QUE DE SOUVENIRS !!!!!!!
Avec Guy LORE, on l'avait engagé avec la femme fleur à Garges les Gonesses pour l'inauguration de notre exposition " le monde secret des Illusionnistes " c'était en février 2000.
Claude Staviski, qui était choyé par Ranky l'avait accompagné.
Un bref historique :
Le fils de Stavisky. 1926 /2006 de Serge Desbois le mardi 22 janvier 2013 à 07h57
Il a écrit un livre ou plutôt il a fait écrire un livre par « un auxiliaire écrivain » du nom de Édouard Brasey. Ce livre « Stavisky était mon père » est joliment tourné mais nous savons bien que le fils Stavisky était bien incapable de l’écrire car il n’a jamais fréquenté l’école.
Stavisky ou plutôt Mr Alexandre (car après une première sortie de prison déjà, il avait changé de nom ) vivait avec sa femme Arlette Simon et leur fils Claude dans une suite au Claridge. Avec son petit costume en velours et ses souliers vernis, Claude ne voulait plus aller à l’école car ses petits camarades le chahutaient.
Après la cavale de son père à Chamonix le 23 décembre 1933 et son « suicide », sa mère Arlette émigra en Amérique. Elle trouva un boulot de Chorus Girl à New York. Elle se rapatriera au bout de 3 ans en 1939 en gardant un mauvais souvenir de son séjour.
Elle travaillera comme couturière à son compte 269 rue St. Honoré. En 1945 un aviateur américain de rencontre l’enleva et elle disparut à tout jamais pour les États-Unis.
Pendant ce temps Claude, de famille d’accueil en hôpital psychiatrique ( il en fréquentera deux, Sainte Geneviève Des Bois et le centre de Chézal-Benoit près d’Issoudun pendant plus de 15 ans) s’émancipera à l’âge de 30ans pour suivre un cirque puis un autre. En effet il avait appris par lui-même le métier de prestidigitateur et d’illusionniste. Il fut aussi clochard à ses heures.
À 40 ans il perdit pour la première fois sa virginité.
Il décida d’avoir un emploi stable et pris un travail de chauffagiste à l’hôpital...psychiatrique St.Anne. puis de magasinier
Deux anecdotes : La première (il avait 48 ans) est une bonne blague : il décida d’en faire une à Philippe Bouvard. Il lui déclara que Arlette, l’ex-femme de Stavisky, sa mère, actuellement aux USA, pourrait l’avoir au téléphone. Au jour « j » une voix d’emprunt simulant Arlette, « enguirlanda les journalistes et dit à Bouvard que Stavisky était bien plus intelligent qu’eux ». (France-soir 27/28 janvier 74 )
Autre anecdote : assistant à la première du film de « Stavisky » avec Belmondo. Le fils de Stavisky fit une esclandre au milieu du film. Il se déchaîna et il fallut le virer du cinéma manu-militari. Car effectivement la cause de son séjour en hôpital psychiatrique était des déchaînements de colère terrible au point, un jour, de battre sa mère..
Enfin dans ce livre, rôde le terrible inspecteur Bonny. Nous le voyons apparaître plusieurs fois.
Le fils Stavisky reçut un jour une lettre d’une dame habitant Montgeron qui lui a raconté comment était mort son père. Rendez-vous pris, elle lui dit que le meurtrier était l’inspecteur B... Évidemment nous pensons à l’inspecteur Bonny. C’est Bonny qui a débrouillé toutes les affaires des politiciens corrompus au cour de cette décade. Cette dame a pu « noyer le poisson » en nous disant qu’il avait eu la légion d’honneur et que le fils de celui-ci était policier, ce qui ne fut pas le cas ?
Bonny suivait l’affaire de près car il avait en sa possession les talons de chèque de Stavisky qui avait arrosé beaucoup d’hommes politiques véreux. Il en possédait plus d’une centaines selon le fils de Bonny.
Bien sûr le fils de Stavisky penche pour que son père ait été exécuté bien que nous pensons qu’il s’ait agi plutôt du suicide. (voir les arguments [http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=50438] )