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Gilbus

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À propos de Gilbus

  • Date de naissance 11/17/1956

Informations Personnelles

  • Localisation
    Rennes / FRANCE
  • Profession / Occupation
    Bavard

Informations Magiques

  • Connaissances Utiles pour Notre Art :
    oui

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  1. Retour après achat : J'ai eu un Bose s1 pro ((disponible ici) d'occasion à 450€ (Le Bon Coin : il y avait moins chers, mais les vendeurs étaient prise de tête...). Très satisfait de l'achat, même si je ne m'en suis servi que deux fois depuis septembre (la plupart des choses que je fais ne demande pas de sono, où il y en a une dans la salle... ), et j'ai deux autres presta qui vont l'utiliser d'ici la fin de l'année, pour l'instant... Tous les points de la documentation sont tenus, bonne qualité de son sans prise de tête. Le larsen avec les micros est le seul problème constaté, il faut en tenir compte dans la disposition de l'enceinte par rapport à l'espace scénique. Peu de réglages, mais ils fonctionnent. L'application sur téléphone ne sert pas à grand chose. J'ai cru comprendre qu'on a accès à davantages de réglage sur la version +. Mais la musique Bluetooth marche super bien. Bref, très content de l'achat Gilbus
  2. Bien entendu, ce type de tour crée la surprise... La première fois. Si on a un personnage qui semble tout rater à chaque fois, et qui a chaque fois retombe sur ses pattes, ce n'est plus de la surprise, c'est au contraire la création d'une attente, ou à chaque fois, le spectateur se demande "comment" il va se rattraper, et non "s'il va se rattraper". C'est d'ailleurs une construction plus complexe que la surprise, car cela impose d'avoir une progression dans les conditions menant à l'impossible (sinon, cela devient répétitif, même si on connait tous les avantages de la répétition ) Gilbus
  3. Si on entend par là qu'il est surprenant de faire des choses impossible, tu as raison... Mais la surprise, en tant qu'élément de spectacle, ce n'est pas cela : C'est une chose qu'on n'a pas vu venir, et qui arrive en général brusquement. En ce sens, beaucoup d'effets ne sont PAS basés sur la surprise, soit parce qu'ils sont basés sur un suspens (on a dit ou fait entendre au spectateur le but qu'on vise, il y a attente... ) , soit qu'on laisse le spectateur anticiper lui même la fin impossible, ce qui est assez intéressant car c'est le spectateur qui construit lui même sa vision de l'impossible. Dans ces cas là, même si l'effet est "surprenant", il n'est pas basé sur la surprise... La surprise, en tant que technique, se base sur une arrivée inopinée, sur un temps court. Par exemple (une petite chose que j'utilise parfois), j'explique que tout le monde se crée des certitudes, tout le temps, et cela depuis la petite enfance. Par exemple, on apprend très tôt que si on lâche un truc... Il tombe. (faire tomber une bille noire, qui rebondis, je la rattrape au rebond) Et cela se construit en nous par l'expérience et la répétition. (on lache la bille, on l'a rattrape au rebond...) ( ajouter un autre texte et un autre lâché de bille, il faut qu'il y en ai trois pour que l'ancrage soit complet...) Mais notre façon de se construire des certitudes ne s'arrête pas à l'enfance : on en construit tous, tout le temps. Ici et maintenant, vous avez tous la certitude que si je lâche la bille... (lâcher la bille, qui ne rebondis pas du tout, montrer incidemment les deux mains vides) Elle rebondira : c'est comme on le vois une certitude "illusoire" ... (Ramasser la bille en se penchant par terre, la ramener à hauteur du visage, dans la main, bille cachée) Et je suis sûr que certains ont même pensé qu'elle etait noire... (montrer la bille entre deux doigts, elle est rouge...) Extrait de l'introduction du spectacle "certitudes illusoires, de Gilbus" Dans cet exemple, à part pour les magiciens qui connaissent tous l'effet de "la balle qui rebondis ou pas", le texte est sournois : Les spectateurs savent qu'ils sont à un spectacle de Magie, ils vont donc supposer que je tente de leur vendre une lévitation. Le fait de changer le but apparent est justement là pour créer une surprise. Si je lâche la bille et qu'elle ne tombe pas, étant donné le contexte et le texte, cela n'aurait PAS été une surprise. Même si cela eut été surprenant Le changement de couleur est aussi une surprise : L'effet semble terminé, j'ai justifié mon texte donc relachement... Le changement de couleur vient enfoncer le clou de l'argumentaire, mais de façon inopinée et d'un coup, ce qui est le propre de la surprise... Gilbus
  4. Gilbus

    A propos du Trac

    @Didier LEDDA va bientôt publier un nouveau livre : le trac, comment le surmonter. Ça sera en vente sur Amazon, dans la partie auto-édition... Info en avant première, donc... Gilbus
  5. A noter qu'un tel arrangement permet de reconstituer beaucoup plus rapidement un chapelet entier, quand le jeu est mélangé... Le fait de n'avoir que 26 choses à trier, plutôt que 52, ne divise pas le travail par deux, mais par beaucoup plus, suivant la méthode de tri... A noter aussi qu'avec de l'expérience et un oeil vif, la localisation à l'oeil d'une carte, durant un effeuillage, est également beaucoup plus simple avec 26 cartes qu'avec 52..surtout quand, avec le multieffet, on peut réellement faire défiler les 26 cartes une à une, sans risque de passer plusieurs cartes d'un coup, lors de l' effeuillage L'attrait du multieffet est effectivement de permettre des gains de connaissances avec certains montages (connaissance de la carte choisie, déplacée, de sa position au nombre exacte de cartes dessus ou dessous, ou d'une partie seulement de l'information, suivant ce que l'on désire : famille, valeur, dos...) Dans d'autres cas, on exploite les attributs physiques de la paire : positionnements automatique de la seconde carte dessus, dessous, au milieu, à un emplacement précis, localisation immédiate de la seconde carte réellement perdue au milieu du jeu, avec ou sans mélange... Mais ce que je préfère, ce sont justement les mélanges, que l'on peut faire à n'importe quel moment, et ne pas faire là ou d'autres méthodes imposent des mélanges pour faire des contrôles, altérant ainsi la pureté de la structure. La nature même du multieffet permet de faire d'abondants mélanges avant de commencer, que ce soit pour ce tour ou parce qu'on enchaîne avec le tour précédents ou il y eut plein de mélanges. Puis, durant le tour, on touchera le moins possible, voir pas du tout le jeu... Cela va totalement dans le sens du principe qui dit que moins il y a de manipulations, moins il y a de suspicions, et plus il y a de magie... Rien ne me semble moins productif que de demander au spectateur de remettre sa carte dans le jeu, ou il veut, puis de faire 3 coupes et 5 mélanges, pour "qu'elle soit bien perdue". Et on s'imagine que le spectateur est dupe ? Non, je préfère, et de loin, que le spectateur remette la carte ou il veux, et surtout qu'on n'y touche plus !!! L'idéal étant qu'il la remette dans le jeu alors que celui ci est sur la table, et non dans les mains du magiciens... C'est le genre de chose que permet la grande famille des multieffet, avec notamment certaines des configurations décrites plus haut... Gilbus
  6. Merci On peut montrer le jeu même trié par jumelles visibles : Avec un simple effeuillage, ce que je fais tout le temps sans aucun soucis, Ou avec un étalement sur table en lâchant les paires, mais il faut avoir un tapis et une table bien horizontale, et un peu d'entraînement bien sûr, mais ça reste léger... Le tri par paires de somme constante, du type linx de Cervier, est un très bon système pour certains effets Mais c'est une configuration parmi beaucoup d'autres Gilbus
  7. Non, le jeu multieffet est différent du mene-tekel, il a 52/54 cartes différentes, même s'il utilise le même principe, les applications sont très différentes... Mais j'ai coutume de dire qu'on peut ranger le mene-tekel, tout comme le swengali, dans la grande famille des multieffet, en tant que cas particulier, puisqu'ils utilisent tous le principe des paires arrangées qui résiste aux mélanges... Rien qu'avec les versions ou on a toutes les cartes (le multieffet classique), on a déjà plein de montages différents : Des paires en jumelles, ou avec une différence de valeurs fixe (pour perdre ou gagner à des jeux) , avec une somme de valeurs constantes (pour un forçage par exemple)... Mais ce n'est qu'une tout petite partie des possibilités : Forcages, connaissance immédiate d'une carte librement choisie, identification de cartes déplacée, sandwich automatiques, etc, etc, etc... Dans mes notes de conf, je décris des ambitieuses multiples, une possibilité de remplacer un principe de Gilbreath, des cartes au nombre, à l'épellation etc... Vincent, dans ses ouvrages sur le sujet, en montre d'autres... Sans parler de l'article du jinx qui donne encore une douzaine d'applications différentes... Plein de possibilités : le multieffet porte vraiment bien son nom Et tout cela sur des jeux réellement mélangés, avec de vrais choix, et sans techniques casse doigts... Gilbus
  8. Dans les cahier du mentalisme, N4, il y a un tour avec 3 éprouvettes remplies de liquide incolore. Un volontaire en choisi deux, qu'il bois, celle qu'il n'a pas choisit est remplie d'acide. Si la question porte spécifiquement sur les changements de couleur, le tour "cocktail" en contient, même s'il s'agit surtout de séparer des couleurs mélangées. Pour les méthodes purement chimique, prenez garde aux réaction exothermique : certaines formules produisent des chaleurs intenses. Et tout ces produits sont en général toxiques... Perso, pour les deux tours que je pratique régulièrement qui utilisent des liquides, je préfère le colorant alimentaire Gilbus
  9. Extrait de mes notes de conférence : Val Evans publie sur ce jeu vers 1936 dans le magazine « The Jinx » édité par Annemann (N°28), mais l’article, bien qu’illustré de 18 effets très intéressants, est peu parlant : les descriptions sont courtes, et visiblement peu de magiciens se rendent compte du potentiel de la chose… Une copie de cet article est en fin de document. Vous y trouverez des effets encore différents de ceux que je pratique et qui sont décrit dans les pages qui suivent. Le jeu multieffet retombe dans le presque oubli… Bien plus tard, vers 1980, Juan Tamariz, qui est génial, s’intéresse à ce jeu, développe plusieurs tours et écris même un livre dessus (en espagnol, "Baraja Multiefecto" , je ne pense pas qu’il ait été traduit…). C’est en voyant la vidéo « séminaire » de Juan Tamariz (VHS à l’époque…) que j’ai appris l’existence de ce principe. J’ai beaucoup aimé, mais je l’ai oublié sitôt la vidéo remise dans sa boite : décidément, c’est un principe qui se vend mal… Ce n’est que bien des années plus tard, que Vincent Hedan, qui est vraiment intelligent, lui, m’a fait une démonstration des possibilités du jeu multieffet. Je suis resté baba. Depuis ce jour, j’ai toujours un jeu multieffet sur moi, ou à portée de main. Roberto Giobbi (cours de Cartomagie moderne, tome 1) en parle rapidement, sans applications pratiques. Pit Hartling (« CuPITon »,C.C. Editions), Phil Goldstein (« The Mind'sEye Deck », dans le « Green book of Mentalism », Alain Gesbert (revue de la prestidigitation N° 597 N° 598, N° 600, et le livre « Kogitome 1 »), Steeve Eléma (« Le diabolic deck »), Cervier (« le Linx »), Val Evans, et sans doute bien d’autres, ont utilisés le principe de ce jeu, avec différentes façons d’associer les cartes.
  10. Ce que tu décris semble correspondre à ce que j'ai appelé "entonnoir cardini", que je décris dans mes notes de conférence sur le multieffet... Ou en tout cas, ça semble faire le même boulot Je t'envoie un extrait de ces notes en mp. Gilbus
  11. Effectivement, c'était le bloc qui tombe... Tu as une meilleure mémoire que moi Après, un bloc qui tombe ou une clef qui bouge, je trouve que le même raisonnement est applicable J'aime bien l'idée d'ammener le public à se poser la mauvaise question... Après, si on ne veux pas faire "encore" des cartes, on peut appliquer l'idée à d'autres choses : Un detecteur de mensonge, par exemple : Si une autre méthode nous permet de savoir si ce que le spectateur a écris sur un papier, et si c'est un mensonge, alors on peut lier clef (ou bloc...) a la découverte du contenu. La clef devient un moyen de divination, avec en plus l'utilisation de forces occultes pour la faire bouger... C'est un peu mon travail de ces derniers temps : prendre des effets classiques, comme un sac à l'oeuf, une imprimerie, un ruban fantastique, et essayer de faire autre chose que l'effet brut habituel... C'est effectivement souvent plus rigolo que de faire une carte retrouvée, mais aussi plus intéressant que l'effet brut... Par exemple, dans mon sac à l'oeuf, l'histoire me fait sortir du sac un crouton de pain, un oeuf, une douzaine de pieces, et mon histoire elle même. C'est toujours le type d'effet "apparition", mais la variété des objets qui apparaissent, liés à l'histoire, change de l'utilisation habituel (oeuf, ou omelette si ça se passe mal...) Ne t'inquiète pas, il y a des choses qui ne me semblent pas me correspondre aussi, dans son bouquin Mais globalement, je trouve ses idées intéressantes, d'ailleurs j'en avais déjà un bon paquet avant de l'avoir lu... Gilbus
  12. C'est : j'ai donné ce qui me passait par la tête Non, si l'effet est de retrouver la carte : la clef qui bouge est un moyen, pas un effet... On peut utiliser un pendule, à la place de la clef : c'est moins magique qu'une clef qui bouge, mais ça illustre que l'effet est bien la carte retrouvée... C'est juste plus "impossible" avec la clef... Mais si ta démarche est de mettre l'objet au centre de l'effet, fait toi plaisir Gilbus
  13. Les cartes peuvent être très belles aussi Tout est dans le scenario : La clef est celle de la salle ou le champion de poker est mort, au moment ou il voulait changer une carte. Il lui manquait une carte dans sa main pour gagner. On retrouve la carte qui fait une quinte flush royale quand on retourne la main du joueur mort... En fait, Ortiz proposait cela pour illustrer le fait d'éloigner méthode et effet : on a une clef, la méthode est la clef, l'effet est la clef... Gilbus
  14. Quelle belle idée !!!! En plus, ça ne semble pas bien compliqué à fabriquer (il faut trouver les bons papiers...) , et on peut le personnaliser comme on veut dans ce cas... Merci pour l'idée ! Gilbus
  15. Waou, comment il l'a kassé !!!! C'est le grand clash des Cristian, là.... Perso, j'aime bien quand les zététiciens sont un peu de mauvaise foi, ça rétablis la marque avec les spiritualistes, et les rend plus humains... On vous aimes, les zététiciens... Arf, j'oubliais que l'amour est difficilement mesurable par les sciences dures... C'est ballot... Un calin ? Gilbus
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