couleur vient enfoncer le clou de l'argumentaire, mais de façon inopinée et d'un coup, ce qui est le propre de la surprise... Gilbus -
@Didier LEDDA va bientôt publier un nouveau livre : le trac, comment le surmonter. Ça sera en vente sur Amazon, dans la partie auto-édition... Info en avant première, donc... Gilbus
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A noter qu'un tel arrangement permet de reconstituer beaucoup plus rapidement un chapelet entier, quand le jeu est mélangé... Le fait de n'avoir que 26 choses à trier, plutôt que 52, ne divise pas le travail par deux, mais par beaucoup plus, suivant la méthode de tri... A noter aussi qu'avec de l'expérience et un oeil vif, la localisation à l'oeil d'une carte, durant un effeuillage, est également beaucoup plus simple avec 26 cartes qu'avec 52..surtout quand, avec le multieffet, on peut réellement faire défiler les 26 cartes une à une, sans risque de passer plusieurs cartes d'un coup, lors de l' effeuillage L'attrait du multieffet est effectivement de permettre des gains de connaissances avec certains montages (connaissance de la carte choisie, déplacée, de sa position au nombre exacte de cartes dessus ou dessous, ou d'une partie seulement de l'information, suivant ce que l'on désire : famille, valeur, dos...) Dans d'autres cas, on exploite les attributs physiques de la paire : positionnements automatique de la seconde carte dessus, dessous, au milieu, à un emplacement précis, localisation immédiate de la seconde carte réellement perdue au milieu du jeu, avec ou sans mélange... Mais ce que je préfère, ce sont justement les mélanges, que l'on peut faire à n'importe quel moment, et ne pas faire là ou d'autres méthodes imposent des mélanges pour faire des contrôles, altérant ainsi la pureté de la structure. La nature même du multieffet permet de faire d'abondants mélanges avant de commencer, que ce soit pour ce tour ou parce qu'on enchaîne avec le tour précédents ou il y eut plein de mélanges. Puis, durant le tour, on touchera le moins possible, voir pas du tout le jeu... Cela va totalement dans le sens du principe qui dit que moins il y a de manipulations, moins il y a de suspicions, et plus il y a de magie... Rien ne me semble moins productif que de demander au spectateur de remettre sa carte dans le jeu, ou il veut, puis de faire 3 coupes et 5 mélanges, pour "qu'elle soit bien perdue". Et on s'imagine que le spectateur est dupe ? Non, je préfère, et de loin, que le spectateur remette la carte ou il veux, et surtout qu'on n'y touche plus !!! L'idéal étant qu'il la remette dans le jeu alors que celui ci est sur la table, et non dans les mains du magiciens... C'est le genre de chose que permet la grande famille des multieffet, avec notamment certaines des configurations décrites plus haut... Gilbus
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Merci On peut montrer le jeu même trié par jumelles visibles : Avec un simple effeuillage, ce que je fais tout le temps sans aucun soucis, Ou avec un étalement sur table en lâchant les paires, mais il faut avoir un tapis et une table bien horizontale, et un peu d'entraînement bien sûr, mais ça reste léger... Le tri par paires de somme constante, du type linx de Cervier, est un très bon système pour certains effets Mais c'est une configuration parmi beaucoup d'autres Gilbus
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Non, le jeu multieffet est différent du mene-tekel, il a 52/54 cartes différentes, même s'il utilise le même principe, les applications sont très différentes... Mais j'ai coutume de dire qu'on peut ranger le mene-tekel, tout comme le swengali, dans la grande famille des multieffet, en tant que cas particulier, puisqu'ils utilisent tous le principe des paires arrangées qui résiste aux mélanges... Rien qu'avec les versions ou on a toutes les cartes (le multieffet classique), on a déjà plein de montages différents : Des paires en jumelles, ou avec une différence de valeurs fixe (pour perdre ou gagner à des jeux) , avec une somme de valeurs constantes (pour un forçage par exemple)... Mais ce n'est qu'une tout petite partie des possibilités : Forcages, connaissance immédiate d'une carte librement choisie, identification de cartes déplacée, sandwich automatiques, etc, etc, etc... Dans mes notes de conf, je décris des ambitieuses multiples, une possibilité de remplacer un principe de Gilbreath, des cartes au nombre, à l'épellation etc... Vincent, dans ses ouvrages sur le sujet, en montre d'autres... Sans parler de l'article du jinx qui donne encore une douzaine d'applications différentes... Plein de possibilités : le multieffet porte vraiment bien son nom Et tout cela sur des jeux réellement mélangés, avec de vrais choix, et sans techniques casse doigts... Gilbus
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Idées avec un Liquide | références
Gilbus a répondu à un sujet de Sébastien PIETA dans Forum Général
Dans les cahier du mentalisme, N4, il y a un tour avec 3 éprouvettes remplies de liquide incolore. Un volontaire en choisi deux, qu'il bois, celle qu'il n'a pas choisit est remplie d'acide. Si la question porte spécifiquement sur les changements de couleur, le tour "cocktail" en contient, même s'il s'agit surtout de séparer des couleurs mélangées. Pour les méthodes purement chimique, prenez garde aux réaction exothermique : certaines formules produisent des chaleurs intenses. Et tout ces produits sont en général toxiques... Perso, pour les deux tours que je pratique régulièrement qui utilisent des liquides, je préfère le colorant alimentaire Gilbus -
Extrait de mes notes de conférence : Val Evans publie sur ce jeu vers 1936 dans le magazine « The Jinx » édité par Annemann (N°28), mais l’article, bien qu’illustré de 18 effets très intéressants, est peu parlant : les descriptions sont courtes, et visiblement peu de magiciens se rendent compte du potentiel de la chose… Une copie de cet article est en fin de document. Vous y trouverez des effets encore différents de ceux que je pratique et qui sont décrit dans les pages qui suivent. Le jeu multieffet retombe dans le presque oubli… Bien plus tard, vers 1980, Juan Tamariz, qui est génial, s’intéresse à ce jeu, développe plusieurs tours et écris même un livre dessus (en espagnol, "Baraja Multiefecto" , je ne pense pas qu’il ait été traduit…). C’est en voyant la vidéo « séminaire » de Juan Tamariz (VHS à l’époque…) que j’ai appris l’existence de ce principe. J’ai beaucoup aimé, mais je l’ai oublié sitôt la vidéo remise dans sa boite : décidément, c’est un principe qui se vend mal… Ce n’est que bien des années plus tard, que Vincent Hedan, qui est vraiment intelligent, lui, m’a fait une démonstration des possibilités du jeu multieffet. Je suis resté baba. Depuis ce jour, j’ai toujours un jeu multieffet sur moi, ou à portée de main. Roberto Giobbi (cours de Cartomagie moderne, tome 1) en parle rapidement, sans applications pratiques. Pit Hartling (« CuPITon »,C.C. Editions), Phil Goldstein (« The Mind'sEye Deck », dans le « Green book of Mentalism », Alain Gesbert (revue de la prestidigitation N° 597 N° 598, N° 600, et le livre « Kogitome 1 »), Steeve Eléma (« Le diabolic deck »), Cervier (« le Linx »), Val Evans, et sans doute bien d’autres, ont utilisés le principe de ce jeu, avec différentes façons d’associer les cartes.
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