Thierry SCHANEN

Bah moi, je propose que tous ceux qui ont peur que ça arrive cessent d'utiliser l'outil... ça fera moins de risques pour les irréductibles ! Euh, Frantz... a quand la suite de Mad ?

Excellent site... une mine d'articles ! à lire sans modération.

Je ne pense pas qu'on puisse dire que l'on identifie les numéros des "écoles" par un culture unique... mais plutôt parce que les numéros auxquels on se réfère sont issus du même groupe de travail. Ce groupe de travail va avoir parfois tendance à pétéer des méthodes qui ont fonctionné et puiser dans l'esprit d'un animateur charismatique... Et justement, plus on aura une culture variée, ouverte, plus on pourra développer des idées différentes. Au lieu "d'imiter" un magicien, on "imite" plusieurs magiciens au point qu'on finit par n'en imiter aucun puisqu'on va puiser chez chacun et construire petit à petit sa propre magie. J'en profite pour te saluer, Benoit !

Apprendre une technique et ne voir l'application que plus tard ! que voilà une méthode digne des conservatoires de musique. Un jeune qui arrive en magie a envie de faire de la magie et découvrira au fur et à mesure de sa formation qu'il lui faut acquérir des techniques. Un jeune qui débute, c'est la chance de lui proposer d'éviter les écueils de la technique pour la technique au détriment de la présentation. Si ce jeune connait déjà un certain nombre de tours, comment les exécute-t-il ? se les est-il appropriés ou se contente-t-il de les "réciter". Met-il en place un univers, un scénario ? Il faut l'aider à créer ce mini univers avec ses mots, en lien avec son âge... c'est très enrichissant pour la suite s'il continue en magie. Il prendra de bonnes habitudes et là encore, découvrira qu'il ne suffit pas de connaitre la méthode pour émerveiller les autres (ne pas se tromper, quand un gamin fait un tour à sa famille, tout le monde est ébloui, mais pas forcément par la magie elle-même... soyons lucide à sa place, sans le casser ni casser son rêve). Ensuite, pourquoi ne pas sélectionner quelques routines que tu pratiques et qui te semblent à sa portée, de lui présenter en conditions réelles et de lui proposer de choisir celle qu'il veut apprendre et travailler. Et à partir de son choix, tu le fais travailler une technique, une routine et une présentation. Quand c'est au point, tu passes à autre chose...

Effectivement, je parlais du public... on ne se refait pas mais une école privée aui paye son personnel doit obligatoirement connaitre son numéro de SIRET car elle l'inscrit sur pas mal de documents.

Ont-elles un numéro de SIRET ? Je crois que ce numéro est attribué à une structure employeur. Hors, sauf erreur de ma part l'école n'emploie personne (les enseignants sont employés par l'éducation nationale, payés par la trésorerie générale) et le reste du personnel est employé municipal donc rémunéré par la mairie. Le code APE correspond à son activité, c'est en partie indépendant du fait qu'elle est employeur ou non (enfin, je crois). Peux-être que l'inspection académique dont dépend l'école a des infos la dessus.

Voilà l'avis d'un président de club FFAP, également membre du conseil fédéral... et pas sectaire pour deux sous. Mais pourquoi faire cette table ronde ? à mon avis, il n'y a aucun problème pour faire une rencontre, mais dans quel objectif ? S'absorber mutuellement ? quelle idée ! plus il y a d'associations, plus il sera possible à chacun de trouver celle qui lui convient proche ou loin de chez lui. La FFAP n'est qu'une fédération de certains clubs régionaux : ils sont tous différents et peuvent être jeunes ou dynamiques ou encore poussiéreux, comme n'importe quel club. Ce n'est pas l'appartenance à la FFAP qui donne de la poussière ! c'est ce qu'on fait, dans l'état d'esprit où on le fait ! Tiens, allez donc voir l'amicale d'Angers juste pour se rendre compte qu'on peut être amicale FFAP et pleine de jeunes et super dynamique ! La force de la FFAP, c'est justement sa pérénité (liée à son ancienneté) et donc son histoire, la quantité de gens qu'elle rassemble et donc sa force quand elle veut organiser un congrès par exemple. Mais de grâce que chacun trouve chaussure à son pied dans une association ou un groupe totalement informel, affilié à la FFAP ou au CFIJD ou à toute autre organisation. Bon vent à tous.

Le disque a été en vente, il y a quelques temps, sur eBay mais j'avais loupé les enchères qui sont montés bien au delà de mon budget. Ceci dit, l'identité du vendeur me font craindre qu'il s'agissait d'une vulgaire copie (bien qu'il soit permis de rêver !)... Oui, Gérard, tu aurais du garder ce collector !

Juste pour Sebbb... pas confondre le festival de Thouaré qui a lieu tous les ans fin janvier et le festival des jeunes talents dont je m'occupe qui a lieu en Novembre Lol

Il ne s'agit pas à proprement parler d'une routine mais d'un gag de présentation pour faire tourner un spectateur en bourrique car il ne parvient pas à prendre, dans un sac, un ballon d'une couleur différente de celle que le magicien utilise. A la fin, alors qu'ils croit que tous les ballons sont de la même couleur, le magicien lui prouve qu'ils sont de toutes les couleurs. Une utilisation rigolote d'un vieil accessoire de magicien.

Ce n'est jamais du temps perdu de passer de longs moments à plancher sur des effets, des techniques, des améliorations... Coucher tout celà sur papier te permet de clarifier tes idées, de t'approprier les techniques, d'affiner leur compréhension. Tout ce travail te fais progresser énormément pour définir "ta magie", c'est à dire, mettre dans les routines que tu exécutes ta touche perso. Et si d'autres y ont pensé avant toi, ce n'est pas bien grave car tu auras progressé. Bien sûr, si un jour, tu souhaites publier quelque chose, bah là, et seulement là, il faudra te mettre en quête d'antériorités possibles. Mais es-tu certain que ton travail est suffisant pour donner lieu à une publication (livre, DVD...) ? Rien ne t'empêche de communiquer sur ton travail dans la Virtual Room et d'attendre les commentaires qui fuseront si jamais tu as réinventé la roue... Bon courage et bon travail...

Chèque emploi spectacle, c'est très pratique pour les clients qui ne veulent pas s'embêter avec plusieurs chèques, mais ça fait un intermédiaire de plus qui prend au passage 7,5% HT et le formulaire à remplir est quasiment le même que celui du GUSO, donc pas plus simple. Je ne l'ai utilisé qu'une fois pour une municipalité qui avait un plateau de 6 artistes à payer et qui ne voulait faire qu'un seul chèque... bien pratique dans ces conditions mais on a donc explosé le budget qu'elle avait prévu initialement.

Cher Zebrano 1- je n'ai pas passé le casting 2- je n'ai jamais cherché à le passer 3- je communique ces infos issues d'échanges téléphoniques avec la prod et présence aux castings de plusieurs jeunes avec qui je travaille. Ensuite, libre à chacun de participier à l'émission qu'il souhaite. Je souhaite bien entendu que chacun y trouve son compte mais ne crois absolument pas qu'un passage de 2 minutes pendant lequel on ne peut pas faire ce qu'on avait choisit de faire (là encore, c'est du véridique) permette de gagner dix ans de carrière. Maintenant, que l'on s'y amuse bien, que l'on y prenne du plaisir, qu'on soit fier de passer à la télé... je n'y vois rien à redire et l'espère, même... mais il ne faut pas rêver.

Bien sûr Thomas... mais il faut avoir les reins solides et un peu de connaissances pour s'opposer à m6 ou une boite de prod. Et ils jouent l'intimidation... bref, vaut mieux pas signer que regretter après.

C'est une affaire de principe...

Il suffit de lire le contrat attentivement pour se rendre compte qu'on donne son image, sa voix, son talent, son travail sans aucune contrepartie (même pas le droit de faire la moindre exploitation commerciale ou non de la participation au programme ! c'est quand même fort). Ah si ! on obtient le droit de passer à la télé... sans même savoir si les commentaires parlés ou incrustés dans l'image seront avantageux ou non ! Bref... vive les miroirs aux alouettes !

Pour Otto : Mes infos viennent de personnes qui étaient aux casting (jeunes et parents) et du refus absolu de fournir les contrats...

Quand on sait quelles contraintes étaient imposées aux magiciens (moins de 2 minutes et c'est la prod qui choisit la musique...) on est en droit de se dire que ce genre d'émission ne permet pas à un magicien de se mettre en valeur mais seulement de servir un scénario déjà écrit. Quand on sait que la production n'a jamais voulu communiquer les contrats à l'avance et ne fourni pas de double des contrats, on est en droit de se demander ce qu'ils feront des images captées. Quand on sait que la production accepte des mineurs mais fait la gueule s'ils sont accompagnés d'un adulte responsable et ne fait pas signer les contrats aux parents qui ne sont pas là mais demande simplement une autorisation sur papier libre... on est en droit de trouver que les dessous de l'émission sont effectivement "incroyables".

3 minutes très originales... qui donnent presque envie d'aller dans les salles de gym... http://www.youtube.com/watch?v=pv5zWaTEVkI

Euh... Frantz pourra préciser, mais la réédition a été faite à l'identique des revues originales (sauf la première année qui était un peu plus grande). Mad Magic était édité sur du format A4 plié en 2, donc format A5 (145 mm x 210 mmm) et déjà à l'époque, certaines pages étaient écrites assez fin... ça vous indique la densité d'informations ! Donc, il est à l'échelle 1. Les magiciens d'aujourd'hui seraient-ils moins vaillants que nous autres, les vieux ? La couverture me semble suffisament solide pour se passer de jaquette et j'attend avec impatience les 4 autres volumes pour avoir la "fresque" dessinée par les dos juxtaposés... Je ne suis pas certain que Frantz y soit allé à l'économie pour ces livres...

http://www.magie-angers.com/angers2007/

Euh... Le fait que les candidats reçoivent une analyse détaillée de leurs numéros n'est fait dans aucun autre congrès. C'est en celà que c'est une spécificité des congrès de la FFAP (comme la communication des notes aux candidats qui a été décidée il y a plusieurs années et qui commence à être repris par d'autres). L'inscription de cette démarche au cahier des charges est un réel progrès car celà va péréniser l'opération même lorsque nous arrêterons. Les changements sont dans le fait qu'étant "exclus" des délibérations, il nous manque un son de cloche (sans mauvais jeu de mot) mais on sait faire sans. Seb, merci des compliments. Mais je dois rectifier une chose. Cette année, nous avons obtenu le remboursement de nos inscriptions et l'an dernier, un remboursement pour les trois (bon c'est pas rétroactif - mais c'est un net progrès - les autres années, c'était effectivement à nos frais).

C'est un vrai spectacle.

Il n'y a pas de choses normales ou anormales... les règles changent. Jusqu'à l'an dernier et depuis 6 ou 7 ans, nous assistions aux délibérations pour transmettre aux candidats les avis du jury. Par deux fois, on nous a également autorisé à prendre la parole durant les délibérations pour aider le jury en rappelant les décisions prises les années précédentes, ou les passages déjà effectués par certains candidats afin de voir s'il y avait réelle évolution. Nos interventions de l'an dernier n'ont pas plu car, sur certains points, nous étions en complet désaccord avec le jury (notion d'invention par exemple). Nous avons écrit ce que nous pensions dans la revue de la presti. Notre rôle était très ambigü et mal compris par bon nombre : étions-nous les porte-parole du jury ? en partie oui, mais nous voulons garder notre liberté d'expression et notre droit à ne pas être d'accord avec. Comme la mission de communication avec les candidats nous paraissait plus importante que tout le reste nous avons accepté cette position inconfortable d'être à côté du jury sans communiquer avec lui. Résultat, cette année, peu de gens ont réellement compris notre fonction et nous ont souvent assimilé à tort au jury, ce qui nous a valu, après la proclamation des résultats, d'avoir à subir certaines réflexions de candidats déçus. Nous aurions souhaité poursuivre de la même manière que l'an dernier mais c'était à prendre ou à laisser. Nous avons pris ! nous espérons avoir fait le bon choix. La FFAP considère que ce service est utile et important et souhaite dorénavant l'inscrire au cahier des charges pour en faire une spécifité unique des concours qu'elle organise mais en fixant de nouvelles règles... nous verrons ce qu'il en adviendra.

Petite rectification... on ne nous a pas prié de sortir, on a exigé que nous ne rentrions pas. Les candidats recevront cependant les compte-rendus de leur passage comme chaque année, mais ces compte-rendus seront exclusivement le reflet de notre propre réflexion (Pierre, Géraldine et moi-même) mais pas du tout des délibérations du jury. Ceux qui veulent avoir également un retour du jury sont priés de les contacter directement. PS : le reflet de notre réflexion... je ne sais pas si ça se dit mais finalement, c'est assez sympa comme expression.