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La misdirection, c'est la chemise ?

Sois le bienvenu sur VM, Kim ! Le Club des Magiciens de Genève correspond à cette description : il y a des pros et des amateurs, mais ils sont tous bienveillants et pas du tout élitistes (d'ailleurs ce ne sont même pas tous des artistes )

Pour accéder à la CdS, Thomas demande en général une trentaine de messages pertinents (c'est-à-dire dans lesquels tu démontres un vrai désir d'aider les autres de manière constructive). Tu n'en es plus très loin

Qui parle de timbre ? C'est entièrement livré par hiboux ! Par contre, vu le volume, @Antoine SALEMBIER risque d'avoir des problèmes avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux...

Bienvenue parmi nous ! Tu n'es pas un cas isolé !

Ouais, je comprends ton indignation : moi aussi, je suis profondément outré qu'on ne m'ait jamais contacté pour me proposer de profiter de ces bonnes affaires ! C'est vexant, d'être exclu ! Mais sachez qu'il n'est jamais trop tard : si un pirate m'entend, qu'il nous contacte par MP ! on veut bien gérer son business pendant qu'il sera en prison !

Ce koan à lui seul justifie la revendication zen du livre Celui-ci est à la fois absurde, énigmatique et paradoxal, donc j'imagine que c'est un excellent sujet de méditation, mais il ne fonctionne pas très bien avec les esprits cartésiens les plus réfractaires (comme le mien ) : j'entends bien le point de vue de Brad Warner, mais il manque d'arguments pour me convaincre. Le point de départ de toute recherche est souvent une intuition, qu'on cherche ensuite à confirmer ou à invalider. Ici, l'auteur nous livre son intuition (la science se trompe), et nous indique que pourtant tout semble prouver qu'elle est dans le vrai...

Ca, c'est de la prédiction ! Nostradamus peut aller se rhabiller !

Pour mettre fin à cette polémique stérile sur le pourcentage exact de contrefaçons, disons simplement que, compte tenu de son expérience personnelle, @Gael GAGNEPAIN a le sentiment que la grande majorité des articles vendus sont des produits licites. Je pense que nous sommes tous d'accord avec ça, mais nous pouvons tous admettre aussi que la minorité de contrefaçons cause du tort aux créateurs et aux circuits de distribution légaux... donc à terme aux consommateurs. De toute manière, comme pour toutes les activités illégales, il est très difficile, pour ne pas dire impossible, d'obtenir des statistiques valables. Néanmoins, qu'on parle de 5% ou de 20% importe peu : c'est trop. D'autant qu'on ne parle pas ici d'un magicien qui prête un bouquin ou un DVD à un pote (évidemment que ça, nous le faisons tous, et ce n'est pas plus grave que d'expliquer une routine dans une séance de club). Non : ici, il est question d'un business lucratif, où on vend des copies pirates industrielles (impression de book tests reliés, avec vraisemblablement un site web où tu peux parcourir le catalogue). Donc non seulement le pirate génère du manque à gagner pour les gens qui devraient légitimement être rémunérés, mais en plus il gagne de l'argent, ce faisan(t) !

C’est donc imprimé en rider back, mais pas en rider front...

Xulio Merino et son bol tibétain : Laurent Piron : Et bien sûr, le numéro de Eugene Burger (décrit dans Mastering the Art of Magic)

Oui, j’entends bien que le problème de la « nuisibilité » (avec des guillemets doubles pour exprimer mes réserves sur le caractère nuisible autant que sur le néologisme) des cervidés soit plus complexe que je ne l’avais envisagé jusqu’ici, peut-être un peu naïvement. Je ne prétends pas que les animaux cités en exemple soient parfaitement inoffensifs. D’ailleurs, moi non plus je n’ai pas les chiffres, et mon analyse est plus intuitive que déductive... ce qui ne m’empêche pas forcément d’avoir raison ! Mais je ne peux pas m’empêcher de penser que, en tuant un arbuste, le cerf participe à la régulation de l’écosystème forestier. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas, après des dizaines de milliers d’années d’abroutissement, d’écorçage et de frottis, il ne devrait pas rester une seule forêt debout. Or, il est bien connu que les principaux problèmes de déforestation ne sont pas imputables aux animaux mais à l’Homme (qui a le culot de prétendre aujourd’hui protéger les forêts en massacrant les cervidés... les homo sapiens, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !) En fait, je crois que l’être humain a un énorme problème de contrôle : il a besoin de tout maîtriser lui-même, convaincu qu’il fera mieux que la nature (qui après tout n’est pas dotée d’un cerveau aussi efficace que le sien).

Oui, ça a l'air d'une bonne idée... sauf que pour jouer son rôle de régulateur dans l'écosystème, il faudrait qu'il chasse pour se nourrir, pas pour le sport. Or, les chasseurs ne fréquentent pas les hypermarchés que pour acheter des packs de bière, mais aussi pour acheter de la nourriture (chips, biscuits apéritif... les éléments nutritifs essentiels du chasseur). Sérieusement, pour que les chasseurs jouent vraiment un rôle de régulateurs dans l'écosystème, il faudrait qu'ils se nourrissent exclusivement de leur gibier, histoire qu'une chasse trop zélée se traduise par une famine, et donc par une diminution du nombre de chasseurs : c'est le principe ! Tout autre fonctionnement serait biaisé (y compris le fonctionnement actuel, qui considère la chasse comme un loisir, d'ailleurs) et ne pourrait pas se traduire par une "régulation" cohérente. Je ne sais pas non plus, mais comme animaux considérés comme nuisibles et qui se nourrissent des productions humaines, je ne vois guère que les rongeurs (souris, mulots, etc.) ou à la limite quelques prédateurs (renards, furets...) qui s'aventurent exceptionnellement dans un poulailler. Mais à ma connaissance, les cerfs, les chevreuils et les sangliers n'entrent pas dans cette catégorie. Et pourtant c'est eux qu'on chasse, sous prétexte de régulation démographique... (à la limite, le renard, mais il est rarement chassé de nos jours)

J'ai déjà entendu cet argument, mais je pense qu'il est basé sur un postulat erroné. Le principe d'un écosystème, c'est qu'il est autorégulé : s'il n'y a pas assez de proies, le nombre de prédateurs diminue ; et réciproquement. Alors évidemment, le système ne s'équilibre pas en une saison, et ça peut prendre un peu de temps. Mais avant l'invention de la chasse "récréative", je crois que la nature se débrouillait très bien toute seule...

A mon avis, c'est un communiqué qui vise à : 1. Rappeler aux magiciens que la contrefaçon, c'est interdit 2. Montrer que les avertissements entendus jusqu'ici n'était pas des paroles en l'air, mais que des plaintes sont réellement déposées Il ne faut pas le prendre à titre personnel. Enfin, moi, en tout cas, je ne me sens pas visé, et ça ne m'empêchera pas de rester client. Mais qui se sent morveux se mouche (pour remonter légèrement la métaphore de Bruno) Sur ce point-là, je suis d'accord avec toi. Et je ne pense pas qu'une action, même collective, mettra un terme définitif au piratage. Mais si ça peut aider à limiter la casse, ne serait-ce que par l'éducation et/ou la peur du gendarme, ça ne peut pas faire de mal...

On s'écarte un peu du sujet, mais je suis d'accord : il y a un problème de prix. On retrouve d'ailleurs le même problème sur le livre électronique, avec les versions Kindle de certains livres qui sont vendues sur Amazon au prix du livre broché (donc plus cher que le livre de poche). C'est complètement incompréhensible pour le consommateur, pour qui dématérialisation devrait rimer avec baisse de prix (et c'est normal, puisqu'on économise les frais d'édition, de transport et de stockage). D'autant que la VOD, c'est bien gentil, mais ça n'a pas que des avantages : quand je veux visionner une vidéo que j'ai achetée, je dois d'abord me rappeler à qui je l'ai achetée pour pouvoir me connecter au bon espace client (heureusement, certaines boutiques proposent des téléchargements, ce qui permet de les stocker sur un ordinateur et de les retrouver plus facilement, mais c'est aussi la porte ouverte aux copies sauvages...)

Si j'ai bien compris le texte en question, il ne s'agit pas d'un simple avertissement mais d'une communication au sujet de procédures judiciaires en cours : Pourrais-tu développer ? Je pense que j'ai mal compris le fond de ta pensée. Si tu sous-entends que les boutiques et les créateurs qui sont victimes de piratage l'ont bien cherché, il faut étayer un peu, parce que je trouve que ce n'est pas évident. Est-ce à cause de la qualité des produits qu'ils vendent ? Des prix qu'ils pratiquent ? Je suppose que des questions, ils s'en posent. Mais je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher qui justifierait l'existence de réseaux underground d'échange... Ca ne m'est jamais arrivé, mais ce n'est pas la première fois que j'entends dire ça (voir par exemple l'allusion de Bruno aux "fesses propres"). Ce n'est pas normal, et ça ne doit pas être accepté. Par exemple, vendre un Double Cross contrefait au prix de l'original, c'est intolérable. Par contre, proposer des balles éponges achetées chez Ali Express au lieu (ou en complément) des balles Goshman, je ne vois rien à y redire (surtout si le prix de vente est proportionnel au prix d'achat) Si on compte les gens qui conservent "des passages" d'un livre avant de le revendre, je pense qu'on serait quand même relativement nombreux (moi, en tout cas, ça ne me serait jamais venu à l'esprit de recopier des pages d'un livre avant de le revendre ) Par contre, c'est sûr, ce que j'ai retiré de la lecture d'un livre, je le garde en tête (quelques années en tout cas : après, j'ai tendance à oublier). Mais il y a quand même une sacrée différence entre retenir des bribes de ce que tu as lu (et que tu vas revendre une fois) et industrialiser le processus pour conserver l'original et vendre des dizaines de copies numériques intégrales... Et je ne parle même pas des exemples hallucinants qui sont donnés dans le communiqué (et dont on peut donc supposer qu'ils sont basés sur des cas réels) : Je recopie un livre entièrement et l’imprime pour le revendre comme un original à un prix identique ou inférieur. Quand tu commences à imprimer des copies pour les vendre, c'est carrément un business !

Ca tombe bien : maintenant, avec l'application Google Translate, tu n'a rien à taper : tu regardes le livre sur l'écran de ton smartphone, et tu obtiens la traduction instantanée. Magique ! (moi, je parle anglais, mais je m'en sers quand même juste parce que ça m'épate ! )

Ce qu'il faut abolir, ce n'est pas la chasse à courre, c'est la chasse... tout court ! Sous prétexte que ce serait un "sport", on continue à perpétrer ce genre de choses en toute impunité. Je voudrais bien savoir ce qu'il se passerait si un coureur décidait d'aller faire son jogging sur la voie. "Non, mais c'est bon, m'sieur l'agent : c'est du sport" Le caractère choquant qui consiste à tuer des animaux pour le plaisir devrait suffire à faire interdire cette pratique (un enfant qui torture les animaux, je considère que c'est une bonne raison de lui faire consulter un psy...) Mais en plus, dans la chasse à courre (ou vénerie... comme les maladies !), les animaux sont tués d'une manière atroce : à l'arme blanche (dont plus personne ne sait se servir... nous ne sommes pas au XVIIIe), une fois que l'animal, qu'on a stressé pendant des heures, est épuisé et perclus de crampes. Et je ne parle même pas de l'hallali (quand la meute de chiens rattrape le cerf) ou de la curée (quand on jette aux chiens la peau ou les viscères de la proie pour les récompenser)

Je pense que Woody ne parle pas des créateurs qui participent à cette action, mais plutôt de créateurs qui feraient partie des pirates. Mais ça se saurait ! Sacré Woody ! Toujours le mot pour rire !

Je trouve que ça relève davantage de la tradition que de la spiritualité : finalement, ce n'est que la version sud-américaine de l'investiture du président des États-Unis, qui jure sur la Bible...

Certains effets peuvent être réalisés avec un jeu bis..., les autres avec un jeu mar...

J'ajoute que la magie est un marché de niche (on en parlait récemment sur un autre sujet), et que par conséquent, une oeuvre piratée distribuée à 100 exemplaires fait beaucoup plus de tort dans ce genre de marché que sur un marché grand public (comme le livre traditionnel ou le cinéma par exemple). Non que cela légitime le piratage des DVD hollywoodiens, mais quand Hollywood édite 10 millions de DVD Matrix, L&L n'édite que 5 000 exemplaires de Mastering the Art of Card Magic (chiffres non sourcés et probablement erronés, mais vous avez compris l'idée)... Je n'ai pas bien compris de quelles mesures il s'agit. Tu parles de faire des procès aux pirates ? Faire de la veille, c'est très bien pour éviter qu'un autre créateur ne publie un tour "inspiré" du tien, mais il est plus compliqué de surveiller les échanges de copies illicites qui se font sous le manteau...

Y sont quand même forts, les journalistes du Monde !

Triste nouvelle ! On pourrait donc dire qu'ils étaient félins pour l'autre !